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Colères et dépendances (OS, évolution)
Lionel Roque-Lartigue

Colères et

dépendances
Evolution de Gandiva.
/!/ TW : Alcoolisme, alcool/drogues. Ces sujets étant réellement "triggering" pour certaines personnes et prise à la légère par Lionel dans ce topic, procédez en connaissance de cause si vous vous attelez à cette lecture /!/

Jean-Louis Guerra a vu passer bien des poivrots dans sa vie de patron d’établissement. Son bar, l’Arabesque, situé idéalement à 5 minutes des plages de Zazambes et ouvert jusqu’à 2h du matin chaque jour, a une bonne dizaine d’années d’activités derrière lui et la clientèle semble toujours se renouveler. Bien entendu, dans ses clients réguliers, le barman retrouve un lot d’habitués de la bouteille friqués qui viennent boire pour oublier un certain nombre de choses : les ennuis liés à la vie et aux diverses pressions sociétales font bien assez de motifs pour préférer noyer ses pensées noires dans quelque boisson alcoolisée. Pas que le propriétaire soit du genre à faire l’apologie des drogues dures, hein. Cela le désole et l’inquiète de voir des gens en arrivent ici et s’y enfouissent totalement, mais, en même temps… Il ne peut s’inquiéter pour tout le monde car il n’aurait plus de temps pour le reste. Ce soir, les serveurs et serveuses étaient déjà repartis depuis presque une heure et il ne restait plus qu’un client au bar, qui était en train d’essayer de pousser pour un dernier verre. Il y a un moment, où, même si ce n’est pas mauvais pour les affaires, Jean-Louis décidait de dire « non » et commençait à insister pour que les gens partent. Parmi ces personnes nocturnes qui arrivaient tard pour repartir tard, cela fait pour ou moins 4 ans que Jean-Louis voit Lionel lui rendre visite de manière de plus en plus récurrente.

« Tu devais pas t’arrêter là ? »

Demanda-t-il au Roque-Lartigue de plus en plus avachi sur le comptoir. Peu importe le nombre de verres qu’il avait déjà bu, il n’était pas beau à voir et même si le barman ne déteste pas ses clients réguliers tardifs… Il ne comptait pas non plus le garder toute la nuit. S’il le faisait pour un, il faudrait qu’il commence à le faire pour tous les autres comme Lionel, et, clairement, Jean-Louis n’a ni le temps si l’énergie nécessaire pour ça. Et il n’est pas vraiment du genre altruiste non plus… Enfin, la routine du travail et le détachement que cela demande l’arrange assez. Tout comme le fait d’avoir un établissement assez fréquenté à faire tourner.

« Hein ? Oh, ça va, j’suis un bon client qui paye ses consommations dans un bar. »

Maugréa le quarantenaire avec une voix pâteuse et plus grave qu’à l’accoutumée, une voix agressive qu’on aurait du mal à lui associer dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas comme s’il voulait entrainer des gens qu’ils connait avec lui lorsqu’il broie du noir certains soirs et que cela se règle avec de l’alcool. Il a encore la présence d’esprit pour ne pas faire ça en public… Il n’ose même pas imaginer les dossiers des tabloïdes indiscrets si ces derniers si ces derniers venaient à en parler de…

Mais de quoi, en fait ?! Je bois de temps en temps et je me saoule un peu certains soir comme… Comme des milliers de gens sur Enola et des millions dans le monde !

Se dit-il, pour se convaincre qu’il n’avait aucune espèce de dépendance à l’alcool. Pourtant, il n’arriverait pas à dire quel plaisir il trouve dans le fait de boire, désormais et quel sens sa présence ici ce sir peut bien avoir. Car du sens ça en avait un peu, avant et c’était agréable, aussi, fut un temps. C’était chouette, de boire, avec des gens, ou même seul… Lionel aimait le gout, ça le désinhibait, àça permettait de se sentir bien ensemble dans les soirées de gala et il ne buvait pas encore intempestivement dès que quelqu’un dans la pièce fait de même, ou qu’il sent le besoin d’altérer son humeur car le manque de confiance se fait sentir.

Un verre de plus ou de moins, maintenant, hein, qu’est-ce que ça change pour lui à part les sous d’une consommation en plus et des pourboires supplémentaires pour être un bon barman ?

« Un de plus ou un de moins, quelle différence ? ». Lionel ne se rappelle plus bien quand il a commencé à raisonner ainsi, les soirs où il vient ici pour boire et oublier ses problèmes. A vrai dire, maintenant, il ne sait même plus pourquoi il était venu ici à la base, il y a quelques heures. Comme quoi… il a presque envie de croire que ça marche bien, pour oublier. Les effets de la drogue dure qu’il avait ingurgité toute la nuit lui donnaient l’l’impression de flotter, d’être ailleurs, même si la pièce tournait un peu et qu’il avait du mal à parler, ce n’était pas encore désagréable, l’alcool faisait juste son office comme il l’avait espéré… Elle pratiquait sa « magie » de l’oubli qui nous fait passer à autre chose, ça vaut bien la peine de supporter la gueule de bois du lendemain qui nous demandera ne retenir notre nausée en public, hein… ?

« J’te donne des sous, alors donnes moi un dernier verre et prends-les. »


Insista Lionel, trop éméché pour voir le problème que sa demande générait pour lui. Et il n’était nullement conscient de l’embarras dans lequel il mettait le patron, qui s’appuya sur le bar, affichant un sourire sobre, de convenance qui se voulait compatissant.

« Tu m’avais dit de t’arrêter après ton dernier. Et celui d’avant, aussi. »

J’ai dit ça… ?

Il ne sais plus bien s’il s’en rappelle ou non. Dans le doute il fera comme s’il était très conscient de tout cela, qu’il se rappelait de chaque verre avalé, qu’il les avait compté, qu’il n’avait pas commencé à dire à Jean-Louis « ouais ouhla faudra qu’tu m’arrêtes, c’est pas bien si je pars trop tard quand tu fermes et puis, demain, j’ai une grosse journée… » en faisant reposer sans le vouloir le contrôle qu’il devrait avoir sur ses faits et gestes sur la responsabilité d’une tierce personne. Cela l’arrangeait, à la fin, de ne plus avoir vraiment conscience de ses mots et de leur portée, il pourrait toujours se dire que « oh, mais, j’étais prêt à arrêter de boire pour la soirée, mais, si Jean-Louis à continué de me servir quand même, bin, c’est que je n’en étais pas à une quantité alarmante de verres non plus… ». Ce n’est pas que Lionel est soudainement devenu manipulateur, c’est simplement qu’il se cherche des excuses. Et il est bien plus facile pour lui de se dire que s’il n’a pas moins bu, ce n’est pas la faute à sa propre faiblesse, c’est juste que, si les autres ne le retiennent pas, alors, c’est que tout va bien. Il ne peut pas être dépendant, sinon, on le lui aurait déjà dit, n’est-ce pas… ?

« … Bah… J’ai changé d’avis. »

Mais paradoxalement, il niait tout de même, avec une moue de gamin contrariant, ce qu’il avait pu dire au barman quelques temps plus tôt. Car il n’aimait pas vraiment ce que ces mots pouvaient sous-entendre, du moins, le sens implicite qu’il arrivait déjà à leur donner. Mais une fois de plus, il se reposait sur le fait que ce n’est pas lui qui avait évoqué l’idée le premier. Et que, donc, ce n’est pas lui-même, qui a un soucis avec l’alcool, ce n’est que la manière dont le barman l’interprête qui lui pose problème.

« Ça va, Jean-Louis, arrêtes de me traiter comme si j’étais un poivrot. »

Grogna-t-il, en roulant des yeux et pinçant les lèvres comme un adolescent véxé. Le barman ne répondit pas et ne céda pas non plus à la demande de son client, qui se résigna plus facilement qu’il ne l’aurait cru. Des bougres qui viennent picoler chez lui, Jean-Louis doit bien reconnaitre que Lionel est bien loin d’être le pire. Ce n’est pas le genre qui ira lui tenir la jambe pendant des heures. Aussi… le patron a bien conscience que Lionel a les moyens et qu’il reste ici ou rentre chez lui… Ce n’est pas d’être ou non dans un bar qui l’empêchera de boire.

« Désolé Lionel, il faut vraiment que je ferme. Tu vas appeler un taxi, j’espère ? »

Fit sobrement le propriétaire des lieux, en reprenant le verre du Roque-Lartigue pour le laver, tandis que l’autre sortait son smartphone pour appeler un taxi.

« Oui, bah, oui. »


Marmonna-t-il encore, l’air de dire « bah euh oui je sais j’allais pas rentrer à pied même si je suis encore laaargement en état ». Mais ç’aurait été un mensonge assez honteux et au fond, Lionel n’est pas totalement étranger à ce fait. Pourtant, dès que son appel fut passé, il ressentit encore et toujours le besoin de faire la conversation, tournant encore et toujours autour du même sujet. Car après tout, il n’a littéralement pas grand-chose d’autre en tête, en ce moment.

« C’est juste de l’alcool, c’est pour en boire que les gens y viennent au bar, c’pour le gout et l’humeur, hein. »


Le barman arqua un sourcil, ne comprenant pas vraiment pourquoi Lionel se justifiait… Enfin, si, il avait bien une idée de pourquoi il cherche à tout prix à se trouver des excuses au fait d’avoir passé la soirée à boire. Ce qui n’était pas franchement agréable ou aisé à regarder, mais, en réalité, Jean-Louis en avait vu passer d’autres, à force, il ne pouvait que les regarder avec pitié et avec un petit sourire en coin compatissant.

« T’sais dans la haute et dans le show-biz’, tout le monde boit tout le temps, c’est juste une habitude. Y’en a besoin pour être assez bien pour pas gâcher la soirée. »


Cette fois, le ton de Lionel avait perdu de son arrogance et il était devenu plus narquois et acerbe. Certes, ce n’étaient encore et toujours que de vaines excuses qui ne dupaient personne, mais, Lionel en avait, des souvenirs en demi-teinte de ce genre de soirées, aux côtés de sa famille. Sa famille qui passait des heures à lui dire de « ne pas leur faire honte ». Dès qu’il eut l’âge légal pour boire dans ce genre de contextes, il ne s’était pas vraiment gêné. Il avait bien vu les effets de la dangereuse substance sur ses proches, comme cela avait l’air de rendre la communication simple. Chez lui, ça lui faisait oublier sa peur de mal faire, de foutre en l’air la réputation des Roque-Lartigue et il en zappait même les regards hautains que ses parents et Hanson portaient sur lui dès qu’il osait ouvrir la bouche.

De toute façon… j’ai jamais rien dit qui leur porte préjudice. Je suis pas complètement débile, j’ai compris que mon rôle de second fils, c’était seulement de les encenser et de leur bisouiller les fesses… héhéhé, « les fesses ».

« Parce que personne ne débarque jamais complètement bourré, à ce genre d’occasion ? »

Demanda le barman, pince sans rire, avec l’air de quelqu’un qui pourrait apprendre des ragots croustillant sur la haute. Lionel haussa les sourcils et retint un instant son souffle, avant d’agiter les mains devant lui, dans un geste négatif.

« Euh, bin… P-pas moi, juré craché ! »

Pour le coup, c’est vrai ! Enfin, j’ai été pompette car le champagne coule à flot (pas ma faute… hein ?), mais, jamais je ne débarquerais en étant déjà dans cet état ! Hanson, en revanche…

Pour le coup, c’était vrai, et Lionel espérait que ça ne lui arriverait jamais. Ce serait une catastrophe pour sa carrière, pour la réputation de sa famille et de la Compétition. Même si certains ne se gênaient pas trop pour arriver complètement fait sur un plateau télé jusqu’à en vomir sur la présentatrice. Mais, ça, visiblement, personne n’en parlera jamais, des pots de vin avaient dû circuler. Et puis, pour revenir à Hanson…

Ahah, oui, mon grand frère ! Monsieur Parfait s’est déjà ramené raide bourré à un gala ! Si moi je faisais ça ce serait inacceptable mais lui il a juste eu le droit à « mon pauvre chéri, vas donc te reposer, nous nous chargeons de tout » de la part de mes parents, avec un avertissement que je devais être encore plus irréprochable que d’habitude, comme Hanson n’était pas là. Pas là pour éclipser mon indigne présence, c’est ça, hein ? Et pourtant, si vous saviez… ça m’a fait plaisir de le voir comme ça, ce soir, mon grand frère si parfait se foirer si lamentablement. Enfin un point où j’étais mieux que lui, il faut croire, hahaha ! … Mais… c’est pas bien de penser du mal de sa famille, quand même. Hem…

Mais, bon, cela dit, même si Lionel s’était dit, à ce moment-là, qu’il y a un chose sur laquelle il serait mieux qu’Hanson, même si c’était franchement pitoyable. Et pourtant, ce soir, il n’est pas vraiment mieux que son grand frère et si sa famille le voyait ainsi, cela leur donnerait probablement raison sur bien des points. Toujours acerbe et venimeux, Lionel chassa ses pensées de son esprit et passa à autre chose.

« Mais, tu sais quoi, c’est pas important. Ce qui est important c’est que moi, ok, je bois, mais… Bah, j’suis pas comme ceux du show biz’ qui sniffent de l’héroïne ou qui se piquent avec de la coke. »

C’était oublier que l’alcool est la drogue dure la plus addictive à ce jour. Tant que Lionel peut faire oublier son état au barman, ça irait. Devant l’inversion incongrue du Roque-Lartigue, pourtant, Jean-Louis eut l’air confus et je regarda, yeux plissés.

« …Quoi ? »
« Ou alors c’est l’inverse… bref ! Peut-être que j’aime bien boire et que j’suis un peu bourré mais… Au moins, je suis pas un junkie ! »


Il en rajouta une couche, avec un air plus rigolard, et en prononçant le mot « junkie » avec son plus mauvais accent anglais, espérant qu’il se sentirait mieux en « relativisant » de la sorte. Bon, ce n’était pas le cas, mais conformément à ses habitudes, il essaye encore de faire tenir les apparences pour se croire en contrôle malgré les grammes d’alcool qu’il a dans le sang.

« Faut pas croire, hein, j’ai l’air un peu couillon comme ça m’enfin, je les vois les mecs et les nanas du show-biz’ qui s’enfilent des lignes en soirée ! J’irai pas balancer des noms parce que j’suis pas une balance, moi, m’enfin, y’en a. »

Quelque peu lassé par le radotage amer du quarantenaire, Jean-Louis fut soulager d’apercevoir le taxi se garer dans la rue perpendiculaire au bar. En soupirant, il regarda Lionel remettre sa veste, prêt à partir en lui laissant un pourboire généreux.

« Va falloir y aller Lionel, je vais fermer. »


Lui dit-il, avec un sourire encourageant, en lui montrant le taxi au dehors. Le Roque-Lartigue hocha docilement la tête et se leva, se tenant au bar quelques secondes, le temps de s’habituer au déséquilibre produit par le trop haut taux d’alcool qui lui montait à la tête.

« J’te laisse, Jean-Louis. Merci encore pour ce soir. »


Fit Lionel, en s’assombrissant soudain, à l’idée qu’il fallait à présent retourner à la réalité. Il quitta le bar et grimpa dans le taxi, dictant au chauffeur l’adresse de son cottage, puis il s’affaissa sur la banquette arrière, reposant sa tête contre la vitre. Hagard, il regarda défiler les lumières des lampadaires, sans que cette sensation de flottement ne le quitte. C’était agréable, il y a encore 30 minutes, cette impression d’être au-dessus de tout, que tout était possible. Mais, ce cap était passé. Maintenant, Lionel avait surtout l’impression qu’il errait dans un mauvais rêve lent et qu’il n’en trouvait pas la sortie. Et le fait de passer le pallier de sa maison ne dissipa pas ce malaise. Pas immédiatement, du moins. Son idée était de rejoindre directement sa chambre après avoir vérifié que tous ses alliés Pokémon allait bien, et dormaient pour la plupart. Etrangement, Gandiva a toujours été plus nocturne que les autres, ce qui est particulier pour les membres de son espèce, mais il est aussi vrai qu’elle est une véritable pile électrique toujours débordante d’énergie et si elle ne se dépense pas assez dans la journée, elle veille assez tard. Et c’est pour cela que ce ne serait pas la première fois que Lionel trouverait la Vivaldaim encore débout pour l’accueillir ce soir-là. Mais à la place, tandis qu’il passait donner quelques caresses à Kotetsu, Safu et Damoclès bien endormis les uns contre les autres, c’est une ombre plutôt massive qui s’avança vers lui sur la terrasse. En apercevant la Haydaim aux cerfs décorés de leurs robe automnale aux feuilles jaunissantes et tombantes en vue de l’hiver, Lionel fut tout d’abord surpris, et hoqueta sous le coup d’un sursaut. Puis, en reconnaissant le regard bienveillant du cerf chromatique, il se rassura et se remit à sourire, sans se forcer cette fois-ci, tout simplement fier de lui. Il hésita à relever que ses alliés avaient tendance à évoluer quand il n’était pas là ces temps-ci et se demanda si ce n’était pas un peu sa faute. Il se dit également que s’il se comportait ainsi en ayant des enfants, il serait un père bien indigne. Oh, Hanson, lui, ne se gênait pas, et Lionel n’osait pas le dire ni le penser franchement, mais il déplorait tout ce que son frère était et il était mis dans une rage intérieure sans précèdent (qu’il étouffait systématiquement) en se disant que son frère avait des enfants, et pas lui, alors qu’il en désirait réellement. Mais là, maintenant, Lionel ne pouvait qu’être amer, en observation de son propre état.

Je ne suis pas mieux que lui. Je ne serais jamais mieux que lui.


Au moment où sa gorge commençait à se serrer, Gandiva se serra un peu contre lui. Tandis qu’il caressait, fier, son encolure, le coordinateur se sentit tout d’un coup un peu mieux. Enfin, temporairement mieux, car il n’osait penser au « hangover » du lendemain, qui n’était que dans quelques heures, en fait. Il n’avait qu’envie de prolonger ce moment puis d’aller se mettre dans son kigurumi Zebibron et de dormir entre ses oreiller géant à l’effigie de Yuugi et de Ran, ses personnages favoris de Touhou Project.

« Oh, ma Diva, tu as tellement grandi. »

Lui dit-il, félicitant Gandiva pour son évolution. Celle-ci parada sans pudeur, en prenant garde à ne pas réveiller celleux qui dormaient sur la terrasse, bercés par le bruit doux et répétitif des vagues sur le sable. Le coordinateur surit doucement, véritablement content de voir sa Haydaim si contente, cela lui mettait du baume au cœur et l’encourageait. Il resta une petite demi-heure de plus en compagnie du cerf qui ne tarda pas à commencer à somnoler à son tour tandis que Lionel buvait sa tisane tel un vieux papy. Puis, peu après, il s’enfonça entre ses oreillers de gros otaku sans honte, pensant quand même que le réveil à huit heures serait un peu difficile, tout comme son bain quotidien dans la mer, même si cela ne fera pas grand mal à sa gueule de bois.
Zazambes - Fin novembre 2023
Lionel Roque-Lartigue
Lionel Roque-Lartigue
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Sam 1 Déc 2018 - 15:01
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