/!/ TW : sexisme, mansplaining qui pue des pieds /!/ En bon bourge intello et cultivé qu’il est, Lionel passe parfois du temps en librairie à regarder des bouquins. Il ne fait que regarder les photos des œuvres d’art sans rien lire, disons qu’il ne s’intéresse que rarement aux analyses qui en sont faites quand il peut simplement s’imprégner de ce qu’il voit et s’en inspirer dans ses performances. Il ne faudrait pas lui demander ce tout petit effort supplémentaire, hein, ce serait au-dessus de ses forces. Et puis, il a surtout envie de combler le peu de vide qui reste chez lui avec encore plus de biens matériels. Car, oui, monsieur compense pas mal de choses, pour ceux qui ne le savent pas encore. Lionel a horreur du vide, du silence, des moments qui menacent de le faire se retrouver seul face à des pensées qui pourraient lui livrer quelque once de lucidité sur ce qu’il est réellement et ce que les gens pensent de lui. Bon, il n’est pas à plaindre non plus et n’aurait pas tant d’efforts à faire pour prendre un peu de recul et se responsabiliser pour ses actes. Juste qu’il ne les fait pas parce que… Pourquoi s’ennuyer à faire des efforts quand on a qu’à Twitter pour recevoir des likes ou mettre un filtre Snapchat rigolo pour se convaincre qu’on est supporté quoi qu’on fasse ? Ça s’appelle se voiler la face. Et ça tient d’un formatage de longue durée, d’un conditionnement très insidieux d’une famille de réactionnaires égocentriques… Sans déculpabiliser le coordinateur qui a tout de même choisi lui-même sa voie. Lionel a eu le temps de se hausser au niveau d’un champion de classe mondiale dans le domaine du déni de sa solitude et des fausses excuses, de toute façon. Il sera difficile de l’en fait descendre.
Mais, donc, revenons aux bouquins qui retiennent l’attention de Lionel dans la grande librairie de Zazambes. Des beaux livres d’histoire de l’art de manière générale, sur un mouvement en particulier, histoire qu’il puisse s’imprégner des œuvres pour ses futures performances. En ce qui concerne la Genèse des œuvres et de leur analyse ou leur situation dans l’histoire de l’art, eh bien, on ne peut pas dire que le coordinateur s’y soit jamais intéressé de très près. Parce qu’il a la flemme de lire autre chose que les nouvelles du jour, en soi, et que… Bon, il est bien trop buté pour s’intéresser à quelque chose qui lui demanderait un peu d’effort de réflexion. C’est un peu de la mauvaise foi, car pour l’art, ça lui arrive de temps en temps, mais bon, on est pas là pour lui envoyer des fleurs.
Lionel serait resté longtemps ainsi à regarder des livres tout en les empilant dans le creux de son bras si la suite s’était passé autrement. Il était au moins tranquille derrière ses lunettes de soleil et dans son accoutrement tout à fait neutre et banal, bien loin de ses tenues de Milicien ou de coordinateur (bah, oui, quand même, il ne sort pas toujours de chez lui en cosplay). Pour le moments personne ne l’avait reconnu ou abordé parmi les autres clients et pour une fois qu’il n’en avait pas spécialement envie, ça tombait bien. Mais, le coordinateur ne restera pas seul encore très longtemps car il s’apprête à aller embêter un visage connu. Il ne l’avait pas tout de suite remarquée, mais apercevoir cette chevelure bleu ciel familière lui avait fait relever soudainement la tête.
« Sherylle ?! »
Son interjection fit sursauter la concernée et elle se retourna brusquement. La bleue porte une robe sombre d’été à fleurs, qui voleta un peu sous le coup de la surprise. Pas que Lionel y porte vraiment attention, mais il avait aussi reconnu cette robe.
« Qu’est-ce que… »
La dame avait été surprise, apparemment. Elle eut tout d’abord l’air effrayé, puis son visage se détendit et reconnaissant celui qui l’avait interpellée.
« Ah, Lionel… ! »Elle baissa un peu sa garde et laissa son interlocuteur approcher, sans dissimuler une certaine gêne dûe au fait que la rencontre était incongrue. Et que croiser son ex-mari pas franchement malin a quelque chose d’un peu embarrassant, surtout que ce dernier n’est pas sortable.
« Je suis content de te voir, ça fait longtemps. »
« Hm, pareillement… »Difficile de se détendre et d’avoir l’air naturel.le.s avec une entrée en matière aussi plate, il faut dire. Mais, c’est vrai que même si plus de 10 ans après leur divorce, les deux s’étaient croisés régulièrement (car Sherylle a toujours sa famille en Enola, notamment), il y avait un bail qu’ils n’initiaient plus de rencontres même amicales entre eux. Une décennie plus tôt, la séparation avait pris du temps. Probablement pas assez de temps pour que ce couple fondé sur bien peu de choses si ce n’est leur lien à la coordination, le fait qu’ils se trouvent agréables à regarder, qu’ils aient tout de même de bons moments de temps en temps et l’envie de se marier et de faire des gamins finisse par se détester profondément. Mais, quelque part, même si l’un et l’autre sont passés à autre chose et n’y pensent plus vraiment, c’est un peu à se demander pourquoi ils auraient voulu passer leur vie ensemble alors qu’ils n’aimaient chacun qu’une représentation qu’ils se faisaient de l’autre. Enfin. On ne les félicitera quand même pas d’avoir réussi à se supporter.
« Tu es revenue sur Enola ? »
« Je suis en vacances chez mes parents. »
« Oh, tu leur diras bonjour de ma part ! » On continue donc dans les banalités. A se demander pourquoi ils ne font pas plus d’efforts. Probablement car le coordinateur est de trop mauvaise foi pour admettre qu’il se force à avoir des choses à dire même si cela doit tourner en conversation totalement stérile (comme Lionel). Tu m’étonnes qu’après, les gens se sentent comme Sherylle : obligés de briser le silence pour qu’il ne continue pas ses questions plates trop longtemps.
« …Alors, on dirait que le monde de la coordination continue de te réussir. »Mouais. Enfin, faudrait pas trop le flatter, non plus. Même si c’est une bonne manière pour faire en sorte qu’il ne devienne pas insupportable.
« Haha, en effet ! Et toi, alors ? Tu as continué après avoir quitté l’île ? »
« Pas vraiment, j’ai… »Ah, oui. C’est vrai. Car cet abruti, quand lui et Sherylle se séparait, aimait à croire que son ex-femme voulait le quitter par jalousie, car il était meilleur coordinateur qu’elle : qu’il rencontrait plus de succès alors qu’elle était championne. Ce n’est pas tant les débilités de Lionel qui étaient blessantes pour la jeune femme, alors… Mais plutôt son ignorance écœurante en elle-même, en fait. Et son incapacité à voir ce qui n’allait pas en réalité en se cachant dernière cette excuse d’enfant de maternelle. « Bouh, tu m’aimes pu parce que j’ai mieux fait mes boucles et mes spirales que toi, t’es jaloooooose », ouais, vas donc crever Lionel, ce sera moins fatigant pour toi que jouer à l’adulte.
« Ce n’est pas à cause de moi, hein ? »Bon, voila, cette fois, Sherylle regrette pour de bon de ne pas avoir fait comme si elle ne connaissait pas ce grand abruti incurable. Elle aurait dû lui faire le coup de « non vous m’avez prise pour quelqu’un d’autre »… Si elle avait su. Plutôt agacée par les propos de son ex-compagnon, la bleue lui renvoya son sourire mielleux.
« …Oh, non, non, ton arrogance n’aurait pas suffi à me faire détester la coordination. »Avant que Lionel ait le temps de comprendre l’agacement présent dans la voix de la quarantenaire, celle-ci fit mine de regarder sa montre pour prétexter un « oh, j’avais pas vu l’heure, diantre, bigre, je dois y aller, au revoir » et filer sans plus attendre. Elle a presque trouvé sa porte de sortie, mais reste tout de même partagée entre s’en aller et dire ses quatre vérités au coordinateur irritant.
« A vrai dire, je… »
« Maman ! »Mais, elle fut coupée par la voix d’un enfant qui sauta à sa taille pour l’enlacer. Celui-ci revenait du rayon des jeux vidéos de la librairie multimédia. L’arrivée du petit brun fit écarquiller les yeux de Lionel sous le coup de la surprise. Bien entendu, cet enfant ne pouvais être le sien et c’est bien ce qui l’interrogeait. Pas qu’il doute que Sherylle ait pu refaire sa vie, mais celle-ci ne lui avait jamais parlé d’un enfant. Le gamin brun, qui devait à voir 8 ans à peine, dévisagea le coordinateur, puis leva son regard perplexe vers sa mère. Un silence s’écoula ainsi et Cherylle chercha un instant ses mots. Loin d’elle l’envie ou le besoin de se justifier de la présence d’un enfant dans sa vie, elle n’attend aucun comportement particulier venant des autres gens. Et surtout pas de Lionel.
« Wah… Sherylle, tu as fait un enfant, mais c’est… c’est magnifique. »Mais Lionel est gênant. Ce n’est pas vraiment nouveau. En l’entendant si admiratif, la bleue se sentit immédiatement gênée et leva les yeux au ciel en ramenant son fils vers elle.
« Tu n’es pas obligé de me féliciter. »
« Ah, non, je suis sincèrement content pour toi ! »Bon, elle on lui donne le bénéfice du doute. Au moins, il ne lui fait pas une scène totalement déplacée, c’est déjà pas mal. A la place, il se pencha un peu pour adresser la parole au plus jeune.
« Comment tu t’appelles, mon grand ? »Sherylle se crispa lorsque son fils se cacha derrière elle car mis quelque peu mal à l’aise face à la scène en train de se dérouler. Sans reprocher son attitude à sa progéniture, elle décida de répondre pour lui en restant dans son attitude protectrice.
« Tu l’intimides. Il s’appelle Charles-Elliot. »Lionel se redressa, l’air le moins froissé du monde, puis eut un petit sourire attendri, plutôt sincère.
« C’est joli. »Bah, voyons, il n’allait pas dire autre chose, en même temps. Il veut trop bien se faire voir. Sherylle pense alors avoir trouvé une nouvelle manière de s’en aller d’ici au plus vite. Mais son interlocuteur la prit de court une nouvelle fois. Et cette fois, elle grinça des dents.
« C’est qui, son père… ? »
Ses poings se serrèrent sous l’effet de la lassitude et de l’agacement lorsque Lionel appuya sur le mot « père ». En même temps, elle aurait dû s’en douter. Lionel aurait forcément posé la question, il n’a aucun tact pour ces choses-là, tant il ne s’est jamais posé les bonnes questions.
« Lionel… »Le ton de Sherylle est plein de reproche, elle est sur la défensive, prête à répliquer au moindre propos de travers. Et Lionel ne semble pas se rendre compte comme sa question est déplacée et sous-entend d’une ignorance, d’un sexisme et même d’une homophobie tout à fait vomitive. Mais passons. Lui, il a l’air surpris que la femme en face de lui s’offusque.
« …Quoi ? »L’espace d’un instant, un éclair passa dans le regard orangé du coordinateur. Pendant une seconde, Sherylle crût qu’il avait compris quelque chose.
« N’y vois aucune jalousie déplacée de ma part, hein ! »…En fait non. La bleue sentit l’envie très forte de renverser une étagère de livres sur la tronche du pauvre type à la tignasse verte-bleue face à elle. Mais il lui faut déjà se calmer le temps que Charles-Elliot s’éloigne un peu pour ne pas la voir se mettre en colère pour de bon. Quoique, au moins, elle serait sûr qu’il ne répèterait jamais les âneries de son abruti ex-mari.
« Je suis simplement content que tu aies trouvé un homme qui puisse… Enfin, avec qui tu as pu… »Dommage qu’ils soient en public, car elle l’aurait bien giflé. Et honnêtement, ce con mérite des baffes, oui, et ce ne serait pas hystérique de le juger ainsi. Comme le regard de la bleue menace à présent de le tuer, Lionel commença à se poser des questions. Mal à l’aise, il se recula et arqua un sourcil intrigué. Toujours aussi long à la détente.
« Qu’est-ce qu’il y a… ? »Sherylle prit une grande inspiration avant de se tourner vers son fils. Difficile de savoir d’où elle tire ce retour au calme soudain.
« Charles-Elliot, mon chéri, tu veux aller choisir un livre ? »Adressa-t-elle avec un grand sourire à son garçon. Celui-ci, après quelques protestations, finit par obéir et trottina jusqu’au rayon des livres pour enfants. De nouveau, la quarantenaire prit une profonde inspiration avant de reprendre la parole. A se demander pourquoi elle se donne tant de mal.
« Lionel, je ne vais rien t’apprendre, quand même, en te disant que de nos jours, une femme peut avoir des enfants seule ? »L’autre fronça les sourcils, puis les haussa d’un air circonspect, puis son regard s’en alla vers la gauche, puis vers la droite. Tout cela signale que son seul neurone actif vient de se mettre en marche. Il retint son souffle un instant, bouche entre-ouverte, puis regarda Sherylle de nouveau. Il vient de comprendre.
« Oh, tu veux dire… »Contente d’avoir remis l’autre à sa place, qui a à présent l’air totalement péteux, Sherylle croisa ses bras sur son torse, l’air satisfait.
« Je n’ai pas attendu un « homme » pour avoir un enfant. De nos jours, on s’en passe très bien. Charles-Elliot est né grâce à une insémination artificielle. »Lionel fit la moue. Il s’efforça de sourire d’un air piteux, mais Sherylle voit bien qu’il est en train de se vexer comme un pou. Ah, et qu’importe que cela lui rappelle de mauvais souvenirs vis-à-vis de ses problèmes personnels à ce niveau.
« Oui, oui, je connais tout ça, hein, ahaha, pas la peine de rentrer dans les détails. »Non, non, rentrer dans les détails risquerait fort de le choquer à vie, et Sherylle n’a pas envie de devoir l’escorter jusqu’aux urgences les plus proches. Dans tous les cas, c’est sa porte de sortie.
« Avant que tu dises des bêtises, ce n’est pas pour « ça » que je t’ai quitté. Il y avait bien d’autres raisons. »
« Mais est-ce que j’avais l’air de t’accuser ? Ce n’est pas la peine de te justifier ou de te mettre dans un tel état ! »Qu’il est pénible. Sherylle a envie de lui rire au nez tant il avait l’air pitoyable. Mais elle se retint pour garder ce petit plaisir de la victoire pour elle-même.
« Quoi ? Je dis simplement que tu as une vision de la famille quelque peu… Archaïque, oui, réactionnaire, même. »
« Eh bien, je suis navré, à 40 ans, malgré mes « problèmes » d’avoir un désir si simple que de fonder une famille avec une femme qui… Enfin, je.. je ne voulais pas être désagréable... Tu... Tu m’as compris ! »
« Oui, très bien, Lionel. »
C’est qu’il se défend en plus. Et bon sang, personne ne veut penser à ça dans de tels détails. Riant intérieurement, Sherylle fit signe à son fils qu’ils allaient s’en aller. Ce dernier revint en trotinant vers les deux adultes pour montrer le livre qu’il a choisi à sa mère. Celle-ci le félicita pour son bon goût puis releva le regard vers Lionel.
« Nous allons y aller, nous. »Toujours froissé, le coordinateur s’efforça de reprendre une expression aimable et sincère et adressa un signe d’au revoir à la mère et son fils déjà sur le départ.
« Ah, oui, moi aussi, de toute façon. Euhm… » Mal à l’aise, il passa sa main sur sa nuque.
« Au revoir Sherylle, et au revoir Charles-Elliot, ravi d’avoir fait ta connaissance, mon grand. »
« Au revoir, Lionel. »***Arthur accourut directement vers le coordinateur qui vient de rentrer avec un sac de bouquins dans sa demeure. L’agent a l’air pressé et commença sans attendre à lui énumérer un tas de choses à faire ;
« Monsieur, vous avez un certain nombre de mail importants qui vous attendent ! Il faudrait répondre en urgence pour le plateau télé de jeudi, que vous confirmiez pour le repas de demain et je suis allé chercher des papiers à remplir qui vous attendaient à votre bureau de Nuva Eja… »Sans vraiment prendre garde à l’air passablement irrité du coordinateur, l’agent continua sa longue énumération qui finit par faire soupirer le Maître d’ennui. Mais même s’il n’a aucune envie de faire tout ça, même Lionel sait qu’il le faut car il en va de sa carrière. Et ça lui fera peut-être oublier quelques pensées parasites désagréables. Enfin, pour oublier, il aurait ça et quelques autres « trucs ».
« …Ah, et il faudra aussi reparler de ce shooting photo… Il faudrait passer tout ça en revue maintenant. »Le coordinateur hocha la tête en silence, rendu muet par son agacement passager. Et donc, pas disposé à être aimable avec son collaborateur. Ce serait dommage de ne pas être vraiment con, hein.
« Apportes-moi un Martini avant de commencer. »Arthur se tut un instant. A l’évidence, l’autre n’est pas revenu chez lui en plein exubérance et avec ses grands airs de divas, donc, c’est qu’il est de mauvaise humeur. Pas qu’il soit du genre colérique ou violent dans ces cas-là, mais dans ce cas-là, l’agent préfère arrondir les angles.
« …Tout va bien, Monsieur ? »
« Parfaitement, Arthur. Va donc me chercher la bouteille. »
« Je vous la met dans le bureau ? »Pensif, le coordinateur se dirigea vers le jardin.
« Oui, très bien. » Il esquissa un petit signe de la main.
« Commence sans moi, je te rejoins après être allé voir l’œuf. »Liant le geste à la parole, le quarantenaire sortit dans le jardin pour retrouver la couveuse qu’il avait installée sous un petit abri pittoresque. Qu’il n’a pas bricolé lui-même, bien entendu. Mais, l’œuf n’y était pas. A la place, il ne trouve que des éclats de coquille, semés en direction de la clôture et de la plage.
« …Oh non, où est-il passé… ? »Dans sa soudaine agitation, Lionel réveilla Moloch, son Moufflair, au beau milieu de sa sieste. Celui-ci releva son regard patibulaire vers son dresseur qui l’interrogea.
« Momo ? Je t’avais demandé de surveiller, où est… »Le Moufflair s’étira en grognant et dévoila alors le tout petit être qu’il cachait au creux de son ventre. Lionel ne lui connaissait pas ce côté paternel mais après tout… pourquoi pas… ?
« Oh… »La petite Vivaldaim nouvelle-née releva ses grands yeux vers Lionel, dont le cœur se serra immédiatement, touché par la créature chromatique adorable dont il avait loupé la naissance.
« Comme tu es belle… »La Vivaldaim se rapprocha lorsque le coordinateur lui tendit sa main en s’abaissant à sa hauteur. En boitillant, la petite faon renifla et léchouilla les doigts du coordinateur. Touché, Lionel échappa un bref rire.
« Eh bien… Bienvenue dans notre fami… Bienvenue parmi nous, Gandiva. »