Les Bidonvilles n'ont pas bougé, ils sont toujours là. Leur nombre a même augmenté durant ces derniers années. Ils survivent comme ils peuvent par leurs propres moyens, évidemment limités, même si cela les conduit à plonger dans l'illégalité. Suite à de nombreuses demandes, cette cité pollué et insalubre bénéficie d'aides pour améliorer sa situation, mais le processus reste long.

L'iconique Grande Place Publique a perdu de sa valeur. Populaire avant les incidents d'il y a cinq ans, elle s'est retrouvée rapidement vidée à la suite du tremblement de terre. Cet espace culturel qui avait reçu le sang d'Eliza Turnac et de nombreux innocents n'est désormais plus qu'un terrain vague et abandonné. Toutefois, le mémorial aux morts est toujours là, et quelques nostalgiques continuent d'y passer.

Il est désolant de voir ce qu'est devenu ce marché quand on le savait si vivant et animé autrefois. Désormais, les habitants des Bidonvilles en profitent pour y vendre leur bazar afin d'en tirer un peu d'argent sur un marché noir où se vendent et s'achètent des produits illicites. Il faut prendre garde à se cacher quand on transporte des objets de valeur, car les vols à l'arraché sont légion.

Sales, ténébreuses, étroites et malfamées, ces rues empestent la violence et les mauvais coups. C'est ici que se font les règlements de compte et ils se terminent souvent très mal. Même de jour, ces rues sont à éviter car elles sont dangereuses pour ceux qui les connaissent peu. Dealers, gangs et autres personnes douteuses sont toutefois les bienvenus.

Anciens bâtiments de toutes sortes, hôpitaux, appartements ou échoppes, ces bâtiments ont été complètement abandonnés. À l'aspect sordide et lugubre, ils ont, au fil de temps, servis de repaires ou même de refuges, que ce soit pour humains ou pour Pokémon. Ils n'ont que pour seules décorations des graffitis et des affiches déchirées, mais peu à peu, une timide verdure commence à se former.