L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Ce n'est pas un bon souvenir. Clairement, toute l'assurance faussée qui débordait de Livie auparavant semble s'être plus ou moins envolé depuis que Sirius a fait mention de toute cette période de sa vie. Gigotant nerveusement sur place, iel aimerait bien que cette conversation se finisse au plus vite, bien mal à l'aise face à ce qui n'était pourtant que quelques vagues paroles. Sa curiosité habituelle s'est tarie ; ses questions ne sont actuellement que des formalités polies, tout au mieux. Enfin, du moins, tant que l'autre ne réagit pas, et la réaction ne se fait pas attendre : voilà qu'il se met à beugler comme un veau tout à coup, prenant Livie par surprise et lae faisant sursauter, les yeux grands ouverts. De toute évidence, il ne s'attendait pas à ça, mais blanco sur pattes reste circonspect, étudiant le visage de son interlocuteur avec une mine perplexe et des sourcils froncés. Si iel hoche vaguement de la tête face à sa question qui sonne tout de même un peu stupide à ses oreilles (bah oui, ne venait-iel pas de le dire, tiens ?!), Livie manque tout de même de lui demander de s'expliquer au moins un petit peu, ce qu'il finit par faire, d'ailleurs. Avec beaucoup de lenteur, tout de même. Grincheux ET lent, on dirait un pépé ! Oui, par un prompt hasard, Livie tendait à râler un peu plus lorsque la situation ne lae mettait pas parfaitement à l'aise.
Un ami, donc. Ceci expliquait cela. La vie privée de Sirius ne l'intéressait nullement, mais la petite partie de son cerveau qui cherchait à reconstituer les éléments était satisfaite. Oh, il aurait pu être en train de mentir, mais l'avocat.e ne voyait pas vraiment d'intérêt à s'en préoccuper plus que nécessaire. Tout au plus hocha-t-iel de la tête, l'air distrait, jetant de temps à autre des coups d'oeil à la Momartik qui s'était mis à tourner autour de la Monorpale derrière elle, comme enjouée. La question suivante, toutefois, c'était tout autre chose. Livie garda le silence au début, aux prises avec une méfiance quasi naturelle survenue suite à son interrogation. Ce ne sont pas des informations innocentes, après tout, et sans doute que l'autre doit être au courant, ne serait-ce qu'au vu de son poste (ou alors Livie perdait définitivement tout espoir quant à une potentielle utilité des miliciens). Un dossier, quel qu'il soit, ce n'est pas vraiment le guide des pages jaunes, et la demande à peine dissimulée du maître de la ligue lae fait l'étudier attentivement du regard. Il n'a pas l'air de mauvaise intention – mais encore, tout le monde peut avoir l'air à peu près innofensif avec une once de cinéma. Toutefois, quoiqu'il en soit, ce n'est pas si simple, et Livie esquisse une grimace embêtée.
« Eh bien, même si je m'en rappelle, je n'ai pas vraiment le droit de vous informer de ça, vous le savez bien. »
Ou pas, d'ailleurs, mais c'était toujours mieux d'enrober un refus dans une politesse et une formulation qui laissait entendre qu'il n'y avait pas de mépris. C'est une habitude qu'iel a pris rapidement en se formant à son métier, puisqu'il arrivait bien souvent que tout se joue à des demies-questions ou à des implicites. Néanmoins, un doute persiste au fond de sa poitrine, et Livie n'aime pas l'idée qu'il soit possible que l'individu auquel iel parle soit vraiment animé de bonnes intentions. Techniquement, en tant que milicien, il n'est pas interdit pour lui de consulter le dossier ; il est simplement interdit de s'en mêler, si il est véritablement un proche. Dans une telle optique, Livie grimace à l'idée de le laisser en plan, même si ils ne s'entendent pas vraiment. Finalement, c'est après plusieurs secondes qu'iel reprend la parole, gardant un air neutre, ne préférant pas laisser transparaître quelque chose de superflu.
« … Toutefois, si vous savez à qui l'enfant de monsieur Donovan a été confié, alors vous retrouverez cette information sans souci. »
Iel ne veut pas amener trop d'ennuis à l'un de ses clients, d'autant plus que ce dernier a déjà assez à penser comme ça avec les dernières affaires. Toutefois, il n'y a pas grand monde qui dispose d'un accès libre à ce dossier ; même son employeur, Faust Donovan, n'avait pas pu l'obtenir. Enfin... Il y avait peut-être un moyen d'en tirer quelque chose, au moins. L'esquisse d'un sourire exagérément innocent se dessina sur son visage alors que des lueurs malicieuses venaient briller dans ses yeux.
« Cela vaut bien de me laisser revenir de temps à autre, hm ? »
Bah, oui. Livie n'oublie jamais son intérêt, iel n'a pas perdu la tête non plus.
13 décembre 2023, ~9H
Ploupidoup ploup, merci de la modo ^^
Livie A. Vulpino
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Sam 26 Jan 2019 - 23:42
Samaël Enodril-Miyano
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Ace Attorney feat Lili la Tigresse
"en moins bien"
« Oh... Oui, bien sûr. »
Ah. Mais oui, évidemment, je m'en souviens très bien. Ha-ha. Elle me prend sérieusement pour quelqu'un de compétent ? Oui, peut-être qu'on m'avait déjà dit que je n'avais pas le droit d'avoir vent de ces informations mais j'ai oublié, depuis le temps, c'est pas ma faute. En vérité, voilà un moment que je pensais l'avoir accessible dans mes dossiers, mais il se trouve que non, en fait, et j'ai découvert récemment que ce n'était pas moi qui m'en occupais, à ma grande surprise, alors que je pensais en avoir formulé la demande il y a un bail. Quel enfant de monsieur Donov-... Aaaah. Elle veut probablement parler d'Axel. Mais... Ça veut dire... Oh.
« Je vois... »
Je mine l'air réfléchi et intéressé. Intérieurement, je ricane un peu, ne m'étant pas attendu à ce que ça soit en fait aussi simple, d'après ces dires. Si elle savait comme je connais bien le tuteur du fils de Clive, héhé... Aheum. Drôle de coïncidence que voici alors que je croyais que plusieurs démarches auraient dû êtres faites, mais pour mon plus grand bonheur, je n'aurais donc qu'à voir ça avec Natsume, puisqu'il en est ainsi. Parfois, j'imagine que la chance, comme ça, vous sourit. Fort bien, donc, j'irai voir ça de plus près une fois de retour à la maison. Bon... Je l'admets, peut-être que cette avocate n'est pas une si déplaisante compagnie que ça. C'est vrai, elle aurait pu me dissimuler la piste de Natsu, mais elle ne l'a pas fait. Je souris un peu malicieusement, peut-être légèrement amusé de sa tentative d'amadouement.
« Ça, ça dépend si vous êtes gentille. »
Elle part sur un bon début, mais ça ne veut pas dire qu'elle ne va pas devoir faire mieux que ça quand même. Peut-être que je pourrais tirer d'elle bien plus que ce que je crois, en fin de compte, tout comme elle a l'air d'avoir besoin de moi pour quelques permissions. Soit, on verra bien où ces échanges nous mènent, j'imagine, si ça continue jusque là. Cela m'ennuie lentement de l'admettre, mais... En fait, je lui suis peut-être un peu redevable, quelque part. Après ce qu'elle a fait pour Clive et puisqu'elle n'a pas l'air si enquiquinante, je pourrais probablement faire quelques concessions. Un peu plus sérieusement, je reviens sur le sujet du jumeau de Faust, toujours difficile à aborder de temps à autre.
« Enfin... J'imagine que je vous dois bien ça, de toute façon. Le procès de Donovan était difficile, mais si je dois bien reconnaître une chose... C'est que vous avez quand même fait de votre mieux avec ce que vous aviez. »
'Ce que vous aviez' veut bien dire ce que ça veut dire, dans le cas de Clive, et je soupirerais presque de me rappeler à quel point défendre l'Officier n'avait pas dû être une partie de plaisir. Le concerné avouait lui-même volontiers tous ses crimes sur un plateau d'argent et les preuves laissaient peu de place aux doutes, et concernant son potentiel état mental durant les faits... Cela n'avait pas fait l'unanimité, même si personne n'aurait pu dire que Clive était sain d'esprit.
« Et pour ça, je vous en remercie personnellement. »
C'est presque trop solennel, pour quelqu'un que je connais, en somme, à peine, mais je le pense réellement, même si les événements vont commencer à dater et qu'elle doit probablement être passée à autre chose. Je tenais juste... à exprimer mes sentiments vis-à-vis de ce procès qui fut éprouvant pour tous, à commencer par la jeune femme qui défendait l'accusé jusqu'aux proches de ce dernier à savoir Faust, Natsume, Elliott, Félix... Je me demande parfois comment aurait été la vie d'Axel si les choses s'étaient passées autrement. Clive l'aurait élevé, s'il avait pu être libéré. Est-ce que pour autant il s'en serait sorti ?.. Oh, j'imagine... Il avait l'air bien déterminé, après tout, pour s'occuper de cet enfant pas forcément attendu mais aimé malgré tout. Parfois, je me demande bien quelle est ma place dans tout ça, maintenant que Axel est sous notre toit. Je n'ai pas d'obligation vis-à-vis de lui, mais... Je ne peux plus me mentir à moi-même. Disons que si j'étais désagréable pour l'enfant, il ne pourrait pas m'ignorer même si je ne suis rien pour lui ; il se sentirait quand même mal à l'aise, je présume. Je suppose que je dois faire des efforts pour m'améliorer, ne serait-ce pour lui éviter de ressentir de mauvaises pensées. En dépit de la façon étrange dont je le perçois, s'il y a une chose que je sais, c'est que je n'ai pas envie que la Pension soit un endroit où il ne se sentirait pas bien. Parce que Natsume en a fait sa responsabilité et qu'il n'y a pas énormément d'autres endroits où Axel pourrait aller. Tout ceci, en outre, n'a rien à voir avec Vulpino. Si elle est davantage liée au Miyano que je ne le pense, pour l'instant, je ne sais rien de tout ça. Mais en bref... J'imagine qu'il y a pire compagnie que la blanche, après tout, et que cette matinée n'était peut-être pas si atroce que ça...
Plus que le dé Objet du coup et ce sera tout o/ Merci pour la modo
Samaël Enodril-Miyano
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Lun 28 Jan 2019 - 1:13
Cobaltium
Attends, n'oublie pas de ramasser cette po-po-poootion qui tranaît pas terre !
Cobaltium
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Ven 1 Fév 2019 - 19:23
Regigigas
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