Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

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Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
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Faites découvrir les ruines du Titak !
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Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon)
Tobito Hansen
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) Giphy
Brandman et Tobin
(la version eco+ d'un duo pas très connu)
avec Brandon Blanchett
Cet après-midi devait se dérouler sous le signe de la bonne humeur. Un prof d'anglais absent, une journée terminée à 12h et un fils qui ne met pas sa mère au courant qu'il va en profiter pour se payer un panini poulet – mozarella – sauce andalouse... Pour Tobito, tout cela ressemblait au combo gagnant qui allait lui donner du cœur à l'ouvrage avant de débuter ses heures de dessin d'observation. Une fois son estomac de gamin en plein croissance avalé, le binoclard réajusta sa casquette sur sa tête, ébouriffant ses cheveux au passage et se mit à la recherche d'un premier endroit à croquer. S'il était un peu de bonne foi, Tobito avouerait que Vanawi n'était pas si mal, comme ville. Certes les rues étaient bondées et le faisait grogner pour la forme, mais il n'était nullement gêné par les foules. D'autant plus que tous ces visages et cette masse de gens constituait un modèle intéressant... Mais dans une telle cohue, il n'y a nulle part ou se poser ou s'arrêter à l'abri des regards indiscrets.

...Ouais, parce que les vieux qui se penchent par dessus ton épaule pour faire des commentaire, te tenir la jambe et te dire qu'eux aussi, dans leurs jeunesses, ils étaient artistes mais que maintenant ils peuvent plus avec leur Parkinson... Euh, je sais que c'est pas leur faute m'enfin je leur ait pas demandé de m'raconter leur vie !

Le brun grogna de frustration : il n'avait toujours pas trouvé d'endroit ou poser ses fesses et sortir son carnet.

Je retire ce que j'ai pu penser de bon sur Vanawi. C'est bon, ce patelin de malheur m'a saoulé.

Et c'est là qu'on fait un paragraphe irritant pour dire que Vanawi n'est pas exactement un « patelin » étant donné que la ville est devenu capitale il y a quelques temps déjà. Enfin, le moment n'est pas au débats géopolitiques, car pour une fois, un élément extérieur parvint à faire sortir l'adolescent de son monde de remarques renfrognées et sarcastiques.  Car en effet il y avait quelqu'un qui gueulait plus fort que les autres dans la rue. Sans avoir le temps de comprendre, Tobi vit trois clampins entrer en trombe dans la rue étroite. Le premier le bouscula sans délicatesse ni vergogne, et le deuxième.

« Qu... MAIS REVIENS ICI GROS BOLOSS !! »

Oui, c'est bien le taciturne Tobito Hansen qui vient de hurler comme un porc avant de se lancer ventre à terre à la poursuite d'un inconnu ayant profité de la bousculade pour lui chouraver ce qui dépassait de son sac, c'est à dire sa pochette contenant son carnet et certains de ses outils. Et on ne pensait pas dire ça, mais quand il est furieux, avec sa casquette retournée vers l'arrière et les sourcils plus froncés que jamais eh bien, le Toto, il est pas rassurant. Alors qu'il courrait comme un dératé, il se retrouva à la hauteur d'un autre courreur.

...C'est quoi ces cheveux de merde... ? Boaff, encore un ringard qui fait le jeune. Mais j'vais pas juger, hein.

« Eh, c'est qui ces mecs, putain ?! Faut les attraper ! Si euh... SI t'es avec eux j'te... 'te défonce ! »

C'est pour mon matériel et mon carnet, j'ai le droit !!
Tobito Hansen
Tobito Hansen
Civil
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Jeu 16 Nov 2017 - 0:28
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Brandon Blanchett
HAHAHAHAHA no.Toto & Brenda
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) Tumblr_mzys27uAV51rkfq7so1_500

••• J’étais fort heureux, quoi que bigrement stressé, de pouvoir assister à cette conférence sur les rapports entre les Pokémons de types opposés. Depuis ma prise de poste, en tant qu’interne au centre Pokémon de Baguin, j’avais beaucoup de mal à me débloquer du temps libre pour vaquer à mes occupations. Comprenez par occupations : études, rédactions, lectures de rapports et autres articles et… Ouais, parce que sans ça ma vie serait bien triste, sortie cinéma/popcorn avec, si l’argent le permettait, un petit tour sur les promos steams le soir. Enfin, je faisais une consommation monstrueuse d’argent dans l’achat de jeu mais n’avait pas le temps d’y jouer… Cherchez le paradoxe.  

Cependant, aujourd’hui était un jour spécial parce que, pour une fois, j’avais pu échapper à mes responsabilités liées au centre, et ce, le temps d’une journée. Bref, c’était le grand luxe. Le poste d’interne demandait du temps et un centre pokémon ce n’était pas comme une poste c’était ouvert à toutes heures de la nuit et du jour. De plus, les urgences y étaient nombreuses et, spoiler, on ne pouvait pas dire à un dresseur de voir son pokémon se vider de son sang parce que « Meh, 3h du matin c’est pas une heure pour bosser bon dieu ! ».

La conférence à laquelle je devais assister prenait place dans l’amphithéâtre de la ville. C’était plutôt cool et bien pensé de faire une conférence sur le sujet des rapports entre les pokémons dans un lieu où adversité et travail d’équipe se côtoyait. Ça me faisait aussi pensé, qu’il était aussi plus que temps que je m’attèle aux préparatifs de mon expérience. Je n’en avais pas encore parlé à mon mentor mais je rechignais un peu à lui présenter mon projet sans un avoir un dossier en béton armé pour accompagner mes propos.  Enfin bref, ce n’était pas le moment. Pour l’heure, il fallait que je me rende à la conférence. J’étais, comme qui dirait, plutôt en avance (plus de 3h mais entre nous ce n’est qu’un détail, puis je suis sûr que les fauteuils doivent être foutrement confortables là-bas) et je voyais déjà l’objet de mon empressement se dessiner plus loin dans la rue. Vanawi était une ville plutôt… Riche en terme d’habitant ? Fin, disons que ça faisait longtemps, très longtemps, que je n’avais pas eu à jouer des coudes pour avancer quelque-part. Je dois même dire que je me sens un peu… Mal à l’aise au milieu de tout ce monde. Avec les études et mon appart, j’ai pris goût au calme et à l’isolement. Ces espèces d’ambiances joyeuses et bruyantes étaient sympas mais clairement pas faites pour moi. Plus que quelques mètres avant d’atteindre l’amphi, plus quelques mètres et je pourrais m’effondrer sur un siège avec un verre d’eau fr-

- « H-Hé ! » fis-je indigné dans un premier temps avant de soupirer dans ma barbe quelque chose qui s’apparentait à un : « Pas la peine de bousculer les gens, enfin... »

Ces espèces de gars… un peu étranges dans leurs blousons à capuche, se frayaient un chemin dans la foule avec une violence que je trouvais particulièrement mal venue. On croirait voir les gens pendant les soldes, c’est dire ! Je resserre machinalement ma sacoche contre ma poitrine et fourre ma main dans ma poche dans un mouvement de pure parano pour empoigner mon portefeuille et… Attends ?  Portefeuille ? Portefeuille où est-tu ? Haha. Hahahaha. Non. Non. Non… Naaaaan. Allez, on va remettre calmement sa main dans sa poche et on va trouver comme par magie ce que je cherch-

- « Putain. »

Je vais faire une syncope.

- « AU VOLEUR ! »

C’est maintenant à mon tour de jouer des coudes et de bousculer tous ce qui bouge pour avancer et poursuivre les silhouettes déjà bien avancées dans la rue. Je dépasse l’amphi, sans même un regard pour ce bâtiment que j’avais pourtant tellement hâte de gagné, et continue ma course. C’est plus loin dans la rue qu’une espèce d’ado à la dégaine d’un méchant d’Hélène et les garçons (j’adore cette série, j’adore les sitcoms en général. C’est un de mes plaisirs coupables, mais chut) m’aborde en m’interrogeant d’abord puis en me menaçant ensuite.

- « Tu penses vraiment que je m’amuserais à hurler qu’on m’a volé si je ne m’étais pas fait avoir ?! » Enfin, ça c’est la théorie, en pratique ça donnait plus un espèce de : T-tu pens-arf putaiiiing, que, ouuf, j’en peux plus, m’amuserais à hurler qu’on m’a volé si… Arf... Pfiuuuf, je ne m’étais pas fait avoir ? « Faut les rattraper ! »

Quelle idée de taper la causette en plein sprint aussi. Putain, note à soi-même, faire du sport. Vraiment. Faut que je fasse du sport.

On sort de la foule et enfin la route se dégage et avec elle ma vision. On a réussi par je ne sais quel miracle à gagner du terrain sur nos ravisseurs et dans je ne sais quel élan d’héroïsme j’ai balancé ma sacoche (un peu au pif j’avoue) dans l’espoir de toucher quelqu’un.

- « MON PORTEFEUILLE NOM DE ZEUS ! »

Ah, oui, j’ai aussi des expressions du siècle dernier comme dirait les jeunes. Je cinéma m’influence beaucoup trop bordel.


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Brandon Blanchett
Brandon Blanchett
Scientifique
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Jeu 16 Nov 2017 - 17:57
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Tobito Hansen
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) Giphy
Brandman et Tobin
(la version eco+ d'un duo pas très connu)
avec Brandon Blanchett
Ah, que c'est stupide parfois la jeunesse... Regardez ces deux zouaves qui courent comme des dératés en gueulant comme s'ils ne manquaient pas assez d'air. Ne pas être vieux, c'est bien, mais avoir un peu de jugeote, ce peut également être utile... Enfin, on ne sait pas bien pourquoi on parle de jugeote quand visiblement le type aux cheveux roses est aussi futé que Tobito  (quoiqu'un peu plus vu son répondant et son esprit d'initiative) . L'adolescent brun grogna quand l'autre lui répondit.

Bah évidemment, je suis pas con.


Mais c'est toi le premier qui a posé la question de manière tout à fait agressive, espèce de... bref. On lèvera les yeux au ciel plus tard car pour le moment, les deux andouilles qui s'étaient fait voler leur bien avaient une petite, toute petite fenêtre de manœuvre. Rendu tout à fait hargneux et méchant par le vol de ce qu'il considère comme son bien le plus précieux, Tobito vit la sacoche de l'autre partir au ralenti sur le premier voleur. Et c'est à cet instant que ce dernier se retourna, perdant quelques secondes qui allait être primordiales.

Maintenant !

« GRAAAAAAAAH ! »


Sans trop savoir pourquoi il criait comme si sa vie en dépendant, le lycéen bondit en avant vers le brigant, bien décidé à l'attraper. Il tomba mollement vers le sol, cependant il attrapa tout de même les tibias du malandrin, tirant au passage sur son jean et dévoila un slip rouge des plus banals (bouh, remboursez les caleçons rigolos !). Néanmoins, l'effet escompté se produisit, et avec ses jambes entravées, le voleur dégringola un instant plus tard sur le bitume.

« Oumph ! Putaaaaiiiin... ! »


Grommela-t-il alors qu'il tombait et que le choc était un peu rude. Bien entendu, sur le coup, il n'avait absolument pas pris soin de mesurer sa force ou de prendre garde au type qu'il avait fait tomber à terre.

Saloperiiiiiie ! Mon jean va être fichu ! Bah, il était déjà troué de toute façon ! Mais la flemme de m'en racheter d'autres, fait chier... Ou alors « faudrait que j'demande à ma maman mais, eh, galère.


Il soupira gravement en se redressant, sans lâcher le voleur et ignora les éraflures de ses genoux. Le maladrin pour sa part grognait avec mauvaise humeur. Et en s'apercevant que le type à terre et son compagnon le dépassaient tous les deux d'au moins deux têtes... Oui, Tobito perdit très rapidement tout courage et regretta sa témérité. Il avait prévu de lancer un « Eh, salopard, rends-moi ma pochette !! », mais là, en voyant leur mine patibulaire, il ne savait plus trop.

« C'est... euh... vous... euh... ma pochette... s-s'il vous plait... ? »

MAIS QUEL CON ! J'ai pas de couuuuuilles !

Ah, le cri intérieur d'un adolescent complexé qui faisait son kéké jusqu'à maintenant. Si satisfaisant. Mais bref.

« Eh les fillettes, au lieu de nous agresser, vous allez nous laisser partir, hein...? »


Mais...  c'est vous qui nous avez volé bande de connards !!


Pour tenter de confirmer sa pensée, Tobito regarda autour de lui, mais visiblement, c'est lui que les passants jugeaient d'un sale regard. Après tout c'est lui qui s'était jetté sur l'autre abruti.

VIE DE MERDE ! Mais arrêtez de me mater comme ça !

Alors que les deux voleurs s'approchaient un peu dangereusement, rendus de mauvaise humeur, Tobito se tourna par instinct de conservation vers le type aux cheveux roses, comme invoquant son improbable aide d'un regard tremblant.

Mais te retournes pas vers l'autre con... Et merde.  Je veux pas de l'aide de ce meeeeec... ! Tobito tu sers à rien, putain !
Tobito Hansen
Tobito Hansen
Civil
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Sam 18 Nov 2017 - 21:32
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Brandon Blanchett
Rend la pochette ! Assis, Assis médor !Toto & Brenda
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) Cd1d7cfd5f05993f359c1d8af2633c6502a76cd0_hq

••• Je ne vous le cache pas… Mais après mûr réflexion (à savoir 10 secondes) j’aurais peut-être dû rester comme un con, sur place, ne pas bouger et laisser cette bande de malandrins s’en sortir. Après tout, un portefeuille dans une vie, qu’est-ce que c’était ? J’aurais pu aller tranquillement déclarer le vol au poste le plus proche. On m’aurait fait signer des papiers, tout ça tout ça. J’aurais pu ensuite me rendre à ma conférence et retourner ensuite, tout aussi tranquillement, dans mon petit appartement pour finir la journée devant une unième rediffusion de la dix-septième saison de Supernatural où Dean et Sam se battent contre Sauron et Dark-Vador. Mais non. Non, parce qu’il avait fallu que je sois con. Que je fonce pour récupérer ce fichu portefeuille tel flash. Sauf que je ne suis pas flash. Pas du tout même. J’ai déjà un point de côté… Et je viens de balancer ma mallette sur quelqu’un.

Quelqu’un qui s’est fait plaqué par l’autre ados d’ailleurs. Quelqu’un qui avait un beau slip rouge et… Un regard assassin. Non, parce qu’on soit clair entre nous… Ces types mesures bien dans les 1m80 et-who… Ah oui. Mais non. Non, non, non. C’est leurs bras ? Ah mais c’est que… Ah mais, nop. Je n’ai pas signé pour ça, de base. Je ne suis personne moi. Je veux juste écouter des vieux intellos blablater sur des sujets dont tout le monde se fout. C’est tout. Je ne veux pas me battre contre Hulk. D’ailleurs je suis contre la violence. Je déteste ça. Juste si pouvais reprendre ma mallette… Et pourquoi tu me regardes ?! Mais ne me lance pas cet air de chien battu ! T’as vu mon gabarit ? Tu penses vraiment que je peux faire quoi que ce soit ? Enfin… D’un autre côté… Je ne peux décemment pas laisser un jeune-homme au prise avec ce genre d’individu. Pourquoi personne ne bouge ? Pourquoi personne n’agit ? On va se faire tabasser et le monde s’en fout ? Quoi ? Quoi ? C’est à moi d’y aller c’est ça ? Aaaaaaaarg. Mais bordel de merde…. Je ne suis pas équipé pour ce genre de galère moi. Bon, respire Brandon. Allez. Tu voulais évoluer, non ? C’est le moment. Vas-y, c’est ça. Pousse toi en avant. Voilà. Doucement. Okay, okay, pas trop prêt non plus. Voilà, là, parfait. Et maintenant parle.

- « Heu… »

….

Ok, seconde prise.

- « Vous avez des choses à nous rendre avant. » Ok. C’est un peu plus badass. Si tu serrais pas les fesses ce serait presque convainquant. « Mon portefeuille et ce que vous avez volé au jeune-homme. »

A l’intérieur, je suis mort. En pls. C’est la fin. L’air qu’aborde un des types me conforte dans l’idée que je vis actuellement mes derniers instants. Je déglutis difficilement, je n’ai qu’une envie, m’enfuir. Qu’est-ce que j’aimerais être plus courageux des fois… Un des types s’avance vers moi. Ça y est, c’est la fin. C’est la fi-

- « Que ce passe-t-il ici ? »

… Doux Jésus Marie Joseph ! Un milicien ! J’avoue que je regarde le nouvel arrivant avec les yeux de l’amour. Bordel à queue qu’est-ce que ça fait du bien de plus être en danger de mort imminent. Là, tout de suite.

Je sens les gars devant moi se raidir d’un coup. Apparemment, la venue d’un représentant de l’ordre de plaît pas vraiment. Je peux comprendre, s’ils se vont chopper pour vol et délit de fuite ça va couter cher. Non pas que ce soit mes problèmes, après tout ce sont eux qui ont attaqués les premiers.

- « On nous agresse ! » fit le premier des hommes en montrant ses genoux égratignés pendant que son collègue appuyait ses propres en prenant à partie la foule.  
- « Ils nous ont volés ! » fis-je en me portant en avant, un peu galvanisé par un représentant de la justice. « Vous pouvez les fouiller si vous voulez ! Ils m’ont volé mon portefeuille et ils se sont aussi pris à ce jeune-homme, là. »

J’ajoute même, dans ma tête, qu’il ne faut pas juger sur les apparences mais qu’on aille pas me dire que ces gars-là ont des gueules de bons samaritains non plus.

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Brandon Blanchett
Brandon Blanchett
Scientifique
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Dim 19 Nov 2017 - 23:06
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Tobito Hansen



Brandman et Tobin
Avec Brandon Blanchett

« Z'ont pris ma pochette... »
A situations stupides et désespérées, décisions stupides et désespérées. Évidemment que ce pauvre gars à l'air aussi paumé que Tobito n'allait pas se changer en Hulk et faire face aux deux malandrins... Mais, le saviez-vous ? Le jeune dessinateur est en réalité une autruche, et pas le genre d'autruche futée. Là, il a la tête profondèment enfoncée dans le sol (et aussi dans son cul, osons le dire...) et compte sur n'importe qui pour lui sauver la mise alors qu'il est plutôt coupable des ennuis qui leur tombent dessus... Quoique, il n'avait pas demandé à ce qu'on lui vole sa pochette non plus.

« Heu »... C'est tout ce que tu trouves... ?

Au lieu de chigner, il ferait mieux de patienter un peu, car la suite pourrait bien le surprendre.

… Oui, bah, euh... Il se la pète, maintenant !


...Nous allons donc rester sans commentaires devant cet déferlement de mauvaise foi en quelques mots à peine et passer à la suite. Mais ça ne sera pas oublié. En plus d'être mauvais perdant, Tobito  allait à l'instant se changer en arriviste quand on évoqua sa pochette. Il se redressa pour prendre un peu plus de contenance et ajouta aux paroles du type aux cheveux saumon :

« Ou... ouais ! Euuuh... Ma pochette-euh, z'avez pris ma pochette ! »


Mais bon, s'ils parlaient à des diplomates, alors ça se saurait. Donc le premier voleur s'avança vers eux d'une démarque intimidante... Puis c'est alors qu'un milicien s'ajouta au tableau. Il s'informa sur la situation et alors que Tobito allait ouvrir la bouche, celui qui allait leur sauter à la gorge prit les devants.

Salaud ! Tout ça parce que tout le monde à vu son foutu slip, j'suis sûr. Noraaaaj !


Par flemme et surtout par trouille, l'ado laissa pourtant parler le plus âgé même s'il n'en pensait pas moins. Au dire de son « allié » il hocha la tête d'un air faussement innocent, et ne se passa pas d'en rajouter.

« Ouais, z'ont pris ma pochette... »


Tu l'as déjà dit, papy. Admets-le que tu n'en as rien à foutre du portefeuille de l'autre, c'est pas encore assez clair pour tout le monde, visiblement. Enfin. Le milicien les regarda tous les 4 d'un air dubitatif. La facilité lui disait de juger sur les apparences et de fouiller les types aux airs patibulaires, mais il n'avait pas non plus le physique d'un catcheur et ne voulait pas risquer d'offusquer quelqu'un et d'envenimer les choses. Mais il n'avait pas non plus envie d'y passer des heures. Le Milicien fit signe aux quatre types de se ranger sur le côté du trottoir et leur demanda, dans un soupir.

« Je vais vous demander à tous les 4 de vider vos poches et de me monter le contenu de vos sacs. »
« Sérieux ? Vous allez... »
« Estimez-vous heureux de ne pas avoir affaire à une fouille. Maintenant, ne nous faites pas perdre plus de temps. »


Fait chier... Et voilà qu'on est fliqués de nouveau... Toute façon moi les miliciens je les ais jamais aimés.

Tobito s’exécuta mollement le premier tandis que le Milicien surveillait les voleurs et l'autre type. Les malandrins échangeaient des regards hésitants et coupables et foulaient dans leurs poches vides pour gagner du temps. Soudainement, l'adolescent casquetté se rappela d'un truc assez... gênant. Il n'avait rien de vraiment compromettant dans ses affaires à part un.. C'était exclusivement pour des raisons pratiques et lui-même et intégralement anti-violence, mais.. Il se rappela avoir un couteau, pour être plus précis, un Opinel dans son sac. Ce n'était pas pour se défendre, mais il avait ce truc, il appartenait à son oncle du temps où ils faisaient des cabanes ensembles et Tobito l'avait ramené de chez ses grands parents en souvenir. En esquivant volontairement une poche et en ayant clairement l'air suspect avec son hésitation, il éveilla les suspicions du Milicien qui regarda plus en détail dans le sac.

« Jeune homme, je peux savoir ce que tu fais avec un couteau de cette taille ? »
« C'est... c'est... »
« C'est à toi, non ? »
« Oui mais... J'avais oublié que.. euh... »
« Il nous a agressé, ne l'écoutez pas ! »


Tobito se mit à rougir comme une pivoine de honte et se retourna vers les deux voleurs.

« Mais...MAIS ! »

L'ado tremblait de colère et d'agacement, maintenant, face à sa propre impuissance. Ces types allaient réussir à leur faire porter le chapeau. Il voulait protester et ses défendre, mais la peur l'empêchait de se rebeller et de leur hurler « c'est VOUS qui nous avez bousculé et volé bandes d'enfoirés de vos mères ! ».

Merde, merde... MERDE !

« D-Dites leur, vous, là ! J'ai rien fait d'mal ! »


Fit-il d'une voix faible, à l'adresse du type à cheveux roses. Il demandait à nouveau son aide.

« S-S'il vous plait... J-je... c'est pas moi... »

Cette fois, il chuchotait, parce qu'il ne savait plus quoi faire, mais aussi car sa fierté lui faisait un peu refuser de demander clairement de l'aide, alors que les voleurs s'acharnaient à dire que s'il avait un couteau, c'était bien lui l'agresseur. Le Milicien se tourna alors vers le 4e type, celui qui s'était fait voler son larfeuille.

« Alors ? Vous connaissez ce jeune homme ? Vous confirmez ? »



Tobito Hansen
Tobito Hansen
Civil
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Mer 22 Nov 2017 - 13:43
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Brandon Blanchett
#PasContentToto & Brenda
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) Photofunky

••• Nous voilà donc aligner tous les quatre tel les Dalton devant le mur du pénitencier. Je mentirais en disant que cette situation ne m’embarrasse pas plus que ça. Pour être honnête, je ressens une honte très, mais alors trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès, profonde à l’idée d’être conduit par les forces de l’ordre en compagnie de deux voleurs. Vraiment, j’aurais dû rester sur place et surtout, ne pas jouer les justiciers. Je le sais, pourtant, que je n’ai pas un physique de personnage principal ! Bon Dieu, si ça continue comme ça, on va finir au poste avec un casier judiciaire et quelque chose me dis que ni Mercy, ni mon mentor et ni mes parents sont heureux d’apprendre la nouvelle. Diantre ! Et si ça ruinait ma carrière ? C’est vrai ça… C’est que je suis vraiment dans la merde en fait ! Avec une affaire comme celle-ci visible dans mon dossier… Ce serait la ruine ! La fin de ma carrière ! La fin de tout ! Que faire ? Que faire ? Non, non, non, non, non ! Je ne peux pas mettre ma carrière en jeu ? Je ne peux pas risquer le seul truc que j’ai dans ma vie ! Et merde, merde, merde !

Ca y est, je panique, je m’énerve. Si à cause de ces deux enculés je perds mon post d’interne et bah… Bah… Je ne réponds plus de rien ! Je n’aime ni blesser, ni insulter et encore moins condamner les autres mais là… Là je vous jure que…

- « Jeune homme, je peux savoir ce que tu fais avec un couteau de cette taille ? »

Je me retourne plutôt brusquement pour regarder l’adolescent de bas en haut et… Oui, d’abord, qu’est-ce que tu fais avec ça dans ton sac ? La ville est dangereuse, je crois qu’on commence à être au courant toi et moi mais tout de même ! Enfin, je suppose qu’il doit avoir ses propres raisons, sûrement bonne d’ailleurs, mais le pauvre ne parvient pas à les expliquer. Et le pire dans cette histoire c’est que les deux voleurs en profitent pour nous faire porter le chapeau.





Je vais tout perdre. Tout. C’est bon. J’en ai raz de bol. Ça va chier. Mon portefeuille c’est une chose… Mais ma carrière et la vie de ce gamin s’en est une autre.

- « C’est tout de même un comble… » Fis-je en me pinçant l’arête du nez excéder au possible à l’idée de voir une tâche sombre sur mon CV « d’être accusé d’un crime que l’on a pas commis ! » Je soupire un bon coup et me porte en avant du milicien l’air passablement énervé. « C’est clair que ces deux personnages ont le physique et le comportement de personnes qui se sont fait agressés par un jeunot et un scientifique avec une surcharge pondérale ! C’est clair que ce gars, là, a une tronche à être interne en première année au centre Pokémon de Baguin. C’est d’ailleurs évident qu’il a la même tronche que sur la carte d’identité présente dans le portefeuille de sa veste et que naturellement il s’appelle Brandon Blanchett et a les cheveux roses ! Et puis, l’autre là, c’est clair que cette pochette à dessin est la sienne. Parce qu’évidement, qui ne se ballade pas avec une pochette comme celle-là sans matériel à dessin, hein ? C’est encore plus logique quand le jeunot qu’on accuse de vol et d’agression à tout le dit matériel dans son sac… HEIN ?! »

Je balance un regard sévère aux deux pitres avant de les pointer du doigt.

- « Tout ça va trop loin ! On s’est fait voler et en plus on veut nous faire accuser ! Ecoutez, vous faites votre travail et je respecte ça monsieur le milicien mais j’ai une conférence importante dans pas longtemps et je n’ai aucune envie de voir mon casier judiciaire se remplir alors que je ne suis qu’une victime dans cette histoire. Idem pour ce jeune homme. La raison de la présence de son couteau je n’en sais rien, mais je ne permettrais pas qu’on accuse devant mes yeux un innocent ! Si ces hommes n’ont rien à se reprocher qu’ils vident leurs proches et nous montre donc ce fameux portefeuille et cette fameuse pochette ! »

Ah vous trouvez ça classe ? Attendez que l’adrénaline redescendre. J’irais probablement pleurer dans les toilettes les plus proches.


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Brandon Blanchett
Brandon Blanchett
Scientifique
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Dim 26 Nov 2017 - 0:37
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Tobito Hansen



Brandman et Tobin
Avec Brandon Blanchett

« Le criiinge... »

Putainputainputainputain....

Et « Comment je vais me sortir de cette merde ?! » sont les principales pensées occupées à monopoliser les pensées de l'adolescent alors que le milicien s'adressait à son camarade de galère plus âgé. Avec un peu de chance, cet adulte était un tout petit peu moins un enfoiré que les autres et n'allait pas le planter dans le dos (cocasse comme expression quand la situation s'envenime à côté d'un couteau.. ahahaah... hm). Néanmoins il n'y croyait pas trop non plus. Si Tobito avait bien appris quelque chose, c'est que les adultes étaient tous des cachottiers malhonnêtes. Et si le type aux cheveux roses était de mèche avec les deux autres ?! Après tout, il ne le connaît pas ce type. Et en voyant que l'ainé se tait, le petit brun commença a perdre espoir.

Crétin... t'as vraiment cru qu'il allait t'aider, cet espèce de gros...


Ah, en fait non. Tobito devra s'excuser plus tard d'avoir été si parano et de n'avoir pas cru en l'honnêteté de l'autre. Car ce type, là, ce jeune adulte aux cheveux roses, il finit par réagir pour défendre leur cause et leur innocence. Tobito ne fut pas le seul surpris, d'ailleurs, de voir le mec si mou de tout à l'heure se changer en Cicéron...

Et d'ailleurs, Cicéron c'est pas carré ! Ahaha... Je craque, là mais... Dafuck, mec ?!

Ce n'était pas un « dafuck » rabaissant, néanmoins, mais vraiment un « dafuck » estomaqué, interloqué et, même si il ne l'avouera jamais... un peu admiratif. Le verbe du gars aux cheveux salmonés s'emballa encore, en avançant des propos toujours plus convaincants. Pendant que le milicien semblait de plus en plus convaincu, Tobito jeta un œil aux voleurs qui, eux, échangeaient des regards coupables. L'adolescent ne put s’empêcher de sourire narquoisement dans leur direction.

C'est ça, crevez bien de honte bande de sac-à-merde !

« Ouais, graaaaave... »

Ponctua-t-il alors que l'autre prenait une pause. Il aurait presque rajouté un « tchiiip », mais peut-être que ça aurait été un peu too much. Il montra également le contenu de son sac et son matériel avec un air de « t'as vu, biatch, t'as aucune chance ». Bref, son camarade ne s'arrêta pas là, et incita finalement le milicien à examiner les poches des deux malandrins avant de poster des accusations. La fin de ce long discours bien classe (mais chut, ça, Tobito n'admettra jamais l'avoir pensé) laissa l'adolescent fort satisfait, et même quelque peu emporter.

« Vous êtes-- »
« Popopooo-- »


Le milicien jeta roula des yeux en regardant le binoclard qui avait un peu oublié sa peur de tout à l'heure en se « cachant » derrière l'autre type tignassé de rose. Toto cessa donc de faire le malin comme si ne rien était et regarda ailleurs, un peu honteux toutefois de s'être laissé emporter.

« ...Arhem. Vous êtes convaincant, quand vous vous y mettez. »

Il se tourna vers les voleurs.

« Messieurs, vos poches. »

Les voleurs se regardèrent soupirèrent avant de fouiller mollement dans leurs poches et leurs sacs. Un portefeuille, des paquets de cigarettes, une pochette à dessin, et pas mal d'autres objets sans grand intérêt finirent par sortir. Le milicien les observa les uns après les autres.

« Un portefeuille appartenant à... M. Blanchett ici présent... Une pochette à dessin... »
« C'est pas à nous ! On sait pas comment-- »
« Vous en parlerez à mes supérieurs. »


Le milicien avait à présent gros à faire et fit signe aux deux innocents de déguerpir, laissa au passage tomber cette histoire de couteau.

« Vous deux, là, vous pouvez circuler. »


Putaaaaaaain ! C'était ouf.


Tobito se retourna en remettant sa pochette dans son sac et s'éloigna de quelques pas avec son camarade de galère. Il lui jeta quelques regards en coin, mais en croisant celui de l'autre, il sursauta un peu et s'empourpra d'embarras. Il lui devait certainement des remerciements et des excuses. En pinçant les lèvres, il se mit à ronchonner :

« Euh bah euh... grmbl... m-merci, hein... J'vous dois kekchose, j'crois... ? »

En gros « merci vous avez été cool, comment je peux vous remercier ? ». Sauf que c'était très maladroit et dit avec une voix de chiotte. Faudra faire avec.



Tobito Hansen
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Dim 26 Nov 2017 - 15:07
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Brandon Blanchett
Les contres coups de se la jouer Aragorn quand on a la charisme de FrodonToto & Brenda
Brandman et Tobin (Défi RP avec Brandon) 5bd

••• J’avais balancé tout ce que j’ai balancé sous le coup de l’énervement. Il est donc important de préciser au lecteur avisé que, non, je suis toujours aussi couilles molles et qu’à peine dix secondes après avoir sortie mon discours de leader de bataille je me suis rapidement ratatiné intérieurement en me rappelant que je ne venais d’hurler sur un représentant de l’ordre et que rien que ça valait bien la peine de finir la nuit en prison. C’est que l’outrage à agent, bah, ce n’est pas rien. Mon Dieu. Bon, dans un sens j’étais dans mon bon droit de me défendre mais cette façon de mettre les pieds dans le plat… Bon sang. Si ce gars me coffre pas pour manque de respect je ne sais pas trop vers quelles religions me tourn-

- « ...Arhem. Vous êtes convaincant, quand vous vous y mettez. »

… Ah ? Vraiment ? Sérieux ? Je ne vais pas finir avec une paire de menotte aux poignets ? Je regarde l’autre milicien avec un regard de poisson rouge surprit d’apprendre qu’il est rouge et de la race de la poiscaille avant de balancer mes yeux vers les deux voleurs qui… Ouais, ont l’air de faire dans leurs pantalons autant que moi. D’un côté, oui, je suis plutôt content que cet excès de témérité ne se retourne pas contre moi mais d’un autre côté j’ai la mauvaise impression d’avoir agi de façon trop exagéré. J’ai bien envie de m’excuser auprès du milicien qui, faut le dire, ne faisait que son travail mais je n’ai pas du tout le temps d’en placer une. Avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, les voleurs vident leurs poches et en sortent mon portefeuille et d’autres effets personnels. Le milicien fait l’inventaire de ces trouvailles avant d’embarquer d’une seule phrase les deux malandrins. C’est donc avec mon portefeuille de nouveau entre les mains que je reste planté, droit comme un piquet, au milieu de la rue pour voir le milicien s’éloigner avec les deux voleurs.

Whoua…. Doublement Whoua. Je… Heu… Et bien… Ahem.

En fixant mon bien finalement retrouvé je pose des yeux un peu perdu sur le jeune homme à côté de moi. Le pauvre n’avait pas l’air d’être non plus bien remit de toute cette aventure.

- « Euh bah euh... grmbl... m-merci, hein... J'vous dois kekchose, j'crois... ? »

Je le regarde quelques secondes avec les yeux d’un merlan frit avant de balbutier quelques mots maladroits. Bon. Heu… Tu parles d’un adulte. Je me racle la gorge, étonnamment sèche au passage, avant de tenter une nouvelle phrase.

- « Tu ne me dois rien du tout. » Ça me semblait être un bon début. « Juste… Si tu savais où trouver de l’eau et des toilettes… Je n’ai pas l’habitude de me retrouver face à ce genre de situation… »

Par ailleurs, j’espère ne plus jamais me retrouver face à ce genre de situation. Je sens encore le nœud d’angoisse me tordre le ventre et mon cœur battre à tout rompre. Non, je ne suis vraiment pas fait pour les sensations fortes. Là, tout de suite, je rêve de me poser dans un café calme et me prendre un verre d’eau avant d’aller évacuer ce qui doit être évacuer aux toilettes. Oui, je ne pète pas vraiment le style.


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Brandon Blanchett
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Dim 10 Déc 2017 - 15:58
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Tobito Hansen



Brandman et Tobin
Avec Brandon Blanchett

« Le criiinge... »

Comment ça, je lui doit rien.. ? Y'a anguille sous roche, là...

Oui parce que dans la conception de Tobito, adulte = affreuse vilaine personne intéressée. Pas la peine de le répéter encore et encore. Devant le discours du plus âgé, l'adolescent plissa les yeux d'un air dubitatif. Il ne savait que penser de ce type à cheveux roses qui avait l'air légèrement lunatique ou impulsif, dans son genre. Et peut-être un peu trop bon pour son bien, mais ça, Tobi est de bien trop mauvaise foi pour le voir et l'admettre.

« Des... Quoi ? Euh... »

C'est gênant, là, par contre...

C'était si inattendu que Tobito prit un peu en pitié son interlocuteur, pour une fois.

« J'ai de l'eau en bouteille et... Euh... »


Il chercha du regard et désigna un panneau indiquant la direction des sanitaires publics les plus proches.

« C'est par là mais c'payant. Et évitez de me vomir dessus, hein... »

Fit-il en devenant plus pressant. Personne n'aime regarder quelqu'un d'autre se vider par le haut (par le bas non plus, en un sens). N'empêche que l'autre avait vraiment l'air palot et ne savais visiblement pas se repérer dans Vanawi. Il ne devait pas être du coin. En soupirant, Tobito se décida à le guider sur quelques mètres. Tout d'abbord car il ne voulait pas voir d' « accident » arriver sous ses yeux et se sentir responsable d'un jeune adulte incontinent et aussi, un peu, car il lui devait bien ça. Comme quoi, des fois, ça lui arrive d'avoir des sursauts de conscience.. Qui l'eut cru, hein ! Bref, une fois arrivé aux toilettes public, il laissa le plus âgé allé et resta planté devant quelque temps.

Bon, euh... je fais quoi maintenant.. ?

Pour être tout à fait honnête, Tobi a le cul entre deux chaises, là, comme on dit dans la haute société. D'un sens, il savait qu'il ne saurait pas quoi dire à l'autre type une fois que ce dernier sortirait, et d'un autre eh bien... Oui, il faut bien qu'il vérifie s'il ressort vivant de son... passage sur la cuvette.. ?  Avec l'expérience du vol et du milicien, en plus, voilà que le binoclard était redevenu parano et se faisait un film sur le fait qu'il pourrait être interpellé pour non-assistance à la personne bloquée dans les latrines ou quelque bêtise du genre... Au final, il était toujours là quand le type à cheveux roses sortit.

« Euh... Alors euh... Ça va... ? »

Je cringe, là, ça se voit assez ?



Tobito Hansen
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Mar 26 Déc 2017 - 10:09
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Brandon Blanchett
Posey sur le trône /PAN/Toto & Brenda

Je nage entre la honte et la reconnaissance. Nan, franchement, les deux sont tentants. J’arrive pas à me décider. Je suis tout de même bien content de voir ce jeune-homme m’indiquer un lieu de soulagement pour mon estomac mais d’un autre côté… C’est un ados, un enfant ! c’est comme-ci Lexie m’accompagnait aux toilettes. La honte. Qu’est-ce qu’il avait dit le padre la dernière fois ? « T’es devenu un homme maintenant ! » Arf, si il s’avait. Enfin, ce n’est pas du tout le moment de chipoter. Actuellement, j’ai mal au bide et j’ai encore des sueurs froides de ce qu’il vient de se passer. Bien sûr, je sais que bientôt le stresse descendra d’un cran – parce qu’après tout, tout ça s’est plutôt bien fini – mais je sais aussi que c’est un processus plutôt lent et qu’un passage express au toilette ne pourrait qu’aider à accélérer la chose. Puis, bon, j’ai tout de même bien l’habitude de laisser ma fierté de côté alors bon.

J’ai, tout de même, un peu de pitié pour ce pauvre gamin. Il a peut-être autre chose à faire de sa vie. Je ne sais pas combien de temps il me reste avant la conférence mais si le timing s’y prête je lui offrirais une glace… Quoi qu’il est jeune mais ce n’est pas Benji non plus. Hmmm… Qu’est-ce que ça consomme un ados ? Nan parce que… Bah je ne sais pas si je peux me prendre en exemple vu que je suis encore resté au stade « petite suisse à midi ». Hmmm.

En entrant aux toilettes (après avoir payé ma taxe… D’ailleurs on en parle ? Je n’ai jamais trouvé ça normal de payer pour couler un bronze ou lâcher la pression. C’est vrai ça. C’est tout même vachement dangereux et bancal comme système. Si je n’avais pas de monnaie j’aurais fait comment ?) je me suis franchement posé la question. C’est que c’est un lieu propice à la réflexion, les toilettes. Ahem. Enfin bref. On est pas spécialement là pour parler WC et ça commence à me gêner de parler de moi sur le trône alors… Ahem. Du coup !

- « O-oh, tu m’as attendu ? »

Non, non, il est partit et c’est son fantôme grosse nouille.

Enfin, je suis réellement surprit, je ne m’y attendais pas. Mais alors pas du tout. Je lui lance un sourire un peu gêné avant de me racler la gorge.

- « Oui. Je… Vraiment navrée. On n’a pas tellement l’habitude de ce genre de démêlé dans les centres pokémons. J’ai vraiment eu peur de finir au poste ! »

Pour pas dire que je me suis fait dessus mais bon.

- « Je suis vraiment désolée d’avoir pris de ton temps, comme ça. Rien ne t’obligeais à me venir en aide, du coup, j’aimerais que tu me laisses t’offrir un truc rapide à manger ou à boire. Il me reste encore un peu de temps avant ma conférence et je pense que se poser quelques minutes ne serait pas du luxe. Qu’en penses-tu ? »

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Brandon Blanchett
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Mer 3 Jan 2018 - 1:42
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Tobito Hansen



Brandman et Tobin
Avec Brandon Blanchett

« Triple dose de sauce andalouse. »

Le retour du type aux cheveux roses n'arrangeait pas la gênante de la situation. Cependant Tobito hocha la tête. Pas grand monde ne s'attend à se faire piquer un truc comme ça, à l'arraché, en pleine rue. L'adolescent n'ajouta rien, mais lui aussi avait franchement eu la trouille de finir au commissariat avec des gros bras qui l'auraient maté de manière peu rassurante, proposé de la drogue, ou alors c'est les keufs qui l'auraient ébloui avec une lampe de bureau pour lui faire avouer des trucs honteux (oui parce que dans sa tête, c'est ça, un commissariat). Bon, l'essentiel, c'est qu'ils étaient saufs. Et maintenant, le plus âgé voulait remercier Tobito d'une manière ou d'une autre.

« Ouais, m'enfin, vous emballez pas trop, m'sieur, j'voulais surtout récupérer ma pochette... »


Ah, oui, l'esprit du tsundere est très présent sur cette île. Et il rend régulièrement visite à Tobito, sans grande surprise. Intérieurement, l'adolescent était cependant flatté ; cela se voyait au rose qui avait gagné ses joues, et son attitude gênée, occupé à gratter le sol du bout de sa chaussure, regard rivé vers le bas. Ce n'est pas si désagréable, la reconnaissance de quelqu'un d'autre, même si c'est un stupide adulte. Mais au moins, le monsieur « Blanchett » n'a pas l'air d'un vieux con ingrat qui lui aurait donné un bonbon avant de fuir à l'anglaise. A sa proposition, Tobito se rappela qu'avant que tout cela n'arrive, il lorgnait avec la bave aux lèvres son snack favori, avec des paninis dégoulinant de mayonnaise et de sauce andalouse. Son ventre répondit avec enthousiasme le premier à la proposition du type aux cheveux roses.

« Hm... Si vous insistez... J'connais juste le bon endroit. »


Dit-il, l'eau à la bouche, en commençant à guider l'autre vers les rues commerçantes qu'ils avaient commencé à quitter avec toute cette agitation. Tobito jetta tout de même un œil vers son accompagnateur, se donnant un air de caïd de pacotille méfiant.

« Hé, par contre, si vous faites un truc bizarre, j'crie, hein. Pas d'entourloupes, j'vous dois rien ! »

Et c'est qui l'ingrat, maintenant ? Tu parles, quel profiteur, ce gamin... Après 5 minutes de marche, ils arrivèrent devant le snack en question, et Tobito se planta devant l'échoppe pour commander ce dont il rêvait depuis le début de l'après-midi.

« Un panini poulet épicé avec triple dose de sauce andalouse et des frittes. Et de la mayo et du ketchup sur les frittes, aussi. » Parce que je suis en plein croissante, moi, monsieur, il faut que je bouffe ! Il pointa son pouce vers le Blanchett en retrait. « C'est lui qui paye. »

Sale gosse. C'est qu'il en profite en plus. Une fois sa commande prête, l'ado alla s'asseoir à une des tables pour débuter sa dégustation.



Tobito Hansen
Tobito Hansen
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Ven 5 Jan 2018 - 13:52
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Brandon Blanchett
La pédagogie pour les nulsToto & Brenda

Ce n’était pas tant insister qu’une simple proposition… Néanmoins je n’allais pas me mettre à jouer sur les mots. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. De plus, faut être honnête, c’est quelque chose qui avait la particularité de m’agacer assez rapidement. Cette façon dont certaines personnes s’amusaient à relever les sens possibles d’une phrase pour se la jouer intello du dimanche me donnait des frissons de dégouts… Puis, je mentirais si je ne voyais pas dans cette pratique une forme de mépris et d’humiliation. Du moins, c’est comme cela que j’avais vécu ces moments gênants. Du coup, hors de question de faire subir ça à ce jeune-homme, non monsieur. J’avais beaucoup de défaut mais j’avais le léger mérite de suivre une certaine ligne de conduite et cette dernière incluait cette simple phrase : « Soit humble, ne te montre plus intelligent que tu ne l’es réellement. »

J’hoche donc la tête et remercie l’adolescent d’un sourire avant de le suivre. Mon regard se pose sur la ville bondée, sur les rues engorgées de piétons et mes oreilles se remplissent de tous ces sons ambiants, de ces gens qui parlent, de ces bruits de talons, de ces froissements de vêtement. J’avoue trouver cela quelque peu agréable, pour une journée du moins. J’affectionne l’intimité et la solitude et Baguin, même si elle est vivante, me paraît plus calme et plus conforme à mes besoins. Bien sûr, rien ne pourra remplacer mon Canada natal avec son froid hivernal et cette façon qu’on avait d’apprécier le calme mais Enola avait pour elle la diversité du paysage et le changement d’ambiance aussi soudain qu’agréable. On ne tournait jamais en rond ici. Suffisait de voir l’activité, les gens autour. Nan, on ne tournait jamais en rond.

- « Hé, par contre, si vous faites un truc bizarre, j'crie, hein. Pas d'entourloupes, j'vous dois rien ! »

Qui que quoi ? Je pose un regard quelque peu perturbé sur mon compagnon de route et… Je ne sais pas trop s’il me parle à moi ou à un possible ami imaginaire mais… Entourloupes ? Mais pourquoi des entourloupes ? Je n’ai pas tout suivi… En fait je n’avais rien suivi du tout. Est-ce qu’il avait dit ou vu quelque chose ? Je ne sais pas, j’ose pas trop lui poser la question. Disons que ce n’est pas très sérieux de ne pas écouter son entourage, puis je ne veux pas passer pour un idiot, accessoirement. Du coup, je lui réponds quoi ? Sa phrase est tellement sortie de nulle part que je me perds dans la démarche à suivre.

- « O-Ok ? »

Je… Je pense que c’était la meilleure réponse à donner. Je me passe une main un peu tendue dans les cheveux avant de lâcher un soupir. Eh beh, ce n’est pas encore ça l’écoute de son environnement. Finalement, le jeune-homme me conduit jusqu’à un snack et j’avoue être plus que soulagé de voir un établissement pratiquant des prix corrects. Je ne roule pas forcément sur l’or et faut pas oublier que dans quelques mois se sera Noël et que la livraison jusqu’au Canada pour les parents va sûrement me couter assez chère (pour pas dire une fortune). On entre donc, je laisse le petit commander avant de m’interroger sur mon propre menu. Je grimace un peu en voyant la quantité astronomique que mon compagnon prend pour lui mais n’ai pas du tout le cœur de le priver de quoi que ce soit. Après tout, nous ressortons d’une situation très délicate et il était tout à fait légitime que le petite se remette de ces sensations fortes. Pour ma part, j’opte pour un plat plus léger et une fois servi et la commande payée et je vais m’assoir en face du jeune-homme.

C’est… Assez awkward, j’avoue. Je n’ose pas trop le déranger dans son repas mais à côté de ça le silence me parait vachement pesant. En tant qu’adulte, je devrais engager la conversation mais est-ce que le jeune-homme avait seulement envie d’ouvrir la bouche ?

- « Tu… Dessines du coup ? » commençai-je avec prudence avant de me racler la gorge. « Je ne sais pas si ça t’intéresserais mais on a souvent besoin d’illustrateur pour dessiner nos schémas ou illustrer nos revus scientifique du coup… Heu… Si tu as du temps et l’envie je peux peut-être te recommander à mes contacts ? Bien sûr, c’est une prestation professionnelle donc tu seras rémunéré. »

Je me souviens d’une vague conversation au cours de laquelle maman me tannais encore sur le bonheur d’être en couple et qui avait petit à petit dérivé sur son expérience de mère et sur la période charnière qu’était l’adolescence. Elle m’avait alors dit que le meilleur moyen de capter l’intention d’un ados c’était de parler argent. Bon, soyons franc, je n’étais vraiment convaincu mais c’était tous ce que j’avais pour le moment puis… Mouais, c’était toujours bien de pousser les plus jeunes à s’investir dans des projets professionnels. Je ne connaissais pas trop le niveau du jeune-homme mais je lui trouvais un sang-froid assez surprenant et si je pouvais aider un cadet… Baaaah, écoutez, tant mieux.

Mon portable sonne. C’est l’alerte pour me prévenir que la conférence commence dans 45 minutes. J’aimerais y être en avance et prendre le temps de parler avec les autres scientifiques présents du coup je commence à remballer mes affaires… Mais avant, je déchire un petit morceau de papier et m’arme d’un stylo pour noter mon numéro de téléphone ainsi que mon nom.

- « Je dois vraiment filer mais voici mon numéro. Si le projet t’intéresse hésite pas à me joindre ! Il y a beaucoup de demande alors tu n’auras sans doute pas à attendre longtemps si tu es partant. Bien sûr, ça ne remplacera jamais un vrai salaire mais, si t’en sent capable, ça peut-être une très bonne expérience. »

Je lui adresse un sourire un peu timide avant de ranger mon stylo dans mon sac et de lui saluer une dernière fois pour sprinter jusqu’au lieu de la conférence.

Merci pour ce rp ♥:

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Brandon Blanchett
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Dim 7 Jan 2018 - 20:03
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Tobito Hansen



Brandman et Tobin
Avec Brandon Blanchett

« Euuuuuh??? »

Tobito est si heureux maintenant qu'il eut s'enfiler son panini favori avec des frittes qu'il ne broncha même pas quand le type aux cheveux roses s'assit en face de lui avec sa commande. Comme quoi, quand le roquet aboie trop, il suffit de lui donner son nonosse et il redevient doux comme un agneau et aussi mou que le derrière d'un corgi. Le plus âgé n'était néanmoins as aussi à l'aise que l'adolescent trop occupé à manger pour prendre garde au reste ou à l'ambiance awkward. Si vous voulez une idée de son niveau d'absence et de détachement actuellement, si la planète doit exploser, elle attendra que Tobito ait fini son panini. Néanmoins, l'adulte qui l'accompagnait parvint tout de même à le tirer de son mutisme en parlant, eh bien, sans grande surprise, en dessin. Pas beaucoup d'autre moyen pour tirer le gamin de son repas, en même temps.

« Euh bah, ouais. J'dessine. » Fit-il, non sans un peu de fierté d'ado orgueilleux. « Je suis pas mauv- »

Euh, quoi ?

Alors qu'il allait faire de la fausse modestie bien agaçante, il réalisa que le Blanchett lui faisait une proposition. Franchement, à 15 ans, on s'attend pas franchement à des proposition, eh bien, de « job ». Après, les schémas et les dessins techniques c'est une tout autre discipline que Tobito serait mal placé en tant, eh bien qu'artiste. Pas que les dessins techniques ne soient pas de l'art, mais cela reste le travail de personnes qui s'y connaissent à la fois en sciences et en dessin de précision. Pour le coup il ne calcula pas tout ça et continua d'écarquiller les yeux sous le coup de la surprise, et se mit à rougir et bafouiller.

« Que... euh, que hein, quoi ? » Confus, Tobito ne répondit pas tout de suite clairement. « Enfin je.. j'dis pas non mais j'ai que 15 ans en vrai, hein, j'ai pas l'âge d'avoir un job, donc, euh, j'sais pas trop... ! »

A vrai dire, il se passerait bien d'avoir un job... mais s'il 'agit de dessiner, alors... Le plus âgé ne lui forçait pas la main dans tous les cas et lui proposait visiblement ça sans arrières pensées et pas pure générosité, il semblerait ? L'adolescent tombait un peu trop des nues pour lui donner une réponse immédiatement, et de toute façon, le type aux cheveux roses devait prendre congé pour vaquer à ses propres occupations. C'est vrai que tout ce bazar avait déjà constitué un contre-temps suffisament pénible.

« O-Ok.. Euh... Merci, je.. j'imagine.. ? » Bégaya-t-il encore en prenant la carte du scientifique qui s'en alla sans demander son reste. « Euh... Au revoir ! »

Lança-t-il. On venait de lui faire une proposition de job, m'enfin... A-t-il vraiment envie d'envisager débarquer sur le marché de l'emploi alors qu'il n'en a même pas terminé avec le lycée ? On lui fout déjà assez la pression en seconde avec les choix d'orientation à faire... Heureusement que lui était déjà un peu fixé. Franchement, il se voir mal faire ça, mais bon. Il a déjà un contact, bien qu'il ne sache quoi en fait pour le moment. Enfin, il repensera à ses opportunités d'avenir. Mais après son panini.

BLEEEH:



Tobito Hansen
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Ven 12 Jan 2018 - 23:32
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