L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Les Roucool piaillaient sur les toits. Valérian relevait les stores en les écoutant. La deuxième moitié de la journée s'annonçait bien tranquille si seuls les oiseaux se faisaient entendre dans les rues. L'homme ne savait pas si cette perspécitve était sans lui déplaire. Il aimait certes pouvoir profiter des trois après-midi qu'il accordait à son salon de thé en toute quiétude, mais ne pas recevoir de client du tout était une perspective tout aussi peu grisante que de voir son salon bondé. Enfin bon, le pâtissier ne pouvait qu'attendre et voir ce qui allait se passer. C'était bien beau de penser à ce qui allait se passer, mais la boutique n'allait pas ouvrir toute seule.
Une fois les stores ouverts, Valé ouvrit la moitié des fenêtres de la salle. Un peu d'air frais ne pouvait faire que du bien. Il commença à sortir les tables et les chaises pour le service à l'extérieur. Alors qu'il posait la troisième dehors, un bruit sourd dans l'escalier attira son attention. Sourire béat et langue sortie en avant, Tamis dégringolait les marches, Suzette sur ses talons. La boule de Barbapapa poussait des exclamations réjouies bien plus bruyantes que toute la nuée d'oiseaux. Valérian eut un sourire faussement sévère. C'était une bien étrange de se réveiller, en sautant deux marches sur trois, et se cogner dans le tournant de l'escalier. Valé aurait encore à passer la serpillière pour enlever le sucre sur les marches, mais il n'arriverait jamais à en vouloir à Tamis. Suzette, la Fluvetin, battait des ailes avec grâce, jugeant son compère depuis les cieux. Elle semblait amusée par les galipettes de son ami, insouçiante du fait que Valé devait passer le balais derrière les deux terreurs. Entre le sucre de Tamis et les plumes de Suzette, le pâtissier avait de quoi faire pour son ménage.
Tout fut finalement prêt. L'ouverture pour la journée était prête. Le salon n'était pas très grand, il pouvait accueillir une dizaine de tables au maximum. Même si la pâtisserie était une passion pour Valérian, son travail de la milice restait prioritaire. Il devait donc pouvoir quitter son travail à tout moment, ce qui expliquait qu'il avait une capacité de service très limitée. Valé mis une fournée de tartelettes au four. Comme la cuisine était à peine séparée de la salle par une porte, il put retourner derrière le comptoir, à laver des tasses de thé. Il n'avait plus qu'à attendre les premiers clients, Tamis et Suzette s'amusant sur le pas de la porte de la boutique.
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Mer 21 Fév 2018 - 20:12
Alois F. Legrand
Sur place ou à emporter ?
Avec Valé
Gâteauuux
Je m'étire, faisant craquer mes articulations au passage, avant de me redresser et de me gratter distraitement la nuque. Mes yeux parcourent mollement le journal de la ville. Je ne sais pas ce que j'ai, aujourd'hui, mais je me sens un peu pataud. La maison est bien silencieuse, quand les jumeaux sont chez leur mère. Même le piano, pour une fois libre des mains de mon fils, ne m'attire rien d'autre qu'une certaine flemme. J'ai envie de rien, aujourd'hui. Ça doit être ça, qu'on appelle l'ennui. C'était une notion dont j'avais perdu l'habitude, entre ce qui arrive avec les enfants et mes entraînements que j'ai repris. Mais j'ai donné congé à mes alliés pour cette fois, les laissant rencontrer les nouveaux que j'ai capturé il y a peu. Au moins, Morph semble plaire à tout le monde, et Nala se fait peu à peu une place aussi malgré l'œil toujours vigilant (et jaloux) de ma Feunard. Dante, en revanche, s'était tout de suite intégré au groupe avec sa générosité et sa bonne humeur contagieuse. J'aimerais avoir leur énergie à tous, d'ailleurs. Je me sens un peu fatigué, alors que je dors quand même relativement bien. Allongé sur la table, je pousse un léger soupir. Ma Nymphali, finalement, monte d'ailleurs sur ladite table pour me tenir compagnie. Je la gratifie de quelques gratouilles, toujours détendu quand je plonge mon regard dans le sien, aussi bleu que le ciel de cet après-midi. Cela donnerait presque envie de sortir... Et comme si elle lisait dans mes pensées, la fée baisse ses prunelles océan sur le journal que j'ai posé à côté de moi. Puis, par un ruban, elle tapote dessus pour me dire quelque chose. En relevant la tête, j'observe ce qu'elle tente de me montrer, et je sens alors ma motivation revenir au galop.
« Bonne idée, Ange. Allons voir ça. »
Je me remets debout avant d'enfiler ma veste et me dirige vers la sortie de chez moi, mon alliée sur les talons. L'air y est doux, transportant avec elle les effluves maritimes dont je suis maintenant accoutumé et que j'apprécie tout particulièrement pour les souvenirs tendres que ça me ramène. Il y a peu, disons quelques années, si je ne me trompe pas, un nouveau salon de thé a ouvert en ville. Toujours très curieux quand ça concerne la nourriture, je voulais aller voir par moi-même ce dont il s'agissait. Mais manque de bol, quand la boutique n'était pas bondée de monde, elle était fermée. Si je croyais à une filiale d'une entreprise style Angelina, j'ai été surpris lorsqu'on m'a affirmé qu'il s'agissait bien d'une boutique indépendante. Et pourtant, qu'il y a du monde, quand je pense devant ! Pas que ça me décourageait à chaque fois, mais... Ça me décourageait à chaque fois. Disons que le temps me manquait alors pour que je puisse m'autoriser une sortie qui nécessiterait un tel niveau de patience, mais puisque je n'ai rien d'autre à faire, c'est l'occasion d'aller tester ça. Mais je préviens d'avance, si je vois un seul gâteau décongelé, je pique une crise ! Mais tiens, aujourd'hui, alors que je finis par retrouver le chemin du salon, je remarque qu'il n'y a pas foule, pour une fois. Il vient peut-être juste de rouvrir... Intrigué, et profitant qu'il n'y ait pas de queue, je passe par la porte d'entrée pour signaler ma présence. Je découvre alors la fameuse boutique à succès, et surtout son vendeur : un grand blond qui me rappelle vaguement quelque chose... Mais je ne suis pas très bon en mémoire des visages, moi, vous savez. Ou plutôt disons que c'est un peu sélectif, je crois.
« Oh, bonjour ! Je voulais voir un peu ce que vous vendiez. Tout est fait maison ? Y'a une bonne odeur, en tout cas, ça doit pas être de la gnognotte. »
L'odeur, en effet, est assez alléchante. Je reconnais quelque chose qui est en train de cuir. Sans trop me gêner, je jette un œil aux pâtisseries pour voir de quoi elles ont l'air. Un 'hmm' satisfait m'échappe quand je constate que rien ne semble trop chimique ou industriel. Elles sont même plutôt mignonnes. J'allai poser quelques questions au vendeur mais m'immobilise lorsque je relève mes yeux sur lui, le reconnaissant enfin. Cela me frappe maintenant que j'y pense, et je me sens bien bête de ne pas avoir vu de qui il s'agissait plus tôt.
« … Oh ! Mais vous êtes le Conseiller Fée ! Pryde, euh, j'veux dire, Pixie ! »
En vrai je sais pas comment il préfère qu'on l'appelle, mais j'ai été curieux de cet homme dont je n'avais pas tant entendu parler avant. Il a beau être le Conseiller de la région du Nord (et donc mon supérieur au sein de la Milice), je ne l'ai pas tant croisé que ça, je crois. Ou du moins, pas assez pour bien le connaître ou même le cerner. Au moins, il n'avait heureusement pas l'air de quelqu'un qui aurait pris la grosse tête grâce à son rôle, et c'était déjà pas mal. Mais j'ai ouïe dire qu'il aimait le type fée au point d'en avoir fait sa team élite et ça a attisé d'autant plus ma curiosité. Mais comme je ne sais pas si lui se souvient de moi, je me racle la gorge avant de me présenter.
« Alois. Alois Legrand, j'sais pas si vous me remettez. J'suis le Champion Coordinateur de Baguin. C'est drôle, j'ignorais que vous teniez un salon de thé dans la ville. »
Si moi je suis un croûton parmi les champions, à présent, ce n'est pas le cas de celui en face de moi. Trois ans qu'il est devenu Conseiller et faut dire que je n'ai en fait jamais pris le temps de lui demander un rendez-vous pour faire plus ample connaissance. Et pourtant, je le trouve charmant, de visu. Je sais qu'on doit pas juger sur le physique, mais... Je saurais pas comment dire. Il a une tête de gentil.
« Vous avez quelques minutes ? J'aurais bien aimé parler un peu avec vous. »
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Alois F. Legrand
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Sam 24 Fév 2018 - 3:08
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Valé passait le balais devant l'entrée, les clients n'allaient pas tarder à arriver. Tamis et Suzette s'amusaient toujours, la deuxième flottant au-dessus du premier, se riant de lui qui tentait de l'atteindre dans les airs par des bonds disgrâcieux. Aucune personne sensée n'aurait, en regardant les deux compères à cet instant précis, osait affirmer que les deux Pokémon étaient les meilleurs atouts de Valé pour sa pâtisserie. C'est alors qu'il le vit. Un Nymphali.
Il n'en fallut pas plus à l'homme pour qu'il mette un genou à terre, de manière à ce qu'il soit au même niveau que le Nymphali.
" Bonjour, toi. Mon Arceus, tu es magnifique. Regarde moi cette forrure soyeuse, elle est très bien entretenue. Et cette patte... Elle montre toute la délicatesse qui sied à un Nymphali, je suis sûr que ton pas est grâcieux." Disant cela, Valé manipulait le coussinet de Nymphali avec précaution. Il avait l'habitude avec Alice, sa propre Nymphali. " Où est le dresseur de cette huitième merveille du monde ?" Le pâtissier releva la tête, regardant à droite et à gauche.
Valé repéra alors un homme qui scrutait ses pâtisseries. Il s'adressa alors à l'Élite Dresseur :
« Oh, bonjour ! Je voulais voir un peu ce que vous vendiez. Tout est fait maison ? Y'a une bonne odeur, en tout cas, ça doit pas être de la gnognotte. »
Valérian se redressa pleinement, les mains sur les hanches.
" Plus maison que ça, vous ne trouverez pas. Je fais des spécialités d'Unys, des recettes que je tiens de ma grand-mère. Je sers également quelques spécialités sucrées d'Alola et de Kalos, ainsi que des thés de ces trois régions. J'ai beaucoup voyagé."
Valé restait vague. Il aimait bien échanger, même avec les inconnus, mais il n'allait pas non plus tout dévoiler. Toutefois, il se frotta sous le nez avec son index, signe de fierté, lorsque l'inconnu contempla ses créations en salivant. L'inconnu regarda alors Valé droit dans les yeux, et son visage s'illumina.
« … Oh ! Mais vous êtes le Conseiller Fée ! Pryde, euh, j'veux dire, Pixie ! »
Valérian faillit s'étrangler en entendant ainsi son surnom. Certes, Pixie était son appelation de la Ligue, mais le surnom s'était répandu contre sa volonté, lancé par quelques dresseurs. Le mouvement avait suivit.
"En effet, c'est bien moi. Et à qui ai-je l'honneur ?" Valé sourit, bien qu'il serait mal à l'aise si l'homme était une éminence qu'il était mal avisé de ne pas reconnaître.
« Alois. Alois Legrand, j'sais pas si vous me remettez. J'suis le Champion Coordinateur de Baguin.
Valé faillit cracher de surprise. Malaise, donc.
C'est drôle, j'ignorais que vous teniez un salon de thé dans la ville. »
Le pâtissier saisit l'occasion pour rebondir sur ses pattes.
"Hé bien, je gère ce petit salon par passion, en dehors de mon travail pour la Milice. Mais comme la Compétition prend une grande partie de mon temps, j'ai quelques restrictions. C'est pour ça que je ne suis ouvert que trois après-midi par semaines, et que je ne peux servir qu'une dizaine de tables."
L'homme semblait contempler Valé, sans pour autant le jauger.
« Vous avez quelques minutes ? J'aurais bien aimé parler un peu avec vous. »
Le jeunot de l'Élite regarda la rue. Encore déserte. Il avait bien du temps à consacrer à Alois.
"Entrez donc, faites comme chez vous." Il tendit le bras sur le côté, la paume ouverte, vers la porte.
Il les fit entrer. C'est alors que Tamis, littéralement propulsé dans les airs, finit sa trajectoire contre le comptoir. Tout ce qui se trouvait dessus, les tasses, le thé, et les gâteaux, furent projetés en direction de Alois, son Nyphali, et de Valé. L'Élite n'eut que le temps de pester contre sa boule de barbe à papa.
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Dim 25 Fév 2018 - 18:51
Alois F. Legrand
Sur place ou à emporter ?
Avec Valé
Gâteauuux
Je vois Ange se tordre de gêne avec un sourire timide devant les compliments de l'autre. Très modeste, si elle est habituée depuis le temps à ce qu'on la flatte (surtout moi), elle reste sensible et ne peut s'empêcher de prendre ce petit air embarrassé mais honorée des jolis mots qui lui sont adressés. Quelqu'un qui aime les Nymphali ne peut pas être mauvais, héhé... Au moins, et je n'en doutais pas puisqu'il en a une lui-même, cet homme a bon goût. Je suis quant à moi non seulement amusé par le regard qu'il porte sur Ange mais également impressionné de ce qu'il me raconte. En effet, je vois tout de suite que ce qu'il vend ne vient pas de trucs congelés. Je pourrai presque sentir le moelleux de ses cupcakes sans même les toucher, et je ronronne intérieurement d'avoir pu dénicher un tel connaisseur. Je tiens peut-être quelqu'un avec qui consacrer des après-midi pâtisserie quand mes enfants ne sont pas là. Depuis leur naissance, faut dire que j'ai commencé à trouver triste le fait de ne cuisiner que pour moi. D'ailleurs cela tombe bien qu'il me parle d'Alola et d'Unys, car si je connais bien Kalos, j'avoue n'être jamais allé ni dans cette fameuse région tropicale, ni dans celle américaine. Si je lui demande gentiment, peut-être qu'il pourra m'apprendre quelques spécialités ?
Mais ce qu'il m'avoue ensuite ne fait que confirmer ce dont je me doutais déjà. Son rôle dans la Milice et même au sein de la Compétition n'est clairement pas à négliger, alors je pensais bien qu'il ne pourrait pas assurer le maintien de son salon de thé comme il le voudrait. Sa position au sein des Elites est plus qu'honorable toutefois pour qu'il se permette de délaisser sa boutique de temps à autre. L'endroit a beau ne pas être excessivement grand, ça reste un chouette salon de thé, et la taille, si la qualité y est, fait largement le job pour les quelques heureux qui peuvent y entrer. Je ne m'étais jamais risqué néanmoins d'aller y faire un tour jusque là, mais ma chance continue puisque pour l'instant, je suis encore son seul client. Enfin... Plutôt le seul qui l'embête à cette heure-ci alors qu'il préférerait probablement accueillir de vrais acheteurs. J'avoue que je profite un peu du fait d'être arrivé pile à l'heure où il vient d'ouvrir pour pouvoir lui parler dans le calme. Il n'y a pas grand monde dans les rues de toute manière, aujourd'hui. Alors je le remercie d'un signe de tête quand il m'invite à entrer. Ravie, Ma Nymphali cesse de regarder les gâteaux avec admiration -elle est à deux doigts de lécher la vitrine, cette gourmande- et sautille avant de pénétrer dans le salon à ma suite.
« Ou-Oulah ! »
Bon euh par contre je ne m'attendais pas à me faire agresser par du euh... Mobilier ?.. J'aperçois des tasses, assiettes et couverts être jetés en notre direction, et heureusement mes réflexes parlent pour moi. Si Ange arrive à rattraper une assiette avec ses dents et deux verres avec ses rubans, je chope également quelques assiettes et une tasse mais ne peux arrêter une cuillère à café que je reçois plutôt violemment sur le front et qui me fait basculer en arrière quand je perds l'équilibre. Comme un demeuré, j'agite mes bras et mes jambes pour tenter de me redresser mais cela fait un moment que j'ai perdu un peu de mon agilité de serveur et je butte contre le pied d'une chaise qui devient le déclencheur ultime de ma chute. Alors je tombe à la renverse, emportant avec moi ce que j'avais pu rattraper, et s'ils finissent par être lâchés dès que je m'étale de tout le long par terre, ils ne m'ont pas échappé assez loin du sol pour se briser. Ils sont par terre, mais intacts. D'ailleurs il n'y a pas tant de dégâts que ça mais malheureusement je ne pouvais pas tout prendre d'un coup alors j'entends derrière moi le bruit de quelque chose qui se casse mais je n'arrive pas à reconnaître si c'est du verre ou bien de la porcelaine. En ramassant ce que j'ai fait tomber, je me relève un peu rudement pour tout remettre sur une table.
« Eh beh... Vous accueillez toujours vos clients comme ça ? »
Je m'essaye à un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, mais... En vrai je sais que ça doit pas être plaisant de retrouver un lieu de détente en pagaille. J'imagine que tout l'ordre qu'il y a mis reflète le soin particulier qu'il accorde à son salon. Je fais donc moins le malin et grimace un peu du désordre, n'apercevant qu'après le Sucroquin -que je crois être la mienne pendant un instant, la connaissant-, avant de venir m'inquiéter de l'état de l'autre.
« Oh, euh, ça va ?.. Vous n'avez rien de cassé ? Oups, j'veux dire... euh... Pas 'cassé', dans le sens euh... Mais... enfin...Vous-Vous êtes blessé ? »
Le boulet que je suis devrait se taire, des fois, ça embellirait la vie de pas mal de monde.
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Alois F. Legrand
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Mer 28 Fév 2018 - 1:46
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Valé se jeta sur la vaisselle. Il put rattraper une assiette en procelaine dans une main, une coupe de muffins dans l'autre. Il fronça les sourcils, les yeux fermés, en entendant le bruit de vaisselle cassée. Il avait à peine fait le ménage et il était bon pour tout nettoyer à nouveau. Mais le bruit n'était rien comparé à celui que fit Alois en tombant, s'étalant de tout son long sur le sol. Le pâtissier se mordit les lèvres en imaginant le choc parcourir le corps.
« Eh beh... Vous accueillez toujours vos clients comme ça ? »
Valé eut un petit ricanement sec, nerveux. Il contemplait le pauvre homme vautré sur le sol. Le proprio du salon de thé s'accroupit alors et tendit un bras secourable à son homologue, afin de l'aider à se relever.
"Rien de cassé, monsieur Legrand ?"
Une fois qu'il eut saisit la main tendue de Valé, il remit sur la table ce qu'il avait pu sauver. Le pâtissier ne pourrait sûrement pas le remercier assez pour s'être sacrifié ainsi pour sa vaisselle.
"Je suis vraiment navré... Il ne fait pas ça d'habitude. Puis-je vous proposer un petit quelque chose ? C'est la maison qui offre, naturellement.
Valé lança un regard dur à sa boule de barbe à papa, véritablement fâché cette fois-ci.
Hors RP:
Quand j'ai écris "Monsieur Le gran", je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ça
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Jeu 8 Mar 2018 - 20:58
Alois F. Legrand
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Avec Valé
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« Ça va, je n'ai rien. Plus de peur que de mal, héhé ! »
Je m'étire, faisant craquer quelques articulations au passage pour me remettre droit, avant de ramasser au sol les quelques débris que je n'ai pas pu ramasser. S'il n'y a aucun autre client aujourd'hui, je suis quand même gêné de la manière dont je viens de me présenter devant mon supérieur. Enfin ce n'est pas tant le fait qu'il soit plus haut placé que moi que le fait que... Bah c'est un peu la honte de trébucher ainsi devant quelqu'un avec qui on aimerait sympathiser. Surtout qu'il n'a vraiment pas l'air d'être si différent de l'image qu'il donne aux caméras ; c'est-à-dire celle d'un homme avec qui on aimerait devenir ami. En mettant à la poubelle les morceaux de porcelaine qui ont rencontré le sol dans leur chute, je tente d'aider un peu monsieur Pryde pour ne pas que les bouts cassés se perdent dans une patte malheureuse d'un Pokémon. Je pense notamment à ma petite Ange qui essaye de prendre dans sa gueule les couverts qui ont également volé avec le reste. Je remets ensuite en place les assiettes que j'ai pu récupéré au passage et qui ont eu la chance de rester intactes grâce à mes réflexes. Mais je suis un peu embarrassé lorsque le propriétaire des lieux me propose un petit quelque chose -gratuit- en dédomagement.
« Oh, euh... Je-Je... C'est très gentil, mais vous n'êtes pas obligé. Ce n'était pas votre faute, et puis... Bah un accident, ça arrive à tout le monde. »
Mon attention se tourne alors vers la responsable de tout ce cirque, aka la Sucroquin de mon collègue Milicien qui, apparemment, est toute aussi maladroite que la mienne.
« Entre nous... J'ai la même à la maison, si vous voulez tout savoir, alors je comprends un peu. »
Je tente un léger rire taquin pour voir si ça suffira à le détendre et repense alors à Vanellope, qui n'est pas en reste questions bêtises et maladresse. Je vais commencer à croire que tous les Sucroquin sont comme ça, à force. Tout de même aussi curieuse que moi, j'aperçois Ange sauter sur le comptoir pour apercevoir ladite Sucroquin ainsi qu'une autre fée un peu en retrait : une adorable Fluvetin qui me fait envie. Il y a un moment que je rêve d'un Pokémon comme celui-ci. Il faut dire que je leur trouve un certain charme. Au moins, je crois que cette espèce-là se tient un peu plus tranquille que leur comparse barbe à papa. Quant à moi, mon regard se reporte sur le Conseiller.
« Vous voulez de l'aide pour nettoyer ?.. Si vous avez un balai ou quoi que ce soit qui-... Hm ?.. C'est quoi, cette odeur ? »
Je me suis arrêté dans ma proposition en sentant un parfum qui malheureusement est assez reconnaissable pour tout cuisinier qui se respecte. Et à cette odeur de cuisson un peu bizarre vient s'ajouter une légère fumée qui vient de l'arrière-boutique. Par réflexe, j'émets un hoquet de panique.
« Vous faites cuire quelque chose ?! »
Je déglutis, avant de me précipiter vers le comptoir pour m'y pencher un peu, observant avec stupeur, en effet, un four qui a oublié d'être éteint.