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Radotage et bricolage (OS évolution)
Angarade Dufresne
  
Radotage et bricolage.
Avec Léopold Richter


Angarade arrêta sa voiture en face du portail principal menant à la grande maison des Richter. La lieutenant s'en alla sonner en appuyant sur le bouton placé au-dessus de la boite aux lettres. Le temps que le propriétaire des lieux vienne à sa rencontre, Agarade se permit d'ouvrir les pans du portail pour préparer l'entrée de la voiture, tout en observant combien la propriété des Richter avait changé avec les années. Le jardin était désormais soigné, le gazon coupé et vert, au total opposé de ce qu'il était avant : sauvages, rempli d'herbes hautes. En même temps, ces herbes hautes avaient moult fois servi aux jeux des ados Richter et ceux du voisinage avec qui Angarade et Clotilde avaient grandi. Ces enfants étaient désormais, tout comme Angarade et Léopold, le fils aîné Richter, devenus des trentenaires ou presque. C'est toujours avec un peu de nostalgie qu'Angarade revient dans ce jardin, et adresse un sourire à son pote d'adolescence quand ce dernier la salue.

« Hé, Angarade. Comment ça va ? »
« Salut Léo. J'avais rien à faire chez mes parents, du coup je t'ai rapporté les dalles que P'pa m'a dit que tu voulais. »


Elle indiqua par un mouvement du pouce vers l'arrière les planches attachées au toit de la petite voiture.

« Puis bon, si t'as besoin d'un coup de main, je suis quand même plus costaude que mon père. »

Dit-elle, pas peu fière des muscles apparents de ses bras et de ses épaules. Chose qu'elle partage avec le Richter... Il fallait les voir, à 12 et 14 ans, faire des concours de bras de fer et de « qui a le plus gros biceps ». Disons juste qu'aujourd'hui, Angarade aime bien rappeller au plus âgé qu'elle serait celle qui gagnerait à ces jeux. Certes, c'est puéril, mais n'est-ce pas souvent une attitude que l'on garde auprès de ses amis d'enfance ou d'adolescence ? Le Richter sourit en coin, levant les yeux au ciel d'un air amusé, en allant voir de plus près les planches en question.

« Vous êtes sûrs que vous n'en aurez pas besoin ? »
« Bah, elles dépérissaient dans la cave sous une bâche. Puis, toute façon, maintenant, elles sont là. »


Rétorqua Angarade en haussant les épaules. Elle jetta un nouveau coup d’œil au manoir tandis que Léopold détachait les planches du toit. Nosk, l'Araqua de la policière, en profita pour sortir de la voiture et explorer le jardin soigné. Le manoir ne faisait plus aussi peur qu'avant, quand ils étaient jeunes, et qu'il y a encore 7 ans de cela. Il faut dire que le père de Léopold avait longtemps refusé que l'on touche à la propriété, et qu'on la laisse dans l'état exact où elle était depuis la part de sa femme. Une histoire compliquée que celle de la fratrie Richter, dont Angarade ne savait pas tout... Léopold n'est pas du genre à se livrer facilement, et la brune n'ose pas vraiment demander en se rappelant ce que ses parents disaient à l'époque... A savoir, que les rumeurs qui courraient sur le fait que Richard, le père de Léopold et ses frères et sœurs, était devenu fou et accro au jeu depuis la mort de son épouse. Pendant longtemps, Léopold fut le seul à rester aux côtés de son père, espérant l'aider ou le soigner. Mais il y a 7 ans, Richard avait finalement rejoint son épouse dans la mort. Et pour ce qui est de ce qui s'était passé... Là, encore, de nombreuses rumeurs courraient dans le voisinage, mais personne n'osait poser la question, même ceux qui étaient allés à l'enterrement. Il faut dire que c'est depuis ce moment que le domaine des Richter avait commencé à changer du tout au tout. Presque toujours en cours de travaux ou de rénovations, Léopold semblait mettre un point d'honneur à faire le deuil de son père en prenant soin du manoir. Enfin, quoiqu'il e soi, ce n'est pas la première fois qu'Angarade lui vient avec plaisir en aide lorsqu'elle passe le week-end chez ses parents.

« Tu vas t'arrêter de faire des travaux un jour, tu crois ? »

Demanda la brune en allant aider son ami à déplacer les planches. Léopold eut l'air un peu mélancolique, mais souriait quand même.

« Je ne sais pas, c'est plus un passe-temps et une habitude qu'une obligation, maintenant. Ça m'occupe mes week-ends. »


Angarade haussa les sourcils. C'est vrai que son appartement est neuf et qu'elle n'a pas de travaux à faire. En plus, elle n'est pas propriétaire. Si elle a le sport pour se détendre, le bricolage n'a pas l'air mal non plus comme activité pour se vider la tête après une bonne semaine. Et la semaine de médecin généraliste de Léopold ne doit pas non plus être reposante, au même titre que la semaine d'Angarade.

« Chapeau pour le jardin, n'empêche. Mon père m'a dit de te transmettre ses compliments. Il aimerait bien que tu lui donnes tes trucs. »


Léopold posa les premiers paquets de dalles sur la terrasse de la demeure en cours de rénovation, celle-ci donnait accès par deux grandes portes fenêtres à la grande salle à manger–salon du rez-de chaussée.

« Le jardin, c'est pas moi, c'est mon frère, Cesar, qui s'en charge. Il adore ça. »

Ah, oui César. Le frangin de Léopold qu'Angarade et le voisinage ont connu sur le tard. Encore une fois, les explications claires manquent. Angarade n'a que peu croisé le cadet Richter, mais ce dernier avait l'air d'un garçon adorable. Sans filtres et du genre joueur et impressionnable, il avait d'ailleurs beaucoup plu à Clotilde (mais pas autant que Cléopatre, la petite sœur de Léopold, et Léopold lui-même qui restent les favoris de la plus jeune Dufresne).  

« M'enfin, je lui dirais, quand il reviendra. »


Angarade hocha la tête et termina d'apporter les derniers carreaux sur la terrasse.

« Bon, alors, on s'y met ? »

Léopold releva vivement le visage, l'air surpris et secoua poliment la tête.

« Oh, euh... Je comptais le faire moi-même, ne t'embêtes pas. »
« Nan, mais, j'ai rien à faire cet aprem. J'allais rentrer glander et j'déteste ça, en plus Cloclo est pas là, alors... »

Comme son vieux pote la regardait l'air embarrassé, Angarade finit par se sentir un peu envahissante.

« … Enfin, si tu préfères le faire toi-même, je peux rentrer, y'a pas de soucis. »


Le grand brun se redressa et haussa les épaules.

« Ça ne me dérange pas que tu restes. »


En toute sobriété, conformément à ses habitudes. Angarade sourit, appréciant la simplicité du dialogue, pour une fois. Autrefois, le Richter se serait excusé copieusement du fait qu'il en demandait trop à le brune qui avait elle-même proposé de l'aide. Il avait changé, le Léo, ces dernières années. Et pas en mal. Les deux trentenaires se mirent au travail , en commençant à débarrasser la terrasse des derniers graviers laissés par l'enlèvement des anciennes dalles, poncèrent le tout, et commencèrent à enduire les place de ciment pour fixer les carreaux neufs.

« Au fait, ça va, ta famille ? Ah ! Et ton gamin, alors, il est pas là ? »

Demanda Angarade tandis qu'ils commençaient. Elle avait eu des nouvelles de Cesar, mais après tout, elle connaît un peu mieux Cléopatre et Sigismond, les deux autres membres de la fratrie Richter. Elle n'avait pas eu la chance de rencontrer trop souvent le fils adoptif de Léopold non plus. Ce dernier, Minghai, vivait depuis 5 ans avec son père adoptif et du peu qu'Angarade avait pu voir, c'était le genre à avoir la bougeotte et à déborder d'énergie. Il devait être en pleine adolescence, à l'heure actuelle.

« Minghai passe le week-end dans la maison de vacances des parents d'un de ses copains. »


Pour ça qu'il a le temps de faire des travaux « en paix », pensa la brune. Les gamins, elle, clairement, elle n'aurait pas la patience. Ce n'est pas qu'elle ne les aime pas, d'ailleurs, elle supporte plutôt bien ceux des autres, malgré une pointe de malaise qu'il lui faut surmonter dans son métier. La barbe d'avoir un truc sans arrêt dans les pattes qui partage son espace personnel et dont il faut s'occuper... Clairement, Angarade n'aura jamais cette fibre maternelle ni le recul approprié pour pondre des mômes et les élever.

« Rappelle-moi quel âge ça lui fait... ? »
« Il va sur ses 15 ans. »


Rohlala. C'est qu'il va trop vite, cet enfoiré de temps.

« Dommage que tu l'aies pas vu, ça aurait été sympa. »
« Bof, tu sais, moi, les gamins... M'enfin, pas que le tien est pas bien, hein. »


Angarade haussa les épaules et son ami ne s'offusqua pas de l'indifférence apparente de la brune vis-à-vis des enfants. Et il n'allait pas non plus en remettre une couche, sachant un peu où Angarade se tenait en ce qui concerne ces questions. Honnêtement, si vous voulez vous prendre un cassage de genoux, rien de mieux que demander à Angarade un truc comme « Et toi alors, c'est pour quand, les enfants ?! ». Bref. Vous voyez le genre. Léopold prit donc le parti de continuer sur le sujet de ses frères et sœurs.

« Cléo est partie à Zazambes pour faire son stage de fin d'études aux Ruines du Titak. »


Angarade s'accorda un instant de réflexion pour retrouver ce que Cléopatre avait fait comme études. Ah, oui, histoire et archéologie.

« Et pour ce qui est de Sig... Il est toujours prof d'arts à Vanawi. Fidèle à lui-même. »
« Toujours aussi relou ? »
« Eh, c'est de mon frère que tu parles. »


Fit le brun, faussement menaçant et l'air rieur. Angarade écarquilla les yeux sous le coup de la surprise puis gloussa bêtement.

« Ohlala, mais t'as presque appris la répartie avec le temps, mon p'tit Léo ! »


L'autre se mit à glousser aussi, presque content de lui. Leurs conversation continuèrent sur le même ton tandis qu'ils avançaient dans leurs travaux. Angarade ne fut stoppée que lorsque son portable vibra sur la petite table placée à la sortie de la terrasse, là où ils avaient déposé de quoi s'hydrater pendant leur bricolage. La sonnerie lui notifia qu'elle venait de recevoir un SMS. Après avoir nettoyé ses mains pleines de ciment séché, la policière attrapa le téléphone. Un message de son père qui lui demandait si elle reviendrait pour le dîner. Angarade eut en effet un « oh » surpris en regardant l'heure, qui avait tourné bien vite. Comme quoi, elle avait bien fait de rester : elle ne s'était pas ennuyée.

« Eh, Léo, c'est pas pour t'abandonner mais mon père me réclame pour le dîner. Tu penses qu'on en a encore pour longtemps ? »
« J'allais bientôt m'arrêter pour la journée, de toute façon donc... »


Il posa ses outils et s'en alla à son tour à l'intérieur se laver les mains.

« Je t'offre un café, quand même ? »


Fit-il, depuis la cuisine qu'il avait rejoint par l’intermédiaire du salon et du hall d'entrée. En se laissant tomber sur une chaise de jardin, la brune ne se sentait pas le cœur à refuser un café du travail bien fait.

« C'est pas d'refus ! »

Pendant que l'autre était en cuisine, Angarade se souvint d'un élément quelque peu important qu'elle avait zappé ces dernières heures.

« Oh merde. »

Nosk, son Araqua, était elle aussi descendue de la voiture puis s'était empressée d'aller explorer le jardin, mais... Angarade ne la voyait plus. La policière sauta sur ses jambes et s'en alla faire le tour de la propriété d'un pas préssé, en se maudissant d'avoir zappé son alliée arachnide.

« Nooosk ? »


Appela-t-elle, en regardant dans tous les coins. Elle revint bredouille jusqu'à la terrasse, où Léo était ressorti, interpellé par l'agitation soudaine de la policière.

« Un soucis ? »
« J'sais pas où est passée mon Araqua... »


Fit la brune, en se massant le crane et en pinçant les lèvres, sincèrement embarrassée par sa propre négligence.

« Elle est peut-être rentrée dans la maison. Tu veux aller voir ? »

Angarade hocha la tête puis ils montèrent à l'étage. Angarade entra dans la première pièce, une chambre, et n'y vit pas la trace d'une grosse arachnide à tête de cosmonaute aquatique. Léopold, en revanche, semblant avoir trouvé quelque chose, car elle l'entendit crier de manière fort aigu pour le grand gaillard qu'il est.

« Léo ? »

La policière s'empressa de le rejoindre dans la pièce d'à côté. La pièce avait quelque chose de très vétuste en comparaison avec le reste de la maison. Elle était aussi vide totalement, les volets étaient fermés, et cela semblait la seule pièce pas encore refaite de la maison. Pour tout dire, l'endroit faisait un peu pitié par rapport au reste. Mais Angarade ne pris pas vraiment garde à tout ça, car elle tomba amoureuse au premier regard de la Tarenbulle exploratrice en train d'examiner les vieux papiers peints.

« Nosk ! Tu as évolué ! »
« Par Arceus, Angarade, ta bestiole m'a fichu une peur bleue... »


Elle n'entendit même pas Léopold se plaindre, encore blanc comme un lingue du fait de s'être retrouvé nez à nez avec une si grosse araignée à l'air quelque peu patibulaire. La lieutenant se jeta sur l'arachnide et l'observa, caressant son abdomen comme un mémé fait des gratouilles à son chihuahua.

« Mais que tu es belle, ma chérie ! Excuses-moi, je t'avais un peu oubliée... Tu t'es bien amusée ? »

La Tarenbulle avait effectivement l'air ravie, et pas en colère contre sa dresseuse. La scène aurait pu continuer longtemps. Jusqu'au moment ou Léopold s'éclaircit la gorge, un peu gêné. Angarade se rendit compte qu'elle n'était pas tout seule et se leva après une dernière caresse sur la tête de Nosk, puis fit volte-face vers son ami, comme si ne rien était.

« B-bah quoi. C'est cool. »


Le propriétaire des lieux se contenta d'un « arhem » approbateur et proposa à ses invitées de descendre dans le jardin pour le café. Angarade jetta un dernier œil à la pièce étrange où s'était égarée Nosk, puis emboîta le pas à Léo sans lui en demander plus.

Après une pause café, Angarade annonça son départ et laissa son pote d'adolescence à ses occupations de samedi soir. Dans tous les cas, elle n'avait pas perdu son après-midi.

Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Sam 21 Avr 2018 - 15:19
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