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Les sous-doués à la montagne
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Mell Straum
Les sous-doués à la montagne .
avec Tristan T. Weber
Fin avril, Région des montagnes du Sud, vers 11h.
Il a beau être quelqu’un de très nerveux et qui part parfois au quart de tour, c’est assez rare que l’anxiété de Mell le porte jusqu’aux larmes. Le chercheur n’a jamais été quelqu’un qui pleure beaucoup, enfin, ça dépend aussi des périodes et de son état de fatigue, s’il a des soucis ou non dans sa vie quotidienne, enfin… Là, en l’occurrence, si les larmes viennent au binoclard, c’est que la coupe est pleine et qu’il n’en pouvait plus. Que Tristan l’ait voulu ou pas (et très certainement qu’il ne le voulait pas…), la situation qu’ils venaient de traverser était violente, dure, et anxiogène. Probablement trop pour Mell qui ne peut s’empêcher de penser au pire maintenant qu’il s’isole pour chasser ses angoisses et ses pensées négatives. Il pensait se calmer en marchant mais, voila, maintenant, il reniflait de manière un peu trop sonore, avait attiré sa Mélodelfe inquiète et probablement que même le Ranger l’entendait et n’était pas dupe.

Merde, merde !

Se maudit-il pour rendre la situation encore plus inutilement dramatique. Comme s’ils avaient besoin d’un nerd qui chouine pour arranger leurs problèmes. En plus, ça ne s’améliore pas et Mell doit contenir des sanglots plus forts pour ne pas faire davantage de bruit.

Et ce talkie qui ne se manifeste pas… Répondez, les collègues de Titi, z’êtes mous et bouchés, ou quoi ?!


Pour le coup, le lunetteux préférerait qu’on entende encore l’éboulement, au moins, ça masquerait ses reniflements qui résonnent dans la galerie et qui ont forcément interpellé Bérylle et Tristan. Franchement honteux, Mell pensa que s’il ne disait rien en revenant une fois calmé, alors, tout le monde comprendra qu’il n’a pas envie d’en parler et ils changeront de sujet. Mais la manifestation de la voix de Tristan parvenant jusqu’à ses oreilles lui fit comprendre qu’il s’était bel et bien fait griller.

… Idiot… !

Eut-il envie de grogner, envers lui-même ou Tristan, il ne savait pas trop… Probablement les deux en même temps, en fait.

Mais qu’est-ce qu’il veut que je réponde… ?

Mell se crispa en entendant que Tristan ne lâchait pas l’affaire. Mais… bien entendu que son attitude l’aura inquiété. Le chercheur avait vainement espéré que sa crise passe inaperçue et qu’on n’en reparle plus jamais, vu son malaise en ce qui concerne le fait de parler de ses sentiments et de lui-même. Quelque part, le fait que Tristan semble vraiment s’inquiéter pour Mell et soit capable de remettre en question ses propres actions rassura un peu le plus âgé. Bien entendu que Tristan ne pensait pas réellement à mal, à présent, Mell le croit sur parole, mais… Bon, la panique fait qu’il se permet encore quelques doutes. Pourtant, la fragilité qui transparait dans les mots de Tristan et le fait qu’il admette qu’il a déconné dissipent de plus en plus de doutes.

Devant les excuses de l’autre, Mell ne sut que répondre. Les reniflements et les sanglots avaient cessé et maintenant il regardait l’écran du talkie en rougissant d’embarras.

Mais quel… Je ne lui en demandait pas… Pourquoi il y tient tant ?!

Le binoclard ne savait vraiment pas ce qu’il pouvait faire pour Tristan à son tour. Enfin, le Ranger ne lui en demande pas tant, il a surement simplement besoin que leurs mots trouvent leur chemin. Seulement, Junior est assez bête. Il se disait comme un gros niais quelque peu pessimiste que Tristan ne devait pas vraiment le considérer comme un ami proche. Enfin, parce que le chercheur a la mauvaise habitude de s’attacher trop rapidement, ce qui fait qu’il se retrouve de temps en temps face à des déceptions un peu douloureuses. Mais, quand c’est l’inverse qui se produit, il sait encore moins comment réagir même si, ça fait un peu plaisir. Enfin, le malaise est encore un peu fort pour sourire comme un niais et puis, bah, c’est Mell, quoi. Ce vapoteux péteux arrive encore parfois à douter que Natsume le considère comme un de ses amis les plus proches parce qu’il est un peu à l’ouest. Enfin, ça n’empêche que Mell est aussi trèèès content de dire aux gens que « ouais Natsu c’est trop mon super poto il est trop cool » quand le concerné est absent, mais il est incapable d’assumer quand le japonais est là. Au mieux, il lui glissera un « haha t’es con ». Bref, tout ça pour dire que le médecin-chercheur est bien embêté lorsque Tristan est si sincère car il ne sait quelle réaction est la plus appropriée. Son silence doit un peu ennuyer le Weber dont il entend alors les pas tandis qu’il se rapproche de lui.

Peut importe ce qu’il dira… Ça ne changera rien ? Mais… Ah mais quel crétin, c’est pour ça que fallait lui répondre, maintenant y doit penser que j’m’en fous ou que j’le méprise !

« N-non, ç- ça… C’est… » Tenta d’articuler le chercheur, reniflant une dernière fois. « J-je suis juste… C’qu’un coup d’ang-g-angoisse. C’va p-passer m’enfin, c’gent-t-il d’d-d’t’inquièt-ter. »

Mais c’est pas de moi qu’y faut parler ! Quel abruti !

« J’sais qu-qu’tu voulais p-pas f-faire d’mal… »

Pas à lui, en tout cas. Mais, oui, il a été irresponsable et imprudent, ça, Mell n’ira pas le contredire. Il se contenta de hocher la tête, ramolli par la situation et pas franchement déterminé à continuer de se prendre la tête. Pourtant, il semblerait que le Ranger ait encore des choses à dire, mais il fut coupé par une voix qui sortir brusquement en grésillant du talkie, le faisant sursauter et lâcher un « Ah !! » de surprise. Au passage, il manqua de lâcher le téléphone avant de le rendre à Tristan pour qu’il répondre… Oui, ç’aurait été ballot.

Le chercheur laissa le Ranger répondre à son collègue et lui expliquer la situation, enfin, leur situation, non sans empressement. Mell le laissa faire et reprit ses esprits, non sans être alarmé de leurs paroles en ce qui concerne le manque d’air et le rappel de la blessure de Tristan. Après un bref échange, Tristan raccroche. Le chercheur, pour sa part, s’essuie les yeux en dégageant ses lunettes du chemin, plus calme que tantôt. Au moins, Tristan a l’air confiant au sujet des secours, et comme c’est lui le Ranger, eh bah, le binoclard se dit qu’il pouvait se fier à lui pour ça.

Tandis qu’ils retournaient au bord de la source sous-terraine, le Ranger prit un temps pour remercier Mell et une fois de plus, ce dernier ne sut où se mettre.

« … Tu d-déconnes ou qu-quoi ?! »


Bon, comme d’habitude, ça sort bien plus péteux et agressant que ce qu’il souhaite.

« J’t’aurais pas laiss-laissé b-bléssé. M-m’enfin j’espère qu’t’en d-doutes pas d-d’ça… Hein… ? »

Je sais que je suis mauvais pour dire aux gens que je tiens un peu à eux, mais quand même ! A quel point ses standards sont bas pour me remercier de l’aider quand il est blessé sous mes yeux ? Et puis, euh « tout le reste » ? C’est quoi, « tout le reste »… Ah, ouais… Ces trucs là… L’amitiééééé.

Il faut croire que le nature revient très vite au galop chez le chercheur de mauvaise foi et d’humeur taquine toute la journée.

« C-c’est… C’qu’on fait pour les ami— enf-f-fin, les gens, qu-quoi… »


Ah bah oui, ça aurait été bête de pas être un gros tsundere chiant, hein. Pour faire oublier ses paroles mièvres. Après un roulement d’yeux, le binoclard se rassit, quelque peu crevé par toutes ces émotions.

« Ass-ss-ssieds toi aussi. En p-plus mon b-bandage est un t-tr-truc d’amateur : t’faut d-des vrais soins. »

Ce n’est pas pour faire flipper Tristan qu’il dit ça. Il expose juste les faits et en profite pour se dévaloriser un peu histoire d’espérer qu’on oublie qu’il a été sympa car Mell est con, c’est tout.

M’enfin, faut quand même parler du truc qui fâche.

« Et… P-pour les types qu-qu’on a laissé derrière… Ce s’rait p-ptet bien que des Rangers aillent voir là-b-bas aussi. Enf-f-fin, y’a des ch-chances qu’y s’en s-soient sortis c-comme nous m-mais qu’y soient bloqu-qu-qués. »

Remarqua Mell, ne sachant pas vraiment comment tourner ses phrases de manière à ce qu’elles n’aient pas l’air de foutre la pression au Weber (et aussi de manière à ce qu’elles soient rassurantes pour lui-même). Quelque part, le binoclard espère de tout son cœur que les autres sont en vie, car il ne voudrait pas avoir à choisir s’il doit témoigner et mettre son pote dans la merde, ou mentir devant les autorités compétentes pour lui éviter des ennuis. Mais en un sens, si les types de tout à l’heure avaient aussi tiré sur Tristan… Cela fait que leurs intentions étaient peut-être un peu nébuleuses quand même.

Bon, plus j’y pense, plus ça me prend la tête, je veux juste sortir de là.

« V-vois l’bon côté d-des choses. J’risque p-as d’l’oublier, c’te p-pr-prom-nade ! Ahah ! »

Tenta-t-il de plaisanter pour détendre l’ambiance et passer le temps, même si le temps n’est pas forcément à l’humour. D’ailleurs, Berylle eut l’air quelque peu embarrassée par l’attitude déplacée de son dresseur. Surtout que c’est avant tout lui qui cherche à se détendre.

« J’vais avoir des t-trucs à r-raconter à Leanne, ce soir, hehe. »


Oui, Mell, on a dit qu’on arrêtait d’en remettre des couches. Surtout que bon, c’est pas très sympa pour Tristan.

« …’Fin… j’dis p-pas ça pur t’b-bolosser, h-hein… P-promis ! T-ton identité sera pr-protégée… Ahah… haha. »

Okaaaaay ! Fermes-la, Junior.



Mell Straum
Mell Straum
Scientifique
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Mer 5 Sep 2018 - 14:13
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Tristan T. Weber


Les sous-doués à la montagne
avec Mellorine

Il comprend l'étonnement du chercheur. En aucun cas, bien sûr, il n'aurait imaginé que Mell aurait pu le laisser dans cet état en restant de marbre. Il n'avait pas à le faire, mais il s'en est occupé quand même et pour Tristan, qui jure beaucoup par les gestes plus que la parole, ça signifie énormément. D'autant plus que vis-à-vis de ce genre de choses, surtout, il a gardé quelques traces de son passage dans ce qui fut le Bloc R. Des souvenirs dont il aurait aimé se débarrasser, mais quand on est traîné dedans aussi jeune, le cerveau n'a pas l'air de s'en lasser aussi facilement. Il se rappelle de fois où il devait pleurer le plus discrètement possible alors qu'il devait garder la douleur pour lui seul. Quand il avait des marques de coups et des blessures, il essayait généralement d'être silencieux et de ne pas se plaindre au risque de se voir prendre de sévères remontrances de la part de ses geôliers. Il avait de toute façon trop peur à ce moment-là de ce qui pourrait lui arriver de pire si jamais il se faisait trop remarquer. Il n'est pas étonnant toutefois de voir que Mell paraît un peu choqué de ce qui devrait en effet être une évidence. Le chercheur ne se rend juste pas encore compte que du point de vue de Tristan, c'est loin d'être anodin. Venant de l'aîné, son action ne surprend clairement pas le Weber, mais il est tout naturel aussi d'exprimer sa gratitude. Il se voyait assez mal faire comme si de rien n'était alors qu'il trouve l'autre assez courageux de le supporter après ce qui vient de se passer.

Mais si tous les amis faisaient ça, se dit tout à coup le Ranger, plus sombre, ça se saurait. N'en connaissait-il pas un qui a justement failli à un devoir aussi simple que de celui de prêter main forte dans des situations difficiles ?.. Allons. Ce n'est pas le moment d'être amer et de repenser à d'aussi vilaines choses. Mell est différent, après tout. Il est honnête, il lui fait remarquer quand il va trop loin, il prend soin de lui... Rien à voir avec de prétendus faux amis que le cadet aurait pu avoir. Et c'est tant mieux désormais s'il ne s'entoure que de gens bienveillants qui ne pensent pas à lui faire du mal. Ce n'est pas du contraire dont il a besoin. Pas maintenant. Plus jamais. Et puis il ne peut pas dire que sa douleur ne s'est pas calmé même légèrement. Que ce soit psychologique ou pas, il a l'impression que ça va un tout petit peu mieux. Peut-être que ce n'était pas une vraie balle qui l'a atteint, finalement... Mais peu importe. Il se contente de suivre l'autre jusqu'à un des coins de la grotte pour qu'ils s'y réinstallent en attendant les secours. Mine de rien, il ne peut pas s'empêcher de détailler son compagnon d'infortune pour voir s'il pleure toujours. Il s'en veut déjà de l'avoir mis dans un tel état moralement, alors il préfère ne pas empirer les choses. Pour le coup, il en avait même oublié les gens qu'ils avaient croisé tout à l'heure et dont ils ignorent le destin qui les a attendu. Straum, bien sûr, comme il doit le faire d'habitude, s'inquiète pour autrui alors qu'il conseille à Tristan d'informer à leurs sauveurs la présence de ces types, pour s'assurer qu'ils soient toujours envie. Sans rien dire, le concerné hoche lentement la tête avant d'essayer de voir si l'appareil dans ses mains fonctionne toujours, ou du moins encore assez pour qu'il puisse l'utiliser une dernière fois avant d'interpeller les Rangers. Au pire, il les préviendra une fois qu'ils seront sur place, mais en attendant, on dirait qu'ils ont en quelque sorte perdu le signal. Il fait quelques tests, mais seuls des grésillements lui répondent. Regardant malgré tout si taper un peu dessus permet un meilleur fonctionnement, il abandonne quand il se rend compte que ça ne change rien et qu'il y a juste un manque cruel de réseau là où ils se trouvent. Pas que ça soit très étonnant, en un sens. Ce n'est pas qu'il avait oublié les hommes de tout à l'heure, mais y repenser provoquer désormais une sensation désagréable au creux de son ventre, comme une sorte de vide à l'origine inconnue. Par lacheté, il préfère ne pas continuer d'aborder ce sujet-là.

Et ça tombe bien, en un sens, puisque Mell n'en parle pas davantage lui-même de son côté. Il tente même de faire un peu d'humour (du moins Tristan le considère ains), dans le but probablement de détendre l'atmosphère après ce qu'il s'est passé. Pour ça, aussi, le Weber lui en est reconnaissant, conscient que ça ne doit pas être facile pour l'autre, mais qu'au moins, ils peuvent arrêter de se morfondre en attendant qu'on vienne les chercher, maintenant que les Rangers sont prévenus. Il regrette un peu que la promenade ne se soit pas passé exactement comme prévu, mais il imagine que ce sont des choses qui arrivent, et pour avoir été Ranger assez longtemps, il le sait, que ça arrive. Que ce soit à cause de Pokémon sauvages, d'humains quelconques ou même parfois de la météo peu clémente, les imprévus peuvent être nombreux. Embêté tout de même de les avoir mis dans une telle situation, il se contente de faire sourire maigre face aux propos du docteur. Au moins, il fait de son mieux pour apporter un peu de lumière et d'optimisme dans cette caverne devenue sombre.

« Leanne, c'est ta sœur, c'est ça ?.. Pas sûr que de toute façon elle aurait envie de me connaître, si elle sait comment se terminent les promenades que j'organise. »

Il tente d'émettre un petit gloussement pour ponctuer sa phrase, histoire de rire un peu, et de tenter lui aussi de faire une vanne pour montrer qu'il veut se détendre. Cela ne lui arrive pas (ou plus) souvent de s'essayer à l'humour, même aussi maigre. Il n'a jamais été un grand blagueur, et lorsqu'il s'y risquait, il se rendait au final plus ridicule qu'autre chose. Pas comme si c'était quelque chose qui le dérangeait avant, ceci dit, puisqu'il savait rire de beaucoup de choses, surtout de lui-même. De moins en moins c'est le cas aujourd'hui, cependant. Avec certaines personnes, comme Mell, il se surprend, toutefois, à retrouver en lui ce qui le façonnait autrefois. Cela lui donne l'impression qu'il n'a pas tant changé que ça, au fond, alors qu'il semble un peu plus éloigné de ce qu'il était avant. Une perspective qui effraie d'ailleurs Tristan par moment. Parce qu'il croit savoir à partir de quand il a commencé à se transformer, et qu'il a du mal à ne pas nier le rapport. Alors il fait mine de ne pas y penser. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Pas avec lui.

« Tu penses qu'elle va réussir à croire tout ce que tu vas lui raconter ? Tu as quand même affronté un gros Bazoucan. »

Il continue donc de voir désormais le bon côté des choses. Ils vont s'en sortir. L'enfermement ainsi ne le met pas à l'aise, mais il fait de son mieux pour contenir une nouvelle crise. Avec la présence de Straum, il y arrive. Mais quand il se rappelle qu'il a dérapé à l'instant où ils n'ont plus été seuls, sur les lieux, il se demande si ça n'a pas un lien avec son malaise dans les environnements confinés. La venue d'inconnus qui ne lui ont pas paru sympathiques l'aurait perturbé plus que de raison, pour qu'il en vienne à de telles extrémités ?.. Le Ranger peut bien garder son malaise en tentant de le dissimuler, ce n'est pas ça qui va le rendre plus ouvert ou moins fou. Pourtant il conserve ses pensées néfastes et ses peurs pour lui-même dans l'espoir que personne n'arrive à voir ce qu'il craint tant. De toute façon, les raisons exactes qui l'ont poussé à faire une action aussi déraisonnée ne pardonnent rien. Surtout pas cette excursion désastreuse dans la nature qui devait être paisible.

« Mais promis, je me rachèterai, pour cette sortie... Plus de folie, la prochaine fois. »

Si prochaine fois il y a. Il se permet une expression plus lumineuse, sans savoir s'il arrive à être crédible ou même à rassurer son interlocuteur. En vérité, c'est peut-être lui-même, qu'il tente de rassurer en se disant que la prochaine fois serait plus calme. Qui sait pourtant si un rien ne réussira pas à l'ébranler tout autant de telle sorte à ce qu'il laisse son inconscience parler pour lui. Mais après tout, il se demande ce qui pourrait bien se passer qui pourrait être pire que ce qu'ils viennent de vivre. S'il refaisait une erreur comme aujourd'hui, il est certain que Mell ne lui pardonnerait pas aussi facilement, cette fois. Une idée qui n'enchante pas énormément le Weber.
Tristan T. Weber
Tristan T. Weber
Ranger
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Sam 8 Sep 2018 - 1:38
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Mell Straum
Les sous-doués à la montagne .
avec Tristan T. Weber
Fin avril, Région des montagnes du Sud, vers 11h.
Tristan se mit à méditer brièvement les parles de son interlocuteur. Il entreprit à au sujet des types restés derrière eux de joindre ses collègues pour les prévenir mais la technologie n’était apparemment plus de leur côté ce coup-ci. Mell retroussa les lèvres d’un air embêté, mais après tout, ce n’est pas vraiment à lui de prendre les conséquence de cet accident en charge ou de se torturer avec… Pas qu’il le souhaite à Tristan non plus et mette tout sur sa pomme, hein… Mais, bon, voilà. On ne va pas non plus débattre des heures sur le sujet. D’ailleurs le Ranger n’avait pas l’air d’en avoir envie.

Un ange passe avant que Mell n’ose passer à autre chose et juge moins morose de tenter de faire un peu d’humour. Et Tristan n’eut pas l’air de trouver ça problématique. Au contraire, il fut assez enclin à suivre le chercheur dans son jeu. Ce qui réjouit drôlement le lunetteux, ravi de ne pas plomber l’ambiance après ce qui s’était passé. Au passage, le Ranger se souvenait apparemment de Leanne, du moins de son prénom et de sa relation avec Mell (parce que le nombre de gens qui lui demandent « han tu vis avec elle alors c’est ta copiiiine ???? » avec des sourires en coin gênants, avant qu’il n’ait précisé qu’il s’agisse de sa sœur, ils sont bien plus nombreux qu’on peut le croire).

« Ouais, c’ça ! »
Confirma-t-il à son interlocuteur avant de rire un peu de la vanne de Tristan. « … Et t-tu sais, j’me s-suis mis d-dans des sit-t-tuations bi-bizarres plus d’une f-f-fois, à la long-g-gue l’est j-juste lassée, haha ! »

Parce que oui… En fait ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans de drôles de situations… Il y a eu la jungle et la grotte avec Livie (encore une grotte, tiens, peut-être que Mell devrait penser à arrêter d’y trainer), sa rencontre avec John il y a plus longtemps et bien d’autres choses quand il était ado, enfin. Ce ne serait effectivement pas la meilleure anecdote à raconter à Leanne si on veut qu’elle ait une bonne opinion de Tristan. Mais dans tous les cas… Oh, oui, sa sœur le croirait sur parole.

« M-mais ouais… C’ptet mieux qu-que j’lui rac-conte pas les d-détails ! C’pas qu-qu’elle me c-croirait p-pas… S’tu savais ! »
Car on peut dire qu’ils en ont vu des vertes et des pas mures, le frère et la sœur : chacun de leur côté comme ensemble. Enfin au niveau de la maman Bazoucan… Elle va hanter mes cauchemars, celle là. « ‘F-fin… c’juste que j’aime pas qu-quand elle s’inquiète, enfin… c’pas marrant d’la voir d-dans c’t’état. »

Surement qu’avec sa famille (que Mell ne connait pas vraiment), Tristan dit un peu voir ce dont il s’agit. Surtout quand on a une relation fusionnelle avec une personne de sa famille, c’est rarement quelque chose d’agréable à vivre. De l’expérience de Mell c’est plutôt négatif… Faire ses crises d’angoisse ensemble, sentir le malaise de l’autre presque instantanément… Ah, oui, on est loin de l’idéalisation de « wah, on est tellement fusionnel.le.s, nos pensées sont en symbiose parfaite, c’est merveilleux et quand on se touche on peut intégrer toute la connaissance de l’autre en ne faisant qu’un, oooooh… », hein. Enfin, ce n’est peut-être pas la meilleure chose à évoquer si on ne veut pas retomber dans la morosité. Mell se dit qu’il allait une nouvelle fois ruiner l’ambiance mais Tristan reprit la parole pour lui annoncer qu’il ferait mieux la prochaine fois, enfin, en gros.

« Oh, eu-euh… M-m’enfin, tu m’dois r-rien… »

Marmonna Mell, plus embarrassé que réellement rendu mécontent de la proposition de Tristan. Ça le gêne, l’idée que quelqu’un s’applique ou se force pour se racheter à ses yeux. Enfin, ça ne change pas grand-chose au pardon qu’on donne à la personne ou pas au final, non ? En un sens, ça fait aussi un peu plaisir au chercheur qui rougit facilement que son pote Ranger semble tenir un peu à leur amitié (quoique c’est peut-être juste pour être quittes). Enfin, Tristan a l’ai décidé et Mell soupira.

« ‘F-fin, c-comme t’veux m-mais fais p-pas ça j-juste p-parc’que t’p-pense qu’y faut ab-b-solument l’faire, h-hein ? »

Lorsqu’il termina sa phrase, l’attention de Mell fut détournée par des bruits de pas pressés remontant vers eux par la galerie. Les Rangers avaient fait vite et seraient bientôt. Et en effet, les collègues de Tristan ne tardèrent plus avant de débarquer et prendre en charge la situation. Le temps qu’on voit s’il n’avait rien en dehors de quelques égratignures que lui-même n’avait pas remarqué ni senties, le chercheur se mit à l’écart pour que Tristan explique plus en détail la situation. Il fut rapidement décidé que le Weber soit emmené au centre de soins le plus proche pour quelques examens vis-à-vis de sa blessure. Ne sachant pas trop quoi faire d’autre et n’étant pas pressé de rentrer, Mell emboita le pas au reste du groupe jusqu’au centre de soins. En arrivant là-bas et en se posant sur un vrai fauteuil, il se rendit tout de même compte de son état de fatigue. Mais, il n’allait pas rentrer sans avoir dit « au revoir » a son pote le ranger, quand même. Avant de retourner le voir en salle de soin, il prit deux thés à la machine et s’en alla à la rencontre du moins âgé, non sans bâiller à s’en décrocher la mâchoire.

« Ti-tiens, t’veux un t-thé ? »


Sur ces mots, il tendit la tasse à Tristan après l’avoir retrouvé dans une salle de repos.

« J’suis c-complèt’ment crevé, m-moi… »

Dit-il en s’asseyant et en sirotant son thé.

« Ça v-va, l’ép-p-paule ? »

Tout de même, Mell aimerait partir en sachant que Tristan va bien et ne risque pas d’infection après leur petite excursion. Il n’est peut-être pas innocent dans cette affaire mais il serait aussi bien qu’il s’en sorte sans séquelles. Et puis, il y a l’histoire des types qu’ils avaient croisés… Mais, ça, peut-être n’aurait-il le dénouement que plus tardivement. Dans tous les cas, ce n’est pas qu’il n’apprécie pas la compagnie de Tristan mais la fatigue se fait ressentir et certainement que le Weber veut aussi se reposer dans son coin.

« P-par c-contre, j’p-pense que j’v-vais p-pas tarder à rent-t-trer… J’suis c-cassé… »

Enfin, après avoir fini son thé, bien entendu. Vanné et peu doué pour les « au revoir », le binoclard ne savait qu’ajuter entre le temps où il finirait son thé et le moment où il se lèvera pour partir. Ce fut Berylle qui n’avait pas quitté son dresseur qui amorça le mouvement la première, finalement. Elle alla serrer la main du Ranger entre ses pattes avec le sourire, comme pour lui souhaiter un bon repos et lui faire promettre qu’ils se verraient à une autre occasion.

« Ahah. B-bah, c-comme Berylle, hein. On v-va t’laisser t-t’rep-poser. P-pis t’façon… On aura l’occ-cc-case de s’revoir, h-hein ? »

C’est Tristan qui l’avait proposé donc c’était une façon pour Mell de lui faire comprendre que la chose était tout à faire envisageable une prochaine fois. Malgré ce qui s’est passé, le chercheur n’arrive pas a réellement en vouloir à Tristan sachant que lui aussi semblait se maudire (probablement que le rouflaqueux est juste trop mou, aussi). Enfin, le fait de s’être sorti de cette sortie qui a mal tourné ça rapproche un peu, mine de rien. Mais tout de même, Mell aura besoin d’y revenir pour y réfléchir un peu, car il n’avait pas oublié ce qu’il avait pu dire et ce qu’ilavait vu. Uh… ça s’annonce compliqué, tout ça, encore…

Après avoir remercié une nouvelle fois les collègues de Tristan pour leur intervention efficace, le chercheur se mit en voyage vers Nuva Eja, bénissant les services rendus par la téléportation. Une fois rentré, il s’endormit sur sa manette de X-Box alors qu’il allait faire un top 10 sur un énième Battle Royale.


Mell Straum
Mell Straum
Scientifique
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Mer 12 Sep 2018 - 1:08
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Tristan T. Weber


Les sous-doués à la montagne
avec Mellorine

Il ne sait par quel miracle, mais la tension semble être retombée au moins un petit peu. Mell ne pleure plus, ou du moins la tristesse de ce dernier est bien moindre comparé à tout à l'heure, et Tristan s'est ressaisit également. Penser que ses camarades vont bien aller les sauver lui a redonner un peu d'énergie et d'assurance, dans cette caverne bien sombre et où l'oxygène commence à avoir du mal à passer. Quelque part, aussi, le Weber est rassuré de savoir qu'il n'est pas le premier à avoir placé son ami dans des situations tordues, quand le Straum ne s'y est pas fourré tout seul. Tristan se sent un peu moins... bête, même s'il sait qu'il a fait une énorme erreur et que ce n'est pas demain la veille qu'il risque de l'oublier. La panique dérisoire de Mell est suffisamment entrée dans son esprit pour y demeurer un bout de temps, comme une piqûre de rappel à chaque fois qu'il tentera de faire quelque chose d'aussi stupide que de déclencher un éboulement. Et quand il repense à la scène, d'ailleurs, Tristan se demande tout à coup comment il a effectivement pu céder à quelque chose d'aussi stupide et dangereux. Il aurait été bien malin, tiens, si le chercheur avait été blessé par sa faute. Voilà qui lui aurait appris à ne pas se jeter tête la première dans des décisions stupides. Ou plutôt, il aurait peut-être dû en parler à Mell, car sa vie était tout autant en jeu que la sienne. Mais si le problème qu'il a avec la Compétition le pousse une nouvelle fois à faire ce genre de chose, il se dit que, peut-être, un jour, eh bin il devrait aller faire un tour chez le psy.

« Ouais... Je comprends... »

Sentir que ses proches sont inquiets, il peut aisément concevoir que ce n'est pas joyeux, en effet. Pourtant, il se surprend à se demander comment peut être la relation que Mell entreprend avec sa sœur. Est-ce qu'ils sont plutôt proches ? Ou se supportent-ils tout juste ? Les membres d'une même fratrie, ça ne peut pas toujours s'entendre, après tout, ou être forcément très proches. Il y a une sorte de connexion, c'est certain, mais chacun l'entretient comme il veut. Tristan considère qu'il a de la chance de bien s'entendre avec les membres de sa famille, mais il sait que ce n'est pas forcément le cas pour tout le monde.

« Je ne m'oblige à rien, si c'est ta question. Cela me ferait plaisir. »

Outre le fait de se 'racheter' de cette journée qui avait bien commencé mais le Weber pense avoir ruiné, ça lui ferait vraiment plaisir de penser à nouveau du temps avec l'aîné dans d'autres conditions. Parfois, il a besoin de sortir du cadre de son travail même s'il en est fana. Il sait que trop d'une bonne chose, cependant, bah... Enfin. Il souhaiterait vivre aussi d'autres expériences, et ça commence par traîner davantage avec des personnes qui sortent de son domaine de prédilection et qui ont aussi des pensées différentes des siennes, mais avec lesquelles il peut s'entendre malgré tout, comme Mell ici présent. Il adore les Rangers et en être un est une véritable fierté, mais il ne peut pas nier que ça lui fait du bien quand il découvre autre chose. En parlant des Rangers, d'ailleurs, ceux que Tristan a réussi à joindre ont pu le contacter à nouveau avec son appareil quelques minutes plus tard. Malgré la faible fréquence, il leur indiqua le plus de détails possibles sur leur emplacement pour qu'ils puissent les atteindre, et c'est ce qu'ils firent. Après moult péripéties, ils parvinrent à les faire sortir en sécurité, et Tristan comme promis, parla à ses confrères des trois individus qu'ils avaient croisés. Ils n'eurent pas le temps de participer aux recherches ni de savoir ce qu'il en était pour eux puisqu'on devait amener directement le Weber prendre des soins si on ne voulait que la blessure s'infecte.




« Oh... C'est gentil, merci. Je crois que ma blessure va un peu mieux. Du moins, la douleur est moins forte. »

Il remercie d'un geste de la tête l'autre en prenant la tasse de boisson chaude qu'il lui a gentiment amené. Heureusement, si ça prendrait un peu de temps, sa blessure n'était pas grave puisque les premiers soins, même s'ils étaient minimes avaient été faits rapidement, grâce à l'intervention de Mell. Ses amis Rangers sont venus le voir, d'ailleurs, mais quand ils ont aperçu le trentenaire, ils ont décidé de quitter sa chambre pour laisser de la place au petit brun à lunettes. Même la gentille Mélodelfe était resté pour voir comment Tristan se portait, et ce dernier lui offre un sourire doux pour la remercier silencieusement de la considération qu'elle lui porte encore malgré les soucis qu'il lui a apporté, à l'image de son dresseur, d'ailleurs. Celui-ci essaye de faire comprendre au cadet qu'il est temps pour lui de rentrer. Lentement, Tristan hoche la tête pour lui affirmer qu'il n'y voit aucun mal et qu'il serait même déconvenue qu'il force le chercheur à demeurer encore ici alors qu'il a mieux à faire ailleurs.

« Va, je ne vais pas te retenir plus longtemps. C'est déjà gentil d'être resté. »

Les traits de son ami paraissent fatigués. Nul doute qu'une bonne nuit de sommeil l'attend et qu'il l'a bien mérité. Tristan, lui, va probablement devoir rester quelques heures supplémentaires aux soins pour vérifier que tout est en ordre, mais il ne va pas se plaindre. Ils sont sains et saufs, et c'est le principal.

« Et... Bien sûr qu'on se reverra ! On refera une sortie... sans embrouille, cette fois. »

Il offre un nouveau sourire désolé avant de leur dire au revoir et de les laisser prendre congé. Lorsque le silence s'installe de nouveau et que le Weber se retrouve seul, il souffle un coup, soulagé qu'ils s'en soient sortis. Et dire que s'il n'avait pas joué les idiots... Près de lui, des Rangers discutent entre eux de l'endroit d'où ils les ont tiré. Il revoie dans sa mémoire les images de la grotte où étaient incrustés divers pierres évolutives. Un joyau naturel, sans aucun doute... Et il avait gâché tout ça. Un soupir plus fort s'échappe, plus blasé cette fois. Il lui sert à quoi, son titre de Ranger, s'il ne sait pas l'exercer correctement... Mais la discussion va bon train quand il écoute discrètement ce qui se dit à côté. L'éboulement malheureux va être dégagé pour voir s'ils ne pourraient pas récupérer quand même ce qui se trouvait à l'intérieur, à savoir lesdites pierres dont l'emplacement était apparemment connu de certains de leurs supérieurs, mais aussi les corps des types dont Tristan leur a fait part. Aussitôt, il déglutit en se remémorant ce qu'il a fait. Une vague de regret le prend aux tripes, et il se met aussitôt à espérer que les types aient pu s'en tirer. Quand le groupe de Rangers en pleine conversation s'arrête alors pour passer devant lui et quitter la base, Tristan finit brièvement son thé avant de se relever d'un seul coup.

« Euh... je... »

Ses congénères se retournent tout à coup vers lui, interpellés par l'expression soudaine du Weber. Ce dernier marque une courte pause, durant laquelle il hésite, cherche ses mots. Il se lance quand même, peu sûr qu'on acceptera cependant sa requête. Mais il y tient. Ses yeux émeraude se mettent soudainement à briller, animés d'une détermination nouvelle.

« La grotte où on était... Est-ce que... Est-ce que je pourrais vous aider à la remettre en état ?.. »
Tristan T. Weber
Tristan T. Weber
Ranger
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Lun 17 Sep 2018 - 0:39
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