Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

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L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
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Here comes a thought {Samiche
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Natsume Enodril-Miyano
Here comes a thought

"Something i said
That failed to be charming"

Je me doute, pourtant, qu'il va me mentir. Je le sens venir à des kilomètres, et ça ne devrait pas. C'est quelque chose qui suscite toujours chez moi, peut-être davantage maintenant qu'il y a quelques années, une frustration non négligeable. Je sens que quelque chose cloche : je ne saurais pas dire quoi exactement, mais le nœud dans mon estomac n'est pas une invention de mon corps fatigué. J'ai tendance à l'ignorer, certes, car je suis malheureusement incapable de faire confiance à mon instinct, mais si je faisais confiance à mes tripes de temps à autre, nous éviterions bien des situations compliquées. Cela fait un moment déjà que quelque chose me triture l'esprit à son propos : sa fatigue n'est pas très... Enfin, je ne sais pas, disons que je crois que j'ai quelques raisons d'être sur le qui-vive.
Et au delà, je suis étonné qu'il n'ait pas craqué, ce soir. J'ai vu, j'ai entendu, et je sais, même, que ma réponse ne peut pas avoir été plaisante à entendre pour lui. Il a beau faire comme si, plaisanter comme si de rien n'était, je sais que tout ça, c'est un beau tas de mensonges. Je sais qu'il va me mentir, ou réprimer tout car j'ai eu la stupidité de me laisser aller de mon côté. Je devrais peut-être le lui faire remarquer, mais.... Mais je ne sais pas si je n'aggraverais pas la situation. J'ai même peur d'empirer encore tout, si j'avance dans ce terrain miné. Je pourrais objecter, lui dire que je ne suis pas idiot non plus, mais... Mais je ne sais pas. Peut-être un peu lâchement, j'ose croire qu'il sera honnête si c'était vraiment important, et qu'il ne jouera pas aux 'moi-je-suis-solide-messieurs-dames' comme un ado de quinze ans. Je n'ai toutefois pas l'énergie de m'engager dans une chasse à la vérité, et je crains de faire une bourde si jamais je m'y engage maintenant. Il n'a certainement pas besoin que je m'agace ou que je sois rude, surtout qu'après ce que j'ai fait, je ferais mieux de la mettre en veilleuse, ahahaha.

Je n'arrive toutefois pas à rire devant sa manière de répondre. Je me force à esquisser un rictus pour qu'il ne s'inquiète pas énormément, mais... Ouais, je m'y attendais. Je soupirerais bien, mais je préfère conserver les apparences sur le moment. Sa flatterie me touche à peine pour le coup, et je hoche vaguement de la tête pour faire comprendre que j'ai saisi l'idée. Je n'obtiendrais aucune information ce soir.
J'exhale un peu des narines lorsqu'il me promet de ne pas insister davantage à ce sujet, ne sachant pas si je suis amusé, touché, ou juste un peu blasé sur les bords. Je n'aime pas me satisfaire de repousser les problèmes, mais je ne vais pas mentir : mes pensées sont un peu plus en ordre grâce à ça. Sans répondre immédiatement, je colle davantage mon corps contre ses mains qui me caressent, d'humeur particulièrement collant et demandeur d'affection, comme à chaque fois dans ces situations, de toute manière. Je constate avec étonnement, d'ailleurs, que ma respiration s'est totalement calmée : si il est de temps à autre pénible d'inspirer profondément, je n'ai plus aucune difficulté, et ce n'est pas une petite constriction de rien du tout qui va me faire peur.

Je fronce les sourcils, mécontent, quand je le sens s'éloigner. Manquant presque de tirer sur son haut comme un gamin capricieux, je plisse les yeux en le voyant faire son petit bout de chemin jusqu'au frigidaire. Il a intérêt à avoir une bonne raison de-... Oh. Oh, d'accord.
Son action parvient à me tirer un demi-sourire amusé, plus par le fait que je l'imagine se sentir très fier de lui et impatient au magasin en prenant ça que par autre chose. J'avoue qu'un peu de sucre ne me fera pas de mal, ne serait-ce que pour tempérer ma mauvaise humeur ; oui, je suis ce gros débile qui se baffre en peignoir/t-shirt sur son canapé en regardant des trucs bêtes quand je suis de mauvais poil, foutez-vous de moi, allez. Je hoche distraitement de la tête. Pour être honnête, il aurait pu me proposer d'aller faire de la plongée à l'autre bout de l'île que j'aurais dit oui, sur le moment. Sans trop me presser mais sans non plus buguer bêtement sur ma chaise, je me soulève donc pour aller m'étaler sur le canapé, bien content de quitter la cuisine après tout cela. Et puis, pour être honnête, il est bien confortable, alors c'est une idée qui me plaît.

Je m'installe confortablement, logé entre les différents coussins (je dis souvent qu'on en a trop, mais là, bizarrement, ça ne m'embête pas trop), prenant bien garde à être du côté fermé. Distraitement, je saisis la télécommande pour zapper et vérifier ce qui se trouve sur les chaînes, sans trouver quoi que ce soit qui m'attire particulièrement. Je ne suis pas très télévision, en même temps : c'est davantage une excuse pour coller mon copain qu'autre chose. Généralement, d'ailleurs, je fais une sieste, ouvre un œil de temps à autre, ou me contente d'un vague commentaire pour notifier indirectement que je suis toujours éveillé. Et en parlant de ça, je remarque qu'il manque quelque chose à côté de moi, et je vous avoue que ça me déplaît un peu. Je relève donc légèrement la tête, prenant une expression un peu agacée et boudeuse, alors qu'en vrai, il n'en est rien. Je fais juste mon cinéma, là. Bon, peut-être que y'a un peu de vrai là dedans aussi, hein, clairement, mais on est pas là pour disserter là-dessus.

« Hé, dépêche-toi. Tu parles beaucoup mais je les attend, là, mes câlins. »

Oui, oui, je suis puéril. Et ce n'est pas mon ton de plainte qui doit me faire paraître plus mature, là.  D'un côté, mieux vaut qu'il prépare ce dont il a besoin avant, car une fois qu'il sera installé, je risque d'emmêler nos jambes et de m'accrocher comme un koala à sa branche, et cela pourrait être compliqué de se déplacer. Pour ma plus grande surprise, d'ailleurs, je ne saute pas sur le pot de glace, plus intéressé par sa présence pour le moment (fin, qu'il prenne pas la grosse tête, hein, c'est temporaire). C'est sans doute pour cette raison que je referme mes bras et mes jambes comme une pieuvre autour de lui, l'air un peu distrait et le regard vague. J'en profite pour inspirer discrètement, sentant mon thorax se relaxer au fur et à mesure des minutes qui passent. Ce qui s'est passé aujourd'hui va laisser quelques séquelles, mais pour l'instant, je profite de l'impression que j'ai que ce n'est pas la fin du monde, et que si ça se trouve, la soirée se passera très bien. Comme d'habitude, il est probable que je me fasse des prévisions particulièrement pessimistes, en fait.
Lorsque mon regard finit par se poser sur la télévision, je cligne des yeux, puis dirige mon attention vers mon copain, l'une de mes mains s'amusant toujours à tracer des cercles dans son dos car je ne vais sûrement pas être avare de contact physique après tout ça.

« Tu sais ce que tu veux regarder ? Parce qu'en vrai je dis oui, mais j'ai aucune idée. »

Je ne suis pas très difficile, en règle générale. Enfin, si. Mais généralement, rien ne me plaît, donc je fais plus ou moins avec tout, tant que ce n'est pas excessivement stupide non plus. Ou alors je me moque de manière éhontée, seule manière que j'ai alors de trouver de l'amusement dans des trucs particulièrement nuls. Quoique c'est encore à géométrie variable, en fait, car si l'on regarde mes vieilles séries préférées, bah... Bon, c'est pas forcément le summum de la qualité non plus, mais de un ce n'est pas pareil, et deux, on s'en tape un peu, c'est pas le sujet.
Dans un soupir, je repose mon crâne sur l'appui-tête, et garde paresseusement les yeux ouverts. Je vais bien, là. Je me sens même... Disons que ça va, honnêtement. Je ne me rends pas compte de la vitesse à laquelle je deviens une loque, dans ces situations, et je m'étonne même de ma fainéantise soudaine. Comme après chaque situation un peu tendue, toutefois, je deviens collant, affectueux, et particulièrement niais. Une niaiserie, d'ailleurs, qui s'exprime assez peu discrètement dans le sourire tendre que j'offre à mon petit-ami, prenant la parole sans vraiment réfléchir. Disons que ça me travaillait, depuis tout à l'heure, bien avant qu'il ne présente l'éléphant qui se trouvait dans la pièce.

« Hé, dis, Sam... ? »

Je me permets un gloussement stupide. Mon sourire se teint d'une once de provocation, car je ne pourrais pas dire ça autrement, je crois. Ou du moins, pas comme ça.

« Tu sais, tu pues, je te déteste et t'es insupportable, mais... Ça va, y'a pire, en fait, à supporter pour toute une existence. »

Je crois que mon ton neutre au possible et mon expression en disent long sur le véritable sens de mes mots. Je me vois mal dire les choses évidentes directement : déjà, ça ne serait pas drôle, en plus, il a l'habitude et comprendra, et de trois, bah... Bah je fais ce que je veux. Je me sens d'humeur un peu taquine, surtout, en fait, car c'est une manière pour moi d'exprimer mon affection à moindre frais ; pas que j'en ai besoin vu l'évolution de notre relation, mais c'est toujours amusant pour moi.
Je laisse mon visage se poser contre le sien, collant nos fronts, avant d'arborer mon expression la plus prétentieuse et ridicule au possible.

« Par contre ! Tu m'expliqueras pourquoi tu étais encore à t'entraîner alors que j'allais arriver, hm ? Intolérable, je dis ! »

Je ponctue ma fausse indignation par des poussées d'air dans son cou, suscitant le bruit ma foi très puéril d'un bon gros 'prout' à de multiples reprises. Je resserre d'ailleurs ma prise sur sa taille en serrant mes jambes autour, un sourire excessivement dramatique et machiavélique se dessinant sur mon visage alors que je m'entête à le garder prisonnier de ma puérilité. Très honnêtement, je plaisante, hein, je ne lui fais pas vraiment la tête. Je sais que l'entraînement peut-être un moyen pour mon copain de s'amuser, d'autant plus que j'étais en retard, d'ailleurs, et que bah, encore heureux qu'il fasse ce qu'il veut. Je cherche juste un moyen de plaisanter à moindre frais car il ne faut pas croire, mais j'aime faire l'idiot avec lui. Je compte bien faire l'idiot pendant encore un moment, d'ailleurs.  



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19H
Avec Samal'airanxieux
Natsume Enodril-Miyano
Natsume Enodril-Miyano
Eleveur
Voir le profil
Jeu 14 Juin 2018 - 0:15
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Samaël Enodril-Miyano

&&&



Here comes a thought
feat Natsuétu
"That might alarm you"

Je ne voulais pas qu'on oublie tout ce qui s'est passé. C'était important que ça se fasse, que ce soit aujourd'hui ou plus tard. Mais le morceau devait lâcher un jour ou l'autre. Ça ne garantit pas que ça sera plus simple pour nous deux par la suite, mais au moins, je n'aurais plus à lui cacher ce que je désire à ce niveau ; il sait mes attentes, alors il ne tient qu'à lui de faire un choix, désormais. Mais je ne lui mettrais aucune pression. Il n'en a pas besoin, clairement, et ce n'est pas mon but. J'aimerais qu'il soit indifférent au mariage, pas qu'il en ait peur, après tout. Ce que je veux maintenant plus que tout au monde, c'est qu'on passe une soirée collés l'un contre l'autre et qu'on arrête de penser à des trucs fâcheux. Pas que je considère que le mariage soit une discussion fâcheuse, mais puisque ça met mal à l'aise mon copain, je ne vais pas lui demander de continuer à y penser cette nuit. Je rêvais de pouvoir me serrer contre lui à son retour pour lui donner beaucoup d'affection, et je ne peux m'empêcher de glousser un peu quand il vient d'ailleurs réclamer ce que je lui promettais déjà silencieusement. Il a l'habitude, de toute façon, que ses retours soient accompagnés de câlins de ma part, quand je ne dois pas laisser Axel lui en faire d'abord avant que ne vienne mon tour. Pas que ça me dérange particulièrement, puisque je peux comprendre le gamin sur ce coup-là, mais bon, vous savez, je suis de nature impatiente, quand je veux, et surtout quand je souhaite que senpai me remarque.

« J'arrive, j'arrive... C'est moi, l'impatient, d'ordinaire. »

Je ne vais pas nier que ça me touche, ceci dit, qu'il attende avidement ma venue sur le canapé. Je n'oublie pas le pot de glace, évidemment, même s'il n'est pas sûr au final que j'y toucherais moi-même ; me connaissant, la présence de mon copain captivera bien davantage mon attention, alors je risque de délaisser le dessert sucré. Après avoir posé la crème glacée sur la table basse, je m'installe confortablement sur le canapé, m'enfonçant dedans en poussant un soupir de satisfaction, et attends que Natsume vienne se caler contre moi pour que je puisse glisser ma main autour de sa taille de telle sorte de pouvoir le rapprocher de moi encore un peu plus. J'espère qu'il réussit à oublier cette histoire de demande pour profiter de la soirée que nous avons devant nous, quand même. Je me rends compte que ça risque d'être difficile, mais je serais gêné d'avoir gâché le soir de nos retrouvailles même s'il s'agissait que d'une très courte absence.

« Bah, j'sais pas... Un truc débile qui vide bien la tête... Genre une interview de Méphisto. »

Je ricane un peu vraiment en imaginant comment doit se comporter Faust quand des journalistes viennent l'embêter. J'ai failli parler de mon comparse du domaine Coordi plutôt que mon frère de cœur mais je ne voulais pas que mon copain face la grimace si je l'évoquais. Pourtant, les commentaires de Zingaro sont parfois à mourir de rire, quand il ne sort pas des propos qui donnent envie de l'étrangler. Je ne sais pas trop quoi regarder, du moment qu'on ne tombe pas sur un truc trop sérieux. On a besoin de se détendre, là, et autant que ce que nous regardons ne nous énerve pas. Peut-être aurais-je une idée de film ou d'animé à regarder, mais il faudrait atteindre les DVDs ainsi que le lecteur et en vrai je suis plutôt bien, dans cette position, collé à mon petit-ami, alors ça ne me motive pas à bouger.
Curieux, je tourne toutefois la tête vers lui lorsqu'il m'interpelle doucement. Pour être honnête, j'ai vraiment cru qu'il allait me dire un truc du genre 'je t'aime' ou quelque chose de mignon. Mais bon... On va dire que, venant de lui, c'est presque pareil non ? Il aura beau faire le tsuntsun autant de fois qu'il le voudra, moi, je connais la vérité, et je sais qu'il peut être trèèès niais avec moi des fois. Même qu'il est pas aussi niais avec les autres, d'abord. Je me contente simplement de soupirer avant de fondre lorsque j'aperçois son sourire tendre et affectueux. Comment résister face à ça et ne pas lui rendre une expression semblable ? Je lui renvois malgré ton son petit air provocant et taquin.

« Ça va, t'es pas trop mal non plus. »

Je le sais, à force, que c'est une manière aussi pour lui d'exprimer ses sentiments à mon égard sans vraiment le faire. J'aime bien l'entendre parfois directement, mais je ne vais pas me plaindre. Pour ce soir, on va dire que ça suffit. Et puis... Je suis accoutumé. Même si, pour être sincère, il est de moins en moins gêner sur le fait d'en parler. Ça fait plaisir de voir qu'il ne se retient plus comme avant où il n'hésitait pas à user de mécanismes automatiques de défense pour contrer tout ce qu'il pouvait prendre comme une attaque, surtout de la part de gens qu'il ne connaissait pas. Puisque j'arrive à comprendre ce qu'il veut me dire, toutefois, je sens une légère chaleur me réchauffer la poitrine, touché en quelque sorte.
Et puisqu'il était parti pour dire des trucs gentils dans son langage, je ne m'attendais pas à ce qu'il me reproche tout de suite après mes séances d'entraînement. Pris pas surprise, je ne réagis que trop tard quand il se rapproche pour me faire des prouts dans le cou en soufflant fortement au creux de ma nuque. Le pire, c'est que ça châtouille, alors je suis obligé de rire, essayant de me débattre pour échapper à son emprise. Je suis néanmoins bien faible, face à lui.

« Héé, mais... Héhéhé, arreeeeeteuh ! Il faut bien que je... Que je m'entraîne pour la Li-i-gue hahaha ! Natsuuu, pitiéééé ! Stoooop ! »

Mes paroles sont entrecoupées par des rires, des hoquets et des sursauts de la part de mon corps face à l'attaque que ce dernier reçoit. J'ai pourtant trop peur de lui faire mal si je me débats, il faut dire, alors je me laisse faire comme la victime que j'ai un peu toujours été. Mon visage doit être tout rouge, à force de rire. Essoufflé, j'arrive enfin à m'échapper de mon opposant mais tombe à la renverse sur la moquette, stupéfait mais sans le moindre mal. J'esquisse un léger 'aïe' pour la forme mais termine le gloussement sur lequel j'étais lancé, avant de me relever en me frottant les fesses endolories par la chute.

« Tu peux pas m'en vouloir, je t'ai attendu pour regarder les nouveaux épisodes de Gundam ! »

Je tente d'utiliser ça comme une maigre excuse, mais j'ai bon espoir que ça suffira pour que mon copain veuille bien qu'on se contente de s'installer côte à côte plutôt que de venir 'm'agresser' comme il l'a fait, ce malotru. Après m'être remis de mes émotions, je me remets sur le canapé, oubliant peu à peu de quoi nous parlions quelques minutes à peine plus tôt.

« Alors ramène-toi, qu'on puisse les mater ensemble. »

Tranquillement, je repose ma tête sur l'épaule de mon copain, avant de souffler un grand coup, détendu et... heureux. C'est vrai, qu'on a pas besoin de mariage dans notre couple. On pourrait très bien s'en passer, si c'était si simple. Mais si moi je n'en ai pas peur, aussi, c'est parce que je sais que ce n'est pas ça qui nous changera. Des soirées comme celles-là où nous pouvons profiter de moments ensemble, nous l'avons déjà faits à plusieurs reprises, et il y en aura des tas d'autres. Un anneau au doigt ou pas, ça ne va pas révolutionner nos vies ou transformer les petits habitudes que nous avons fini par prendre. Je suis épanoui depuis un bon bout de temps avec lui, et j'ai le sentiment que c'est parti pour durer, même si nous ne nous marions pas, au final. Je me dis juste, seulement, de temps à autre... Que me faire appeler Miyano, ça m'irait peut-être pas si mal.
Samaël Enodril-Miyano
Samaël Enodril-Miyano
Elite
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Mar 19 Juin 2018 - 2:36
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