Lendemain de fête II
Capture n°3

« Plus jamais je recommencerais », c’est ce que se disent les gens en plein « hangover » après une soirée trop arrosée. C’est une phrase qui les rapprochent un peu des politicards ou des célébrités sur le retour. Et Lionel entre dans deux de ces catégories : pauvre couillon à la gueule de bois ET maitre coordinateur sur le retour. C’est en parfaite loque humaine qu’il se traina jusqu’à sa plage, espérant que piquer une tête dans la mer l’aiderait à se débarrasser de son mal de crâne. Car, il paraît que faire un peu de sport est un remède magique. Et déculpabilisant. Toute façon, il n’avait pas vraiment d’autre choix, il fallait qu’il soi d’attaque dans 2h pour sortir avec la milice, et donc, ce serait fâcheux si le moment venu, il se morfond encore avec la tête dans les toilettes.

En sautant dans les vagues à son tour, Murasama l’Amphinobi commença à surveiller que son dresseur ne coule pas comme un plomb en buvant la tasse entre deux « oh ma tête oh ouille ouille ouille… ». La grenouille bleue nageait plus vite et bien plus gracieusement que l’autre, bien que bon nageur, se contenter de barboter comme un petit chien non loin du ressac. Autant dire qu’il avait pris la résolution de s’activer, mais ne la tenait pas jusqu’à bout comme il marchait plus a fond de l’eau qu’il ne nageait, actuellement. Dans 3 minutes environ, Lionel serait en train de se rouler sur le sable. Et ni Murasama ni personne n’a vraiment envie de voir ça. Il serait peut-être temps que l’Amphinobi traîne l’autre andouille dans le vagues et le force à s’activer un peu.

Modération :
C'est reparti mon kiki Une appa sur les Plages, s'ilvuplééé o/

Lendemain de fête II
Capture n°3

« Je vais me mettre sur le transat, finalement… »

Le coordinateur se dirigeait vers le rivage pour aller s’écraser sur sa chaise longue. Murasama profita de l’inattention et du fait que son dresseur était occupé à geindre de ses maux de tête pour s’approcher en douce de lui.

« Aaaaaaaah ! »

A peine eut-il le temps d’amorcer sa sortie de l’eau qu’une langue s’entoura autour de sa cheville pour le trainer dans les vagues. Le Roque-Lartigue perdit ses mots dans un « blblblb » en faisant des bulles une fois la tête sous l’eau. Il émergea quelques mètres plus loin, crachant de l’eau et l’air quelque peu vexé en dessous de son bonnet de bain orange.

« Mais nom de… ! » Il cracha encore quelques algues. « Vilain Murasama ! »

L’Amphinobi considéra son dresseur d’un regard intransigeant. L’autre le comprit sans trop d’efforts. Murasama m’invitait à se bouger un peu et nager pour faire passer les douleurs dûes à la cuite, et aussi parce que son Maître avait tendance à se laisser aller sur l’exercice, ces temps-ci. Lionel continuait de chouiner et à faire des bulles, l’air boudeur, l’air d’un parfait gamin de 3 ans.

« Mais j’ai mal à la tête… »

La grenouille bleue adressa un regard blasé à son dresseur récalcitrant et franchement chochotte. Le coordinateur profita de la stoïcité du ninja amphibien pour lui envoyer des éclaboussures à la tronche.

« Tiens, vengé ! »

Offusqué, Murasama foudroya le coordinateur du regard puis s’en alla nager plus loin.

« Eh, mais, reviennns ! »

Modération :
Fuiiiite ° 3° Nouvelle appa, toujours sur les plages, s'il te plait ^^

Lendemain de fête II
Capture n°3

Murasama nage un peu trop vite pour que Lionel ne le rattrape dans son état actuel, mais l’espoir fait vivre, à ce qu’il paraît. Au moins, c’était une victoire pour l’Amphinobi car son dresseur s’était mis à nager et à s’activer, finalement. Bon, maintenant, il se plaignait entre deux brasses, et buvait la tasse, bien entendu, car ce n’est pas drôle sans eau de mer bien salé au fond de la gorge. Le coordinateur se mit à tousser et à battre des bras et des pieds dans l’eau en toussant bruyamment pour informer son Amphinobi de son mécontentement et de son horriiiible détresse en pleine mer. Il faut préciser qu’à 20 cm près, Lionel avait tout de même pied. Sentez donc la souffrance du nageur en pleine santé « au milieu » de la mer turquoise toute calme.

« Murasamaaa, tu vas trop viiiite-euuuh ! »

Geint-il entre deux gorgées d’eau de mer et un Sancoki que les vagues emportèrent jusqu’à sa tête et son bonnet de bain… Qu’il emporta au large avec lui.

« NON ! Mon bonnet ! »

L’Amphinobi s’immobilisa en entendant ce dernier cri de détresse, plus « vrai » et alarmant que les précédents. Le grenouille revint aux côtés de son dresseur et constata que ce dernier se cachait sous la surface de l’eau. Quand Murasama compris que le principal soucis était que le maitre se retrouvait sans bonnet ni moumoutte et le crâne à l’air, il se facepalma violement.

Modération :
Re-fuite ! Et une dernière appa sur les Plages, s'il te plait !

Lendemain de fête II
Capture n°3

« Je ne peux pas retourner sur la plage sans mon bonnet !! »

Cria-t-il, à la limite de sangloter. Bizarrement, quand il s’agit de se plaindre et de se morfondre, le maitre coordinateur en oublie sa gueule de bois. Murasama lui déposa quelques algues sur les parcelles de peau visibles de sa calvitie histoire de camoufler les « parties gênantes » du crâne de son dresseur. Comme Lionel protestait que les algues étaient peut-être pleine de bêtes dégoutantes, Murasama roula des yeux et grogna dans sa barbe absente. Qu’est-ce qui lui a fichu une précieuse pareille ?! Est-ce pour ça qu’il a quitté le Pokéwood d’Unys ? Pour aller repêcher des bonnets de bain oranges volés par des Sancoki gluants… ? Bon, objectivement, oui, le changement a été fort bien acceuilli par Murasama qui fait plus où moins ce qu’il veut chez Lionel et peut surtout passer ses journées dans la mer. Cela veut bien un fichu bonnet de bain.

« Alleeeeeer, imagines on se retrouve en face d’un paparazzi en sortant !!! Quelle horreur !! »

Après avoir soupiré encore plusieurs fois pour manifester son mécontentement, l’Amphinobi finit par cèder aux caprices de son dresseur et plongea pour aller chercher le bonnet tant convoité. Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour récupérer son dû, mais en sortant, il aperçu le coordinateur retourner vers le rivage… Tiens, il a changé d’avis et va sortir de l’eau en exposant fièrement sa calvitie… ? Non, apparemment, c’était un Pokémon qui attirait son attention. L’Amphinobi s’approcha en tout discrétion, et déposa le bonnet sur la tête de Lionel.

« Dis, Murasama, tu voudrais bien surveiller cette Sovkipou le temps que j’aille chercher mes Rapide Ball ? »

Modération :
Envoi de Kotetsu le Mimantis (Fomantis) ; Feuille Garde (Leaf Guard) ; Pudique (Bashful)
-> Tranch-Herbe x1
-> Envoi d'une Rapide Ball

Merciiii °W°

Lendemain de fête II
Capture n°3

Lionel n’avait pas vraiment laissé le choix à ce brave Murasama, à vrai dire. Il avait remis son bonnet de bain, et s’en était allé, tout guilleret vers sa maison pour aller récupérer de quoi capturer la Sovkipou bien trop occupée à nettoyer la plage pour le remarquer. A vrai, dire, même si le Pokémon insecte sursauta et fut tenté de s’enfuir en voyant l’Amphinobi s’approcher, son instinct de fuite étant plutôt développé comme le reste des membres de son espèce, avec leur côté quelque peu fragile. Pourtant, à la vue du regard neutre mais tout sauf malfaisant de la grenouille bleue, la Sovkipou se détendit et lui adressa même une sorte de sourire un peu coincé. Puis, en voyant les traces laissées par la grenouille sur la plage, elle s’en alla les nettoyer avec ferveur.

C’est l’instant que choisit Lionel pour revenir, les bras chargés de sphères de capture, dont certaines tombèrent par terre. On a déjà dit qu’il était un poil excessif ? La Sovkipou regarda les Balles bicolores tomber sur le sable, horrifiée que sa plage soit à nouveau polluée, mais, cette fois, elle préféra aller se cacher derrière les jambes de Murasama, ne savant pas trop ce que lui voulait le drôle de bonhomme à bonnet de bain orange. Celui-ci posa ses Pokéball de côté et se baissa face au petit insecte aquatique.

« Dis-moi, Sovkipou, si tu viens avec moi, tu pourras nettoyer cette plage et jouer avec Murasama tous les jours ! »

Apparemment, elle ne s’attendait pas à ça, car les yeux de la Sovkipou se mirent à briller, et ses antennes à frémir. Dans son langage, cela signifiait sûrement qu’elle était contente. Pour autant, elle ne se rapprocha pas de Lionel et resta avec l’Amphinobi en qui elle avait visiblement plus confiance, au point de grimper le long de la jambe fine de la grenouille bleue jusqu’à l’épaule de cette dernière, toute fière. Le coordinateur eut l’air un peu jaloux, mais il s’en remettra, puis il se dit qu’au moins, Safu était à la bonne école pour apprendre l’art de la coordination quand l’envie lui viendra.

Modération :
Et veulah. Merci pour la modo