Dorky shopping
(ce n'est pas une séquelle de Dirty Dancing)
Cayagane - Fin mars 2024

C’est quand même cocasse qu’il fasse quasi-systématiquement très beau les premiers jours du printemps. Peut-être que mon enthousiasme a cette période de l’année (enfin, quand on oublie les pollens qui me font couler le nez) me fait embellir cette histoire de beau temps (d’autant plus qu’il fait rarement vraiment froid, on est sur une île tropicale). Dans tous les cas, moi qui n’aime pas trop être enfermé quand je sens que je m’amuserais plus dehors (bizarrement, j’ai des devoirs à terminer donc j’ai encore plus envie de bouger), ça me fait une bonne raison de glander à l’extérieur, au soleil non loin du poche. Je me suis affaissé sur une natte en faisant genre je bosse sur un devoir mais en réalité je ne fais que pianoter sur mon téléphone en hummant une chanson à la mode. Je partage la natte avec Marilyn qui a ressorti une vielle 3DS du placard du salon et Mikoto en train de dessiner en se levant pour attirer l’attention de son tonton à chaque fois que ce dernier passe dans le coin. Iris pour sa part est chez une de ses copines pour un anniversaire et quand elle n’est pas là, c’est drôlement calme, même si Marilyn n’est pas en reste. Mais depuis quelques semaines, Marilyn semble assagie, plus calme… Je suis content que ce ne soit plus bizarre entre nous depuis quelques temps, mais, pour le reste, concernant Shizune, par exemple, je ne peux pas en dire autant.

« Hé, Zlat’, tu crois que tu pourrais descendre au centre-ville acheter deux-trois trucs ? »

Demanda Soltan qui sortait de la grange, un peu débordé comme souvent à l’arrivée du printemps. Les deux cousins se mirent à discuter de ce qu’il fallait acheter et je n’ai pas tout compris, mais je me suis quand même retourné sur la natte en espérant en savoir plus.

« Qui veut venir avec moi ? »

Nous demanda Zlatan en retournant chercher sa veste à l’intérieur. Mikoto leva la main avec enthousiasme, Marilyn grogna quelque chose comme « nah c’est trop relou les magasins de bricolage, là, en plus, y’a que des vieux »quant à moi… je prendrais n’importe quelle occasion de fuir ce DM et j’adore les magasins de bricolage (cherchez pas, je trouve juste ça marrant les boites remplies de vis et de chainette et d’autres trucs dont j’ai aucune idée del’utilité).

« Moi je veux bien venir, aussi ! »
« Soltaaaaaaan ? » Appella le plus vieux en direction de la grange. Un « quoi ? » lui répondit de l’interieur. « Je prends Miko et Lulu avec moi, hein ! »

Un « Ok » résonna de l’intérieur et en partant, Marilyn nous envoya un sourire narquois en s’étalant de tout son long, chippant l’ordi portable au passage avec un air sucré.

« Héhé, enfin tranquille ! »

Je lui tire la langue en lui rendant son œillade joueuse et nous sommes partis pour le centre ville dans le puck-up de mon tuteur.

« Tonton, on pourra aller voir les Couanettons ? »

Mikoto a une nouvelle passion : les Couannettons et les Lakmécygne du parc du centre-ville. Je sais pas d’où ça sort mais il peut rester très longtemps à les regarder. Et puis j’aime bien aussi, faut dire. Je prendrais une photo pour l’envoyer à Riku, tiens, ça me rappelle Yui, sa Lakmécygne !

« Bah, c’pas comme si on était pressés, toute façon… »


Modération : Une apparition à Cayagane, s'il vous plaaaait °W° Merci !

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« Hé, mais t’avais pas des devoirs, toi, hein ? »

Me fit remarquer Zlatan avec un air narquois lorsqu’on descendit de la voiture en arrivant sur le parking du complexe commercial du bourg. Pris la main dans le sac, je fais comme si ne rien était. Je sais que je ne dupe pas grand monde en me donnant des airs innocents et que je devrais aussi éviter de trop bâcler mes devoirs déjà que j’ai pas des résultats vraiment ouf et je voudrais pas que l’administration regrette de m’avoir changé de classe… Mais bon, il est tout pourri son DM de géographie sur un corpus sur l’irrigations des champs dans une commune paumée de Vanawi, au prof… Il avait qu’à nous donner un travail intéressant à faire. Pis, je suis largement trop bête pour réussir ce genre de trucs compliqués. J’aimerais bien être aussi doué à l’école que l’étaient Alex et Ellias. Enfin, non, pas Ellias, je veux toujours pas le voir, lui.

« Euh, mais non… »

Dis-je avec un faux air angélique qui fit même plisser les yeux à Mikoto. Si même lui commence à douter de moi, mais où va le monde !

« C’est pas bien, Lulu ! »

Quoiii, mais même lui il me juge, maintenant ! Ça fait d’ailleurs bien rire l’ancien psy qui va prendre un sac dans le coffre.

« Bah, ça vaaa, c’est pas grave, hein. Je faisais pas mieux à ton âge. »

C’est méchant si je dis que ça m’étonne pas de lui ? Meh. Peu importe, c’est rigolo quand même. Mais il faudra quand même terminer le DM un jour, j’ai pas envie de me faire remarquer ou de me faire coller pour ça, ce serait trop bête. Ou même d’avoir un zéro, c’est un peu la loose.

Tandis que nous nous approchons du magasin, je remarque une jeune Lixy en train de s’amuser avec une conserve. Celle-ci ne me remarque pas jusqu’au moment ou sa boite métallique roule jusqu’à mes pied. Alors, elle s’assoit sur son derrière et semble attendre que je lui renvoie la balle, enfin, la boite de conserve. Ce que je fais en la poussant avec mon pied et Lixy semble folle de joie, au point qu’elle continue de jouer à me la renvoyer tandis que je progresse vers le magasin. Arrivés là, la féline lâche sa boite et continue de me suivre. Mikoto fixa le Pokémon electrique qui me colle aux baskets qui nous emboitait le pas… visiblement, j’ai une nouvelle amie.

Modération : Envoi d'Arthur le Mustéflott - Glissade (Swim Swift) - Jovial (Jolly)
-> Rapide Ball X2 si nécéssaire

Merciii

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Comme je m'y attendais avec la molesse de Zlatan et de Mikoto (et je dis pas ça comme une critique, hein), on est restés plus de temps que prévu dans le magasin à trainer pour regarder les pièces dans les bacs et les outils accrochés sur des panneaux. Il faut dire que Mikoto s'était mis en tête de prendre son tonton par la main en lui demandant "c'est quoi ça ?" à chaque fois qu'il voyait un nouvel outil. Puis, sans dire un mot, il écoutait l'explication et je faisais de même car je trouvais ça interessant. Je suis toujours surpris de voir que l'oncle, enfin, le grand cousin de mes amis est assez incollable sur ce genre de chose, enfin, il dit que c'est "juste un passe-temps", m'enfin, on dirait autant un passe-temps que moi quand je... euh... mince c'est vrai que j'aime pleins de trucs mais que j'ai pas une vraie passion... enfin, si, aller explorer des lieux naturels mais ça fait longtemps que j'y suis pas allé et y faudra que j'en reparle à Soltan. Après ce qui s'est passé, je comprendrais qu'il ne soit pas très chaud pour me renvoyer explorer des endroits et puis... en fait, je m'inquiète aussi pour les alliés d'Alex restés au chateau après ce que j'ai entendu d'Ellias. J'espère qu'ils auront su se mettre à l'abri à temps, maintenant que j'y pense, ça fait longtemps que je n'ai pas vu Lizbeth ou même Chris voler dans le ciel. Même si c'était les Pokémon d'Alex, ce sont des grosses bestioles qui étaient mes amis et avec qui j'ai grandi pendant plusieurs années alors... je ne veux pas qu'il leur arrive du mal.

Tandis que je rumine en continuant d'observer de tant à autre la Lixy toujours en train de me suivre en nous scrutant d'un oeil attentif et bieiveillant, on passe à la caisse avant de sortir.

« On va voir les Couanettons ? »

Ah, oui, il n'a pas oublié. Du coup, on part vers notre nouvelle destination, Mikoto ouvrant la marche, bien content de pouvoir avancer sans trop faire attention dans le vieux centre piéton. Mon regard passe brièvement sur les rues du centre endommagées par les récents incendies du festival... c'est tellement dommage pour une ville aussi belle de Cayagane, comment des gens peuvent-ils faire ça...? Ce pays n'est pas prêt d'être en paix...

« Hé, euh, tout va bien... ? »

La voix de l'ancien psy me tire de mes pensées. C'est vrai que j'ai pas dit grand chose, ces dix dernières minutes.

« Euh... oui, oui, je réfléchissais à des trucs. »

Pas mal de choses me turlupinent depuis les derniers mois, j'ai aussi beaucoup de questions que j'aimerais poser, notamment à Zlatan comme il était psy... Mais est-ce que j'ai assez confiance ?

Modération : Yey ! Merci ! On continue avec une nouvelle appa à Cayagane siteplééé

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Je ne sais pas si j’ai dit ça pour que l’ancien psy renchérisse ou en espérant qu’il ne réagisse pas. Probablement que j’attends de voir sa réaction pour en décider. Ce n’est pas vraiment facile de parler de ce genre de trucs de manière spontanée et j’ai appris à mes dépens que ça ne sortait jamais comme on le veut dans notre tête. Aussi, je me dis que le cousin de Soltan n’est probablement pas étranger à ce qui s’est passé pour moi ces derniers temps. Même si je sais que mon tuteur n’est pas du genre à trahir les secrets, ça a peut-être été nécessaire de donner certains détails génériques. Je ne lui en tiens pas vraiment rigueur, d’autant plus que plus ça va, moins je me méfie du Eriksen. Enfin, je me dis que si son neveu et ses nièces sont contents qu’il soit là, c’est qu’il ne doit pas être si terrible… et pareil quand je sais que Soltan lui fait confiance. Après tout, à part quelques fois où il gaffe, met les pieds dans le plats et se fait généralement toujours rabrouer ensuite, ce n’est pas comme si chez les Green-Onizuka, on était des gens qui racontaient notre vie à tout bout de champ, sauf Iris qui s’en fiche visiblement pas mal et qui prend vraiment confiance en elle au fil des mois. Même si Marilyn veut faire la cheffe en présence de sa petite, sœur, je crois pas que ce soit l’ainée qui soit la plus sûre d’elle dans cette histoire… enfin, elle tient quand même à s’en convaincre et je peux pas vraiment la juger pour ça.

« Bah, j’repense juste à ce qu’y s’est passé l’an dernier et j’me dis souvent que… je sais pas, c’est pas normal, quoi. »

Bon, c’est probablement le truc le plus évident que je puisse formuler sur cette situation. Ce n’est pas que je veuille faire tout un cas de, bah, mon cas, que je me sente particulier ou rien… C’est plus mon ressenti qui m’a fait me dire, que peut-être, ma tristesse, mon impression d’être dans une cause perdue pour mon entourage, que rien n’est en pouvoir de m’aider c’est… enfin, je me rends compte qu’à la fin, j’ai fini par être aidé mais que pour autant, je ne pense pas être à l’abri de retomber dans cet état de « néant ». Et ça, indépendamment de mon entourage, même si ce dernier est bienveillant.

« Ah… mais qu’est-ce qui est pas « normal », à ton avis ? »

Me demanda Zlatan qui scrutait le paysage et s’était assis sur un banc pour surveille Mikoto en train de parler aux Couanettons dans la mare du petit parc. C’est vrai… pourquoi ce serait « pas normal »… ? Ou plutôt, qu’est-ce que je trouve « anormal » chez moi… ?

« Je sais pas c’est… j’ai l’impression que… je suis beaucoup plus souvent triste que joyeux mais… que je dois le cacher, en fait ? Enfin, je sais pas, je sais que je me souviens que ma maitresse de CM2, elle disait que c’était triste que je sois, bah, « triste comme ça », à mon âge. »

Je me souviens mal de cette période, mais je me souviens de certains trucs du genre et de l’ambiance générale de ma vie… d’une « couleur » dominante, enfin, je ne saurais pas le décrire autrement. L’impression qu’un voile fade, gris sombre, couleur bourbier, était toujours tendu sur ce que je voyais, sur ce que je ressentais. Il me collait à la peau, à la gorge, au tripes de manière désagréable… Comme une grosse bronchite avec beaucoup de morve qui colle. L’analogie est pas belle, je sais, mais bon, ce que j’ai ressenti à l’époque l’était pas non plus.

« M’fin… c’est vrai, en soi… les enfants sont pas censés… déprimer ou… être dépressifs, non ? »

Demandais-je finalement à l’ancien psy qui regardait ailleurs, mais je sentais qu’il m’écoutait quand même. J’ai du mal à formuler tout ça, même si j’avoue être allé quelques fois interroger internet sur toutes ces questions car je ne sais pas si ça pourrait parler à Soltan. Enfin… je me crispe un peu, revivant soudain les émotions négatives qui m’avaient assaillies lorsque mes interlocuteurs plus âgés m’avaient simplement ri au nez ou dit que « je suis un peu jeune pour penser à tout ça » ou que « je devrais pas être aussi pessimiste ». J’ai peur qu’en me confiant ainsi, je sois allé trop vite en besogne et je me sois trompé sur le compte du Eriksen… Puis, je repense à la bienveillance de Monsieur Miyano et de Soltan et je me dis que… peut-être, Zlatan vaut aussi le coup de lui demander conseil… peut-être.

Modération : On fuit o/ Une dernière appa à Cayagane, please °W°

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Finalement, j’ai fini par m’asseoir sur le côté libre du banc. J’eus l’impression que le bref silence qui suivit ma dernière question dura plusieurs (trop) longues minutes. Bien entendu, j’étais un peu bizarre et je comprends que je sois gênant. Peut-être ne me suis-je pas bien fait comprendre ou alors, la réponse est dans ma question ou bien, mon interrogation est juste débile ?

« Eh ben… »

Ah ! J’ai fait vivement volte-face quand Zlatan a repris la parole. Il cherche ses mots, en un sens, c’est logique, après tout le français n’est pas sa langue maternelle et ce n’est pas comme si c’était un sujet des plus légers. Enfin je ne veux pas qu’on pense que je fais toute une histoire juste pour mes petits inconforts. A m’entendre penser ça, j’imagine déjà Soltan soupirer en me lançant un regard en coin… mais, euh… c’est vrai, quoi, je me plains tout le temps.

« Je sais pas si ça rassure m’enfin… j’ai travaillé un peu comme psychologue scolaire et bah, oui, les ados et les enfants qu’ont de la dépression, c’est pas si rare. C’pas que les adultes, hein. »

Ça semble logique, oui. J’hoche la tête pour signaler que j’ai bien percuté, toujours un peu paumé. En réalité, ça me trotte depuis ma conversation avec Monsieur Miyano, dont certains propos me trottent encore dans la tête. C’est lui qui a parlé de médecins en rapport avec mes crises et mon état à cette période qui n’avait pourtant rien à voir avec une « maladie » comme on l’entend de manière générique, comme un rhume. Mine de rien, qu’il appelle mon état, que j’ai toujours vu comme quelque chose qui était « dans ma tête » (faut dire que c’est ce que Maman m’a souvent dit et que Papa préférait ignorer), une « maladie », m’a beaucoup fait cogiter… cela voulait dire que ce que j’ai a un nom, que je ne suis peut-être pas le seul non plus. D’où mon cheminement jusqu’à cet instant.

« Ah… c’est vrai. »

Répondis-je, dans un soupir, ne sachant si je suis soulagé ou non. A vrai dire, il me fallait surtout une confirmation. C’est toujours hésitant que je poursuis mon interrogatoire :

« En fait… je suis un peu allé chercher sur internet pour… ben… la dépression. »

Je ne sais pas trop pourquoi je prononce ce dernier mot à voix basse. C’est un peu un « mot qui fait peur » dans ma tête, encore, probablement que ça devrait pas, m’enfin, c’est ça comme ça pour le moment.

« Et je dis pas que je suis… enfin… c’est juste que dans les trucs que j’ai lus, bah, euh, j’avais un peu l’impression, des fois, que c’était, euh… un peu moi… ? »

Disons que certains éléments me parlaient vraiment beaucoup, que ce n’est même pas juste « ah tiens ça me ressemble un peu » mais… je sais pas, y’avait des choses qui avaient l’air évidentes. Je vois que l’ancien psy ouvrait déjà la bouche pour répondre mais…

« Aaaaaaaaah ! »

Oh, c’est Mikoto, qu’est-ce que… !

En courant vers le plus jeune en train de crier, nous sommes vite remis de nos émotions, quoique mémérisés pas ce que nous voyons alors.

« Laisses-les, méchant ! »

Geignait le jeune garçon aux cheveux gris à l’adresse de l’Abra en train de faire léviter les Couanettons. Le Pokémon psy farceur se ravisa et déposa les Couanettons à la surface de la mare et se fit immédiatement rabrouer par une maman Lakmécygne. En l’entendant ainsi cancanner, Mikoto se cacha derrière les jambes de son grand cousin.

« Tonton, je veux rentrer… »

Il aura vite changé d’avis. L’Abra, pour sa part, est maintenant en train de léviter autour de moi, sans quitter son air un peu roublard… je me demande ce qu’il ont, les Pokémon, à me dévisager ainsi, aujourd’hui. La Lixy de tout à l’heure le regarde avec la même curiosité et se perche sur ses pattes arrières pour essayer de l’attraper quand il passe plus bas.

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Merciii °W°

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Je retiendrais qu’on ne touche pas aux Couanettons de Mikoto, car, là, il fait vraiment très très peur, à tirer la langue et à grogner caché derrière son oncle. C’est assez rigolo, en vrai. L’abra continue de tourner dans les airs en me fixant et la Lixy qui me suivant réussit à la surprendre en sautant et en s’agrippant à sa queue. L’Abra poussa un cri de surprise et lévita plus haut en agitant sa queue de manière paniquée dans tous les sens pour faire en sorte que Lixy la lâche. Heureusement que j’ai eu la présence d’esprit de tendre les bras quand la féline a finalement lâché, sinon elle se serait fait mal en tombant par terre… La Lixy a l’air toute contente d’être tombée entre mes mains et commence à se frotter et à me câliner. Nous sommes rejoints par la Abra qui descend jusqu’à nous, inquiète que sa panique passagère ait pu blesser Lixy. Heureusement, plus de peur que de mal et la Pokémon psy emmène alors le Pokémon électrique sans ses bras pour retourner faire un tour dans les airs avec elle et se faire ainsi pardonner.

« Bon, on va p’tet y aller, hein ? »

Fit Zlatan, car Mikoto le pressait. En faisant comprendre aux deux Pokémon en l’air qu’elles pouvaient continuer de me suivre, car on a de la place à la ferme (mais elles furent surtout convaincues quand je leur annonçait qu’elles pourraient jouer avec d’autres de mes alliés), j’emboitais le pas aux deux autres. Je suis un peu déçu de ne pas avoir fini ma conversation avec l’ancien psy mais je me sens un peu moins parano que tantôt. Le moment n’était peut-être pas le mieux choisi mais bon, ça aurait été awkward dans tous les cas. Y’aura d’autres occasion d’en reparler, en attendant, je vais continuer de cogiter.

Modération : Merciii Un petit lancé de dé objet et on est bons ! Thanksuuu o/