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Casse Noisette [PV Polly]
Weston Elric

• Casse Noisette •feat. Polly Rivers 


Dans un long et souffrant soupir, je referme enfin l’épais dossier sur lequel j’ai dû travailler absolument toute la matinée. Plus de deux-cent pages traitant sur un certain Rick Manson, ou «Hyperion», comme on pense qu’il se ferait appelé au sein du groupe d’extrémistes dont il semblerait à priori être le leader. Selon les rapports de mes officiers, l’homme provenant d’un milieu plutôt défavorisé aurait fait partit du Régime depuis son entrée au pouvoir, tantôt en tant que soldat, tantôt en tant que tortionnaire, et tantôt en tant que gestionnaire d’escadron. En gros, c’était une grosse tête selon ce qu’on en dit, sans pour autant qu’il n'atteigne réellement les plus hauts rangs. Et selon les hypothèses que nous avons pu formuler, c’est ce qui l’aurait poussé à se lancer à la tête de son propre Régime… Et bien que ces hypothèses semblent plutôt plausibles, à mes yeux, quelque chose ne colle pas. Il manque un morceau au puzzle. Mais ce n’est définitivement pas aujourd’hui que je vais pouvoir trouver la solution à cette histoire. Car bien que cette foutu affaire m’inquiète, et que chaque journée qui passe est une journée de plus où ces terroristes sont en liberté dans ma ville, je ne peux pour autant me permettre de négliger mes autres obligations.

Dans un nouveau soupire, je me redresse pour m’étirer longuement, avant de jeter un regard à mon téléphone, où s’affiche une nouvelle notification. Un message provenant de la Maison. Apparement, un des usagers aurait manifesté le désir de me rencontrer afin de me remercier pour les soins lui ayant été dispensés. Je ne peux retenir un sourire à cette idée. Car si gérer ce centre de soin, en plus de tout ce qui gravite autour de moi, n’est pas toujours évident, ce sont ces moments qui me montrent à quel point tout ceci valait la peine. Ainsi c’est avec un large sourire que j’attrape les clés de ma voiture, prêt à aller rencontrer cet homme et entendre ses commentaires, et même possiblement obtenir des commentaires qui nous permettrait d’améliorer l’expérience des prochains usagers. Mais alors que je sors de mon bureau, et que je passe par la salle de repos des miliciens pour les saluer avant de partir, je tombe nez à nez avec un groupe d’officiers complètement hilares, larmes aux yeux, rassemblés autour d’une table ronde où semblent être rassemblés plusieurs objets blancs. Intrigué, je m’approche des hommes qui, dans leur fou rire, ne me remarquent même pas.

-Vous foutez quoi les gars?

Définitivement surpris de me voir là, les quatres hommes rassemblés autour de la table sursautent avant de se retourner vers moi et tenter en vain de retrouver leur sérieux.

-Et euh… Pourquoi y a des coquilles sur la table…?

À la mention des coquilles, les hommes se remettent à rire d’avantages, me laissant complètement dans l’ignorance. Parce que vraiment, s’ils pensent que je vais deviner pourquoi repose sur la table qu’on utilise pour diner des coquilles servant à protéger les parties génitales des sportifs… De toute évidence, à voir à quel point cela est hilarant pour eux, je devine qu’il ne s’agit pas du nouvel uniforme imposé par le maître de la région.

-C’est pour nous protéger de Casse-Noisette, M’sieu!

Jared, l’un des quatre miliciens, fini par parvenir à me sortir cette phrase qui ne veut rien dire, entre deux rires. Et les autres, plutôt que d'éclaircir le tout se contentent de pouffer. Mais devant mon air blasé, le rouquin reprend rapidement les explications.

-Z’êtes pas au courant, chef? Elle est là aujourd’hui pour une sortie de terrain.

Et j’ai beau ne pas être réputé pour être le Pogo le plus dégelé de la boîte, je comprends aussitôt qui est “Casse-Noisette”.

-Sérieux vous êtes vraiment cons les gars… Vous allez vous débarrasser de ça avant qu’elle arrive, et vous allez rester professionnels, c’est clair?

Les quatres gars, pas plus matures que ma fille lorsqu’elle parle de prout, continue de ricaner à l’idée d'accueillir notre stagiaire avec une coquille bien en évidence. Car oui, j’ai moi aussi entendu parler de Polly Rivers, cette jeune policière venue du Japon pour suivre la formation qu’offre Enola pour rejoindre les forces de l’ordre de l’île. Bien sûr que j’ai entendu parler de son caractère un peu explosif. Mais de là à sortir les coquilles…

-Franchement les gars, à la base… c’est une fille quoi… Enfin, je veux dire, ça peut pas être si pire que ça quoi…

Aussitôt, les miliciens arquent en coeur un sourcil.

-Bah si ça peut pas être si pire que ça, pourquoi vous la sortez pas vous?

Le rouquin m’offre aussitôt un regard mi-amusé, mi-arrogant. De toute évidence, c’est un défi. Devant les quatre hommes, je reste silencieux un instant. Ma journée est déjà bien remplie. J’ai cette rencontre à la Maison, j’ai le souper à préparer (ou plutôt à commander), je dois passer à l’arène pour consulter la liste des matchs déjà cédulés pour la semaine, et je dois aller chercher Benjie en soirée après sa pratique de baseball. Alors ajouter à cela la supervision d’une stagiaire… Pourtant, je sais que si je décline aujourd’hui, cette histoire me suivra toute ma vie…

-Vous êtes vraiment des enfoirés, vous savez ça…? Elle est où cette stagiaire?

Aussitôt, les quatre miliciens éclatent de nouveau de rire à l’idée que j’ai pu accepter ce défi stupide. L’un d’eux finit par me pointer du regard l’une des salles, où aurait apparemment été installée Polly le temps de se faire assigner un mentor. Avec un soupir, je m’apprête à me diriger vers ladite salle, lorsque l’un des gars m’arrête, pour, dans un nouveau rire, me tendre l’une des coquilles. Je lui offre alors un regard noir, qu’il comprend rapidement comme “Rangez-moi ces merdes si vous voulez pas vous faire botter le derrière”. Encore un soupire, et je me dirige vers la salle, que j’ouvre pour découvrir une jeune femme au teint bronzé, qui porte rapidement deux grands yeux bruns sur moi.

-Polly Rivers, c’est bien ça? Je suis Weston Elric, chef de la milice d’Anula.

Tout en jetant un dernier regard noir aux quatre gars derrière moi, je viens tendre une main à la recrue.

-C’est pas vraiment ce qui était prévu au programme, mais je serai votre mentor pour la journée.

J’offre un sourire à la jeune femme. Aux premiers regards, elle me semble plutôt sympathique. Vraiment, ces gars sont des mauviettes… Avoir peur d’une fille, quoi…

(c)Golden
Weston Elric
Weston Elric
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Ven 16 Fév 2018 - 19:35
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Quand on était une petite nouvelle, ce n'était jamais drôle. Dès le départ, Polly avait apprit qu'on l'enverrait sûrement à droite ou à gauche, dans les différentes villes de l'île, pour apprendre auprès des divers commissariats. On lui avait exprimé le besoin qu'elle avait d'apprendre, de connaître les autres policiers, de tâter du terrain comme de l'administratif. Et pour le moment, hormis les entraînements, elle avait surtout tâté du second. Le pire. L'ennuyant. Le chiant. Avec bien trop peu de café à son goût. Alors, il est vrai, dans les entraînements, elle donnait tout ce qu'elle avait. Insultes, coups violents, elle extériorisait, comme elle disait. La plupart de ses collègues masculins avaient ri, les premières fois. Ils évitaient, à présent - à moins de vouloir se retrouver avec une joue rouge et quelques dents en moins, voir un nez fracassé. Polly avait déjà eu deux retours, des avertissements lui demandant de se calmer un peu, lui disant qu'elle pouvait difficilement casser ses collègues. Tous des femelettes, ouai qu'elle gromelle, tout en attachant ses cheveux en une tresse serrée. Déjà, elle a enfilé son short et son débardeur. Et si elle se fiche un peu de l'allure qu'elle a, très féminine pour son caractère, elle veut surtout être à l'aise.

C'est un entraînement de terrain, aujourd'hui. Peut-être même que ça dégénérera en quelque chose sur le terrain mais de meilleur. Elle fit les cent pas dans la salle : les mecs qui l'avaient accueillie s'étaient éloignés, disparus de sa vue. Elle s'en fichait. Ses mains portaient ces mitaines semblables à celle des sportifs de haut niveau, et à la voir, on devinait que si elle pouvait avoir la caboche vide, ce n'était pas le cas de ses muscles. Féline, agile et résistante, elle pouvait mener la vie dure. Une silhouette pénétra dans son champ de vision, et elle observa l'homme blond approcher, curieuse. Allait-on l'emmener ailleurs ? Elle se tint droite, sérieuse, sachant pertinemment que Ombre rôdait dans son ombre. Elle avait laissé Flèche à la maison, avec ses graines et une émission sur les roucools. Une main amicale tendue, une présentation en bonne et dûe forme, et Polly serra la main avec un large sourire aux dents trop blanches. Enchantée de vous rencontrer enfin, m'sieur qu'elle déclare, toute fière, toute rayonnante. C'est que, le chef de la milice, c'est pas rien ! Il doit en avoir dans le froc ! Non pas que ça l'intéresse, mais disons qu'elle ressentait une certaine excitation à le rencontrer, comme si on rencontrait une espèce d'idole. Mon mentor ? Quelle chance ! On va s'entraîner ensemble alors ? Ou vous avez prévu autre chose ? Dites moi tout ! Je serai sage, semblait promettre son regard, mais c'était mal la connaître. Ombre lécha sa jambe nue de la cheville au milieu de la cuisse, et apparut près d'elle, comme pour surprendre le blond. Polly, elle, avait rivé son regard sur le milicien, toute joyeuse. Promis juré, je ferai de mon mieux ! Mais pitié, faites qu'on l'éloigne, quelques heures au moins, de cette ennuyante administration !

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Mer 21 Fév 2018 - 19:52
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Weston Elric

• Casse Noisette •feat. Polly Rivers 


Si j’ai compris quelque chose depuis mes débuts dans la milice, c’est que de rassembler un peu trop de saucisses dans un même emballage, ça ne peut que les déformer. Nous avons beau être dans ces bureaux pour assurer la sécurité de la région que nous desservons, les choses tournent bien trop souvent au ridicule entre ces quatre murs. Le gars s’excitent pour un rien, et il est franchement un peu trop facile de détourner leur attention. Alors pour être honnêtement, en voyant la jeune femme qui se tient devant moi, je me suis même pas surpris de l’attitude de mes hommes un peu plus tôt. Donnez un peu trop de peau à un homme et après, allez donc essayer de lui demander de faire quelque chose qui n’est pas directement lié à sa quéquette. En même temps, je ne peux pas vraiment leur en vouloir. J’ai moi-même déjà laissé mon esprit vagabonder contre les formes de certaines visiteuses de notre centrale. Mais ceci, c’est une autre histoire!

Aujourd’hui, je tente de ne pas me laisser déconcentrer par les formes peu couvertes de la nouvelle venue, cherchant à être plus professionnel que mes collègues, ce qui en soit ne sera pas bien difficile. Rapidement, Polly se redresse pour me serrer la main en retour, avec énergie. De toute évidence, en voilà une qui n’est pas ici pour squatter la salle des employés. Sa poigne est ferme, et je me doute bien qu’elle pourrait aisément craquer des doigts si elle le voulait. Je me rappellerai d’ailleurs bien de ce point avant d’aller commenter ses mollets…

-Le plaisir est pour moi, mademoiselle Rivers. À vrai dire, je crois que certaines activités avaient déjà été planifiés pour vous.

Je sors à cet instant la fiche descriptive des activités qu’on m’avait remis plus tôt dans la journée, que j’aurais d’ailleurs techniquement dû remettre à l’un de mes hommes qui se serait occupé de la journée sur le terrain de notre petite stagiaire du jour. Et alors que je m’apprête à lire la fiche, je suis surpris par une ombre venue se manifester à nos côtés. Je sursaute légèrement, avant de glisser ma main à ma ceinture dans un réflexe, prêt à décrocher la balle de Stella, que je traîne partout avec moi. Mais à mieux observer à quel point Polly, elle, ne semble aucunement dérangée par le spectre, je me dis qu’il s’agit sûrement de son allié. Après quelques secondes d’hésitation, je pose de nouveau mon attention sur la fiche.

-Alors, alors… Patrouille dans les rues, discussion avec les marchands des rues pavées, détour au quartier des affaires, et blablabla… Petite journée tranquille, quoi.

Je relève mon regard vers la jeune femme avant de lui remettre la feuille afin qu’elle puisse elle-même contempler l’emploi du temps lui ayant été confectionné. Ce n’est probablement pas la journée épique à chasser les malfrats qu’elle s’était imaginé, et pour être honnête, ce n’est pas non plus ce que moi-même je m’étais imaginé. En même temps, c’est tout de même surtout à cela que s’apparente notre quotidien, au sein de la milice. Il ne s’agit en vérité que très rarement un boulot où il est attendu de nous de mettre nos vies en jeu. Enfin, ceci étant si on oublie toute cette affaire d’Héritiers du Régime… Mais il est hors de question que je traine aujourd’hui une stagiaire dans ce merdier.

-On va prendre une voiture de service, et on pourrait commencer par l’allée des dresseurs. Avec un peu de chance, on pourrait tomber sur un combat illégal dans les rues.

Je fais signe à Polly de me suivre en direction du stationnement où sont garées les voitures de service. Je prend machinalement place derrière le volant avant d’inviter la jeune femme à prendre place à mes côtés.

-Alors Polly, tu viens d’où comme ça?

(c)Golden
Weston Elric
Weston Elric
Elite
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Jeu 1 Mar 2018 - 18:41
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