HISTOIRE
→ Les Nikolos sont une famille de classe moyenne. Sans problèmes financiers trop sérieux, Iphigénie et Armel Nikolos purent élever sans soucis majeur leur trois enfants : Victoire, Hector et Camille.
→ Camille n'a qu'un an et demi d'écart avec Hector et 3 ans avec Victoire. Il est assez proche d'eux et protégé par ses aînés en sa qualité de petit dernier et on peut dire qu'il a profité de cet avantage le plus longtemps possible pour éviter les ennuis. En conséquence de se cacher un peu trop souvent dans les jupes de son grand frère et de sa grande sœur, Camille est un enfant un peu mou qui traîne et rechigne à gagner son autonomie. Lorsqu'il se retrouve seul à la fin du collège et au lycée, l'adolescent est forcé de se prendre en main et devient petit à petit plus débrouillard.
→ Toujours un peu à la masse, Camille rate le coche pour choisir ses études supérieures l'année après l'obtention de son bac. L'absence d’efforts du benjamin commencent à agacer les parents Nikolos, ils passent cette année à lui mettre la pression pour qu'il choisisse des études ou un travail et lui rabâchent qu'à son âge, Hector et Victoire étaient bien plus travailleurs et avaient "mérité" leurs études actuelles. Lassé des sermons de ses parents, Camille s'inscrit tout d’abord à l'université dans un cursus littéraire, puis fera deux années de psychologie à Baguin qui le laisseront insatisfait. Le début de ses études auront le mérite de le rendre plus débrouillard et moins mou. Il demeure néanmoins intéresse par les thèmes psychologiques et surtout psychiatriques qui le guideront vers sa future vocation.
→ La troisième année après son bac, Camille change une dernière fois de cursus pour débuter ses premières années de médecine. Il passe quelques années préparer et rater le concours menant aux études de psychiatrie qu'il vise et l'obtient à force de persévérance la troisième fois. Camille commence donc ses études de psychiatrie à 23 ans et les terminera à 33 ans avec une passion croissante pour ses études. A l'époque, le Régime Enolian était au sommet de son règne de terreur, et les Nikolos faisaient de leur mieux pour demeurer hors des problèmes. Comme plusieurs familles ayant les moyens à l'époque, les parents de Camille déménagèrent à Zazambes.
→ Camille commence à 34 ans comme psychiatre en établissement spécialisé mais n'y restera pas longtemps car il a une opportunité au Pénitencier d'Amanil qui, face aux violences croissantes dûes au nombre croissant de prisonnier.e.s sous le Régime Enolian, a besoin de plus de personnel. Préoccupé par la situation de personnes enfermées parfois injustement au milieu de détenus bien plus dangereux, le psychiatre se joint au personnel de la prison et s'engage rapidement afin de militer pour que plus d'aides soient données à l'établissement.
→ Les choses ne s'améliorent pas à Amanil avant un bon nombre d'années avec la fin du Régime et les catastrophes naturelles qui s’enchaînent. Dans la zone Amanilloise à risque à cette période, Camille a contracté le virus de l'Emergendémie. Durant les moments hors-crises de la maladie, il fit de son mieux pour continuer de s'occuper des patients atteints, mais ne résista pas longtemps à la charge de travail, ce qui empira chez lui les symptômes du virus et les crises. Il fut soigné lors de l'arrivée du vaccin et d'Elixir mais il lui fallu quelques mois pour reprendre sainement ses activités et participer. Lors des procès Régimeux, le pénitencier fut de nouveau surchargé et camille sollicité à nouveau bien souvent avec ses collègues, encore en sous-nombre. Mais, cette fois-ci, la situation évoluait lentement mais surement dans leur sens.
→ Avec l'arrivée du nouveau gouvernement et les allègements de peines de nombreux prisonniers, ainsi que les transferts vers d'autres prisons de l'île, les conditions de vie au pénitencier d'Amanil s'améliorèrent réellement. Camille juge qu'il reste toutefois beaucoup à faire et reste engagé dans cette lutte tout en essayant d'aider au mieux les détenus qui passent dans son bureau.