Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

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Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
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Comment smasher dans la tronche du stress (OS, évolution)
Ludwig Green
Comment smasher dans la tronche du stress.
Cayagane - Mai 2024 - Après-midi/soirée
Ludwig  Misha
Ce n’est qu’une journée comme les autres, pourtant. Aucun imprévu en vue, aucun évènement particulier qui risquerait de me rendre anxieux. C’est tout l’inverse, même, c’était juste censé être un jour d’école comme n’importe quel autre. Enfin, n’importe quel autre depuis que je n’ai plus la sensation d’aller vers l’échafaud quand je passe les portes du bahut. En plus, cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi calme plusieurs jours durant… sans angoisses, sans rien qui me rende anxieux… c’en était presque étrange. J’en venais à oublier mes inquiétudes permanentes, à me dire que ça n’allait plus revenir. Pourtant, il y a toujours quelque chose qui semble s’endormir, puis… arrive le jour ou j’ai l’impression que ça commence à se réveiller. Tout d’un coup, au beau milieu de la journée, sans prévenir, je commence à me dire que quelque chose cloche. Pourtant, tout va bien. Tout a l’air d’aller bien. Du moins, tous les signes m’indique que je n’ai aucune raison de soudainement me sentir menacé, irascible à chaque phrase qui parvient jusqu’à mes oreilles. Je suis vraiment navré envers Lise, Iris, Mikoto et le reste des gens à la maison qui sont pas mal intentionnés, mais, même quand eux ouvrent la bouche, j’ai envie de grogner. Ah oui si je ne fais pas allusion à Soltan, Marilyn et Zlatan, ici, c’est qu’ils me gonflent régulièrement sur diverses choses donc c’est pas étonnant qu’y soient irritants… mais je les aime bien quand même hein.

Au fur et à mesure que la journée progresse et que la fatigue se fait sentir, je commence à me dire que, pourtant, je ne suis pas irrité pour rien. Au contraire, je sens que les effets de l’accumulations de pleins de petites choses commencer à bouillonner en moi. Je ne saurais mettre des mots précis sur ce qui me préoccupe le plus dans les évènements récents et ça me pose problème, enfin, ça me frustre. Mais la vérité c’est que si je me sens lourd, c’est que j’accumule des pressions que je me mets moi-même depuis des semaines. Il y a eu beaucoup de changements à la maison ces derniers mois et au lieu de me reposer tranquillement et d’en parler, eh bien, je préfère subir et ne pas trop parler des inconforts que cela me provoque et partir du fait que les autres en souffrent autant voire plus que moi. Alors, je me mets en tête de les surveiller afin de m’assurer que tout va bien pour eux et de me rendre disponible pour donner de l’aide à n’importe quelle occasion. De cette manière, je me dis que tout le monde est gagnant (enfin, le plus grand nombre) : je n’ai pas de raisons de me plaindre ou de laisser les pensées noires m’envahir car je suis occupé à me préoccuper des autres (qui ne se doutent de rien car bien entendu, je veux être discret et ne jamais être complimenté sur mes attentions) et je ne dérange personne, ou ne contamine personne avec mon anxiété. Mais, malheureusement, j’ai l’impression que ça ne fonctionne pas. Que ça ne peut de toute manière pas fonctionner... ce qui m’embête car mon raisonnement me semble pourtant sans failles et tout à fait logique. Ce n’est pas comme si j’avais eu des conversations sur ça avec Zlatan qui m’avait dit que je ne pouvais pas m’occuper de tout le monde au détriment de moi-même, mais… c’est pas du tout que je le crois pas, mais mon cerveau semble ne pas vouloir enregistrer tout ça. C’est comme si c’était gravé de manière indélébile dans le fond de mes pensées, dans une partie de mon libre-arbitre que mon existence ne doit pas m’être dédiée, qu’elle doit l’être à s’occuper d’autres personnes qui auraient des problèmes bien plus importants que les miens. Ce qui est biaisé de base, en fait, car quand je vois Iris s’érafler la jambe, je me dis que tut ce que j’ai pu vivre en comparaison est totalement insignifiant… Raaah… bref… c’est tellement compliqué. Tu m’étonnes que je sois sur les nerfs sans arrêts ces temps-ci.

J’espère que mon entrainement de volley va me permettre de lâcher un peu de lest en faisant quelques smash… j’ai remarqué récemment durant les entrainements que je franchissais le terrain plus facilement, qu’il me paraissait moins grand et que j’avais l’air de sauter plus haut. C’est assez cool de pouvoir finalement atteindre le filet pour smasher, si vous saviez ! Et, effectivement, je crois que j’ai grandi, ces temps-ci (c’est pas trop tôt, vous me direz). Enfin. J’ai laissé Lise à son arrêt de bus pour me dépêcher d’aller jusqu’à la salle de sport en vélo, parce que j’avais quand même voulu l’accompagner à pied, c’est plus sympa et puis on parlait d’Avatar car j’ai réussi à la convaincre de découvrir la série (comme moi, elle est fan de Sokka). Tout ça pour dire que j’avais de bonnes excuses d’être un peu en retard (enfin, juste un peu) au gymnase. Guillaume, mon capitaine, m’a fustigé sur le ton de l’humour avant qu’on se mette à l’entrainement et l’espace de deux heures, j’ai oublié mes soucis et je suis sorti frais comme un gardon. Mon ainé a été cool ces derniers mois, enfin, quand je suis revenu de ma fugue, il s’était inquiété et même si je ne lui ait pas dit la vérité en prétextant que j’étais parti à l’étranger voir de la famille (je sais pas trop si il y a cru, mais bon, il n’a pas posé plus de questions). En même temps, je suis du genre à trouver extrêmement sympa et à louer toutes les qualités du monde à quelqu’un qui est un peu gentil avec moi, haha.

Après l’entrainement, j’ai vu un message de Soltan qui disait vouloir venir me chercher « en rentrant des courses ». Je m’étais senti un peu tendu sur le coup, pensant que j’allais encore me trouver dans la voiture avec toute la famille en train de parler fort (bah, oui, parce que les Green-Onizuka, ça parle fort un peu tout le temps, des fois, c’est fatigant). Comme il tardait un peu, j’ai attendu sur le paking du gymnase, en jouant à marcher en équilibre sur les petits rebords délimitant les quelques emplacements réservés aux véhicules. J’ai aussi pris un peu de temps pour faire sortir Misha, ma Nidorina. Durant ma grande pause de midi, j’étais sorti au centre-ville avec Lise pour manger un truc, et j’étais passé par le Pokéshop, pour acheter quelque chose que je convoitais depuis un bout de temps. Seulement, je devais attendre d’avoir économisé assez d’argent de poche. En voyant la pierre lune que je lui avais acheté, Misha devint fébrile et son regard brilla de joie. Après tout, je lui avais promis que je n’oublierais pas, mais que ça ne serait pas pour tout de suite. Mais maintenant que son moment était venu et qu’elle tenait la gemme d’évolution entre ses mains, la Nidorina semblait presque hésiter. Sans doute s’était-elle habituée à sa forme actuelle et avait quelques réserves à la laisser derrière elle pour toujours. Après quelques minutes à méditer en regardant la pierre lune, Misha finit par prendre une décision et attira mon attention d’un cri jovial, tandis qu’elle commençait à briller et à se métamorphoser et prendre la forme d’une Nidoqueen aux écailles resplendissantes.

« Wah… que tu es chouette comme ça, Mimi ! »

Soufflais-je, rendu muet d’admiration, juste avant de me faire câliner par la grosse bête (je ne sais pas si elle ressemble encore beaucoup à un rongeur ou un lapin bleu) fière comme un paon. C’est peu après qu’un pick-up que je connais bien s’arrêta près de nous. Soltan laissa Misha monter à l’arrière en observant d’un sourcil arqué que « ah tiens, elle a pas évolué, elle ? » et m’ouvrit la portière avant de partir sans plus tarder. Finalement, il était tout seul et m’expliqua qu’il avait préféré raccompagner les enfants à la maison pour qu’ils se reposent après l’école.

« Enfin bref, c’était bien l’entrainement ? »


Pour le coup, je n’ai plus qu’hocher la tête avec enthousiasme et avec un « hm-hm ! » sincère, car j’ai vraiment pu me défouler. Je pense avoir vu un sourire en coin bref passer sur le visage du fermier qui m’observa au moment d’arriver à un feu.

« … Faudra vraiment que je te file des sous pour que t’ailles t’acheter d’autres habits. »

Dit-il finalement en plissant les yeux. Je baisse les yeux vers mes manches de mon hoodie et le bas de mon pantalon et c’est vrai que…

« Ah, ahaha, oui, y sont un peu petits, ceux-là ! »


Je suis un peu fier quand même, depuis le temps que j’attendais de commencer à grandir. J’ai vu Marilyn commencer à devenir plus grande plus tôt que moi et elle m’avait déjà rapidement dépassée… En même temps, vu la taille de sa famille de grandes perches, ce n’est pas très très étonnant, mais je l’enviais un peu quand même. A ce niveau, j’ai personnellement plus pris de ma mère biologique, maintenant que j’y pense. Ce qui ne me plait pas, mais bon, j’y peux pas grand-chose.

« T’as bien dû prendre 5 centimètres ou plus ces derniers mois, nan ? »

Je suis bien content qu’il me pose la question, comme ça je peux me la péter un peu.

« Ouais, 9 cm depuis un an et demi !! »

Déclarais-je avec un grand sourire de dents blanches dont certaines mériteraient d’être un peu remises dans l’ordre avec un appareil et ma voix encore en train muer et de faire des hauts et des bas. Je sais bien que mon tuteur n’est pas très causant et réservé, mais quand il est spontané, ça fait du bien et je me sens un peu rassuré sur son état… Peut-être que je ne m’inquiète pour rien et que les choses vont aller en s’améliorant à la maison, avec le retour de Shizune.

« On va manger quoi, ce soir ? »

Demandais-je en sentant mon ventre commencer à gargouiller. Le fermier haussa les épaules et répondit d'un air mi-figue mi-raisin.

« Bah, surement des pâtes, Zlat a dit qu’y ferait le repas, alors… »


Ah. Ouais, bon, le seul truc qu’y sait faire lui, c’est les pâtes bolo, heureusement qu’on a de la bonne viande pour égayer le tout, hein. Le pire c’est qu’il en est super fier, évidemment. Enfin, je suis mauvaise langue, c’est loin d’être dégueu et vu à quoi ressemble nourriture de la cantine, je dirais que l’ancien psy est un niveau au-dessus quand même, si on prend en compte le gout. Et puis, dans ces moments-là, Mikoto finit son assiette et en redemande car c’est son plat préféré (et je crois aussi qu’il veut faire plaisir à son tonton… ça fait aussi plaisir à ses parents de le voir se goinfrer, lui qui est difficile sur la bouffe, disons-le franchement). Je continue quand même de sourire légèrement. Les choses vont aller en s’améliorant pour tout le monde à la maison, j’en suis sûr, du moins, j’ai envie de le croire.
Ludwig Green
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Civil
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Mer 29 Mai 2019 - 14:22
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