C'est un beau jour d'hiver, Zack vient de finir de poser ses cartons. Malgré le temps frisquet, Zack sue à grosse goûtes pour porter ses affaires jusqu'à son studio de 8 mètres carré, situé au sommet d'un immeuble de la ville. Le voilà donc avec une dizaine de bagages remplis à ras-bord, déposé au bas de l'immeuble par un camion de déménageur. La plupart ont déjà été montés par les gros baraqués. Il n'a que ses valises à monter, léger peut-être, mais fatiguant à trimbaler sur dans les escaliers. Heureusement certains locataires du même étage sont assez gentils pour l'aider. Il a même le plaisir de les inviter pour la crémaillère une fois que ses affaires seront rangés.

Son studio ressemble traits pour trait aux chambres de bonnes que l'on trouve dans les immeubles haussmannien de la capitale française. Les toilettes sont même en commun. D'ailleurs la plupart de ses voisins sont des étudiants. Exception faîte d'un vieil homme – Andrew - qui habite dans une des chambres. Le divorce avec sa femme s'étant très mal passé, il n'a pu se payer que ce petit studio avec l'aide de sa famille, en attendant que ses enfants l'envoient dans une maison de retraite. Les jeunes de l'étage ont mis un système en place pour l'aider, monter ses courses, le sortir et lui rendre visite. Si bien que quelques jours après son arrivé, on propose à Zack de mettre la main à la pâte. Ce n'est pas une obligation loin de là. Mais cela permet aux étudiants de se souder entre eux, et de ne pas laisser le pauvre homme trop isoler.

Zack, toujours heureux d'aider son prochain, accepte.  Il rend visite à Andrew tous les deux jours apportant le déjeuner, cela lui donne de la compagnie aussi. Et puis ça le sort de sa petite chambre. Cette petite pièce qu'il traverse en trois pas, avec une kitchenette et un bureau. Un petit clic-clac est coincé dans un coin, et une fois déplier, on ne peut plus ouvrit la porte, qui bien sûr pour plus de facilités, s'ouvrait vers l'intérieur. HA ! HA ! Il a aussi une simple douche à ballons, indiquant déjà des problèmes d'humidité par un temps aussi frais. Sa seule source de lumière naturelle viens d'une fenêtre en pignon. Avec une barre en travers du mur, qui l'empêche de s'ouvrir complètement. Car toute chute de cette hauteur est mortelle. Sassy cheeks a pris le vieil homme en affection depuis que ce dernier lui a donné quelques baies en cachette, au plus grand malheur de Zack qui a du faire face à un bébé pokémon en sugar rush. Le petit pokemon après avoir fait le Dawa dans la chambre de son dresseur, c'est craché une heure plus tard, dormant la bave aux lèvres.

Avec tout ça. Zack n'a pas pris le temps de visiter la ville. Il a encore de la paperasse à régler, et il doit faire des aller-retour chaque jour à la préfecture pour obtenir son visa. Si, en étant en vacances, ce n'est pas nécessaire. Pour y travailler c'est le cas. De plus, ses parents n'aurais jamais accepté de le laisser partir à la moindre mention de visa. il ne peut donc faire la demande qu'une fois sur place. Mais si l'administration est appelée le mammouth, ce n'est pas pour rien.

Chaque demande prend une plombe, et ce n'est qu'au bout de presque 3 semaine qu'il peu enfin avoir ce bout de papier. Pendant ce temps. Il a eu le temps de finir d'ouvrir ses cartons et surtout, surtout de s'inscrire à la compétition. Il a eu comme étrange cadeau, un œuf pokémon qui a susciter l'admiration de ses voisins. Tout rond et tout doux, chaud au toucher. Et si fragile. Sans son expérience dans l'éclosion de pokémon, il aurait bien été paniqué. Il passe des heures a doucement caresser la coquille de l'œuf, a lui murmurer doucement de prendre tout son temps, car il l'attend avec patience, et qu'une fois éclos, il pourra se faire plein d'amis. En plus tout le monde est heureux de le rencontrer.

Zack, une fois l'oeuf reçu n'a pas pu s'empêcher de faire cette blague : cacher l'œuf dans son T-shirt et toquer aux portes de ses voisins. Une fois que la porte est ouverte, il crit «  Je vais être papa ! » Certain pouffe de rire et entre dans son jeu. Demandant s'il était à terme, et quel était le sexe de l'enfant. D'autres plus bènet, repondent au premier degré. En disant que les hommes ne peuvent tomber enceinte. Cela fait rire Zack, car la blague leur passe complètement au-dessus. Et les quelques derniers rappelant le comportement de Carlise et Whitney face à ses blagues, se contentent de soupirer lourdement à sa vue, et de fermer la porte.

Durant tout ce temps, il s'est fait un groupe d'amis parmi les autres locataires de l'étage, et ils sortent parfois le soir, ou aident Zack dans sa recherche de travail. Actuellement il donne un coup de pouce au concierge avec ses connaissances en d'électricité quand il y a des petits soucis, mais c'est du travail au noir, donc sans papier, ou salaire qui serait une justification aux yeux de la préfecture lorsque dans un mois ils vérifiront s'il a obtenu un travail.

Finalement, contre toute attente, c'est Andrew qui lui propose de travailler dans le vieux restaurant du coin. Un de ses amis en est le propriétaire, et du moment que Zack est près à faire les tâche ingrate, il aura du travail. Par manque de choix, Zack se retrouve donc à faire la plonge et le ménage dans un de ses petits restaurants de bords de mer. Il finit souvent la journée sur les genoux et la paye n'est pas pharamineuse. Mais c'est un début. Et qui sait ? Peut-être aurait-il des opportunités de carrière avec ce petit job. Parfois, il doit gratter le viscère séché d'un plan de travail, retenant des haut-le-corps. La patronne, d'après qui le restaurant était nommée, est à cheval sur les normes sanitaires, alors la cuisines doit briller !

« Chez Maryvonne » on sert la spécialité locale, mais Zack n'était pas vraiment chaud à l'idée de manger un poulpe vénéneux, ses collègues se moque gentiment de lui à cause de cela, et le chef en rajoute une couche, criant à tout-va que ce n'est pas normal, Il peut avoir confiance en lui, il a travaillé pendant des années pour avoir le droit de le cuisiner, et s'il arrive à convaincre un Américain, que la cuisine de Nuva Eja était bonne, il aura la côte envers ses amis. Lui ! Réussir à changer les goûts d'un « boeuf-frite » (à défaut d'un rosbeef) !

En somme son arrivée à Enola ne fut pas des plus simple, mais il se fait doucement à son nouveau rythme. Sa famille ne lui manque pas pour l'instant, puisqu'il les appelle toutes les semaines. Surtout sa sœur Daria, avec qui, il s'entend le mieux. Et Carlise demande toujours un compte-rendu complet, obséder par le fait de contrôler le moindre de ses faits et gestes comme à son habitude, comme s'il était toujours un bambin qui voulait mettait les fourchettes dans la prises électriques ! Mais on ne le changera jamais, et il l'aimait même avec ses défauts. Sa vie actuelle est peut-être bien loin de ce que ces parents avaient imaginé pour lui, mais pour Zack, il ne s'est certainement jamais senti aussi libre.