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Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

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S'il me mord et que je meurs c'est venimeux. Si je le mords et que je meurs c'est vénéneux ! (Faust)
Invité
« Chez Maryvonne » un petit restaurant de front de mer. Une terrasse aceuille des vacancier en été, mais en hiver pas une table se trouve dehors. Une pancarte à côté de l'entrée met avant la spécialité locale, la salade de poule aux algues wakamé. Le restaurant n'a qu'une grande salle principale avec une dizaine de tables de différentes tables. Un bar est contre l'un des murs de la salle, signe de ralliement en fin de journée pour les clients fatigués. Une terrasse accueille des vacanciers en été, mais en hiver pas une table se trouve dehors.

Pour garder une bonne climatisation et limiter la consommation d'électricité, seulement la salle principale et le bar sont chauffé en hiver. Alors les employés doivent se geler les miches dans le vestiaire. Et tout les employer, même les agents de surfaces. C'est ainsi que Zack se trouve à ranger ses vêtements dans un des casiers après s'être changé dans un pantalon noir et une chemise blanche, avec un grand tablier. Se frottant les mains pour se réchauffer, il est accueillis en cuisine par le « alors tu vas manger mon poulpe oui ou merde ? » Quotidien du chef cuisinier. Zack se contente de rire et de lui rétorquer « Par cette chaleur, ton « poulpe » doit être tout petit ! » Sick burn ! Le chef ris de bon cœur et lui montre la pile de vaisselle qui commence à s'amonceler sur l'évier. Une fois des gants de nettoyage enfilé, Zack va passer les deux prochaines heures les mains dans l'eau à nettoyer la vaisselles, jusqu'à la fin du service. Il doit ensuite balayer la salle principale et aider les serveurs à nettoyer les tables, avant de prendre sa pause déjeuné vers 14h. Il reprendra le travail à 17h et terminera son travail par le service du soir jusqu'à 22h.

Zack fait les services du midi et du soir depuis quinze jours. Ce n'est pas la haute saison donc la charge du travail n'est pas si lourde. Maryvonne pense engager un extra pour le nettoyage lorsque les beaux jours reviendront. Mais Zack ne sait pas encore s'il sera toujours dans ce boulot dans 6 mois. Il espère voyager, mais dire cela en face de la patronne, c'est un arrêt de mort. Et comme c'est du privé. Il doit travailler un an avant d'avoir des congés payer. Pour l'instant, il a une semaine d’arrêt maladie et quelques jours de retrait de temps de travail. Les heures supplémentaires au restaurant ne sont pas payées, mais transformer en temps de vacance. Et les employés mangeant au restaurant on 10% de remise sur le menu.

Sa semaine se passe donc à se rythmer. Il finit tout ankyloser en fin de semaine, et trop fatiguer pour faire quoi que soit. En plus ses jours de repos sont en décaler puisque le restaurant est ouvert le week-end. Il est de repos de lundi et le mardi. Passant le lundi pour dormir et il sort ses pokémons le mardi. Partant la journée, pour aller dans les plaines en dehors de la ville pour laisser CandyFloss brouter. La pauvre bête ne peut presque sortir qu'une fois par semaine. Zack attend d'avoir sa première payée pour s'acheter un vélo. Le trajet sera alors bien plus rapide. Il pourra sortir son Wattouat durant sa pause déjeuner. Même la patronne lui laisse parfois sortir ses pokémons lorsqu'il est en pause, généralement, il est interdit de les amener au restaurant sauf pour les plus petits.

Aujourd'hui comme tout les autres jours, assis au bar du restaurant, Zack demande son déjeuner, cette fois-ci, ce sera une soupe à la tomate, pour se réchauffer. Bien sûr, sans qu'il est demandé, le chef lui donne une assiette avec les restes de poulpes et de salade. Rien qu'à à la vue du poisson, il fait la grimace, et touche la chair gélatineuse du poisson. «Arrête ton cinéma et goûte ! » Lui lance un des serveurs le sourire aux lèvres. Zack très mature lui offre son majeur, sous le rire du concerner. Il pique en bout avec sa fourchette avant d'en prendre un bout, et de le grignoter. La sensation caoutchouteuse du poulpe, le fait frissonner et il repose la boucher dans un coin de l'assiette avec un léger haut le coeur. Heurk, ce ne sera pas pour aujourd'hui.
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Lun 1 Avr 2019 - 14:27
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Faust M. Donovan
PostRPFaustnonola
S'il me mord et que je meurs c'est venimeux. Si je le mords et que je meurs c'est vénéneux !

☹️☺️ avec Zack Miller ☺️☹️

♦️♦️♦️

Faust, durant ses pauses déjeuner, est rarement le genre à traîner à la cantine, ou même à se faire livrer, comme le font beaucoup de ses collègues. Pas qu'il soit du genre méprisant, asocial ou même agoraphobe au point de ne pas pouvoir supporter la cacophonie de la cafétéria à l'heure de midi, mais disons qu'il a d'autres intérêts. D'autres intérêts qui, pour les résumer grossièrement, sont la gourmandise et une insatiable curiosité ; c'est-à-dire que l'un des petits passe-temps favoris de Faust est de visiter chaque jour un nouveau restaurant, ne serait-ce pour savoir tout ce que Nuva Eja peut réserver. Au bout d'une petite dizaine d'années, il estime assez arrogamment être un léger connaisseur, d'ailleurs. Fait qu'il ne doit qu'au fait d'avoir un peu trop d'argent à dépenser, en soi, mais il ignore assez volontairement cet élément car, vraiment, c'est plus sympa de pouvoir se la péter en pouvant jouer aux guides michelin devant les potes.

Tout ça pour dire, car en soi ce n'est pas vraiment le sujet d'aujourd'hui, qu'il n'était donc pas anormal de le voir se balader dans les rues de Nuva Eja à la recherche d'une nouvelle découverte culinaire. Ses pieds le portent entre les ruelles, zigzaguant entre les allées populeuses et passant de temps à autre, pour le simple plaisir de pouvoir le faire, dans des voies familières aux senteurs agréables, une fois la fin des premiers services terminés. Les trottoirs grouillent de monde aux terrasses et il peut, rien qu'en passant à côté, sentir le fumet sucré des desserts venir titiller ses narines particulièrement sensibles sous l'effet de la faim. Ce n'est toutefois pas la senteur d'un énième gâteau dont il se serait joyeusement baffré (oubliant au passage que la trentaine se rappelait douloureusement à lui par le début de couenne qui lui poussait au ventre) qui le fait s'arrêter d'un coup net. Cette odeur-là, Faust la connaît très bien, puisqu'elle a souvent accompagné certaines de ses soirées de week-end, lorsque sa mère se décidait de temps à autre à leur faire du poulpe, dès lors que son père acceptait de décrocher des fourneaux. Il est donc pris d'une poussée de nostalgie soudaine, qui, sans surprise, achève de lui faire prendre sa décision et lui fait donc entrer dans l'établissement responsable de cette senteur. S'il reste poli, n'oubliant pas de saluer gentiment et d'attendre qu'on le place, il porte sa faveur vers le bar, comme il le fait toujours. Même si il s'est un peu assagi avec le temps et qu'il lui arrive maintenant de désirer du calme de temps à autre, il n'empêche que le comptoir est toujours sa place favorite ; c'est bien le seul endroit où l'on n'a jamais vraiment l'impression d'être seul et qui, souvent, est assez animé.

Il est toutefois un peu trop préoccupé par sa faim pour chercher à parlementer avec qui que ce soit pour le moment. Il grignote donc son entrée tranquillement, ou disons plutôt qu'il gobe tout à une vitesse franchement impressionnante et légèrement inquiétante, sans se poser des masses de question. Il n'en reste que, toutefois, il ne peut pas s'empêcher de jeter des coups d’œil autour de lui pour regarder ce qui se passe, comme une petite mémé qui s'ennuie et ne se divertir qu'en fixant le coin de sa fenêtre. Il assiste donc au cinéma rigolard de ce qui a l'air d'être des échanges entre un jeune homme d'une vingtaine d'années et de l'équipe du restaurant quant au dégoût manifeste du blondin envers le plat qu'on lui a servi. Faust retient un gloussement, ne voulant pas paraître pédant, mais il n'empêche que le bout de ses lèvres s'arque en un rictus rieur. C'est à ce moment-là qu'il choisit d'ailleurs de passer commande pour son plat principal, s'adressant à un membre du personnel avec un sourire jovial.

« Hé, dites, vous l'faites en takoyakis, aussi ? »

Ou du moins, il avait lu ça sur le menu, et il n'était que plus heureux de voir que c'était le cas. Impatient comme pas deux, il bougeotte distraitement sur son tabouret, l'air franchement bêta avec son expression inutilement joviale sur la tronche. Une fois servi, il remercie chaleureusement la personne qui l'a servi et s'empresse d'enfourner une boule dans sa bouche, noyée auparavant dans la sauce adaptée. Un sourire bienheureux, voir peut-être même un peu trop, il garde un œil sur la bière qu'il a commandé pour accompagner ça, guilleret rien qu'à l'idée de se sustenter.
Toutefois, il n'oublie pas que quelqu'un d'autre semble moins enthousiaste à côté de lui. En le voyant grimacer aussi fortement, Faust est pris par une idée, dont les effets s'expriment sur son visage en une succession de moues hésitantes. Au bout de quelques secondes, le conseiller pousse légèrement son bol vers son voisin de table, une expression chaleureuse au visage.

« T'nez, frit et avec d'la sauce, ça passe bien mieux. C'est un peu comme une sorte de barbecue vinaigrée. »

Lui-même avait du mal avec le côté visqueux du poulpe, en règle général, mais cet aspect là disparaissait vite une fois roulé dans une boule de friture parfumée. Toutefois, l tord un peu la réalité quant à l'accompagnement, certes, mais la sauce takoyaki se rapproche de la sauce tonkatsu, et c'est plus ou moins la meilleure comparaison qu'il puisse faire quant à tout cela. Bien évidemment, il n'en rajoute pas trop, ne voulant pas non plus être pénible ou même plus envahissant qu'il ne l'était peut-être déjà. Chacun ses limites, après tout ; il était juste toujours intéressé par le fait de montrer des choses aux autres, quitte à être brute de décoffrage. Et quitte à se faire envoyer bouler, aussi, mais bon, il n'était pas du genre à se vexer.

♦️♦️♦️

Du poulpe et de la bière


Mi-Avril 2024, 14H
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Sam 6 Avr 2019 - 1:11
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Invité
Le poulpe ne serait donc pas pour aujourd'hui. Zack imaginait déjà le sourire rieur du chef lorsque l'assiette reviendra en cuisine. Il profitera du reste du service pour le mettre en boite, et lui faire subir le bizutage habituel. L'équipe en cuisine n'était pas méchante, c'est juste que le monde de la cuisine est très masculin, et c'est un peu à qui à la plus grosse le plus souvent. Zack en petit nouveau à du mal à ce faire sa place pour l'instant.

Assis au bar, attendant sa soupe, il est alors surpris par un des rares clients présent à cette heure-ci. Souvent, les employées mangent une fois le service fini. Bien qu'il y a souvent quelques clients restant, très peu arrivent à ce moment-là. Le client semble être du coin, car Zack ne sait pas pourquoi, mais tout les autochtone qu'il a rencontré jusqu'ici sont très ouvert, complètement différent de la mentalité américaine. Et surtout, ils attendent souvent la même chose que toi, sinon on te regarde de travers.

« T'nez, frit et avec d'la sauce, ça passe bien mieux. C'est un peu comme une sorte de barbecue vinaigrée. »


Lui dit l'inconnu en lui tendant un plat de petite boule dorée. C'était du poulpe ça ? Levant les sourcils un peu étonnés. Zack regarde le plat l'air suspect, titillant, une des boules du bout de sa fourchette, avant de prendre une grande inspiration, et de la gober d'un coup. La friture à rendu l'extérieur croustillant, et la sauce chatouille ses papilles. Mais en croquant, il sent quand même la texture un peu gélatineuse du poulpe contre ses dents. Il avale le reste d'un coup, et se met soudainement à tousser, un bout étant rester coincer dans sa gorge. Il tend sa main à l'aveugle avant de choper à pleines mains la bouteille de bière du client et de la descendre à grosse gorgée. Finissant sur un lourd rot gras, dû au gaz présent. S'essuyant la bouche du dos de la main. Il se tourne alors vers son voisin, et lui répond enfin.

« Désolé ! Je vous en paye une autre ! Hurk *burp*. Désolé. Non-même en pâte, le poulpe ça me réussis pas. J'ai toujours l'impression de mordre dans du caoutchouc ! Au fait, je m'appelle Zack, enchanté ! » Dit-il en lui tendant la main. « Ca se voit que vous n'avez pas mangé un barbecue pendant un moment, je ne peux pas imaginer comparer un plat de poisson à un barbecue. Vous les faites comment à Enola ? Chez moi, on fait fumer et braisée du bœuf ou du porc, pas un... eurg... Poulpe ! » Rien qu'a l'idée de voir ce monstre globuleux sur le feu de camp familial lui fait faire la grimace.

Zack prend alors le temps de regarder le client en question. Grand brun, il a l'air un peu plus vieux que lui, la trentaine environ, il est peut-être du coin, car la bouffe peut-être aussi liées aux habitude alimentaire, sans même parler des iconiques escargots français, le cheval en argentine, ou la baleines japonaise, ou même le chien en chine ! Certains plats sont considérer comme étranger, ou même barbare dans certains pays et complètement normal dans d'autre, il n'avait pas à juger. Ce qui ne l'empêchait pas de regarder le reste du plats d'un œil dubitatif.

« Vous connaissez la bouffe du coin ? Le chef essaye de me faire manger tout ce qui lui passe par la tête. C'est vrai que vous mangez des œufs de goéland dans le coin ? Ça a quel goût ?»
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Mer 10 Avr 2019 - 22:49
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Faust M. Donovan
PostRPFaustnonola
S'il me mord et que je meurs c'est venimeux. Si je le mords et que je meurs c'est vénéneux !

☹☺ avec Zack Miller ☺☹

♦♦♦

Il ne pu s'empêcher de rire franchement face au dégoût évident de son cadet, même face à de la friture et une bonne dose de sauce. D'accord, c'était un peu vache de sa part, mais il ne voyait cela que comme un amusement bon enfant et de ce fait, ne gêna pas pour glousser un peu bêtement dans sa bière, qui lui remonta malencontreusement dans le nez. Penaud, il s'essuya avec toute la grâce d'un gamin pas franchement malin, un sourire resté au coin de ses lèvres malgré tout.

« Héhé, tant pis, j'aurais essayé ! »

Il avait réussi le coup avec son premier frère cadet, lorsqu'il était enfant, mais il n'avait jamais réussi avec Alice, alors il ne s'attendait pas à un miracle non plus. Le type, dont il aurait évalué l'âge à une petite dizaine d'années de moins que lui, semblait toutefois au moins avoir assez d'humour pour ne pas mal prendre toute cette situation. Plutôt bavard, d'ailleurs, ce qui n'était pas pour déplaire au conseiller qui avait également la sale habitude de blablater à tout va, voilà qu'il commençait les présentations avec un entrain assez remarquable. Une moue amusée au coin du visage, il attrapa la main tendue de son interlocuteur avec désinvolture, examinant avec curiosité l'expression de ce dernier. Sa phrase suivante, d'ailleurs, lui fait hausser les sourcils avec surprise, mais un air taquin s'impose vite sur ses traits, notamment face à sa curiosité qui semble assez naïve, en somme.

« Faust. J'parlais de la sauce barbecue, pas du grill, hein. Mais vous pourrez demander à mes filles pour ça, j'suis champion ès grillades ! »

D'un air volontairement grandiloquent et ridicule, pour bien faire comprendre qu'il était en train de plaisanter et d'y mettre une bonne dose d'autodérision, il tapota sa poitrine comme le dernier des gros beaufs de service, un grand sourire plein de dents sur le visage. Il exagérait, bien évidemment ; il n'avait pas besoin de jouer au kéké pour compenser à ce point, ou du moins il n'en avait plus le besoin depuis un bon moment déjà. Toutefois, pour amuser la galerie, il était toujours le premier à se dévouer.

« Mais les barbecues, on les fait comme partout, avec de la viande et des poivrons pour ceux qui aiment. Par contre, euh, les œufs, je vous avoue que moi... Rien que l'odeur, ça me donne envie de vomir. Mais on m'a dit que c'était pas mal iodé, comme du poisson, pour le jaune, qu'est un peu rouge, d'ailleurs. »

Il dissimula difficilement une grimace, peu ragoûté à cette pensée. Pour autant, la question du blond avait suscité chez lui un enthousiasme tout naturel, pas franchement étonnant lorsque l'on parlait de nourriture, qui fit vite revenir son sourire et sa gaieté. Voilà donc pourquoi il se met à parler sans grande restriction, tout en prenant quelques bouchées de takoyaki entre temps.

« Mais les omelettes de goéland, c'est une spécialité d'Amanil, surtout, l'ancienne capitale. Si on change de région ou de ville, ça peut être totalement différent, genre... » Il fit une pause, ne relevant légèrement la tête, l'air plus rêveur, limite tranquille, avant de continuer à parler sans remarquer qu'il accompagnait ses propos de grands gestes des mains. « Anula, ils sont célèbres pour les crêpes et leurs sorbets aux fruits de Tropius, Baguin c'est le poulet mariné aux baies, Cayagane c'est le bœuf et le fromage... Et Dimaras a les dimachis, enfin, c'est comme les mochis japonais, mais sucrés ou salés, en gros. J'dois avouer que je préfère Cayagane, héhé, y'a rien de mieux qu'une fondue de fromage et de viande. »

L'air songeur et pas mal neuneu sur les bords, il souriait bêtement, non sans apprécier de se remémorer un grand nombre de souvenirs culinaires assez sympathiques. Le cadet avait touché au sujet sensible en parlant bouffe, à vrai dire, et il n'était donc pas étonnant qu'il se mette à blablater autant, quitte à devenir vaguement pénible, probablement. Toutefois, un détail n'était pas passé inaperçu à ses oreilles et, reprenant une expression à peu près crédible, ou du moins qui lui donnait moins l'air d'une limace baveuse, il termina une gorgée de sa bière avant de poser sa question, le ton léger.

« Donc, j'pige que vous êtes pas d'ici ? C'est pour la Compét', ou... ? Enfin, j'me mêle p'têtre de ce qui me regarde pas, hésitez pas à l'dire. »

Il faut dire que la plupart du temps, la compétition était effectivement la raison, alors il était un peu habituel pour lui de commencer par là. Son interlocuteur semblait relativement sympathique, ou du moins pas désagréable ; une raison de plus pour tenter de faire la conversation, donc.

♦♦♦

Du poulpe et de la bière


Mi-Avril 2024, 14H
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Sam 11 Mai 2019 - 17:34
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