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Goûter de nerds [PV Nat(s)uralia]
Elliott D. Donovan
PostRPElliott
Goûter de nerds
3 Mars 2024

« Merci encore de m'avoir invité, Natsume. J'espère que je ne suis pas trop en retard haha ! »

Elliott avoue avoir été un peu surpris d'avoir été appelé par l'Hôte de Pension pour assister à la fête d'anniversaire d'Axel, mais il  ne va certainement pas s'en plaindre, trop heureux de pouvoir passer du temps avec son neveu en ce jour spécial. Avec un pincement au cœur, il n'a pas pu s'empêcher de penser à Clive et au fait qu'il aurait adoré que son frère soit là avec son fils. Mais il sait que c'est impossible ; et heureusement, ce n'est pas ça qui l'a arrêté, au contraire. Il s'est dit qu'il allait profiter pour deux. Depuis le jour où il a su la date pour le goûter, il a préparé avec un soin un cadeau qu'il a confectionné lui-même en y mettant toute son affection pour le petit : un petit dinosaure robotique qui se déplace et rugit à l'aide d'une manette que l'enfant pourra contrôler avec ses petits doigts. Premier essai du Donovan qu'il a pourtant réussi à finaliser avant le jour j mais dont il est très fier. Avec un sourire bienveillant, il tend donc le paquet à Axel quand il se trouve près d'eux.

« La voilà, la star du jour ! Tiens, mon grand, c'est pour toi. J'espère qu'il te plaira. »

Il serait sans doute un peu déçu que son neveu n'aime pas ce qu'il a fait pour lui, mais il sait aussi comment sont les enfants à cet âge-là, alors il ne lui en voudra certainement pas. Il est juste curieux de savoir tout ce qu'il a pu recevoir déjà. Il sait bien que les finances de l'Enodril vivant ici ne sont pas très négatives et vu les quelques animations qu'ils ont installé dans le jardin, il n'y aucun doute que le brun au regard doré a dû mettre la main à la pâte avec plaisir.

« C'est Sam qui a fait la déco, pas vrai ? Je le reconnais bien là. »

Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres en scrutant de loin le château gonflable à quelques mètres ainsi que la piscine à boules qu'ils ont dû installer pour l'occasion. Cela ferait presque lever ses yeux au ciel en voyant les moyens à l'œuvre, mais les gamins semblent assez heureux de pouvoir s'empiffrer de sucreries et autres gourmandises ; et il faut dire que le cadre est idéal puisque le jardin a été aménagé tout spécialement pour ça et que ce ne sont pas les ballons et les couleurs qui manquent.  

« Au moins, avec tous les Pokémon, les enfants doivent être contents. »

Sous la supervisions du Maître Dresseur près du banquet rempli de gâteaux, les camarades d'Axel jouent à descendre du dos de Koyu la Dragmara en poussant de grands éclats de rire cristallins. Il est d'ailleurs persuadé que l'Enolian a persuadé quelques parents d'élèves d'amener leurs gosses à cette fête pour ne pas prendre le risque que Axel soit tout seul (ce qui serait assez triste) et cette perspective, s'il devrait le blaser, l'amuse plus qu'autre chose en imaginant le Milicien faire un peu de pression pour que l'enfant ait des amis. Mais ici et là se retrouvent au final des tableaux attendrissants qui donneraient le sourire à n'importe qui et rendrait presque Elliott nostalgique par moment.
avec Nat(s)uralia

Elliott D. Donovan
Elliott D. Donovan
Civil
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Dim 20 Oct 2019 - 18:30
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Natsume Enodril-Miyano

Goûter de nerds

"Un anniversaire et d'autres trucs"
Je ne... Sais pas comment on organise des anniversaires. Et je suis d'accord, c'est très pathétique à dire, mais je n'ai pas la moindre idée de comment ça marche, puisque les rares que j'ai pu avoir étant enfant prenaient le forme de sorties en salon de thé avec ma mère quand elle pouvait m'exfiltrer de la maison. Les invitations, les choses à mettre à disposition, et l'ambiance à installer, tout simplement, ça me passe au dessus de la tête. Voilà donc pourquoi je me suis retrouvé un peu crétin lorsqu'Axel m'a dit qu'il avait envie d'inviter ses camarades de classe pour son anniversaire ; si sur le moment j'ai réussi à bredouiller un « euh d'accord », j'ai vite eu fait d'aller pleurer dans les bottes de mon compagnon car je n'y connais absolument rien à tout ça. Fort heureusement, ça avait l'air de lui faire plaisir (ce que je ne comprends pas trop car c'est quand même chiant comme la pluie tous ces trucs sociaux) et la situation s'est donc débloquée. Je ne suis pas sûr que tant d'excès soit nécessaire, mais... Au moins, Axel est content, et ça, c'est tout ce qui m'importe.

« Oh ! Oh, y'a tonton, papa ! »

Les yeux du gamin se sont immédiatement illuminés lorsqu'il a enfin remarqué le visage d'Elliott, descendant de mes épaules avec hâte (aïe, d'ailleurs) pour venir se précipiter à ses jambes et lui offrir un câlin somme toute très ferme (comme toujours, avec lui). Pour le coup, je remercierais presque le Donovan de m'offrir un instant de répit par son arrivée, puisque jusque là, je n'avais pas trop eu l'occasion de souffler. Hochant vaguement de la tête pour lui faire signe que j'ai compris et que je n'ai pas besoin qu'il se répète, je le laisse tranquille sur le moment, ne voulant pas les déranger dans un instant privilégié.
Je suis toutefois étonné de voir qu'il prend quand même la peine de venir m'adresser la parole, me trouvant assez désarçonné. Je ne le connais pas trop, il faut le dire. Enfin, Sam est plus proche de lui que moi, en soi, vu qu'il le côtoie plus souvent. J'essaie de me montrer le moins désagréable possible, toutefois, balbutiant quelques paroles hésitantes.

« B-bah, euh, c'est normal, puis, Axel s'en fiche, du retard. »

Je veux dire, vu que c'est pour lui qu'il est là, il n'y a que cet avis qui compte. En parlant de ce dernier, voilà qu'Axel s'empresse de déballer le cadeau qu'il lui a amené. Si je ne l'aide pas malgré le fait qu'il se démène comme un diable et n'avance pas des masses, c'est car je sais qu'il trouve ça plus plaisant de se débrouiller seul. En même temps, ça se comprend : se faire ouvrir un cadeau, ça ruine un peu le fun. Je crois, toutefois, qu'il avance vite. Suffisamment, du moins, pour que, une fois le premier aperçu du jouet offert dépassé, ses yeux s'ouvrent en grand. Émerveillé, l'enfant pose sur son cadeau puis sur son oncle une expression stupéfaite.

« Ouah ! Il est encore mieux que ceux dans les pubs ! C'est toi qui l'a fait ?! »

Moi même, je hausse un peu les sourcils, surpris et impressionné. Faut dire, je comprends l'enthousiasme d'Axel ; quand j'étais gamin, j'accumulais les robots et autres jouets typés science-fiction avec une certaine obsession. Si j'avais été à sa place, j'aurais gesticulé partout, et je crois bien que c'est qu'il va faire, de toute façon. Il a l'air ravi, ce qui me tire un petit sourire attendri que je ne remarque même pas. Aujourd'hui, au moins, je crois qu'il aura passé une bonne journée, même si la fatigue commence à me tirer sur les muscles. Je n'en oublie toutefois pas le principal, une moue désabusée au visage alors que je constate qu'il a encore oublié quelque chose.

« Et on dit... ?
- Merciiiii tonton ! »

Irk, c'était très aigu, ça. Le nouveau câlin qu'il lui offre est plus tranquille pour mes tympans, alors que je repose le carton contenant le jouet sur une table pour éviter qu'il ne soit oublié à terre – je veux dire, il jouera très probablement tout à l'heure quand il sera seul, alors ce serait mieux qu'il ne le zappe pas. Il a l'air plus intéressé par le fait de se montrer devant son oncle, à l'heure actuelle, vu comment il gesticule devant lui.

« Oh, euh, faudra que je te montre mes autres jouets tout à l'heure, puis y'a une grosse peluche dans ma chambre maintenant ! »

Un grand sourire sur le visage, il s'apprêtait à en rajouter une couche ; du moins, jusqu'à ce que la voix claire d'une de ses amies l'interpelle et qu'il se rappelle de la présence de ses camarades. Esquissant une moue embêtée, il finit par esquisser quelques pas vers l'arrière, nous saluant d'un signe jovial de la main.

« Je reviens taleur ! »

Je hoche vaguement de la tête pour lui faire signe que l'on s'en doute. Après tout, normalement, Elliott restera après, comme le reste de la famille, pour une soirée en comité plus restreint. Kagami et Lyra serons là ce soir, comme Alice et Faust. Si Morgane est présente, elle est à l'intérieur pour le moment, plus à l'aise qu'avec un ensemble de personnes nombreuses et bruyantes. De temps à autre, Axel va même lui rendre visite pour s'assurer qu'elle soit à l'aise ; et je crois qu'elle est contente, ne se sentant pas mal vue pour son envie de rester au calme. Je l'envie un peu, en réalité, bien qu'Elliott ne soit pas le plus épuisant à supporter. Ou du moins, pas avec moi. Quelque chose me dérange souvent dans sa façon de parler et de se montrer, comme si il y avait un élément qui me perturbait, mais je mets toujours ça de coté ; après tout, je stresse toujours pour un rien.
Sa question me prend à nouveau par surprise, et je cligne bêtement des yeux en remarquant qu'il a compris qui est à l'origine de tous ces aménagements. En même temps, difficile de se tromper quand on nous connaît cinq minutes, même si je ne saisis pas trop pourquoi Elliott m'en fait la remarque : est-ce que j'ai l'air si nul que ça... ?

« Euh, ouais, ça avait l'air de lui faire plaisir. »

J'ai été étonné, d'ailleurs, de le constater. En un sens, vu ses tendances à l'excès et à... Hm. Bon, clairement, ses désillusions de grandeur, on va pas se mentir, il est particulièrement efficace pour faire plaisir aux mômes. De temps à autre, je repense à ce qu'il m'a confié sur le fait de vouloir s'impliquer dans la vie d'Axel et je me demande si... Eh bien, si il ne disait pas vrai, oui, puisque les éléments commencent à s'accumuler. Mais dans tous les cas, ce n'est pas le sujet.

« Oui, j'ai demandé aux Germignons de faire un tour par ici, ça a l'air de les charmer. »

En même temps, difficile de ne pas gagner de l'affection comme ça, même si c'est une stratégie aisée.

« Tu veux rentrer un peu, ou rester dehors... ? Morgane est à l'intérieur, si jamais, je crois qu'Alice arrivera plus tard. »

Je sais qu'il est là pour voir Axel, mais vu que le gosse est occupé... Enfin, j'essaie surtout d'être poli, même si c'est franchement maladroit.



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Natsume Enodril-Miyano
Natsume Enodril-Miyano
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Sam 26 Oct 2019 - 21:53
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Elliott D. Donovan
PostRPElliott
Goûter de nerds
Attendri par le regard brillant de son neveu, Elliott se laisse fondre comme une guimauve quand l'enfant le gratifie d'un nouveau câlin qui lui réchauffe agréablement la poitrine. Si c'est l'intention qui compte, il a l'air de véritablement aimé ce qu'il lui a offert et le Donovan ne pourrait en être plus ravi. Compensant peut-être un peu en l'absence de Clive, l'informaticien a passé quelques nuits blanches enfermées dans sa chambre à tenter de trouver les bonnes gesticulations du robot, les bons bruitages, à regarder des vidéos pour voir comment il pourrait le faire marcher de manière réaliste... Et bien d'autres efforts et détails auxquels il a trop fait attention. Mais au moins, il ne regrette rien en observant l'enthousiasme du petit qui semble heureux de sa fête et lui raconte avec entrain les jouets qu'on lui a offert. Toutefois, quand une de ses petites camarades l'appellent, il doit les quitter et Elliott doit le voir partir à contrecœur avec un petit signe de la main. Il sait qu'il aura d'autres occasions pour passer du temps avec son neveu aujourd'hui ; le principal, c'est qu'il passe un bon anniversaire avant tout.

Le cadet de la fratrie Donovan ne connaît pas beaucoup Natsume, en soit. Il sait surtout les dires de Samaël à son sujet et... Et c'est déjà pas mal quand on constate qu'il est difficile d'arrêter l'Enodril quand il parle de son fiancé. Lorsq'il ose lui poser ne serait-ce qu'une petite question de manière distraite, le dresseur serait limite capable de sortir un PowerPoint détaillé avec commentaires à la clé. Mais Elliott veut s'intéresser au Miyano plus que ce qu'on peut dire de lui, ou ce qu'il peut déjà savoir. Sa relation à la fois avec Clive et Axel ne le rendent pas si indifférent vis-à-vis de lui mais il veut le connaître de lui-même.

« Je ne dirais pas non à une petite discussion tranquille autour d'un peu de tisane, si tu en as. Il y a trop de bruit à l'extérieur pour le moment, et de toute façon, je crois...  »

Son regard émeraude se tourne légèrement vers l'un des Maîtres de la Compétition qui supervise toujours un petit groupe un peu plus loin affalé autour d'un Pokémon Vol.

« Que les enfants ne sont pas sous mauvaise surveillance. »

Un mince sourire se dessine sur son visage. Lyra a bien souvent évoqué le désir de son enfant d'avoir une famille nombreuse avec des petites têtes brunes gambadants dans le jardin. Elliott lui-même, quelques fois, se demande ce que serait sa vie avec la même chose. Mais il chouchoute déjà beaucoup ses neveu et nièces. En suivant Natsume à l'intérieur de la maison, il aperçoit d'ailleurs l'une d'eux dans un coin de la pièce. Amicalement, sans s'approcher pour le moment pour ne pas la déranger, il la salue d'un mouvement amical de la tête.

« Bonjour Morgane. »

Il attendra, au pire, qu'elle vienne le chercher si elle le désire, mais dans un cas où elle aurait besoin de tranquillité, il préfère ne pas la perturber. Il se contente de s'asseoir sur l'une des chaises de la table, les yeux perdus vers le jardin où résonnent des rires cristallins et quelques rugissements amusés de Pokémon.

« Cela doit te faire bizarre d'avoir autant de gamins d'un coup chez toi. Mais au moins, y'en a un qui doit être ravi, et je ne parle pas seulement d'Axel. »

Un bref gloussement lui échappe en imaginant son ami aux prises avec une bande de chérubins qui lui demandent de les faire s'envoler. Il sait que la conversation n'est pas censée se centrer autour de son frère d'adoption, mais il croit pouvoir quand même tirer quelque chose de son interlocuteur en prenant un sujet peu risqué pour le moment. Et il s'agit quand même en plus d'un point sensible. Pas sûr que parler de Clive maintenant soit une très bonne idée, à l'évidence.
avec Nat(s)uralia

Elliott D. Donovan
Elliott D. Donovan
Civil
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Sam 7 Déc 2019 - 2:23
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Natsume Enodril-Miyano

Goûter de nerds

"Un anniversaire et d'autres trucs"
En un sens, je n'ai aucune obligation quant à Elliott. D'accord, je dois bien un minimum de cordialité car Axel l'adore, que c'est un ami de Samaël et que c'est le fils de Kagami, mais je ne suis pas foncièrement obligé de faire le dialogue avec lui si ça ne passe pas. Pour ainsi dire, je ne vais pas mentir : c'est principalement par politesse que je l'ai invité à rentrer. Je n'avais pas spécialement prévu de discuter. Pas comme si j'étais doué pour le faire de toute façon, alors à quoi bon... Pour autant, une petite partie de ma conscience me dit que je devrais tout de même faire un effort, ne serait-ce que pour connaître à peu près les personnes qui comptent pour Axel. Voilà donc pourquoi je ne tente pas de me cacher dans un coin comme le dernier des lâches, quand bien même la tentation est forte. Merci de me féliciter au moins un petit peu, s'il vous plaît. Sur le moment, je le regarde fixer le groupe de gosses rassemblé autour de Sam avec incertitude ; oui, certes, et donc... ? Enfin, si ça lui allège la conscience, je suppose...
Je le laisse me suivre jusque dans la cuisine, remarquant d'un coin de l'oeil que Morgane le salue par un petit mouvement de la main, encore profondément plongée dans son bouquin. Alors qu'il s’assoit, mes mains se portent déjà vers le placard où je range la plus grande partie de mes conteneurs à thé et à tisanes. Ne sachant pas trop ce qu'il préfère, j'hésite à l'inviter à venir faire son choix pendant une seconde. En examinant l'étalage, toutefois, un petit paquet attire mon attention.
Camomille-bonbons... Hm. Ça devrait faire l'affaire.

Pour je ne sais quelle raison, je me dis que ça lui correspondrait bien – alors que je ne le connais même pas, voyez l'idiotie de la pensée – et m'attelle donc à servir relativement machinalement. C'est lorsque je suis en train de vider l'eau de la bouilloire dans une théière bien remplie que je l'entends d'une oreille se mettre à commenter sur la présence de gamins ici, ainsi que glousser face à une plaisanterie implicite.

« Euh, je... Ça va, c'est juste des mômes. »

Je préfère ça aux adultes par mille fois, pour être honnête. Depuis plusieurs mois, de toute façon, je constate que je suis bien plus à l'aise avec les gamins ; l'angoisse qui sommeillait jusque là dans mon ventre s'est comme apaisée, progressivement. Je suppose que parler de tout ça avec mes proches et m'habituer à Axel a grandement aidé là-dessus, même si je n'oserais pas encore dire que je suis parfaitement à l'aise. Je dois avouer que lorsqu'une myriade de têtes blondes et brunes se sont mis à me poser plein de questions en arrivant, j'ai vite eu fait de me cacher derrière Sam avec assez peu de dignité. Parlant de ça, d'ailleurs, Elliott y fait référence, me tirant un haussement de sourcils surpris. Je ne m'attendais pas à ce qu'il parle de ça et pour être honnête, je ne vois pas trop pourquoi il le fait. Certes, ce n'est pas nouveau que mon compagnon aime beaucoup les enfants, je le sais depuis des années, mais, euh... Est-ce que c'est une de ces situations où quelqu'un tente de faire la  conversation et je suis trop crétin pour le comprendre... ?

« Effectivement, ça a l'air de lui faire plaisir. »

Mon ton neutre alors que je termine de verser de la tisane dans nos deux tasses est principalement le reflet de mon incertitude. J'ignore si il veut que je dise quelque chose d'autre, mais j'ai beau chercher, je ne vois pas vraiment quoi. Je me rends néanmoins bien compte que rester comme ça sans rien dire de plus va vite amener à une situation gênante. M'asseyant distraitement sur une chaise, je jette un coup d’œil vers l'extérieur, entendant déjà des bruits d'eau qui m'indiquent que les enfants ont vite eu fait de trouver leur chemin vers la piscine gonflée.

« Au moins, Axel ne sera pas seul. »

J'ai un vague souvenir de sa première fête d'anniversaire après être arrivé ici. Puisqu'il venait de déménager, il n'avait pas eu le temps de se faire des amis, et je m'étais retrouvé à improviser quelque chose en compagnie de Kagami. Malgré tout, il s'était tout de même senti triste. Nul doute que les perturbations dans sa vie à l'époque devaient être trop dures à supporter et que c'était ressorti ce jour-là, mais... Depuis, je me suis plus ou moins interdit de laisser ça recommencer, quitte à ravaler ma fierté en demandant de l'aide à tout le monde. Bien sûr, je serai épuisé ce soir, et je le suis déjà un peu, mais... Mais ça en vaudra le coup, si je le couche avec un sourire sur son visage ce soir.
Pour autant, quelque chose qu'il a dû tout à l'heure me revient en tête, et, ayant comme un déclic, je fronce un peu les sourcils. Si un petit nœud de stress se forme dans ma gorge, je reprends la parole, l'air de rien, après avoir pris une gorgée de ma tisane.

« Tu voulais discuter de quelque chose, donc... ? »

Je n'aime pas trop ça, dans les faits, mais... Bon, autant sauter dans le plat plutôt que m'enfoncer dans des situations sociales dont je ne sais pas me tirer.



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Natsume Enodril-Miyano
Natsume Enodril-Miyano
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Lun 9 Déc 2019 - 23:32
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Elliott D. Donovan
PostRPElliott
Goûter de nerds
D'un mouvement de la tête, il le remercie pour la tisane qui est versée dans sa tasse. Habitué à en prendre avec sa mère (#mommy's boy), il partage depuis peu désormais ce rituel avec Lyra où il profite de moments de tranquillité pour discuter avec cette dernière des nouvelles récentes. Elliott sait très bien feindre d'être à l'aise, mais niveau conversation, ce n'est pas le meilleur, loin de là. Il a peur d'ennuyer son interlocuteur avec des sujets qu'il trouverait peu intéressants ; parler de la famille, au moins, est très facile et il y a des tas de choses à dire. Même si la leur ne comporte pas que des choses saines.
Mais alors qu'il connaît Sam comme un être assez lumineux, positif et souriant, Natsume est à côté quelqu'un d'assez calme et discret, agissant presque comme une ombre à l'instar de son fiancé. Un fait qui amuse le Donovan quand il sait qu'ils étaient tous les deux assez proches des jumeaux et qu'il n'est pas difficile de savoir qui traînait avec qui. Le Miyano et l'Enodril gardent des différences avec les hérissons, mais il y a certaines teintures qui ne trompent.

Tiquant un propos de la solitude d'Axel, un voile de tristesse passe brièvement sur lui avant qu'il ne sente sa poitrine se réchauffer un peu. Il a été témoin des camarades qui sont venus à sa fête d'anniversaire ; l'enfant n'est plus tout seul, ça veut dire. C'est une bonne chose. Elliott a toujours été bien entouré mais il imagine que ça ne doit pas être drôle, de ne pas avoir d'amis à cet âge. Surtout Axel qui a vraiment besoin d'attention et de se sentir aimé.
Les propos de Natsume sont cependant hors sujet. Elliott ne voulait parler de rien en particulier ; ou du moins, pas avec l'éleveur en face de lui. Assez intelligent pour savoir qu'il ne devrait pas parler avec le concerné de la blessure que lui a infligé l'enfermement de Clive et le coup à l'égo qu'il a reçu en comprenant qu'on ne lui confierait pas son neveu, il décide de secouer doucement la tête, reprenant de son sourire léger et énigmatique.

« Il y a pas mal d'agitation, dehors. J'ai senti que tu n'étais pas si à l'aise que ça. »

Les enfants, c'est mignon, mais ça fait du bruit. Elliott lui-même apprécie les endroits au calme plutôt que les lieux bourrés de monde et de sons, alors il a remarqué chez les Miyano qu'il valait peut-être mieux, quitte à se parler un peu, qu'ils aillent dans un endroit isolé du tas de garnements pour éviter en plus qu'ils ne soient solliciter pour rien.

« Je n'ai pas souvent eu l'occasion de parler avec toi. Cela me fait manquer mon travail d'oncle haha. »

L'intérêt qu'il a pour Natsume ne vient pas seulement de son lien avec ses proches ; ça aide, mais ce n'est pas le principal. En tant que personne, l'informaticien voulait connaître davantage l'Hôte de Pension. Il sait que ses amis et sa famille ne le fréquenteraient pas s'il n'était pas digne d'eux. Alors il lâche un gloussement, comme amusé par la situation en se rappelant qu'ils ont bien un lien de sang, aussi risible soit-il.

« Hmm... Ou de cousin, en l'occurrence. »

Il prend une gorgée de sa tisane avant qu'elle ne refroidisse, surpris par le goût léger et sucré qui s'en dégage et détend ses muscles. Ce n'est pas comme si Elliott donnait vraiment de l'importance aux liens du sang de sa famille plus éloignée, mais il trouvait ça toujours drôle de se dire qu'il était un cousin au second degré de Natsume et que leur cousin germain n'était autre... Qu'une personne indigne de tout intérêt, parait-il.
Plus pensif, son regard se tourne vers le jardin animé où pleuvent les rires d'enfants. Axel se trouve au milieu de plusieurs de ses petits amis, la mine véritablement joyeuse. Il passera un bon anniversaire, aujourd'hui.

« Mais je crois que je commence à comprendre pourquoi Clive a décidé de te faire confiance. »

Entouré d'un calme étrange, son attention se concentre sur sa tisane comme s'il pouvait y lire l'avenir. Ses paumes sont réchauffées par la chaleur qui se dégage de la tasse tandis qu'il pense à son frère enfermé entre quatre murs, loin de son fils. Mais il pourra dire tout ce qu'il veut, il a bien remarqué une chose à chacune de ses visites : c'est que Clive ne s'inquiète nullement pour Axel.
avec Nat(s)uralia

Elliott D. Donovan
Elliott D. Donovan
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Mar 17 Déc 2019 - 3:52
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Natsume Enodril-Miyano

Goûter de nerds

"Un anniversaire et d'autres trucs"
Je ne devrais peut-être pas être autant dans l'attente ou la légère suspicion, mais je ne connais pas trop mon interlocuteur, alors je ne sais pas exactement comment me comporter avec lui. La plupart du temps, lorsque je le vois, je n'entame pas nécessairement la conversation, alors je m'étonne qu'il ait remarqué mon malaise à l'extérieur. Je ne parle pas de ça, pourtant, ne voulant surtout pas que l'on remarque quand les stimulations deviennent de trop ; d'une part car je n'aime pas expliquer, et d'autre part car il y a toujours cette honte qui gronde dans mon ventre face à mes propres réactions. Si je peux saisir qu'il veut me mettre à l'aise en parlant de ça, ça n'aide donc clairement pas ; mais ça, c'est à cause de mes quelques... Soucis de honte intériorisée, on va dire. Je ne lui fais donc aucune remarque, me contentant de hocher de la tête en portant une attention particulière à ma tasse.
Perplexe quant à sa remarque sur le fait que nous ne parlons pas souvent ensemble, je me demande au début si il est embêté par ça. Je ne comprends toutefois pas vraiment quel rapport cela avec sa place d'oncle auprès d'Axel ; il n'est forcé à rien, non... ? Je n'aime pas trop l'idée qu'il s'oblige à faire la discussion avec moi « parce qu'il le faut ». Ou alors, c'est une façon de justifier sa présence ici, et j'en viens à me demander si je suis en train de bien me comporter ; vu que c'est plus ou moins toujours de ma faute quand une conversation devient gênante, j'ai quelques doutes.

Je m'arrête une seconde dans mon sirotage de tisane quand il mentionne notre lien biologique. Je tique un instant, me tendant inconsciemment. Je n'y ai que très peu pensé, en soi. Il faut dire que c'est un élément qui compte extrêmement peu pour moi, mais il est vrai que, biologiquement parlant, Elliott est mon cousin au second degré. C'est techniquement l'un des cousins germains de mon géniteur (brr) aussi, mais je me cache de faire la remarque, bien conscient que mon sarcasme, même pour plaisanter, ne serait peut-être pas de très bon goût.
Je me crispe toutefois d'un coup net lorsqu'il mentionne soudainement Clive, de bout en blanc. Je ne m'attendais pas à entendre son nom maintenant, mais quelque part, je me doutais que cela retomberait un jour ou l'autre sur le coin de mon nez. Tendu sur le coup, ma première pensée est très différente de la sienne.
Ce n'est pas à moi, qu'il l'a confié, à la base.
Mais je me tais. Probablement que mentionner l'incompétence de Faust durant une certaine période ne serait pas bien accueilli ; et je ne l'aurais pas dit pour être agressif, en plus. Même si j'ai encore en travers de la gorge pas mal de choses, je ne perds pas mon temps à le blâmer pour tout et n'importe quoi.  

« Je me le demande toujours. »

Je ne lui demanderai pas ce qui lui fait penser ceci ; déjà car je ne suis pas sûr de vouloir le savoir, et d'autre part car je ne suis pas si sûr que ce soit le sujet de la discussion. Je ne dirais pas que Clive m'a « choisi ». Je dirais plutôt qu'il n'y avait pas des masses de possibilité et qu'il s'accordait bien de ce que préférait Axel, n'ayant de toute façon pas vraiment l'autorité pour choisir.

« L'important, c'est ce qu'Axel veut. »

Mon commentaire n'a pas de visée désobligeante, mais en soi, l'avis de mon ami... Mon cousin, plutôt, n'est pas la chose qui me motive le plus à m'occuper du garçonnet. Alors bien sûr, je ne vais pas cacher que j'apprécie d'avoir son agrément, mais cela fait un moment que je ne lui pose plus de questions quant aux choix que je fais pour l'éducation du petit, quand j'y pense. Je ne me sens pas « honoré » d'avoir la bénédiction du Donovan : je veux simplement offrir une enfance tranquille à ce môme, seulement si il désire ma présence. Dans le fond... Peut-être que c'est pour ça, aussi, que je le reprends de moins en moins, quand il m'appelle « papa ».



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Dim 22 Déc 2019 - 0:18
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Elliott D. Donovan
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Elliott ne sait pas à quel point il peut rendre mal à l'aise les autres sans le vouloir. Il a des sourires, des paroles, des regards, qui vont ressortir quelque chose d'étrange et indescriptible. Samaël le trouve sympathique et l'apprécie mais il a parfois du mal à le comprendre et à le cerner, lui qui est si expressif à l'opposé. Le Donovan est pourtant sincère dans ses propos ; mais parler de Clive lui est tout naturel quand il ne se rend pas compte que ça l'est peut-être moins pour d'autres, en l'occurrence pour la personne qui a recueilli son enfant biologique. Il faut dire que ce n'est pas vraiment des sujets de conversations aisés à avoir et qu'il aurait peut-être mieux fallu qu'il soit moins rentre-dedans, mais la subtilité lui échappe de temps à autre et il a souvent été compliqué de lui dire que certains propos 'ne se faisaient pas à dire'. Quand il se demande bien ce qui peut tendre le Miyano à ce point. Ce dernier a l'air de douter de lui et de son rôle auprès du petit garçon dont c'est la fête aujourd'hui. Intrigué, Elliott garde le silence un moment en buvant sa tisane. Bien sûr que le plus important ce soit le choix de l'enfant, mais il ne saisit pas exactement ce que Natsume veut dire. Ne devrait-il pas affirmer un peu plus son rôle de parent auprès du gamin, maintenant qu'il en la charge ?

« Tu doutes de toi ? »

Les yeux verts de l'informaticien passe de son interlocuteur à sa tasse qui se vide peu à peu. Il paraît avoir l'esprit tranquille. Son calme dissimule les regrets qu'il cache en lui ainsi que les pensées contradictoires qui s'accumulent dans son cerveau depuis des années. Il veut revoir Axel auprès de Clive, mais sait que ça ne sera jamais possible. Il peut être idiot mais pas à ce point naïf et aveugle. Au fond de lui, il sait. Et il aimerait que Natsume le sache aussi.

« Cela me semblait plutôt clair. »

Il souhaiterait que l'éleveur soit un peu plus assuré, même s'il ne peut pas le lui demander. Ce sont des choses qui viennent naturellement et elles viendront également pour son cas avec le temps. Il craint seulement que les peurs de son cousin ne l'amènent à faire des erreurs et prendre de mauvaises décisions, mais il se doute que ce n'est pas à lui de juger ça. De plus, en cas de difficulté, il sait que l'Enodril sera là, lui aussi. Celui-ci est de plus en plus à l'aise avec l'enfant au fil des mois, à tel point qu'on croirait voir une autre personne que celle qui ne savait pas vraiment comment réagir en sa présence quand il devait le garder.

« Tu le rends heureux. C'est rassurant de le savoir ici. J'étais inquiet il y a quelques années de ce qu'il allait devenir. »

Quelque part, en vérité, il le trouve courageux d'avoir fait le choix de le prendre en charge. Elliott avait le même désir mais n'était pas forcément conscient de ce qui était recquis pour élever un enfant, et au final c'est sûrement sa mère qui aurait eu à s'en occuper à sa place ; et Kagami a bien mérité une retraite à ce niveau, la pauvre. Ils ont eu de la chance que l'Hôte de Pension ait finalement pris la relève, même s'il n'avait pas signé pour ça à la base.

« Je crois que son choix à lui est fait, en tout cas. »

Elliott est possessif. Mais il sait reconnaître que Axel est bien traité et se trouve en bonne santé. Les revenus de ses tuteurs lui permettent en outre de ne manquer de rien et Elliott peut bien penser ce qu'il veut, il ne peut pas nier que c'était la solution la plus viable pour le jeune Donovan et qu'il est tranquille de ce côté-ci. Après tout, lui-même vit encore chez sa mère, alors il ne peut pas vraiment donner de leçons aux autres.
avec Nat(s)uralia

Elliott D. Donovan
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Sam 18 Jan 2020 - 20:26
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Natsume Enodril-Miyano

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"Un anniversaire et d'autres trucs"
Je n'aurais pas dû parler de ça. Déjà parce que c'est personnel, et en plus parce que je ne vois pas trop ce que ça apportera que d'en discuter outre mesure avec le Donovan. Je n'ai, dans le fond, même pas envie d'en discuter : je ne sais pas trop pourquoi j'ai parlé. Probablement en partie parce que j'avais envie de trouver une manière de clarifier le sujet et m'en débarrasser par la même occasion. Manque de bol, Elliott n'a pas l'air d'être du même avis que moi, car voilà qu'il retourne sur le sujet. Je ne peux que me blamer moi-même, quelque part, vu que je n'ai pas clarifié que, pour une fois, je préférerais clairement retourner discuter de banalités quelconques ; même parler de la météo serait acceptable.
Je ne réponds pas à sa question rhétorique. Si il le dit, c'est qu'il le sait, et je ne vois pas vraiment l'intérêt de me montrer répétitif. Je me demande pourquoi il l'exprime ainsi, d'ailleurs, si ce n'est pour me montrer qu'il l'a remarqué. Un comportement qui suscite encore davantage de questions chez moi, tant bien que je me terre dans le silence, l'expression devenue neutre.

Je me tends malgré moi lorsqu'il tente de me... Rassurer... ? Je crois que c'est ça. Il tente de me rassurer quant à l'influence que j'ai avec Axel. Sur le moment, je ne dis rien, ne semblant même pas réagir alors que je sens pourtant qu'il veut que je me sente bien par rapport à lui. Je ne... J'aurais du mal à dire que je le rends heureux, mais je ne peux pas prétendre penser qu'il ne va pas bien depuis qu'il vit ici. Je me rappelle très bien de ce gamin troublé et perturbé que j'avais recueilli, et il me semble parfois catégoriquement différent de celui dont je m'occupe maintenant. Je n'ose pas trop penser à ce qui se serait passé si je n'avais pas agi : et je ne sais pas si je pense que je n'ai pas tant eu d'importance que ça pour me rassurer ou pour me dévaluer, au contraire. Je suppose qu'il essaie de me dire qu'il approuve que je m'occuper du petit... ? Je me crispe à nouveau lorsqu'il me dit qu'Axel « a fait son choix ». Difficile pour moi de concevoir qu'on puisse faire un choix en étant enfant, vu que je n'en ai jamais eu l'occasion. J'arrive lentement à me faire à l'idée car j'essaie justement de m'efforcer de le lui laisser : ce qui compte pour moi est l'avis du gamin, pas celui des autres. Que ce soit ceux qui me regardent de travers dehors ou qui me font des remarques plus ou moins intrusives et venimeuses, je peux dire que hormis la frustration que cela fait naître dans mon ventre, j'arrive à passer au dessus. Même l'accord de mes proches est... Peu important, en réalité. Je voulais juste que le gamin arrête d'avoir cet air vide et incertain sur son visage. J'aurais écouté ce qu'on m'aurait dit, mais ma décision finale aurait été bien davantage influencée par ce qu'aurait voulu Axel.

Mais, face à tout cela, toutefois, j'ignore comment réagir au départ. Restant silencieux, je me contente au début d'une voix plate.

« C'est aimable de ta part. »

Une pensée, toutefois, me travaille. Ce qu'il a dit tout à l'heure me reste en tête, et je ne peux pas m'empêcher de reprendre la parole en terminant ma tasse, comme si de rien n'était.

« Mais tu étais inquiet, donc... ? »

Ce n'est pas une question piège. Je ne suis pas là pour faire dans le jugement ou pour porter sur lui un regard fondamentalement différent si il me dit qu'il avait des doutes à mon sujet ; simplement, il a suscité ma curiosité sur ce point.



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Ven 14 Fév 2020 - 22:01
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Elliott D. Donovan
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Il ne sait pas si Natsume avait besoin de l'entendre. Au fond, vu qu'ils ne sont pas si proches que ça, certainement que ça ne changera rien à sa vie. Mais pour Elliott, c'est beaucoup céder. De manière égoïste, il se permettait de juger qui aurait la tutelle d'Axel, mais puisqu'il est finalement tombé entre les mains de son parrain et que Clive l'avait choisi délibérément, alors le choix ne lui paraissait pas fou. Il fut juste déçu d'apprendre que Faust n'avait pas été capable de s'en occuper correctement, mais son cadet ne pouvait pas lui en vouloir. Il a toujours su, au fond, que Axel ne reviendrait pas non plus à Kagami. Pendant des mois il s'est donc demandé comment il pouvait faire passer le goût amer qu'il avait au fond de la gorge. Clive faisait-il plus confiance à son cousin qu'à son propre petit frère du même âge ?.. C'était le genre de questions qu'il se posait il y a quelques années. Alors face à l'interrogation de l'éleveur qui doit le trouve bien étrange, le regard du Donovan se voile légèrement de peine et de honte.

« Je... ne savais pas pourquoi Clive te faisait autant confiance. »

Autant être honnête, de toute façon. Elliott sent que ce n'est pas à Natsume qu'il pourrait cacher quelque chose. Ce n'est pas comme Samaël. Le Miyano est loin d'être dupe ou bête. Il a l'impression que s'il tentait de lui dissimuler ses pensées, l'autre verrait tout de suite que quelque chose cloche. Alors il la joue fine, et ne parle que ce qu'il lui semble nécessaire au déroulement de leur conversation. En ignorant où il allait avec cette dernière puisqu'ils n'avaient pas beaucoup d'atomes crochus (du moins c'est ce que pense Elliott), il ne savait pas comment la discussion allait dévier mais sent que c'était tout de même important qu'ils parlent un peu d'Axel et de ce que Clive a laissé derrière lui.

« Mais maintenant je crois que je comprends. »

Elliott peut être jaloux et possessif parfois. Mais Natsume ne mérite pas qu'il le soit, il en a conscience. Au fond, il sait que c'était pour le mieux et que Axel n'aurait pas été forcément mieux traité ailleurs. Après Faust, toutefois, le châtain aux yeux verts se demandait qui pouvait le remplacer. Et il voit pourquoi Clive l'a choisi comme parrain. Son frère pensait sans doute déjà à ce qui arriverait à son fils s'il décidait de se rendre à la police et d'expier ses crimes en prison. Quand il y songe, c'est même évident que l'ancien Régimeux avait prévu le coup. Cela devait faire un moment qu'il envisageait d'aller en prison, se dit Elliott avec tristesse.

« … Il te ressemble même un peu. »

Son regard dévie vers la fenêtre d'où ils peuvent voir les enfants gambader. Axel semble s'amuser comme un petit fou, tirant à son oncle un sourire attendri et rassuré. Bien sûr qu'il ressemble beaucoup à Clive au même âge, mais on ne peut pas nier que ses traits pourraient se confondre pour ceux de Natsume également.

« Le choix n'a pourtant pas dû être simple à prendre, à ce moment-là. »

Il l'admire un peu, d'avoir dû réfléchir à une décision pareille quand le Miyano devait encore être aux études. Heureusement qu'il n'était pas seul, même si le geek se doute qu'il aurait pu accepter de prendre en charge l'enfant même s'il vivait sans son conjoint. Ce qui lui amène à une autre question, reflet cette fois d'une certaine curiosité vis-à-vis de son interlocuteur.

« Tu avais envie d'en avoir des enfants ? »

Il ne fait pas à allusion à Axel, pour une fois. Du moins, pas seulement. Il sait que l'Enodril en désire, mais il se demande bien ce que le compagnon de ce dernier peut penser de tout ça. Cela pourrait être une des raisons qui l'aient poussé à adopter Axel, après tout, même si Elliott ne miserait pas dessus en premier lieu, vu que l'Hôte avait assez à gérer déjà à cette période, avec la construction de la Pension notamment.
avec Nat(s)uralia

Elliott D. Donovan
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Mer 15 Avr 2020 - 23:31
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Natsume Enodril-Miyano

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"Un anniversaire et d'autres trucs"
Je ne sais pas à quoi m'attendre de sa réponse. Je ne sais pas non plus comment je la prendrais, peu importe la forme qu'elle aura. Le sujet est délicat, et je ne suis pas particulièrement à l'aise avec le fait d'en discuter avec Elliott, mais c'est un peu trop tard pour venir dire clairement « c'est que j'ai pas envie, en fait ». Ou du moins, je ne peux pas vraiment le faire avec l'oncle d'Axel. Alors j'essaie d'ouvrir la conversation, bien que je reste méfiant.
Son admission ne me... Fait pas instantanément réagir. Je sais que beaucoup se vexeraient de ce genre de propos, mais pas vraiment, pour ma part. Je ne suis pas du genre à donner ma confiance de manière expéditive (voir même tout court), alors je ne m'en vexe pas outre mesure. Simplement, je suis agréablement étonné de voir qu'il ne tourne pas autour du pot et en vient au fait, contrairement à ce qu'il faisait tout à l'heure. Oh, bien sûr, il recommence en ne précisant pas sa pensée lorsqu'il me dit « comprendre », mais... Je n'ai pas nécessairement envie d'entendre sa raison de le penser, en réalité. Je n'ai besoin qu'il me rassure ou quoi que ce soit du genre ; encore heureux que je n'en sois pas à ce niveau-là d'insécurité. Toutefois, je ne l'empêche pas de parler. Si cela lui fait du bien, je suppose que je lui dois bien ça. Et quelque part... Probablement qu'il fallait qu'on en parle. Ou quelque chose du genre, j'en sais trop rien. Je vous avoue que même si je bois mon thé avec un calme d'apparence impeccable, la manière qu'ont mes doigts de jouer nerveusement sur la poignée de ma tasse trahit mon incertitude.

« … Huh ? »

C'est tout ce que j'ai d'intelligent à dire lorsqu'il me fait remarquer que le gamin me ressemble, clignant bêtement des yeux alors que je termine de siroter mon thé dans un bruit d'aspiration un peu ridicule. C'est quelque chose que j'entends souvent, en réalité, mais surtout de la part d'inconnus qui présupposent un lien biologique entre moi et l'enfant. Alors certes, nous sommes techniquement cousins au troisième degré, donc quelques traits reviennent, mais la plupart des gens n'imaginent pas que j'ai pu adopter Axel. De la part d'Elliott, c'est différent, toutefois. Son commentaire n'a rien de lié à nos physiques, alors je me demande ce qui, dans la personnalité du petit, a pu lui faire dire ça. Il est vrai qu'il peut-être un peu grincheux sur les bords, mais sur le moment, je suis surtout perplexe. Je n'ose pas vraiment m'avancer, probablement car j'ai peur d'être une mauvaise influence.

« L'autre solution ne me plaisait pas. »

Je hausse les épaules, l'air faussement indifférent. Lorsqu'il aborde le sujet du « choix » que j'ai eu à faire, je ne peux pas nier m'être légèrement crispé. Difficile pour moi de ne pas être honnête et de simplement dire que son frère aîné s'était montré proprement incapable, mais je ne saurais pas juger de la réaction d'Elliott, alors je préfère la langue de bois. Je préfère l'évoquer très vaguement, comme si cela avait été une simple question de décisions et d'incapacité de faire autre chose ; ce n'était pas le cas. D'autres solutions étaient disponibles, et j'en étais déjà conscient à l'époque. Simplement, l'idée de laisser Axel dans cette situation m'était insupportable, alors j'avais fini par écouter cette partie de ma tête.

Je ne m'attendais pas à sa dernière question. Pendant une seconde, j'en ai oublié d'avaler mon thé, et je m'étrangle dans ma salive, toussant bruyamment pour essayer de virer le liquide qui risquait de s'aventurer dans mes poumons. C'est qu'il m'a pris de court, là, le Donovan, alors j'essaie de me reprendre et de récupérer une mine digne pour répondre à sa question, même si je me doute que c'est un peu mort pour cacher que le sujet est sensible, maintenant. Il se passe quelques secondes, durant lesquelles je m'essuie avec le plus bel air indifférent que je possède. La réponse, en réalité, ne me demande pas de réfléchir, puisque je vais être honnête.

« Non. »

Je mentirais si je disais qu'il y a dix ans de ça, l'idée d'avoir des enfants ne faisait pas naître chez moi des frissons d'horreur. J'avais catégoriquement réfuté l'idée, refusant même de l'imaginer plus de quelques secondes. Je ne saurais pas dire quand exactement est-ce que j'avais cimenté ce refus catégorique ; probablement durant la même période où je me suis auto-convaincu que je serais forcément néfaste pour des petits. Dans tous les cas, je n'en voulais pas. Même après avoir adopté Axel, mon avis n'avait pas changé là-dessus : il aurait été l'exception, point à la ligne. Cela me permettait de calmer ma peur et de ne pas y penser trop longtemps. Ma voix est calme, plate alors que je parle sans remords ni crainte quelconque.

« Pour dire vrai, la question était encore entièrement fermée il y a très peu. »

La présence d'Axel, petit à petit, m'a forcé à me poser de plus en plus de questions sur moi-même. Bon, ça, la thérapie, et... La demande en mariage de mon copain qui m'a plus ou moins rappelé qu'il serait peut-être temps que je réfléchisse à tout ça au lieu de regarder ailleurs. Non pas que regarder ailleurs était un problème en soi, mais de un, ce n'était pas sain du tout pour moi-même, et ensuite, c'était assez égocentrique de ma part de croire que je pouvais laisser mon compagnon dans l'incertitude pendant des lustres sans jamais lui répondre sincèrement. J'ai du mal à ne pas repenser à tout ça sans grimacer, tant je trouve que j'ai été pathétique, mais puisqu'on m'a déjà dit qu'il fallait éviter le langage dépréciatif, j'essaie de me tenir.
Mais maintenant...
Durant une seconde brève et fugace, mon regard passe par la fenêtre pour se porter sur la silhouette enjouée de mon filleul et, un peu plus loin, celle de Samaël qui semble plus que ravi de distraire les enfants. Je n'ai pas à développer davantage ma pensée quant à ce que je peux en penser maintenant face à Elliott ; voilà donc pourquoi je ne le fais pas. J'ai, de toute façon, encore besoin d'un peu de temps pour me l'exprimer à moi-même. Une chose à la fois.

« … Et toi, tes projets ? »

Je retourne la question, bien plus générale, vers lui. Ce n'est pas une question piège ; simplement une histoire de vague politesse. Je ne sais pas trop comment ne pas laisser la conversation tomber dans un silence gênant, et je suppose qu'il ne serait pas inutile de ma part d'apprendre à connaître l'oncle d'Axel non plus. Pour autant, je suis curieux de sa réponse. Mine de rien, de temps à autre, je me demande ce qui le pousse à rester vivre chez sa mère à son âge, vu qu'il aurait les moyens de déménager si il le voulait. Nul jugement de ma part ou quoi que ce soit : je suis juste curieux.



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Dim 26 Avr 2020 - 20:17
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Elliott D. Donovan
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Il mentirait s'il disait qu'il ne s'attendait pas à cette réaction de la part de son interlocuteur. Se retenant de glousser lorsque l'autre recrache son thé, il réussit à garder une expression surprise et inquiète en constatant qu'il l'a pris au dépourvu. Sa réponse aussi, en soit, il l'attendait. Natsume est radicalement à l'opposé de son compagnon sur ces points-ci. Et en soit, il est vrai que lorsqu'on regarde Sam interagir avec des enfants, il n'est guère difficile de l'imaginer en élever. Cela devient ironique quand on sait que c'est le Miyano qui en a adopté un le premier. Il est intéressant pourtant de noter dans la correction de ses propos qu'il indique indirectement être prompt à réfléchir à avoir d'autres enfants. Une perspective qui devrait en ravir un, Elliott en est certain. Quelque part, le Donovan en est un peu rassuré. Savoir qu'ils n'auront pas que Axel à leur charge... Le gamin ne reviendra jamais auprès de Clive, c'est une certitude ; mais il veut croire qu'il reste encore un espoir, au fond, qu'il pose des questions sur son père biologique.

Pour la première fois, cependant, le Donovan affiche une curiosité et un étonnement réels. Il ne s'attendait pas à ce que son vis-à-vis pose réellement des questions sur lui. Ou peut-être aurait-il dû calculer qu'à force de l'interroger, la balance finirait par pencher pour concentrer son attention vers sa personne. Il doit néanmoins le décevoir. Clignant des yeux, le geek aux cheveux châtains laisse planer un silence, le regard posé sur l'éleveur mais qui semble porte bien plus loin. Puis, son attention se concentre de nouveau sur sa tasse, dont il prend les dernières gorgées de thé.

« Rien du tout. »

Elliott est innocent. Elliott est le dernier de sa fratrie. Elliott est le chouchou qui tombait toujours malade et dont il fallait constamment s'occuper. Elliott veut se convaincre qu'il peut agir, lui aussi. Alors il ment. Il ment comme il respire. De ses yeux verts, il fixe le cadet avec ce visage tranquille et souriant qui est dit imperturbable. Il ne peut tout de même pas révéler à son cousin qu'il a de grands projets, au contraire. Qu'il compte libérer son frère pour laver l'injustice dont il a été victime, selon lui. Il préfère jouer la carte facile. Celle de la fausseté. Impossible qu'il lui révèle ses véritables plans, après tout, et la raison pour laquelle il passe ses journées enfermées dans sa chambre pour élaborer un plan.

« Mais j'imagine que beaucoup rêveraient de ce que tu as. Des projets d'avenir, une personne qui t'aime, un job cool... Et une cabane dans les bois. »

S'il a bien une chose qu'il craigne, cependant, c'est que l'Hôte de Pension voit clair dans son jeu. Il le pense capable de deviner qu'il lui cache quelque chose, alors il veut rester prudent. Le Donovan tente de garder son calme et focalise l'attention de ses mains sur sa tasse pour éviter de trop les bouger. Il parle de choses banales, pour détourner l'attention de Natsume mais surtout la sienne.

« Je suppose que je devrais rêver à ça, moi aussi. Si les choses en étaient autrement, alors peut-être... »

En vérité, il ne s'est jamais posé la question. Au niveau sentimental et du reste, ça a toujours été le calme plat. Là-dessus, il est bien plus proche de Clive que de Faust. L'aîné des jumeaux lui est presque admirable, à force d'être aussi populaire, mais il se demande aussi comment il arrive à trouver bonheur là-dedans. Pour le cadet, cependant, point d'amant.e, point d'enfants, point de travail stable qui lui plaise... Pas mal d'éléments essentiels qui lui manquent, en somme. Enfin... Rien ne l'oblige à acquérir de telles choses, s'il est plus à l'aise sans. Elliott s'en fiche pas mal pour le moment : mais c'est parce qu'il est bien trop concentré sur ses projets pour penser à lui-même et à ses propres envies. Il se demande si Natsume aurait pu le comprendre, dans un autre contexte. Il trouve le Miyano fascinant, quelque part. Il est loin d'être bête, le cadet le sait. Il aimerait en savoir davantage sur lui. Mais ce n'est pas le bon moment. En scrutant sa tasse vide, il pousse donc un léger soupir.
                                                                 
« Si seulement tu...
- Wouaah à l'aiiiiide ! »

Le bruit qui leur parvient de la porte donnant sur le jardin le fait sursauter. Samaël passe l'entrée avec deux enfants qu'il porte sur ses épaules et un troisième qui lui tient la jambe. Littéralement. Il a l'air en mauvaise posture mais glousse quand même en essayant d'appeler aux renforts. Les gamins semblent lui donner du fil à retordre.

« J'crois qu'ils sont impatients pour le gâteau, haha !... Haha... Euh... J'vous dérange ? »

Ses yeux dorés se posent sur ceux du Donovan. Ce dernier observe le nouvel arrivant avec un air surpris. Samaël a toujours été pour lui une bête curieuse et étrange qu'il n'arrive jamais vraiment à saisir. Son côté jovial et extraverti qui lui rappellent bien trop celui de Faust ne l'aide pas à cerner ce drôle de personnage qui a le don de constamment le prendre au dépourvu. Il faut dire qu'il n'a pas l'air de réfléchir à grand chose.
Le châtain aux yeux verts finit par lui rendre un sourire plus doux en se levant.

« Non, ne t'en fais pas. J'allai sortir, de toute façon. Merci pour le thé. »

Adressant un signe de tête à Natsume pour le remercier, il lui rend la tasse qu'il lui a donné avant de se tourner vers son petit-ami en esquissant une expression joueuse.

« J'ai amené mon drone pour prendre des photos, mais je crois que ça pourrait les amuser.
- Wouah ! Super, Liott ! »

À la mention du drone en question, les enfants semblent ravis et lâchent aussitôt l'Enodril pour suivre Elliott qui les emmènent à l'extérieur après avoir jeté un dernier regard à l'éleveur. Le Maître Pokémon pousse un soupir de soulagement et s'étire avant de se rapprocher du hérissé.

« Je suis content, je crois que Axel passe une bonne journée... Au fait, c'est rare, que je vous vois discuter. De quoi vous parlieeeez ? »

Le dresseur s'accroche au cou de l'Hôte pour que ce dernier le remarque, curieux de savoir ce que les deux cousins ont bien pu se dire. Si Elliott est plus en contact avec Sam par l'intermédiaire de leurs mères et de Faust, il a moins l'occasion d'établir des contacts avec le petit-neveu de Kagami. Naïvement, l'Enodril se dit d'ailleurs que c'est bien dommage, puisqu'il pense qu'ils pourraient sûrement s'entendre. Il n'imagine pas que la situation pourrait être un peu plus compliqué que ça...
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Elliott D. Donovan
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Mar 28 Avr 2020 - 0:13
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Natsume Enodril-Miyano

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"Un anniversaire et d'autres trucs"
Je ne pose pas la question en m'attendant à grand chose, mais sa réponse me fait plisser les yeux. Je me serais attendu ou à quelque chose de précis, ou à de vagues paroles en l'air comme tout le monde en fait en règle générale lorsque l'on veut avoir à la paix. Sauf que non. Dubitatif, je ne réponds rien sur le moment. Si il ne veut pas en parler, je ne vais certainement pas l'y pousser, mais j'ai du mal à le croire. Au vu de notre âge, c'est généralement le moment où on se met à faire des projets, quel qu'il soit. Un voyage, un travail, un hobby dans lequel on veut se perfectionner... Quelque chose. Je m'y connais assez là-dedans pour savoir que n'avoir aucune envie ni désir est mauvais signe, mais... Je ne suis pas sûr que mettre ma main là-dedans soit une bonne idée. Ou du moins, je ne le connais pas assez pour le faire et je doute de ma légitimité à le faire. Nous ne partageons pas vraiment d'amitié, alors je me vois mal me mêler de ce qui ne me regarde pas.
Je fronce davantage les sourcils lorsqu'il me parle de « ce que j'ai ». Je me retiens de lui dire que chaque personne a des souhaits différents et qu'il est complètement insensé de se comparer les uns les autres, surtout que je n'irai pas mettre la maison et mon travail dans ce que je chéris, mais... Je ne sais pas. Perplexe et dubitatif, je me demande soudainement si il y croit vraiment à ce qu'il raconte ; le peu qu'il raconte semble très superficiel. J'ai l'impression qu'il me débite un dialogue de série, ou un truc du genre. Après, si il n'est pas à l'aise, ce ne serait pas surprenant, mais...
… Est-ce que ce type a déjà réfléchi à sa propre vie cinq minutes ?
La pensée est peut-être sèche, mais j'ai l'impression d'entendre parler un adolescent. Un adolescent qui, en plus de ça, ne serait lui-même pas convaincu par ce qu'il raconte. Pas de jugement de ma part, comprenez bien ; je serais très mal placé pour parler, moi qui m'était persuadé que je serais bien dans ma peau et dans ma vie simplement en bossant pendant des années. Simplement... J'en sais rien. Quelque chose me gêne. Je ne sais pas vraiment si je m'inquiète pour lui ou si je suis juste très, très confus quant à son apparent manque d'intérêt pour sa propre vie. Bien sûr, personne n'est obligé d'avoir de projets, on peut juste apprécier ce qu'on vit sur le moment et profiter, mais... Tout de même... ? J'en sais rien. J'ai l'impression qu'il se contredit lui-même. Si il n'avait vraiment rien en tête, il ne me ferait pas part de ses doutes.

J'attends qu'il termine sa phrase, mais elle ne vient pas. Au lieu de cela, j'entends une voix très familière venir nous demander de l'aide en me beuglant. Sur le moment, je sursaute, presque apeuré, avant d'entendre des rires d'enfants. Les yeux ouverts, je finis par prendre conscience de la situation et ne retient pas un grognement, vaguement blasé par le dramatisme de mon partenaire qui m'a inquiété, mine de rien. Ouais, en fait, je crois que je vais le laisser avec ses démons sur le bras et les jambes, là.
Dans tous les cas, cela met fin à la conversation. En regardant Elliott se relever et terminer sa tasse, je ne dis rien. Je ne crois pas que j'ai quelque chose de plus à ajouter, même si je crois que son incertitude me restera en tête un moment, je pense. Je me contente donc de hocher de la tête, ne serait-ce que pour lui faire signe que l'on peut en rester là. Bon, j'admets être vaguement curieux du drone dont il parle, car même si je n'y connais pas grand chose en robotique, j'admire tout de même tout ça avec curiosité. Mais ça demanderait de sortir et d'aller de nouveau me retrouver dans la masse, alors non. Noooon merci. Je me contente donc de saluer le Donovan.

« De rien. »

Nerveusement, mes doigts tapotent sur la table. J'aurais bien envie de dire quelque chose, mais je ne sais pas quoi exactement, alors je regarde leurs silhouettes disparaître pendant que mon copain se rapproche de moi, l'air curieux et visiblement toujours très énergique. Distrait par sa tête et par sa voix, même si il s'accroche à mon cou comme une sangsue, j'ai bien du mal à réfléchir trop longtemps. Au lieu de ça, je sens que mes muscles se tranquillisent, que je me détends et que, petit à petit, j'éloigne mes pensées parasites de ma tête. Un rictus narquois se dessine sur mon visage.

« … Du fait que t'es vraiment très moche, espèce de fouineur. »

Sur le coup, je garde ma langue dans ma poche. Je me garde de lui parler de ce que j'ai pu penser, me disant que ça ne le regarde pas forcément, que ça pourrait être impoli et que d'autre part, je dois probablement me faire des idées. Sûrement qu'en y repensant, je me dirais que j'avais eu tort de le faire.



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Mar 28 Avr 2020 - 1:09
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