Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

Période en cours
Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
Découvrez un mystérieux astéroïde.

Demandes de RPs et liens
Cendrée
cherche un.e partenaire pour un RP ou un défi.
Arthur, Zelda et Bartholomew
sont dispo pour de nouveaux RPs !
Pseudo
cherche ...
Pseudo
cherche ...
+ pour afficher vos demandes, contactez le staff !



-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Cherche guide pour paumé anxieux | ft. Cendrée
Arthur C. Ferguson

Cherche guide pour paumé anxieux
Arthur & Cendrée

Il y avait plusieurs raison pour lesquelles Arthur ne sortait pas souvent de chez lui : tout d’abord, son anxiété sociale. Ensuite, son sens de l’orientation déplorable.
Il n’avait jamais compris comment les gens faisaient pour se retrouver en plein milieu des villes, retenir le nom des rues et leur direction, savoir où aller et comment sans regarder un plan ou le GPS de son téléphone. Car, oui, de nos jours, la plupart des gens utilisaient ce genre de système pour savoir où aller, ce qui permettaient aux paumés de la vie comme Arthur de savoir où aller.

Le stress que lui procuraient les grandes villes n’arrangeaient rien à l’affaire. Il y a avait trop de monde, trop de bruit, trop d’endroits, de rues qui s’entremêlaient les unes aux autres avec, à l’intérieur, un chaos pas possible qui était susceptible de lui faire faire une crise de panique s’il y restait trop longtemps.
Amanil lui faisait cet effet là. Ce n’était pas une ville auquel il était habitué, encore moins depuis sa reconstruction. Il n’y était presque jamais allé, et c’était toujours accompagné en général. Et les rares fois où ça s’était fait, il n’avait pas pris le temps de prendre des points de repères ou de noter mentalement le nom des rues ou les directions… de toute façon, il les auraient oubliées.

Mais voilà que, alors qu’il avait assuré à son petit ami qu’il pourrait « s’en sortir, cette fois ci », il n’était plus très sûr de ce qu’il avait dit et commençait à se faire la réflexion qu’il s’était avancé un peu trop vite.

« Ex-excusez-moi, vous savez où... »

La personne qui était passé devant lui, un grand homme roux avec des lunettes noires, l’ignora royalement. L’ex-Régimeux n’était pas sûr de si c’était volontaire, où si c’était lui qui avait parlé si bas et avec si peu d’assurance qu’on ne l’avait pas entendu. Peut-être même que c’était les deux. Il n’était pas doué pour parler aux gens, surtout dans une situation sociale où il ne connaissait personne, dans une cité bien trop grande à son goût.

Alice, qui dormait à son bras, ne lui serait pas d’une grande aide. Mais, au moins, sa présence le rassurait. Il se sentait un peu moins seul et ça lui donnait au moins l’impression que s’il restait perdu pour toujours il aurait au moins de quoi se tenir compagnie.

Il aurait pu entrer dans n’importe quelle boutique pour demander son chemin, mais une panique montait déjà en lui, et il n’était pas encore sûr s’il allait pouvoir dire quoi que ce soit. S’il faisait une crise là, en pleine rue, il se sentirait ultra ridicule après coup. Oui, parce que, sur le coup, il serait sûrement au sol en train d’essayer de reprendre sa respiration et de pleurer. D’ailleurs, les larmes commençaient déjà à monter, et il ne lui faudrait pas beaucoup de temps avec qu’elles débarquent en masse.

« T-tout va bien Arthur… ce n’est rien… tu vas trouver ton chemin… aaah... » dit-il à lui-même pour tenter de se rassurer.

Mais il n’y parvint pas. Il ne savait pas pourquoi il essayait encore alors que ça ne marchait jamais. Il regretta de ne pas avoir amené sa Coxy avec lui. Il aurait pu lui demander de s’élever en hauteur pour trouver un arrêt de bus. Mais non, il était tout seul. Et pour ne rien arranger, son téléphone était éteint. Comme un idiot, il avait oublié sa batterie portable à la maison.

Sentant la panique gagner un cran, il s’adossa contre un mur, resserrant ses bras autour de lui. Il tremblotait comme une feuille, et des larmes étaient déjà au bord de ses yeux. Il tenta de reprendre sa respiration, mais elle devenait difficile. Il avait juste envie de rentrer. Et il ne voyait pas comment.

« S-s’il-vous-plaît » dit-il, presque inconsciemment, si faiblement qu’il doutait que la personne qui passait devant lui l’ait entendu.
© ASHLING DE LIBRE GRAPH'
Arthur C. Ferguson
Arthur C. Ferguson
Ex-Régimeux
Voir le profil
Ven 25 Oct 2019 - 19:00
Revenir en haut Aller en bas
Cendrée Desforêts
- Voyons voyons, un homme ne doit pas pleurer en suppliant, ce n'est pas comme ça que tu seras plus digne que celui que tu étais hier ?

Je ne savais pas pourquoi, de toutes les personnes, j'étais celle s'étant arrêtée. Je revenais d'un entraînement dans les bois, satisfaite de la dynamique qu'adoptais ma cour de chevalier, puis je l'avais entendu. Je ne m'arrêtes jamais d'ordinaire, mais là allez savoir pourquoi, je l'avais fait.

Je me penches pour murmurer à mon destrier, l'arcanin que j'emploies si souvent pour me transporter et lui demande si cela le dérangeait de rentrer plus tôt. Cette bête avait toutes les qualités que je voulais voir chez un pokémon, mais  malheureusement également celles d'un humain particulièrement futé. Il était intransigeant lorsqu'il s'agissait d'argent, chaque seconde de sa présence avait un prix, il était doué pour le compter ce prix et ne jamais dépasser le temps pour lequel je le payes, ou le rallonger.

- Arca !

- Merci mon beau, tu peux garder l'argent de la course entière, mais ne te surmènes pas trop, je ne veux pas perdre le meilleur destrier de l'île.

Un petit grognement et nous étions d'accord, je descendais donc de son dos en me saisissant au passage de ma canne, m'accroupissant devant la petite chose qui était sensé être le sexe fort dans ce monde. D'un autre côte je trouves faible toutes personnes et tout être ne m'appartenant pas, quel narcissique je fais.

- Que t'arrives t'il pour que la grande Cendrée soit attristée par ton sort ? L'irrespect de la ville ce n'est pas pour toi ?

Plus mes yeux d'un rouge maladif le détaillaient, plus j'appréciais sa pittoresque apparence. (pittoresque voulant dire ici "suscite l'émotion"). Ses teintes blanches contrastées par des yeux bleus et une tâche rouge autour de son œil gauche, on aurait dit presque les miennes, bien que je sois bien plus friande du noir que du blanc, c'était sans doutes pour cette raison que j'avais laissé ma compassion me prendre, on est en apparence semblable, peut-être que nous ne sommes pas plus différent en comportement. J'ai failli craquer aussi lors de la naissance de mon petit prince, Grelotte en attestera.

Cette dernière avait déjà prit la décision de se poser sur la tête de l'inconnu, ma timide bougie agir de son plein gré ?

- Ma funécire semble vous apprécier elle aussi, cela vaut bien mon aide dans la limite de l'acceptable Doppelganger. Je m'appelles Cendrée, et toi ? Bien que je ne risques pas de m'en rappeler et que Doppelganger te va trop bien.
Cendrée Desforêts
Cendrée Desforêts
Monarchiste
Voir le profil
Ven 25 Oct 2019 - 19:51
Revenir en haut Aller en bas
Arthur C. Ferguson

Cherche guide pour paumé anxieux
Arthur & Cendrée

Arthur sursauta quand une voix parvint à ses oreilles. Une voix qui s’adressait vraisemblablement à lui. Il releva la tête, les yeux encore embués de larmes, pour une découvrir une jeune femme aux cheveux noirs. Il la dévisagea un instant, interdit, se demandant s’il s’agissait d’une apparition ou si quelqu’un s’était vraiment arrêté pour lui, quelqu’un qui aurait pris vraiment la peine de s’intéresser à cet homme tremblant dans son coin.

« P-Pardon ? »

Il n’avait pas compris la première chose qu’elle lui avait dit. Il n’était même pas sûr qu’elle lui avait parlé. Mais vu comment elle le regardait, vu qu’elle restait là, en face de lui, c’était presque certains qu’elle s’était adressé à lui. Il tenta un instant de ses remémorer les paroles qu’il avait entendu sans écouter, mais c’était peine perdue. La jeune femme repris cependant, mais le blanc n’en fut pas moins déconcerté.

« L’i...rrespect de la ville ? »

Il en déduit que son interlocutrice voulait parler du vacarme et de l’ambiance constante d’une grande cité comme Amanil, avec ses mots. En somme, elle lui demandait s’il était prostré ainsi car il ne supportait pas le climat citadin, ce qui en soit était totalement vrai. Il avait voulu bien faire en se rendant ici tout seul, pour ne pas déranger Sten encore une fois, mais ça avait été un échec cuisant, et si personne n’était venu le voir, il aurait pu rester comme ça plusieurs heures, à attendre que sa crise passe.
En soit, il ne savait même pas si la brune allait repartir ou non. Il fallait déjà qu’il arrive à former une phrase construite et à ne pas avoir ce regard hébété avec ces yeux encore plein de larmes. Il se sentait ridicule comme ça, et renifla pour ravaler ses pleurs. Il n’avait pas envie de faire pitié, mais avec sa tête, c’était compliqué. Il avait toujours des yeux de petits chiots dans ces situations, et il ne pouvait pas vraiment calmer ses crises volontairement. Ses tremblements étaient toujours présents, et seules quelques larmes coulaient sur ses joues.

Quoi qu’il en soit, l’instant d’après, il se retrouva avec une Funécire sur la tête. Elle s’était posée doucement sur lui, tant et si bien qu’il n’avait pas bougé. Et puis, d’après les dires de Cendrée, qui s’était présentée, c’était son Pokemon, le blanc en déduit donc qu’il n’avait rien à craindre. De toute façon, ce n’était pas comme s’il n’avait pas l’habitude d’être entouré de Pokemon qui s’amusaient à l’escalader puis à sauter depuis le sommet de sa tête...

« A-Arthur, je m’appelle Arthur. »

Il ne commenta pas son surnom donné, il n’avait pas vraiment la force de protester et était de toute façon interloqué par la jeune femme qui lui faisait face. Il ne savait pas trop quoi en penser, mais tout ce qu’il savait, c’est qu’elle proposait son aide.

« Et bien oui je… je me suis perdu, je n’ai pas l’habitude des grandes villes, et comme je panique rapidement… je suis désolé, je dois avoir l’air d’un idiot, désolé de vous déranger… je cherche juste… un arrêt de bus, pour rentrer. V-vous connaissez bien la… la ville ? »
© ASHLING DE LIBRE GRAPH'
Arthur C. Ferguson
Arthur C. Ferguson
Ex-Régimeux
Voir le profil
Sam 26 Oct 2019 - 16:03
Revenir en haut Aller en bas
Cendrée Desforêts
- Nan moi et les bus, c'est comme un bébé nodulithe contre un léviator adolescent et shooté aux hormones.

Je me redressais sur ma petite canne, m'appuyant allègrement dessus pour continuer de regarder le petit homme de blanc. Qu'allais-je en faire, un servant ? Un amusement ? Un quatre-heure peut-être. Nan je rigoles, je n'aurais jamais la bravoure de faire ça.

- Mais si tu n'es pas pressé, tu peu t'arrêter par chez moi et on pourra regarder où sont les bus et quand ils sont ? Tu n'es pas obligé cependant, ce serait bien la première fois que je ramène un garçon chez moi.

Vous pensez que ma mère pouvait le savoir que j'allais ramener mon premier garçon chez moi ? Je préférerais ne pas le savoir. Qu'importe, il va bien falloir que l'on se mette en route.

- Tu as l'air d'être à l'aise avec mon pokémon sur ta tête, tu en as ?

Il faut bien que je fasses la discussion, si je ne le fais pas qui le fera hein ? Ma grelotte ? Et puis quoi encore, c'est à peine si elle me possède alors faire la discussion c'est trop lui demander.

- Et tout ce rouge au visage c'est du maquillage ou une tache de naissance ? Je parles pas de tes rougeurs du aux pleurs mais de ce drôle de dessin, je saisis pas ce que c'est.
Cendrée Desforêts
Cendrée Desforêts
Monarchiste
Voir le profil
Sam 26 Oct 2019 - 16:44
Revenir en haut Aller en bas
Arthur C. Ferguson

Cherche guide pour paumé anxieux
Arthur & Cendrée

Arthur cligna des yeux plusieurs fois en essayant de comprendre la métaphore de Cendrée, mais en concluant qu’elle ne connaissait pas plus que lui les bus. Il était déjà perturbé de base, mais la façon dont son interlocutrice le regardait ne l’était pas. Déjà que ça le paniquait de parler avec des inconnus, alors… mais il ne permettait pas de juger son comportement. De toute façon, lui et les conventions sociales… c’était sûrement de son côté qu’il était en tort. Il n’avait pas à se sentir mal.

« Ah, je vois... »

Il fut quand même surpris quand Cendrée lui proposa tout bonnement de passé chez elle. Par réflexe, il hésita un instant, mais ne voulait pas mal interpréter les propos. Ça ne voulait sans doute rien dire de particulier. Sûrement habitait-elle juste à côté d’ici, c’est pourquoi elle avait dit que ce serait plus simple.

« D’a-d’accord, mais je ne veux pas… vous déranger plus que cela... »

Bah non Arthur, si ça la dérangeait, elle ne te l’aurait pas proposé…
Il fit un petit sourire, et suivit la brune dans la direction où elle l’emmenait. Il se sentait déjà un peu plus détendu que tout à l’heure, rassuré d’être avec quelqu’un.

« Oh, oui, j’ai Alice, ma Dodoala, juste là... » commença-t-il

Alice dormait toujours à son bras, elle n’avait pas bougé depuis tout à l’heure. Ou peut-être était-elle encore consciente. Difficile de déterminer si le signe de tête qu’elle fit était pour saluer la jeune femme, où si elle était simplement en train de rêver.

« … j’ai aussi une Coxy, mais elle est restée à la maison… ah, et j’ai l’habitude… des Pokemon, je travaille dans une pension, alors... »

On aurait pu dire qu’Arthur avait littéralement l’habitude de se faire grimper dessus (par des POKEMON, je vous vois venir) que ça n’aurait pas été faux. Il était à l’aise entouré de Pokemon, encore plus qu’avec les être humains.

Quand Cendrée évoqua sa blessure, Arthur passa une main sur son visage par réflexe. Il détestait parler de ce sujet, et il fit une mine sombre avant de répondre, tentant de ne pas trop montrer le fait qu’il en souffrait, en quelque sorte, encore.

« Non non c’est… une cicatrice, pas… pas un dessin... »

Il entreprit d’enchaîner sur un autre sujet, subitement mal à l’aise. Il n’en voulut pas à Cendrée, cependant, elle ne pouvait pas savoir son passé, après tout, ils venaient de se rencontrer. Déjà que le blanc ne parlait de ça à quasiment personne…

« Et… toi ? Tu as d’autres Pokemon ? Tu es dresseuse, peut-être ? »

C’était un effort pour lui de tenir une conversation, mais il n’avait pas envie de paraître impoli, et puis, pourquoi pas faire un peu connaissance, tant qu’il y était.
© ASHLING DE LIBRE GRAPH'
Arthur C. Ferguson
Arthur C. Ferguson
Ex-Régimeux
Voir le profil
Jeu 28 Nov 2019 - 18:33
Revenir en haut Aller en bas
Cendrée Desforêts
- J'ai beaucoup de pokemon, mais la plupart son resté à Hoenn.

En bonne poupée de verre que je suis, j'évite de trop m'approcher de la foule de gens, on va mettre un peu de temps à rentrer, mais comme mon sosie masculin est enclin à papoter, pourquoi ne pas parler également.

- Les petites choses que tu vois sont mon équipe actuelle, ils ont un peu de talent, mais je travailles pas particulièrement un pokemon selon son talent.

Je reçois un petit coup de museau de la part de ma goupix qui me fait doucement rire, bien sur que je me moques d'eux, ce sont mes petits chevaliers bourrés de qualités.

Cela à part, je regrettes de ne pas avoir pris mon fauteuil roulant, je commences à avoir mal aux bras moi à force, mais se plaindre c'est pour les faibles donc je fais mine de rien devant mon invité et continue de gaiement parler.

- J'avais un charmina et un galifeu lorsque j'étais à Hoenn, j'avoues qu'ils me manquent un peu, mais ils n'aimaient pas le combat donc je n'allais pas les forcer. T'es dresseur toi ?

Le temps de sa réponse et que Regigigas en soit loué, nous arrivons chez moi, ou devant la cage d'escalier du moins. Je tends une de mes béquilles à l'albinos, lui demandant silencieusement de me la tenir pendant que je cherches mon trousseau de clé. Le problème de ses saloperies, en plus de faire beaucoup de bruit, c'est que j'ai peur de les perdre. Au moins, là je les ais et je peux rentrer assez vite pour montrer le chemin à mon invité, aggripant ma main ne tenant plus ma béquille à la rambarde et peinant à monter.

- Quelle idée d'habiter au second étage ...

Aussitôt rentrée, aussitôt sur une chaise et ma béquille balancée sur mon porte-manteau. J'invites le blanc-bec à rentrer dans ma sobre demeure, prenant dans mes bras le grindur cherchant à s'y loger et tapote mes ongles sur sa carapace de fer, je sais qu'il aime bien le bruit que ça fait.

- C'est pas du cinq étoiles, mais ça fera l'affaire en attendant non ? je regardes le planning des bus dans quelques minutes le temps de reposer mes bras.
Cendrée Desforêts
Cendrée Desforêts
Monarchiste
Voir le profil
Lun 16 Déc 2019 - 21:44
Revenir en haut Aller en bas
Arthur C. Ferguson

Cherche guide pour paumé anxieux
Arthur & Cendrée

Fort heureusement, Cendrée n'insista pas au sujet de sa blessure. Arthur en fut rassuré, c'est vraiment un sujet qu'il tiens à éviter en toutes circonstances. Cela lui causerait toujours des douleurs et des souvenirs qu'il préférerait oublier, mais qui resteraient à jamais ancrés dans sa mémoire. Il n'en parlais que très rarement, à quelques personnes seulement, et sûrement pas à des inconnus. Il s'était maladroitement orienté sur un autre sujet, mais au moins, ça avait marché.

« - Oh tu... tu es d'Hoenn, du coup ?»

Question bête. Bien sûr qu'elle était d'Hoenn, c'était logique vu ce qu'elle disait. Mais Arthur n'était pas doué pour converser, ça, c'est une surprise pour personne. Il espérait ne pas trop être ridicule, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche il avait la sensation que les autres le prendraient pour un idiot. Et puis, il avait l'impression que son interlocutrice le jugeait, à chacun de ses mouvements et de ses paroles, ce qui ne l'aidait pas à se sentir plus à l'aise.

« - Ils sont mignons... » dit-il franchement, en souriant aux Pokemon qui accompagnaient leur dresseuse.

Il était tout particulièrement fan du petit Goupix. Il adorait les Goupix, s'il devait faire un classement des Pokemon les plus choupinous, Goupix serait sûrement très haut dedans. Il se dit, peut-être, qu'il en aurait un, un jour ? Il faudra qu'il demande à Sten où on en trouve, si jamais il y en a sur Enola.

« - Oh, je vois, un Galifeu... c'est vrai qu'ils sont beaux »

Il n'avait aucune idée de ce qu'était un Charmina, en revanche. Contrairement à son petit copain, il n'était pas un Pokedex vivant (la mémoire du suédois en ce qui concernait les noms et spécificités des Pokemon l’impressionnait constamment).

« - Non je suis pas spécialisé dans le dressage... c'est pas vraiment mon fort le combat, héhé...»

Il n'y avait pas grand chose de drôle, mais Arthur faisait de son mieux pour cacher sa gêne, cependant le petit rire qu'il avait poussé n'avait pas vraiment aidé.

Il tint la béquille de la jeune femme, se demandant une fois de plus si c'était bien malin de suivre une inconnue chez elle. Il suivit quand même, ne pouvant pas vraiment reculer au point où il en était. Il la suivit donc jusqu'à son appartement, ne sachant pas où se mettre. Le bruit de tapotement des ongles contre le Grindur le fit frissonner, mais il ne fit aucun commentaire.

« - Oh ne t'nquiète pas, c'est très bien ici... merci de ton aide »

Il se tenait debout dans un coin, mal à l'aise, n'osant pas s'asseoir ou déambuler dans l'appartement sans s'y faire inviter.


« - Alors... toi tu fais quoi, dans la vie, t'es... t'es dresseuse, du coup ? »
© ASHLING DE LIBRE GRAPH'
Arthur C. Ferguson
Arthur C. Ferguson
Ex-Régimeux
Voir le profil
Mer 25 Mar 2020 - 15:30
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Voir le profil
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: