L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
J’étais en retard. Sans aucune surprise possible, j’étais immanquablement en retard. Etait-ce parce que j’aurais dû prendre le train d’avant ? Probablement. Etait-ce parce que j’aurais dû m’abstenir de faire les boutiques et de craquer sur des vêtements ? Certainement. Etait-ce également parce que j’aurais dû éviter de capturer deux Pokémons ? Assurément.
Le fait est que j’avais finalement perdu ma route et que sans la petite Piafabec que j’avais rencontrée, jamais je ne serais arrivée. J’espérais de tout cœur qu’Amaryllis ne m’en voudrait pas. Qu’est-ce que j’avais honte. Surtout que c’était la première fois que nous allions nous rencontrer. J’avais le chic pour faire bonne impression. Après, du peu que nous avions échangé via mon blog, je l’avais trouvée super sympa. C’était aussi pour cette raison que j’avais accepté que nous nous rencontrions mais ce n’était pas une raison pour que j’arrive en retard.
Depuis que j’étais arrivée ici j’avais rencontré beaucoup de monde, ce qui était logique en tant que Conseillère de la Zone Centre, mais pour autant, je n’avais pas des masses d’amis ou de proches ici. Je passais beaucoup de temps à travailler ou alors sur mon blog quand je ne prenais pas le temps de souffler et de respirer un peu d’air frais. Autant dire que les sorties avec d’autres gens dans un cadre de loisir étaient extrêmement limités. Mais c’était également mon choix, privilégier ma carrière pour le moment afin de gravir les échelons et c’était grâce à ma persévérance que j’avais obtenu un tel poste.
A présent, malgré mon poste je me retrouvais tout de même comme n’importe quelle personne en retard à courir pour diminuer l’attente de cette pauvre Amaryllis. North, la petite Piafabec que j’avais capturée était ressortie de sa Pokéball et me guidait pour finalement m’amener à mon port. Un vrai GPS ailé cette petite. Grâce à elle, j’ai fini par arriver sur place, légèrement essoufflée. Nous nous étions donné rendez-vous dans un café qui donnait sur le bord de mer. C’était plus sympa pour une première rencontre, même si je devais avouer que j’appréhendais un peu. Je n’aimais pas trop me retrouver en plein milieu de la foule comme ça. Même si je n’étais pas à proprement parler dans ma zone, tous les regards en coin et les murmures parfois sur mon passage avaient le don de me mettre mal à l’aise.
Je suis entrée dans le café et j’ai trouvé Amaryllis, m’avançant vers elle avec un sourire désolé sur le visage.
« Bonjour, milles excuses pour le retard, je suis vraiment désolée. Je me suis encore perdue alors que je viens pourtant assez souvent ici, je suis vraiment navrée mon sens de l’orientation est catastrophique. »
Je me suis arrêtée dans mes excuses afin de m’asseoir, poser mes sacs au sol et reprendre de plus belle.
« En plus je ne peux pas résister quand je vois de beaux vêtements. Alors au début je me suis dit que j’allais couper par les ruelles pour aller plus vite mais j’ai vu une magnifique robe en vitrine alors je n’ai pas résisté à l’envie de l’acheter, c’était un vrai coup de cœur. Après j’ai quand même été ralentie par Mothra, un pokémon que mes neveux m’ont offert… »
Et là je me suis rendue compte que je parlais trop. Comme à chaque fois que j’étais stressée et que je m’en voulais. Je me confondais en excuses, je partais dans tous les sens et je ne laissais plus les autres parler.
« Je suis vraiment désolée. J’espère que tu ne m’en veux pas ? On peut se tutoyer d’ailleurs si ça ne t’embête pas ? »
Je détestais le vouvoiement. C’était tellement froid !
CODAGE PAR AMATIS
Serena Kinnear
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Mer 11 Déc 2019 - 20:38
Amaryllis R. Apalou
Aujourd’hui était un grand jour. Joshua avait rendez-vous avec une blogueuse. Elle était aussi compétitrice mais le jeune homme la connaissait plus pour son blog que ses spectacles, bien qu’il l’ait déjà vue à la télé, il ne faut pas croire. Bref, il avait rendez-vous avec quelqu’un : Serena Kinnear, qui lui avait donné un bon conseil pour réussir des gâteaux. Il ne la remercierait jamais assez pour ça. Depuis que Serena lui avait donné l’astuce, ils avaient régulièrement échangé sur le blog de la jeune femme jusqu’à se donner rendez-vous dans un café de Dimaras. Un café que Joshua connais bien puisqu’il lui arrivait de s’y rendre régulièrement. Il avait même préparé des gâteaux qu’il comptait offrir à Serena pour l’occasion.
C’est ainsi que Joshua partit dans la bonne humeur, son sac sur l’épaule avec dedans, sa boite de gâteaux et son pull difforme dont Joshua à bien du mal à se séparer. En plein mois de Juillet, il allait quand même pas mettre un pull, c’était un coup à arriver plein de sueur. Il avait aussi dans son sac les pokéballs de ses trois compagnons, mais par cette chaleur, il ne voulait pas les sortir. Surtout Andalouse qui en souffrirait probablement beaucoup.
Joshua fini par arrive au café après plusieurs bonnes minutes de marche. Il n’était pas en avance, il le savait. Joshua n’aimait pas arriver en premier, en réalité. Tout simplement parce qu’il détestait attendre les gens, c’était néfaste pour son cœur. Et pourtant, en jetant un coup d’œil dans la salle, quelque chose frappa Joshua : Serena n’était pas là.
S’efforçant de garder son sang-froid autant que possible, Joshua alla s’installer à une table et renvoya un peu sèchement (le cœur qui s’emballe, comprenez) la serveuse qui vint prendre sa commande. Puis, il attendit, plus ou moins patiemment, commençant à vérifier l’heure et la date de rendez-vous.
Le temps s’écoula. Une minute, puis deux. Serena n’avait toujours pas montré le bout de son nez.
Cinq minutes. Amaryllis commença à se dire qu’elle était arrivée trop en retard et que Serena en avait eu marre de l’attendre. Ou que Serena avait eût un problème l’empêchant de venir et/ou de la prévenir, comme un accident. Elle commença à s’imaginer toute sorte de scénario où les infos n’annoncèrent qu’une Compétitrice s’était fait écraser par un bus, un tram, une voiture, un hélicoptère et même une météorite, voire qu’elle avait été dissoute par une pluie d’acide ou enlevée par des extra-terrestres pour sa recette de pancakes (oui, Amaryllis lit beaucoup de romans de science-fiction, ces derniers temps). Elle se dit aussi qu’elle s’était peut-être bien trompée dans la date, l’heure ou le lieu, idiote comme elle était, ou bien tout simplement que Serena n’avait plus envie de la voir et lui posait, non plus un lapin, mais un immense lièvre de garenne. En chocolat. Elle commence à avoir faim.
Sept minutes. Amaryllis finit par commander un chocolat liégeois (la coupe de glace, pas le chocolat chaud), parce qu’elle avait faim et qu’elle voulait évacuer son stress en mangeant, mais sans toucher aux gâteaux qu’elle avait préparés. Avec plus ou moins de succès, ceci dit. La pauvre était tellement paniquée qu’elle s’agitait sur sa chaise et commençait à être source du regard des autres.
Dix minutes. Amaryllis avait manger son chocolat liégeois, mais aussi une gaufre et deux crêpes, elle était au bord des larmes, à cause du stress provoqué par l’absence de Serena. La serveuse vint débarrasser la table et la jeune femme la paya alors qu’elle se levait s’apprêtant à partir quand Serena arriva enfin dans le café s’excusant pour son retard.
Les dix minutes de stress accumulées s’envolèrent d’un coup, les jambes d’Amaryllis devinrent du coton et la jeune femme tomba sur sa femme. Bien qu’elle écoutât les excuses de Serena, son esprit était complètement ailleurs occupé à soulager son cœur qui avait fais un triathlon au fond de sa poitrine. D’ailleurs, la jeune femme tremblait légèrement, c’est le soulagement, c’est rien.
« Je suis vraiment désolée. J’espère que tu ne m’en veux pas ? On peut se tutoyer d’ailleurs si ça ne t’embête pas ? » - C’est, heu, non, rien. Je, j’étais, retard, aussi. Aime. Pas. Attendre. Pas bon. Cœur.
Ça va aller, elle va se reprendre. Serena était là, à présent, mais il lui faudrait juste quelques minutes pour reprendre le contrôle sur son cœur et ses émotions. Veuillez patientez, merci.
HRP:
Ouf, sorry pour le pavé et pour l'attente
Amaryllis R. Apalou
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Mar 14 Jan 2020 - 11:05
Serena Kinnear
Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière
J’étais réellement navrée d’avoir pris autant de retard sur ce rendez-vous. Surtout que de ce que je voyais, la personne que je devais retrouver semblait être vraiment sous le choc. J’espérais qu’elle n’allait pas me faire un malaise dans les bras sinon j’allais bien rapidement la suivre. Mon oisiveté m’épuisait sérieusement par moment et je me disais surtout que si moi-même j’étais parfois épuisée par mon propre comportement, les gens qui m’entouraient étaient sûrement arrivés à saturation depuis belle lurette.
Elle me dit que ce n’était pas bon pour son cœur et je commençais à paniquer de plus belle. Non mais elle n’allait quand même pas me faire un arrêt cardiaque là maintenant tout de suite ou un infarctus … Mais bon sang quand est-ce que j’allais enfin être à l’heure et m’épargner par la même occasion des ascenseurs émotionnels qui auraient pu être facilement évités ? Les conséquences de mon retard étaient catastrophiques et pourtant je le savais, on me l’avait déjà suffisamment répété mais je continuais de récidiver. La ponctualité n’était pas quelque chose pour moi, à chaque fois que j’étais dans les temps le sort s’acharnait sur moi et m’imposait une ou plusieurs épreuves devant lesquelles j’échouais lamentablement.
Voyant une serveuse passer à côté de moi, je suis sortie de mon abattement et lui ai demandé un verre d’eau, espérant, qu’elle ne prendrait pas trop de temps à l’apporter et qu’Amaryllis tiendrait jusqu’à ce que la commande arrive.
« Je ne savais pas que tu étais fragile au niveau du cœur, toutes mes excuses... »
Je me sentais encore plus lamentable à présent, en regardant mes affaires au sol. Ces achats valaient-ils plus que la vie de cette personne ? Réponse assurément négative. J’avais chaud, je me sentais honteuse, et je mourrais d'envie que le sol s'ouvre sous ma chaise pour m'engloutir loin de toutes cela. Je devais être rouge et les choses n’allaient pas s’arranger. J’ai commencé à triturer mon piercing à l’helix un instant avant d’essayer d’engager la conversation sur un sujet. Nous n’allions après tout pas rester là à ne rien dire et ne rien faire, sinon elle aurait vraiment risqué sa vie pour rien.
« Alors … tu habites ici c’est cela ? Cela fait longtemps ? »
Je ne connaissais Dimaras que pour ses boutiques et pour ses plages, le reste de la ville m’était plutôt inconnu et je n’avais pas trop eu l’occasion d’échanger avec des personnes qui y habitaient à temps plein. J’avais sincèrement envie de découvrir les petites anecdotes concernant cette ville, les petits coins sympas, les endroits où flâner, ceux à éviter à tout prix, bref, apprendre à connaître Dimaras comme je connaissais Vanawi. Mais j’avais aussi envie de connaître un peu plus la personne qui était face à moi.
« Et du coup, pardonne-moi si tu me l’as déjà dit mais que fais-tu dans la vie ? »
Je n’allais pas lui demander depuis combien de temps elle arpentait mon blog, cela me gênait et j’avais l’impression de chercher à recevoir des fleurs. Il n’y avait rien que je détestais plus que cela. J’avais également envie que nous parlions d’elle et non pas de moi. J’en avais assez d’avoir l’impression de subir une interview à chaque fois que je rencontrais de nouvelles personnes et c’était presque lassant à force. Cela allait de pair avec mon travail, je le savais mais ce n’était pas pour autant que j’appréciais cela. Parfois j’avais juste envie de redevenir une enfant, loin des regards et des projecteurs ou du pouvoir, juste l’espace d’un instant, redevenir Madame tout le monde.
Je commençais enfin à me calmer, respirant plus lentement que lorsque j’étais arrivée ici. La pression commençait à redescendre petit à petit et la serveuse apporta enfin un verre d’eau ainsi qu'une carte des boissons qu’elle déposa avant de s’éclipser.
« Choisi ce que tu veux, je t’invite. Je te dois bien ça pour me faire pardonner mon retard, et encore ce n’est pas suffisant à mes yeux ! »
Regardant Amaryllis sans lui laisser l’occasion de refuser, mon ton était doux mais ferme. Un refus de sa part n’était pas une réponse envisageable. J’ai commencé à regarder la carte, songeuse, ne sachant pas trop quoi prendre pour le moment. Il y avait tellement de choix et j’avais presque envie de tout essayer mais je savais aussi que dans la vie il fallait faire des choix et j’allais être confronté à un terrible dilemme lors du choix de ma boisson.
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Serena Kinnear
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Jeu 16 Jan 2020 - 23:18
Amaryllis R. Apalou
Amaryllis était assise à reprendre son souffle, la main sur le cœur. Son rythme cardiaque diminuait pour peu à peu revenir à un rythme un peu plus normal. Serena s’excusa sincèrement pour son retard, clamant son ignorance des éventuels problèmes cardiaques de la femme. La jeune fille secoua légèrement la tête.
- Je n’ai pas de problèmes cardiaques. Je suis juste une éternelle angoissée, un rien me fait stresser plus que de raison. Enfance un peu difficile, tout ça… Enfin, ça va mieux parce que t’es là, c’est le principal.
Un verre d’eau fut commandé à une serveuse, et Amaryllis l’en remercia. Maintenant, le tout était de discuter, pas de se regarder bêtement dans le blanc des yeux. Mais la jeune femme ne semblait pas encore en état pour. Heureusement Serena prit les devant à lança elle-même un sujet : Dimaras. Plus exactement, le temps passé dans la ville. Se triturant ses bouclettes roses, Ama réfléchit un court instant.
- Je me suis installée à Dimaras avec mon père et mon frère en 2014. Mois de Février, je crois, même. En bref, ça fait dix ans. Je préfère largement cette ville qui est bien plus calme que ma ville de naissance.
Cependant, Ama ne voulait pas plus s’étaler sur le sujet. A plus fortes raisons qu’elle avait encore garder de très mauvais souvenirs de son enfance à Baguin et qu’elle ne voulait pas subir une deuxième crise d’anxiété dans l’après-midi.
« Et du coup, pardonne-moi si tu me l’as déjà dit mais que fais-tu dans la vie ? » - Je suis secrétaire pour Elixir. Et dans mon temps libre, j’apprends la coordination pokémon.
Joshua allait bien mieux. Son rythme cardiaque était redescendu à la normal et le jeune homme avait même poussé une longue expiration pour se calmer. La serveuse revint avec un verre d’eau, qui fut avalé d’un trait, et la carte des boissons. Serena, voulant se faire pardonne, exigea d’inviter Joshua, ce qui gêna un peu le jeune homme mais il ne se fit pas prier longuement et il commanda un diabolo pêche.
- Si tu veux, je pourrais te faire découvrir deux ou trois coins sympa. Il y a une bibliothèque sympa dans le centre-ville et une pâtisserie pas trop… Oh ! J’ai failli oublier ! Quelle tête en l’air, je suis !
Le jeune homme fouille dans son sac, entre son porte-feuille, son pull et ses pokémons, il finit par trouver la boite de gâteaux. Dans un sourire, il l’a tendit à Serena, lui expliquant le pourquoi du comment.
- C’est pour l’astuce que tu m’as donnée pour les gâteaux. Je t’en ai préparé, en remerciement. J’espère que tu les apprécieras.
[désolée du retard]
Amaryllis R. Apalou
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Mar 18 Fév 2020 - 21:22
Serena Kinnear
Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière
Pas de problèmes cardiaques, Amaryllis me l’affirmait. Bon c’était déjà une bonne chose. Même si cela ne diminuait en rien la culpabilité que je ressentais, au moins je n’avais pas risqué sa vie, à moins qu’un infarctus ne la guette à cause de toutes ces angoisses ? Non, ce n’était pas le genre de choses qui arrivaient de la sorte, ou du moins je l’espérais de tout cœur.
Il me fallait vite un verre d’eau pour elle, verre que j’ai commandé dès qu’une serveuse passa à mes côtés. Il fut bien vite apporté et détestant le silence, j’ai essayé de lancer la conversation sur un sujet plus neutre permettant d’occulter le plus vite possible ma maladresse et elle eut la gentillesse de me répondre, sans me tenir rigueur de ce que je venais de lui faire subit. C’était à première vue une merveilleuse personne.
« D’accord ! »
J’étais d’accord avec elle concernant Dimaras qui était une ville charmante et très agréable à vivre, du peu que j’en connaissais mais je ne pouvais par contre pas dire que je la trouvais mieux que ma ville ou même que ma région de naissance. Mais après, tout n’était qu’une question de point de vue et de ressenti.
Elle continua de répondre à mes questions et je prenais le temps de la découvrir, d’écouter ce qu’elle me disait et de respirer à mon tour, rassurée par le tournant que prenait la conversation.
« Oooh, c’est merveilleux ça ! Je trouve que la coordination est vraiment une discipline très intéressante et magnifique à regarder. Très complexe mais captivante. A bien y réfléchir, nous n’avons pas de coordinateur dans la famille, mais je pense que ça intéresse mes neveux, ils sont fans de Zingaro ! »
Depuis que j’avais emménagé ici et qu’ils savaient que je pouvais être amenée à fréquenter Zingaro, ils avaient non plus des étoiles dans les yeux mais des galaxies, surtout Carter qui voulait toujours savoir si le travail m’avait mené à croiser le chemin du Maître Coordinateur de l’île. En y réfléchissant bien, il avait quand même la classe lorsqu’il recevait des challengers ou lorsqu’il se montrait en public. Songeuse un instant en pensant à tout ceci, encore plus perdue dans mes pensées à regarder la carte, je me suis re-concentrée sur la conversation, posant la liste des boissons pour regarder mon interlocutrice.
Elle me parlait des différents endroits qu’elle pourrait me faire visiter avant de fouiller dans son sac avec frénésie et d’en sortir une boîte qu’elle me tendit. Fronçant légèrement les sourcils, perplexe, j’étais surprise d’avoir un cadeau mais mon visage finit par s’éclairer d’un immense sourire également.
« Oh ! C’est adorable, merci beaucoup. Je suis sûre qu’ils sont réussis, tu y étais presque en plus au niveau de la recette, il ne te manquait que la température de l’insert à modifier pour que tout soit parfait. »
Il était vrai que la recette en question n’était pas forcément des plus simples et chaque détail était important. Reprenant le fil de la conversation, choisissant de conserver les gâteaux pour après, non sans y avoir au préalable jeté un coup d’œil pour admirer à quel point ils avaient été réussis.
« Visuellement, c’est top ! On les goûtera en sortant si tu veux. Et avec plaisir pour les visites ! Je me cantonne à la plage et aux rues commerçantes pour le moment et rien que là il y a déjà pas mal à faire ! Après je n’ai pas non plus trop l’occasion de découvrir tout cela avec le boulot et tout le reste. »
Mon travail me prenait pas mal de temps et je devais reconnaître que ce n’était pas toujours simple de parvenir à me dégager vraiment du temps pour buller alors, quand je venais ici, je ne prenais pas forcément le temps de visiter tous les lieux touristiques ou plus caractéristiques de la ville.
« Tu es déjà venu à Vanawi ? Depuis le temps que tu es à Dimaras je suppose que tu connais Enola comme ta poche non ? Tu as déjà eu l’occasion de voyager un peu ? De découvrir d’autres endroits ? »
Les voyages étaient véritablement un sujet qui me passionnaient, j’avais eu la chance de découvrir pas mal d’endroits sur cette Terre et je trouvais que chaque endroit et chaque culture était intéressante à découvrir.
CODAGE PAR AMATIS
Serena Kinnear
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Ven 20 Mar 2020 - 21:35
Amaryllis R. Apalou
La conversation allait bon train. Ça parla d’abord coordination. Bien que Serena avoua ne pas avoir de coordinateur dans sa famille, elle avoua aussi trouver la coordination magnifique. Joshua hocha la tête, un large sourire au visage.
- Je comprends complètement ce que tu veux dire. C’est vraiment le genre d’art qui montre le lien de confiance qui uni un pokémon et son dresseur. Et il n’y a rien de plus beau au monde !
Joshua précisa qu’il n’avait pas de coordinateur préféré, il les trouvait tous fantastique et les enviait tous de se lancer. Lui ? Hof, il attendait encore un peu d’être au point avant de vraiment remonter sur scène ? Est-ce qu’il l’était ? Oui ? Est-ce qu’il avait peur ? Certainement. C’est qu’Amaryllis paniquait beaucoup pour pas grand-chose. Être prête, c’était la moindre des choses.
Pendant un instant, Serena sembla songeuse jusqu’à ce que Joshua propose de lui faire visiter la ville et de lui offrir les gâteaux qu’il avait préparés pour l’occasion. Bien que la jeune femme proposa de les gouter plus tard, elle y jeta un œil et apprécia visiblement la vue que lui offrait les gâteaux. C’est qu’il s’était entraîné pour les faires. Ses collègues de travail en avaient bouffé. Enfin, de toute façon, Joshua aimant cuisiner, il apportait toujours quelques gâteaux au travail, c’était un peu leur quotidien. Pour le plus grand plaisir de leur médecin, au passage.
« Tu es déjà venu à Vanawi ? Depuis le temps que tu es à Dimaras je suppose que tu connais Enola comme ta poche non ? Tu as déjà eu l’occasion de voyager un peu ? De découvrir d’autres endroits ? » - Oh lala, non. Je suis quelqu’un de très casanier, et je ne voyage que très peu, voire pas du tout en réalité. Je connais Dimaras et c’est tout. Peut-être un jour, si l’envie de sortir de ma grotte me prend. Mais je suppose que toi, tu dois voir plein de chose, puisque que tu voyage souvent, non ?
La serveuse arriva pile à ce moment pour prendre les commandes. Galant, Joshua laissa Serena commander en premier avant de commande un diabolo pêche à son tour. Puis, il se rendit compte d’une chose. Qu’il avait un rendez-vous avec quelqu’un d’autres que son frère, le faisant donc sortir de sa zone de confort et pourtant, là en cet instant, il se sentait bien.
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