Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

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Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
Découvrez un mystérieux astéroïde.

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Guérir nos blessures [OS]
Tristan T. Weber


Guérir nos blessures
One-Shot

Les paroles de l'Hôte de Pension lui sont revenues en tête même des jours après. Il n'avait pas d'obsession. Il l'avait trahi.
Pourquoi est-ce que les autres ne comprennent pas ?!
Ce n'est pourtant pas si compliqué, de son point de vue. Il avait été abandonné par l'un de ses plus proches amis. Alors il pense avoir raison de lui en vouloir. De le détester. Bien sûr, ils ne sont pas objectifs, les autres. Ils ne veulent croire que ce qu'ils veulent bien voir. Mais Tristan a vu les faits. Il a été témoin. Il sait. Il pense savoir. Mais ses maux de têtes et les cauchemars qu'il fait de plus en plus veulent semer le doute dans son esprit. Cela le fait peu dormir ces derniers temps. Son entourage proche tend à s'inquiéter, mais ce n'est qu'une phase, cela lui passera. Il retrouvera le sommeil sous peu. Il pourra de nouveau faire des nuits complètes. Peut-être devrait-il se débarrasser de la source de ses problèmes, a-t-il envisagé. Mais c'est mission impossible, il le sait. Son regard se pose sur la petite pierre verte brillante qu'il serre dans sa main, à la manière d'un porte-bonheur. Le ridicule morceau d'Emergya qu'il a gardé chauffe doucement dans sa main. Ce soir, il veut prouver à l'île entière qu'ils peuvent s'en servir sans danger. De son point de vue, si Elixir est efficace, l'organisme n'avance pas encore assez vite. À ses yeux, ils ont encore peur. Peur des regards que la Compétition et le Gouvernement leur lancent. Ils ne peuvent pas se permettre de faire des erreurs au risque de perdre la confiance des concitoyens auprès desquels ils ont juré d'améliorer leur quotidien. Tristan peut les comprendre : ils doivent être minutieux. Mais ils sont lents. Si lents... Alors le Weber consent, sans même leur demander leur avis, à prendre des risques pour eux. Ils l'ont bien sauvé de l'Emergendémie, après tout, alors pour lui, il leur doit quelque chose. Il a prévu pour cette nuit une batterie de tests pour les aider et les soutenir dans leurs recherches, sans avoir peur de ce qui pourrait lui arriver. Son esprit est un peu trop perdu depuis quelques temps pour se rendre vraiment compte du danger que ce que ses expériences peuvent représenter, même pour lui. C'est pourtant avec un sourire un peu malsain qu'il a arrangé un laboratoire de fortune avec quelques outils qu'il a pu trouver à droite et à gauche, empruntant même des fioles et autre erlenmeyers aux salles du campus d'Elixir. Il va arriver à quelque chose. Il en est convaincu.

« Laisse-moi, Toph, je travaille sur quelque chose d'important ! »

Ses Pokémon le scrutent avec inquiétude et confusion. Cela fait un bon bout de temps qu'ils ne reconnaissent plus leur dresseur qui avait l'habitude de les chérir et d'être toujours souriant, doux, et avenant. Aujourd'hui, plus que jamais, il n'est que l'ombre de lui-même et cela les effraie. Seule Toph, sa plus vieille amie, tente de l'empêcher de commettre l'irréparable. Mais elle se fait rejeter, comme les autres. Et la Fouinette, face à son ton tempétueux et sévère, quitte son chevet pour pleurer à chaudes larmes. Qu'est-il arrivé à l'éleveur si gentil qu'elle connaît depuis sa plus tendre enfance ? Elle l'ignore. Elle ne veut pas de ce Tristan là. Elle veut l'ancien, celui qui veillait sur eux et faisait toujours attention aux autres. Celui qu'elle aimait. Qu'ils aimaient tous. Qui n'était pas aussi égocentrique qu'aujourd'hui. Qui avait encore des neurones saines. Qui était entouré.
Parce que Tristan, désormais, est seul. Mell compte pour lui mais il a tenu à ne rien lui dire par rapport à ce soir. Adam sent que quelque chose cloche depuis un moment mais n'a jamais osé lui en parler franchement et s'est voilé la face. Il s'est même isolé de sa famille incestueuse, car ses sœurs ont de toute façon chacune leur vie, à présent, et il ne veut pas les inquiéter. Alors il n'a jamais été aussi renfermé sur lui-même.

Mais si ce soir, il arrive réellement à prouver que l'Emergya n'est pas dangereux et qu'il peut leur être utile, alors il sera reconnu et considéré comme un génie. Et tout le monde l'aimera. Ils verront, tous, qu'ils ont eu peur de s'éloigner de lui et de croire qu'il est fou. Armé de son morceau d'énergie et d'une batterie qu'il a acheté dans une centrale, son objectif est de prouver que même un petit bout de cette source mythique peut alimenter une maison entière. Alors il n'a pas hésité à se servir de la Pension familiale pour faire ses tests. De toute manière, depuis la disparition de son père, elle ne sert plus à rien.
S'approchant du conteur électrique, il éteint toutes les lumières avant de brancher la batterie à ce qui sert à alimenter la maison. Puis, il bidouille la machine jusqu'à pouvoir insérer la pierre verte et, enfin, active l'engin. Un drôle de bruit se fait entendre dans la demeure plongée dans le noir. Finalement, peu à peu, les lumières se rallument dans toutes les pièces. Les yeux de Tristan pétillent. Bientôt, on voit dans la Pension comme en plein jour.

« Ça marche... OUI ! J'ai réussi ! »

Un sourire victorieux éclaire son visage. Lâchant la batterie, il s'empare aussitôt de son téléphone pour faire une vidéo. Il doit la montrer à tout le monde, peut-être même la poster sur Internet ! Il devient tout excité, comme s'il avait fait la plus extraordinaire des découvertes. Il croit avoir fait une révolution. Son esprit peu clair ne l'a pas vraiment aidé à se rendre compte que quelque chose est définitivement louche dans cette histoire.
Mais tout à coup, les lumières se mettent à grésiller. Le Weber commence à dévisager curieusement les ampoules qui, soudainement, sautent d'une traite. Il sursaute face à cette réaction, lâchant au passage son portable. Il peste, déçu et surtout énervé. Il n'a pas eu le temps d'immortaliser ce moment comme il l'aurait voulu. D'un air rageur, il se rapproche de la batterie pour tenter de voir le problème. Tandis qu'il avance sa main pour manier l'appareil, toutefois, ce dernier produit une lumière verte et à chauffer de manière très intense. Surpris, il fronce les sourcils, avant qu'un léger courant électrique lui pique la main. D'un mouvement brusque, il recule, ne comprenant plus ce qui se passe. Au fond de lui, une légère peur commence à s'insinuer. Mais il n'aura pas le temps d'être davantage effrayé. Une onde énergique l'éjecte et le propulse un peu plus loin contre le mur. Il n'en a pas conscience encore, mais cela lui sauva la vie. Car quelques secondes à peine plus tard, la batterie, elle, finit par exploser. Et à ce moment-là, le Ranger perdit connaissance.




« Tiens bon, Tristan ! »

Papa ?..
Il se sent fiévreux. La tête lui tourne. La vision autour de lui est floue. Il se sent allongé quelque part mais ne saurait dire où. Les couleurs aux teintes marrons lui permettent de reconnaître le plafond de sa Pension. Il se dit qu'il doit y être. Au-dessus de lui, un visage aux traits difformes l'appelle. Il n'arrive pas à reconnaître la personne à son chevet, car sa vue est brouillée. Mais il croit reconnaître le timbre de Jackson. Il aimerait tendre la main vers son géniteur pour sentir sa chaleur et se rassurer, mais ses mains refusent de bouger. Que s'est-il passé après l'explosion ?..

« Tu es brûlant !.. Je... Je vais essayer de faire baisser ta température. »

Non... Cette voix est différente. Ce n'est pas son père. Elle est moins calme, moins assurée. Il n'a que rarement entendu son père être paniqué, après tout. Il a toujours été un pilier, un modèle de sagesse et de bienveillance qui demeurait imperturbable, comme si rien ne l'inquiétait ; comme si rien ne pouvait l'ébranler. Il semblait avoir une solution à tout.
C'est pour ça que la personne au-dessus de son corps doit être quelqu'un d'autre. Il recommence d'ailleurs à parler. On l'appelle. Une voix plus aiguë que celle de son père, mais non moins chaude à entendre. Une voix familière dont il fut proche autrefois. Celle d'un jeune adulte avec qui il a affronté certaines épreuves par le passé.

« S... Sa... »

Il se perd dans ses mots. N'arrive pas à poursuivre. Les sons se bloquent dans sa gorge comme s'il était devenu muet. Ce n'est pas la suite de ce qu'il s'est passé, comprend-il alors. C'est encore un souvenir lointain. Un souvenir qui s'était perdu dans sa mémoire.
Il tente de se redresser un peu, pendant que l'autre lui apporte une serviette humide sur le front qu'il peine à sentir. L'image du dresser glitche. Elle est remplacée par celle du patriarche Weber. L'éleveur hoquette. Il arrive finalement à parler alors qu'il plonge son regard dans celui tranquille de son paternel.

« P-Papa ?.. »

Ou du moins, il croyait avoir affaire à lui. L'image se fait finalement plus nette. C'est bien l'Enodril qui le couve d'un regard où se mêlent peine et pitié. Ce dernier hésite d'ailleurs un peu avant de répondre au malade.

« Tristan... Ton père, tu sais bien... il est... »

Il est... Il est... ?
Son cœur rate un battement. Il ne voit pas ce qu'il veut dire. Son père, où est-il ?.. Pourquoi n'est-il pas là ? C'est pourtant bien lui qui s'occupait de son fils quand... Quand...

« Tristan, ne bouge pas ! Tu vas te blesser ! »

De nouveaux maux de tête lui prennent d'un coup, l'empêchant de se concentrer. Il doit tenir son visage d'une main, assailli à présent par des flots de paroles qui lui reviennent. Plusieurs mots, mais une seule voix. Une voix qui envahit ses pensées et lui donne mal au crâne, comme si elle était bloquée à l'intérieur. Il se prend la tête entre les deux mains, attaqué par des phrases sorties de nulle part qui résonnent à ses oreilles.

« Je sais ce que ça fait, de perdre un membre de sa famille... Je suis désolé. »
« Est-ce que tu vas mieux ? Je... Je peux t'amener d'autres anti-douleurs, si tu veux... »
« T'en fais pas, je suis là, moi... »
« Arrête d'essayer de te faire du mal ! »
« Je reviendrai te voir, je te le promets. »
« Tristan... »


Ça fourmille comme une invasion d'insectes. C'est la même voix. La même voix qui se répète, qui tente de l'aider, qui prononce des paroles qu'il aurait juré avoir entendu de la bouche de quelqu'un d'autre. Ça l'agresse. Il voudrait que les vagues de pensées s'arrêtent, mais il est impuissant face à elles. Il a l'impression que son cerveau se comprime à l'intérieur de lui. Il n'en peut plus.

« Ça suffit... CA SUFFIT ! »

Finit-il par crier. Et le silence revint. Il a réussi à les faire taire. Un soulagement. Il ne s'en est pas rendu compte, mais le cadre de la Pension a disparu. Il se retrouve dans un espace vide, avec uniquement une silhouette face à lui. Celle de son père. Celui-ci lui sourit. Un de ces sourires doux et apaisant qui avait tendance à rassurer ceux qui le croisait et avait le don de mettre en confiance. Un sourire qui voulait dire que tout irait bien. Et quand Tristan était enfant. Il se plaisait à y croire. Aujourd'hui, il aimerait bien que ça soit de nouveau le cas. Mais plus rien ne va, désormais ; car ses certitudes sont tombées comme un fragile château de cartes. Ses ongles plongent dans les paumes de ses mains. Tout ce qu'il souhaite, désormais, c'est pleurer. Pleurer jusqu'à ne plus pouvoir le faire. Les larmes coulent en silence. Le regard vert de Tristan se lève sur le souvenir de celui qui fut son exemple depuis sa plus tendre enfance. Un modèle disparu à jamais, uniquement présent dans la mémoire de son fils, désormais.

« Tu es mort. »



Si le choc de cette réalisation n'avait pas réveillé Tristan, le feu l'aurait fait. Car l'explosion a provoqué, pendant qu'il était encore endormi, le début d'un incendie qui s'est propagé à une vitesse éclair dans cette Pension aux allures de vieilles granges qui était destinée à s'embraser en quelques secondes si une braise avait le malheur d'atteindre ses poutres anciennes. Ici et là, ce qu'il lui reste d'objets familiaux ne sont plus, tout comme la demeure dans laquelle il a grandi qui s'effondre progressivement, menaçant de l'engloutir. Mais il n'est pas encore bien conscient de ce qui arrive autour de lui, et ses membres lui semblent d'ailleurs si lourds qu'il peine à les soulever, et cela relève au final d'une tâche impossible. Il ne pourra pas se sauver. Seul des toussotements lui arrivent, à force de se recevoir de la fumée opaque. Il mourra probablement ici. Tristan ne le veut pas. Il a des excuses à faire. Des choses à exercer. Des paroles à prononcer. Mais impossible de bouger. Il se sent cassé de partout.
Est-ce la fin ?..
Non. La chance lui sourit. Une ombre passe devant lui pour le récupérer. Il est mis sur le dos d'un homme. Alors il se force à voir. Et il a de nouveau envie de pleurer. Pour le coup, il sait que ce n'est pas son géniteur qui le sortira de ce mauvais pas, contrairement à ce qu'il avait longtemps cru. Mais il le savait au fond de lui depuis un moment déjà. Il avait juste oublié à quel moment exactement son père les avait quitté. Mais il s'en rappelle à présent. C'était peu de temps avant leur mère, d'ailleurs. Il a dû faire face à deux deuils importants à des intervalles irréguliers. Alors ça mélangé avec l'Emergendémie, il y avait effectivement de quoi en avoir la caboche retournée.
Ça n'a jamais été...
La réalité est douloureuse à se remémorer. Il croyait vraiment que Jackson avait perdu la vie après l'épisode de l'Emergendémie, et que c'était lui qui avait été aux côtés de l'éleveur pendant tout ce temps.
C'est moi qui me trompais depuis le début.
Réalise-t-il subitement, enfin. Toutes ses croyances et ses fermes convictions s'effondrent. Tout ce en quoi il s'était convaincu, tout ce qu'il a tenté d'affirmer... Envolé, disparu. Et on l'a prévenu. Ce n'était pas faute de lui avoir dit le contraire, de lui avoir prouvé qu'il avait tort. Son entêtement avait dépassé la raison quand ses illusions remplaçaient la logique. Tout est devenu plus clair. Clair comme la lumière qui enveloppe l'image de Jackson dans son esprit alors qu'il disparaît, cette fois-ci pour de bon. Il n'est peut-être plus là mais le corps qui le soulève est bien réel, lui. Le Weber, de ses yeux à peine réellement ouverts, se laisse porte en scrutant son sauveur, à la fois soulagé d'un poids qu'il ignorait jusque là et tiraillé par tout ce que cela a engendré de négatif autour de lui. Il a blessé des gens à qui il tenait. Et il sait que c'est irréversible. Les regrets, au bout du compte, commencent à affluer. Pour une fois, il reconnaît ses erreurs et se fustige pour ces dernières.
Crétin... Crétin, crétin, crétin ! J'ai été si stupide ! Stupide !..

Au bout de quelques minutes à esquiver les morceaux du toit tombant, le Ranger et son défenseur sortent indemne de la maison en feu. Les Pokémon de l'Eleveur l'attendaient déjà à l'extérieur. On leur a demandé de patienter à l'abri le temps que l'on sorte leur dresseur. Ils étaient protégés par un imposant Tortank et une Absol qui veillaient au retour des deux humains, pendant que la tortue géante éteint l'incendie comme elle le peut. Tristan est déposé délicatement au sol. Son équipe l'entoure aussitôt pour s'enquérir de son état et s'assurer qu'il va bien. Il leur offre un sourire désolé, se souvenant comme il a pu être trop dur avec eux aussi. Il donne une petite caresse sur la tête d'une Toph larmoyante qui avait peur de ne jamais le revoir.
Son regard fatigué dévie brièvement vers son bienfaiteur. Ce dernier admire le brasier engloutissant la demeure avec une pointe de tristesse et de nostalgie dans ses yeux jaunes. Un ange passe durant lequel seuls les crépitements du feu se font entendre. Puis la voix de l'Hôte, finalement, s'élève dans l'air.

« C'était toi... Ça a toujours été toi... »

Le Maître Pokémon reste muet, se contentant de porter son regard vers l'aîné pour lui faire signe qu'il ne l'a pas ignoré. Mais son expression est vide, ou lointaine. Peut-être attristé également. Il ne lui dira pas qu'il l'avait averti bien trop de fois. Le Ranger le sait, à présent. A la corne lumineuse de Yami, il devine également que c'est grâce à ses dons qu'elle a pu les prévenir qu'il était en danger. Et il a accouru. Comme toujours.

« Samaël... »

C'était lui. Lui qui s'est occupé de son cas durant tout le temps où il était malade alors qu'il avait déjà un précieux patient sur le dos. A cet instant, Tristan aimerait lui dire tout ce qu'il a sur le cœur. Ses larmes remontent. Mais elles n'ont plus ce goût amer qu'elles possédaient. Elles sont salées mais douces.

« Je suis tellement désolé... »

Il est évident que ça ne suffira pas à tout réparer. Un long chemin les attend si le concerné veut les arpenter avec le Weber. Des tas de pensées et de paroles se bousculent en lui. Elles ne veulent pas sortir, et pourtant il aurait tant de choses à lui avouer, tant de pardon à lui faire. Il n'aura pourtant qu'une unique réponse en retour.

« Rentrons. »

Et pour le moment, ça sera assez. Ils auront à présent tout le temps du monde pour s'expliquer, et cette fois, Tristan sera là pour écouter.
Tristan T. Weber
Tristan T. Weber
Ranger
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Sam 2 Oct 2021 - 3:56
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