L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
La journée a été rude pour Rowan. Une longue journée de travail avec beaucoup d'appelles, beaucoup de moment stressant. De crie et de pleurs. De gens a calmer, de massages cardiaques à faire. Des enfants qui ne comprennent pas pourquoi leur papa ou leurs mamans doit entrer dans cette grosse voiture qui hurle une musique répétitive. Enfin bref: une journée vraiment épuisante. Mais la jeune brune aime son travail. Elle aime le stress, l'adrénaline qui coule dans ses veines. Quand elle arrive sur un lieu d'accident ou dans une maison avec un malade qui doit être pris en charge rapidement, tout s'arrête. Le monde cesse de tourner et il n'y a qu'elle et le patient. Qu'elle et la médecine. La secouriste en elle se réveille dans ces moments de grands stress et la elle se calme. Elle est submergée d'un calme olympique. Elle fière d'être capable de se calmer dans les pires moments. Cela lui rapporte gros, car c'est justement dans ces moments la qu'il faut agire le plus vire possible. Et grâce au calme qui la remplie elle arrive à réfléchir et sait tout de suite quoi faire. Cela fait d'elle une bonne ambulancière et ça elle le sait. Mais il faut aussi réussir à la fin de la journée de faire redescendre la préssion. De se débararsser de l'adrénaline qui coule dans les veines et réussir a se calmer. A oublier les morts et la douleur que l'on a pu voir. Mais la aussi elle est forte. Elle arrive a détacher ses sentiments de son corps. Elle arrive a faire la différence entre vie privée et travaille. Enfin, cela dépends. Il lui arrive aussi de couper ses sentiments dans sa vie privée, ce qui n'est pas toujours une bonne chose. Il faut de temps a autre réussir a reconnaitre ses sentiments et surtout les accepter. Pour se détendre Rowan a décidée de sortir en fin d'après midi. Elle est vraiment épuisée, vu qu'elle est réveillée depuis 4heures du matin. Mais bon au moins elle a un après midi de congé. Elle sort de son petit appartement, suivit de son amie de toujours Yumi. La petite Evoli sautille de joie dans les rues, Rowan derrière. Les mains dans les poches, la brunes avance lentement. Elle inspire profondément l'air fraiche et essaye de se détendre.
Quelques minutes plus tard elle arrive enfin dans l'Avenue Commerçante. Elle se fond dans la foule et regarde les stands sans vraiment faire attention aux objets qui sont exposés. Elle n'est pas là pour faire des achats, mais plus pars ce que Yumi a absolument voulu y aller. Probablement pars ce qu'elle sait que ses poffines préférées sont vendus dans un des stands pas loin de la. D'ailleurs la petite pokémon se dirige rapidement en direction du stands en question. Rowan la suit en soupirant, ne supportant pas trop le monde autour d'elle. Mais bon, que ne ferait elle pas pour sa petite peluche? Mais juste avant d'arriver au stand Yumi stopp net. Sa queue en l'air, ses oreilles sont dréssées en avant. Elle pointe son petit museau dans les aires et semble renifler quelque chose. Rowan plisse les souricils. Elle est a deux doigts a demander a sa petite créature quel est le problème lors ce que Yumi pousse un cri de joie et cours dans la foule. Rowan s'énerve et se met a lui courir après.
- Yumi, revient tout de suite!
La petite évoli ne l'obéis pas et continue sa course. Rowan s'énerve encore plus. - Yumiko, tu as inttéré a t'arréter tout de suite sinon...!
Mais elle ne sait pas quoi dire comme menace. Elle continue donc à courir derrière son évoli tout en réfléchissant à une punition. Quelques mètres plus loin elle revoie sa petite protégée. Yumi est debout sur ses pattes arrière, ses deux pattes avant son appuyée contre le genou d’un jeune homme. Elle lève un regard joyeux vers lui et pousse des petits cris de joie. Honteuse du comportement de son pokémon, Rowan réfléchit d’abord si elle ne devrait pas plus tôt rester ici et attendre que sa petite créature s’éloigne du jeune homme pour la reprendre. Elle passe une main dans ses cheveux en poussant un long soupir. Pourquoi Yumi doit être une vrai pille électrique ? Pourquoi ne pourrait-elle pas être calme et obéissante comme l’est Yoshi ? Rowan prends une grande inspiration et se rapproche du jeune homme blond a la peau pâle. Tiens, cette couleur de cheveux, ces boucles et ce reflet dorée. Elle connait tout ça. Le cœur de la jeune femme commence à battre la chamade. Elle se rapproche un peu, au moment ou le jeune homme se retourne pour regarder Yumi. Ces yeux bleus, ce visage. Rowan le reconnait tout de suite. Elle en est tellement choquée qu’elle fait quelques pas en arrière, ses yeux gris s’écarquillent. Cela fait de nombreuses années qu’elle n’a plus vu se visage. Un mélange de colère et de joie se fait sentir. D’un côté elle aimerais bien se jeter dans les bras de Noah Evans, d’un autre elle aimerait bien le baffer. Disons que la deuxième option serait la meilleure, de son point de vu. C’est tout ce qu’il mérite pour avoir disparût du jour au lendemain. Il l’a abandonné. Elle, alors qu’elle avait besoin d’aide, d’un ami sur qui compter. La joie disparait lentement pour que la colère prenne de plus en plus de place. Les mains de la jeune fille se crispent et elle se mets à serrer ses dents. Furieuse elle fixe Yumi. Quelle idiote celle-là aussi. Elle se rapproche, d’une démarche sur d’elle qui est limite arrogante. Sans même saluer le jeune homme elle se penche pour prendre Yumiko. Elle soulève son idiote d’évoli et la garde dans ses bras. Une fois redressée, elle plonge son regard bleu et froid dans le regard de Noah.
- Noah…
Puis sans laisser le jeune homme le temps de réagir, elle tourne les talons et s’en va.
Ca fait 5 ans que je n'ai pas mis les pieds à Amanil, depuis que je suis partie avec ma mère. A la fin du régime, après mon accident, ma lutte, ma survie... J'ai laissé tout ça derrière moi pour essayer d'avancer de mon côté. Ca fait quelques temps que je pense à y revenir, à affronter les cauchemars du passé pour mieux vivre les rêves du futur. J'y ai longtemps réfléchi et j'ai pris ma décision, celle de repartir sur les traces de mon adolescence, de renouer avec mes souvenirs, d'affronter mon passé qui fait partie de moi, de ce que je suis et qui me laisse entrevoir l'avenir que je me suis battu pour construire. J'en ai besoin, je le sens, je le sais.
« Tout le monde en voiture, Cachou dans ta pokéball, la dernière fois tu as repeint les sièges... Je te sors dès qu'on arrive, promis. »
Le rocabot proteste mais finit par céder et j'esquisse un sourire. J'essaye de me détendre, de refouler la nausée qui me gagne à l'idée de fouler les rues où j'ai grandi. J'ai passé beaucoup de beaux et de bons moments mais les chimères obscurcissent ces souvenirs pour ne laisser à l'esprit que les horreurs dont j'essaye de faire abstraction, renouant avec les souvenirs de mon père et de ma mère, de mes amis, de la beauté de l'ancienne capitale. La route me paraît interminable et je me surprends à plusieurs reprises à songer à faire demi-tour sans pour autant m'y résigner, une forme de courage qui ne m'est pas familière animant mes gestes et prenant mes décisions. Quand j'arrive, le soleil commence à décliner, annonçant la fin de l'après-midi. Je passe à mon hôtel pour y déposer mes affaires, invite le chiot à sortir de sa pokéball et prend sans attendre la direction de l'avenue commerçante pour y trouver un café ou une brasserie dans lequel avaler un sandwich et un café. Le paysage défile au rythme lent de mes pas et je regarde avec nostalgie les immeubles, les parcs, je flâne dans les rues, observe les changements, remarque les séquelles des catastrophes. Je note tout dans un coin de mon esprit pour m'en souvenir plus tard. La tension et le stress ont laissé place à l'excitation et je suis comme un enfant dans un parc d'attraction, redécouvrant avec joie ou nostalgie certaines boutiques ou rues. Beaucoup de choses ont changé mais j'ai toujours mes repères, mon univers.
Je remonte lentement l'avenue commerçante quand Cachou bondit de mon épaule et se met à grogner quelques secondes avant qu'un Evoli dépose ses deux pattes avant sur mon genou. Je m'agenouille en ignorant le Rocabot qui continue d'aboyer sur la boule de poils et j'accueille avec joie avec les jappements heureux de l'Evoli. Je lui caresse la tête et le gratte derrière les oreilles sans faire attention à la jeune femme qui s'approche de moi.
« Où est donc ton propriétaire petite ? »
A peine ai-je fini de poser la question qu'une femme attrape l'animal sans un mot puis se redresse et croise mon regard en prononçant mon nom. J'écarquille les yeux en reconnaissant les siens, si caractéristiques, si rares, si beaux.
« Rowan ? C'est bien toi ? Pas vrai ?! »
Pas un mot, elle se retourne, son pokémon dans les bras et s'éloigne vivement. C'est bien elle, pas de doute. Quel caractère, toujours le même. Je trottine derrière elle, slalomant entre la foule pour lui barrer le chemin. Elle refuse de s'arrêter alors je la saisis par le coude et la force à me faire face. J'esquisse un sourire chaleureux et vrai en effleurant sa joue des lèvres.
« Je suis heureux de te revoir, saine et sauve. »
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Sam 2 Déc 2017 - 17:16
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PV. Noah R. Evans
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Elle a un pincement au cœur a l’idée de s’en aller sans même demander s’il allait bien. Et pourtant… il s’en est aller, il est parti du jour au lendemain. Elle ne va pas pardonner un telle abondons si facilement. Alors elle commence à marcher dans la direction opposée sans se retourner. Elle sert Yumiko contre elle. La petite evoli se fait toute petite. Elle arrive à sentir tous les sentiments qui submergent sa maitresse en ce moment. Seulement quelques instants plus tard il est de nouveau là. Il l’attrape pars le coude et la force à lui faire face. Rowan laisse échapper un léger grognement. Elle essaye de se libérer mais il est plus fort qu’elle. Alors elle finit pars plonger ses yeux bleus gris dans les yeux bleus de son ancien ami. C’est seulement la qu’elle remarque la cicatrice. Elle barre l’œil droit du blond et n’est pas vraiment joli à voir. Choquée elle ne sait tout d’abord pas comment réagir. Mais que lui est-il arrivé ? Il se rapproche d’elle pour effleurer la joue de la brune avec ses lèvres en guise de salue. En temps normal Rowan aurait eu un mouvement de recul. Quand elle est fâchée, mieux ne vaut pas l’approcher… Mais la elle est trop fixée sur la cicatrice de son ancien ami. Elle secoue la tête pour se reprendre. Le blond lui annonce qu’il est heureux de la revoir saine et sauve. En effet. Avec tous les évènements passés avec le régime elle aurait pu y rester plus d’une fois, tout comme lui. Il aurait suffi qu’ils se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment. Et c’est apparemment ce qui est arrivé à Noah. Elle meurt d’envie de lui poser la question de ce qui lui est arrivé mais elle se retient. La lui poser serrait céder et en quelque sorte faire la paix. Et non, elle n’est pas prête à lui pardonner. Elle a passé plus de 5 ans seule, toute seule. Quand elle a fait la rencontre de Noah, lors ce qu’ils étaient encore adolescents, il est devenu une sorte de confident. Un ancrage. Elle pouvait tout lui dire. Toute ces peurs. Absolument tout. Sans lui elle aurait pété un câble depuis longtemps. Il était là pour la consoler de la mort de son frère et pour l’aider à supporter les familles d’accueil. Et tout d’un coup plus rien. Elle ressaye de se délivrer de son emprise et y arrive cette fois ci. Elle le regarde avec des yeux reflétant sa colère ainsi qu’une pointe de tristesse. -Tu peux parler Noah ! Si tu n’avais pas disparu dans la nature comme ça, sans rien dire tu saurais de toi-même que je vais bien !
Elle prend une grande inspiration et baisse le regard avec tristesse. Elle n’aime pas être en colère. Et il faut dire qu’elle n’est pas vraiment en colère. Mais beaucoup plus déçu. Elle se sent abandonné.
-Pourquoi ? Pourquoi tu es partie pendant plus de 5 ans sans donner de tes nouvelles ? Qu’est ce que j’ai peu faire pour te chasser comme ça de ma vie hein ? Tu m’as abandonné Noah, alors que j’avais besoin de toi…
Elle sent les larmes humifier ses yeux mais elle se retient. Elle n’est pas faible, non loin de la. Elle a réussi a survivre toute seule, pourquoi cela devrais changé a présent ?
Je sais combien il est risqué d'approcher Rowan quand elle est en colère ou fâchée mais je sais aussi que je ne veux pas la laisser partir, pas comme ça, après tout ce temps. Je suis trop heureux de voir mon amie et de me replonger dans la nostalgie de nos souvenirs. Alors je l'arrête, la force à me regarder et la salue. Elle fixe ma cicatrice sans un mot durant un instant mais je l'ignore, j'ai l'habitude et elle ne m'a pas revu depuis, je lui dois des explications, des excuses aussi et peut-être un restaurant gastronomique pour me faire pardonner. Je vois combien la question lui démange la langue, combien elle hésite à me la poser. Elle finit cependant par se rattraper, ravale sa curiosité, probablement par gentillesse, peut-être aussi un peu par pitié. Quand enfin elle détache son regard de brûlure, elle se libère d'un mouvement vif et je n'insiste pas, assuré qu'elle ne va plus fuir.
« Tu as raison Rowan, je suis désolé. »
J'esquisse une petite moue désolée pour l'attendrir mais je ne peux que la regarder soupirer bruyamment avant de lire dans ses yeux une profonde tristesse. A cet instant, je sais à quoi elle pense, je sais qu'elle ressent, ce qu'elle revit : le sentiment d'abandon, la peur, la colère aussi avant la résignation. Attendri, je la force délicatement à redresser la tête et à croiser mon regard qui partage sa peine. Une larme roule sur sa joue et je la chasse d'une caresse du pouce, touché par ses mots. J'esquisse un sourire sans joie en l'entraînant avec moi sans lui laisser le temps de protester en direction d'un café.
« Il s'est passé beaucoup de choses... Que dirais-tu d'en discuter autour d'un café et d'une sucrerie ? »
Il est bien connu que les pâtisseries réchauffent les coeurs. Il suffit de regarder tout les téléfilms de Noël et toutes ces femmes qui noient leur chagrin dans des pots de crème glacée ou sur des plateaux de cookies. Je nous installe à une table, fais signe au serveur et commande son gâteau préféré et la boisson de son choix, de l'eau pour les pokémons et un café bien noir pour moi. Assise face à elle, je prends le temps de la regarder vraiment, de la détailler. Je constate qu'elle a toujours ses beaux yeux gris, que sa coupe de cheveux a changé mais qu'elle lui va bien, que ses traits sont plus fins mais qu'elle ressemble toujours à l'adolescente qui fuguait tard dans la nuit.
« Je n'ai pas voulu t'abandonner Rowan, j'ai eu un accident. »
Je lui montre la cicatrice sur mon visage, relève la manche de mon bras droit pour qu'elle voit les traces de brûlures et hausse les épaules, comme pour éloigner le souvenir de l'horreur passée, m'en détacher. Comme si ce corps appartenait à un autre et que je n'étais que spectateur des sévices et des cauchemars. Je me tais, la laissant digérer mes paroles et prendre une première bouchée de la pâtisserie que vient de déposer le serveur devant elle. J'en profite pour porter la tasse encore fumante à mes lèvres et déguster le breuvage amer.
« Je suis vraiment désolé, je n'ai pas voulu t'abandonner ni te fuir. Vous m'avez manqué, ton fort caractère et toi... »
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Lun 4 Déc 2017 - 21:03
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PV. Noah R. Evans
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Il s’excuse. Rowan réfléchit quelques instants si elle doit accepter ou non les excuses. Bon, à voir quel sont ses explications. Lors ce qu’il la console elle se laisse faire. Cela fait un bon bout de temps a présent que plus personne ne la consolé. La dernière fois remonte à plusieurs années… Mais depuis qu’elle a perdu Ryan, puis Noah qui disparait dans la nature… Ces évènements ont fait qu’elle s’est renfermée sur elle-même. Plus personne n’a pu l’approcher. Elle ne s’est plus jamais confiée à quelqu’un et n’a plus jamais tissé de lien. Et fond d’elle ça lui fait du bien. Beaucoup de bien de sentir quelqu’un aussi proche d’elle. Elle arrive à se détendre un peu. Noah lui propose d’aller dans un café, manger un morceau. Rowan étant amoureuse de chocolat et de sucrerie n’arrive pas à dire non. Elle a faim. Elle est toujours fâchée mais elle a faim. Alors elle suit son ami en direction du café. - Si j’accepte c’est surtout parce que j’ai faim Grommèle t’elle de mauvaise humeur, en affichant un air boudeur. Mais elle se reprends rapidement. Elle n’est plus une gamine a présent. Une fois assise dans le petit café, le serveur vient rapidement leurs demander ce qu’ils veulent. Rowan réfléchit quelques instants et finit pars commander un Cappuccino ainsi qu’un bon Brownie. Une fois la tasse de café et le brownie devant elle, elle commence à saliver. La brune se dépêche de cueille la mousse du cappuccino couverte de chocolat pour la fourrer dans sa bouche. Mmmh… Une fois la mousse dévorée elle met du sucre dans son café puis lève la tête vers Noah pour voir ce qu’il a à dire. Une fois que Noah a annoncé qu’il a eu un accident Rowan n’est pas très surprise. Elle a bien reconnu la cicatrice qu’il a à l’œil. C’est une vilaine brûlure. Mais bon, les brûlures ne prennent pas plus que 5 ans à guérir… Il commence à relever la manche de sa chemise pour montrer à la jeune femme le reste de ses brûlures. Si elle est surprise, elle ne laisse rien paraître. Elle prend une bouchée de son Brownie tout en réfléchissant. Option numéro un : elle continue de tirer la gu*ule. Et elle risque de rendre triste Noah et de regretter tout ça. Option numéro deux : elle lui pardonne et montre un peu de compassion. Elle arrive à montrer de la compassion, pour ça elle est forte. Une fois ses réflexions faites elle opte pour l’option numéro deux.
- Je suis vraiment désolée pour ton accident, comment tu vas maintenant ? Et ou était tu passé pendant tout ce temps. Je te cache pas que ça m’a déçu de ne pas avoir de tes nouvelles. Tu sais bien que jamais je ne t’aurais rejeté juste pour quelques cicatrices ! ou c’est ça que tu penses de moi ?
Elle prend une gorgée de son café sucré et adoucie grâce au lait. Puis elle ajoute dans un murmure : - Je t’aurais soutenu quoi qu’il arrive.
J'esquisse un sourire lorsqu'elle accepte de venir manger un morceau et prendre un café. Elle n'a jamais pu résister à un bon brownie ou à une sucrerie et c'est manifestement encore vrai aujourd'hui, tant mieux pour moi, la nourriture ça me connaît ! Elle grommelle pour la forme mais une fois assise en face de moi, bien au chaud dans un pub du coin et avec un cappuccino aux lèvres, sa mauvaise humeur s'estompe et elle en oublie presque de me faire la tête. Je souris en la regardant dévorer son gâteau au chocolat et avaler toute la mousse de sa boisson, amusé de la redécouvrir comme dans mes souvenirs. Une fois rassasiée, elle me questionne et je lui réponds honnêtement. Elle regarde attentivement les brûlures que je lui montre sans sourciller et même si elle ne le montre pas, je sais qu'elle est surprise, simplement parce qu'elle garde le silence alors que ce n'est pas son genre. Je lui adresse un sourire rassurant avant de reprendre une gorgée de mon café et elle me répond avec un regard empli de compassion. Je hausse les épaules à ses formules de politesse et les balaye d'un geste de la main.
« La guerre n'épargne personne Rowan, tu es bien placée pour le savoir malheureusement. »
Son frère était mort pendant cette guerre, elle ne s'en était jamais réellement remise, je le savais et si ça lui faisait du mal, c'était douloureux pour moi aussi de la voir ainsi jusqu'à ce que l'affrontement emporte mon père alors je partageais sa douleur, sa peine, je comprenais son abandon, son manque. Je le vivais.
« Tu sais bien que je ne penserai jamais quelque chose comme ça de toi. J'étais sur la grande place d'Amanil le 1er janvier 2014, j'ai été pris dans l'attentat, victime des explosions. Mon père qui m'accompagnait est mort. Il m'a fallu du temps pour me remettre de mes blessures et après... »
Après je n'avais plus le courage d'affronter mon passé. Qu'aurais-je pu faire pour elle alors que j'étais moi-même brisé ?
« Après c'est compliqué. J'ai mes raisons Rowan, je suis désolé. Parle moi plutôt de toi, comment vas-tu toi ? Que fais-tu ? Je vois que tu as toujours ton adorable boule de poils... »
J'esquisse un sourire en détaillant du regard le petit Evoli qui semble en pleine forme. Il lape du lait dans une écuelle à côté de mon Rocabot qui grogne dès qu'elle s'approche trop près de lui. Je lève les yeux au ciel en soupirant, amusé. Heureusement qu'il ne grogne plus qu'il ne mord mais c'est vrai qu'il a un sacré mauvais caractère, pas très partageur. Je reporte mon attention sur la jeune femme en face de moi, termine mon café d'une traite et l'écoute me parler de son monde.
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Lun 11 Déc 2017 - 11:50
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PV. Noah R. Evans
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- La guerre n'épargne personne Rowan, tu es bien placée pour le savoir malheureusement.
Je baisse le regard automatiquement. Une vieille blessure se fait sentir. Une déchirure au cœur qui n’a jamais vraiment guéri. Ça fait plusieurs années que mon frère est mort. Malheureusement je n’ai jamais vraiment réussi à m’en remettre. Je pense que cette douleur serra toujours là. Elle ne disparaitra jamais vraiment. Ce genre de blessure ne se font pas oublier. Ont apprends juste à vivre avec. L’annonce que me fait Noah pars la suite me choque. Mais a mon habitude je ne laisse rien paraitre. Mis à part un regard rempli de compassion. Avoir l’air choquée pourrait le mettre mal à l’aise. Moi aussi je n’aimerais pas que quelqu’un me regarde de manière bizarre, avec des yeux remplis de pitié. J’aimer pas la pitié. Les gens qui en ont sont en général ce qui n’ont absolument aucune idée de l’enfer que l’ont vie. Moi je sais ce qu’il vie, ou du moins ce qu’il a vécu. C’est pour cela que je compatie. Lui est moi sommes pareil au fond, nous avons tous les deux perdus des êtres chers. Une de mes mains glisse sur l’autre côté de la table pour glisser dans la sienne. Je n’ai rien de plus à dire. Je pourrais lui dire que je le comprends et que je sais ce qu’il vie, mais je sais que ça ne sert à rien. Il sait tout ça. Et lui dire ce genre de chose pourrait raviver la douleur. Si je commence à m’étaler sur son sujet et à en parler cela pourrait raviver ses souvenirs et lui faire mal. -Je suis désolée pour tout ça, Noah… Un simple murmure.
Mais je sais pars expérience que ce genre de choses suffisent. Pas besoin d’en rajouter. Son regard glisse pour finir vers Yumiko. Ma petite Evoli lape son lait avec beaucoup d’entrain. Grosse gourmande va… Une fois terminé elle est bien évidement obligé d’aller voir si le lait du Rocabot de Noah n’est pas meilleur… Typique Yumi. La gamelle des autres est toujours meilleure que la sienne. Mais contrairement a Yoshi, le Rocabot de Noah ne se laisse pas faire. Il grogne contre ma petite boule de poils. Yumi étant un pokémon très bien codé, qui connait le langage canin et félin, se retire rapidement. Elle a compris. Mieux ne vaut pas aller chercher des poux au chien… Elle s’assieds donc là tranquillement et fixe le jeune loup pour le regarder finir sa gamelle. Peut être qu’il n’arrivera pas à finir son assiette et à ce moment-là elle ira boire les restes de laits.
-Effectivement, Yumi est toujours avec moi. Elle n’a pas changé. Je ris légèrement. A part ça j’ai fait un apprentissage comme secouriste. Je l’ai terminé et je travail a présent dans l’hôpital principal d’Amanil. Il y a quelques jours je me suis inscrite à la compétition. J’ai l’envie de collectionner les badges. Mais bon j’ai encore beaucoup de choses à apprendre ! Je ne suis plus en famille d’accueil, heureusement.
Je ris en me rappelant ma mésaventure avec les différentes familles. Je peux en rire a présent car c’est du passé. Ce n’est qu’un mauvais souvenir. -J’ai un petit appartement près d’ici. Je vais plus tôt bien. Et toi tu reviens habiter a Amanil ? Ou tu habites ou en ce moment ?
Je la regarde baisser le regard à ma remarque. Je ne veux pas lui faire de peine, je veux simplement qu'elle comprenne sauf que j'ai le tact d'un tank, pour changer. Je sais combien c'est dur pour elle, encore aujourd'hui de penser à son frère, à sa disparition. On oublie pas la douleur et le sentiment de manque ne disparaît jamais vraiment. Il se fait oublier parfois mais il suffit d'une odeur, d'un lieu, d'une personne, pour vous rappeler que c'est arrivé, que c'est comme ça et qu'il faut vivre avec. Je lui souris tendrement avant de continuer mon récit, elle est choquée, je le sais. Même si elle n'en montre rien et c'est beaucoup plus agréable comme ça, nous n'aimons pas la pitié, nous n'avons pas besoin de pitié ou de gens pour pleurer sur notre sort. Ca ne ramènera pas nos proches, ça ne me retirera pas les brûlures sur mon corps, ça ne m'aidera pas à dormir la nuit. Au contraire, ça ne nous rappellera qu'un peu plus ce que nous avons perdu alors que nous faisons de notre mieux pour oublier. Je sursaute silencieusement en sentant sa main se glisser dans la mienne, me ramenant au présent, laissant mes pensées et mes idées noires se disputer ma future nuit de sommeil. Elle me dit combien elle est désolée et je hausse les épaules en me contentant de serrer sa main dans la mienne, fort comme si j'essayais de m'assurer qu'elle est bien là, elle.
« Ne le sois pas, tu n'y es pour rien. »
Je hausse une nouvelle fois les épaules en souriant, pour me détacher des souvenirs et me persuader très certainement que ça ne me fait plus rien alors que c'est tout le contraire, me demandant sans cesse qui je serai aujourd'hui si tout ça n'était pas arrivé. J'aime ce que je suis mais je ne peux m'empêcher d'y penser, de me questionner. C'est comme ça. L'homme s'intéresse toujours plus à ce qu'il n'a pas qu'à ce qu'il a, je ne déroge pas à la règle. Je suis son regard et le pose sur les deux pokémons qui lapent chacun leur gamelle de lait avec beaucoup d'entrain. Première à finir, la jolie Yumi essaye de piquer dans la soucoupe de Cachou qui la tient à distance d'un grondement menaçant. Je le réprimande gentiment avant de reprendre le fil de la conversation.
« C'est génial, secouriste ! Tu dois faire ce que tu aimes alors, aider les gens... Et quel hasard, je me suis aussi inscrit à la compétition cette année mais en tant que coordinateur. Ne me demande pas ce qui m'a pris... »
Je souffle en regardant le Rocabot qui se laisse les babines après avoir terminé son goûter. Quelle idée d'avoir l goût de l'aventure et des nouveautés avec un chiot malade en voiture et qui n'écoute que quand ça lui chante. Hm.
« Je suis ravi de l'entendre, tu as ton appartement maintenant ? Ici à Amanil ? Moi j'ai une petite maison dans la banlieue sauvage de Vanawi, entourée de fermes, là où j'ai grandi quand je n'étais qu'un gosse. Tu devrais venir quand tu auras des vacances, je suis sûr que tu aimeras le coin, il y a plein de choses à voir, de choses à faire... »
Je souris, ravi qu'elle me pardonne, qu'elle discute avec moi, comme avant, de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, comme si des années ne s'étaient pas écoulées, que c'était encore hier que nous nous voyions en douce la nuit quand elle échappait à sa famille adoptive. Le bon vieux temps.
Mon ami hausse les épaules, me disant que je n’y suis pour rien. Je hoche la tête. Je sais que je n’y suis pour rien mais j’espère juste qu’il comprenne que même si je suis toujours encore un peu fâchée de sa disparition soudaine (oui je suis rancunière), je le soutiendrais quoi qu’il arrive. J’ai beau être rancunière je suis loyal. Et je soutiens mes amis jusqu’au bout. Je souris à mon tour, lors ce que Noah m’annonce qu’il trouve génial le fait que je sois secouriste. Ainsi qu’il se soit inscrit comme coordinateur. Je ris légèrement en entendant ce qu’il vient de me dire.
-Ah bon ? Je ne savais pas que tu aimais la coordination ! Tu as déjà fait des concours !
Un sentiment bizarre m’envailli. Je connaissais bien Noah a l’époque. Même très bien. Nous étions pratiquement toujours fourrés ensemble. Seulement cela fait 5 ans, voir même plus. Entre temps nous avons beaucoup changé. Le visage de Noah me reste familier, mais j’ai l’impression de devoir refaire connaissance.
-Oui j’ai un appartement tout près d’ici. Il n’est pas énorme mais ça suffit largement.
Je hoche la tête. Oui je m’en souviens. Il vient de Vanawi. Cela n’est donc pas étonnant qu’il a voulu y retourner après la mort de son père.
-Oh avec plaisir ! J’y passerais dès que possible ! Donc tu as une maison rien qu’à toi ?
En attendant une réponse de la part de mon ami j’essaye de me souvenir ce qu’il voulait faire dans la vie. J’ai beau y réfléchir, je ne me souviens pas.
-Dit voir Noah, qu’est ce que tu fais pour le moment ? A part le fait que tu as décidé de devenir coordinateur.
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Mar 2 Jan 2018 - 15:42
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Je fais signe au serveur et je commande un nouveau café, avec de la crème et du sucre. Moment de faiblesse. Je la regarde et lui adresse mon plus beau sourire, celui qui me sauvait la peau quand je faisais une bêtise et que ma mère m'attrapait la main dans le sac. Ce sourire que je réserve exclusivement à mes plus proches amis, ce sourire qu'elle connaît plus que bien et qui demande son pardon. Elle est encore fâchée, c'est normal, je le serai aussi à sa place mais j'ai fais ce que j'ai fais pour m'en sortir, pour garder la tête hors de l'eau, pour ne pas la mêler à la vie qui était devenue la mienne. A ces heures passées dans cette pauvre clinique clandestine, à ma compagnie plus que difficile à supporter, à ce temps où je cherchais à m'occuper l'esprit, à laisser derrière moi ce que je connaissais. Qui est-ce que j'essaye de convaincre en me justifiant ainsi ? Elle ou moi ? Je crois surtout que j'avais peur, peur qu'elle me voit, qu'elle voit ce que j'étais devenue. J'avais honte, j'avais tellement honte et je me laissais ronger par cette honte alors je me suis caché et j'ai fui. Merde, ça fait mal de l'admettre mais c'est le cas, j'ai été lâche. J'avale mon café en quelques gorgées pour effacer les pensées qui viennent noyer mon esprit et je me concentre sur elle, sur nos retrouvailles, sur l'intérêt qu'elle me porte et sur le bonheur de la revoir.
« Pas du tout, j'ai décidé de m'y mettre cette année. C'était un rêve de gamin et j'ai finalement sauté le pas, je me lance. »
Je souris en l'entendant rire, me laissant bercé par sa joie et les souvenirs que ce rire fait remonter à la surface. Même si ça fait longtemps, certaine chose n'ont pas changées.
« Si tu es heureuse alors c'est l'essentiel. »
Et je le pense sincèrement, elle le mérite tellement et la connaissant, sa nouvelle profession ne me surprend pas, elle lui correspond bien. Nous nous sommes beaucoup serrés les coudes quand on était des adolescents et si je l'ai beaucoup aidée, elle me l'a bien rendu. On peut compter sur Rowan et aujourd'hui en est encore la preuve, malgré ce que je lui ai fais vivre, mon abandon, ma disparition, mon absence de nouvelles, elle ne me le fait pas payer. Au contraire, elle cherche à me retrouver, elle s'inquiète pour moi, cherche à m'aider, à savoir ce qui s'est passé tout en respectant les secrets que je garde bien au fond de mon coeur. C'est l'une de ses grandes qualités. Elle m'avait vraiment manqué.
« Oui, une ancienne ferme que j'ai petit à petit rénové avec un grand terrain. Pas très loin de la mère, entourée de champs, d'Ecremeuh, de Tiboudet et de Ponyta. Ca te plairait beaucoup. Mon métier me le permet. »
Je marque une pause avant de répondre à sa question suivante, ravi de satisfaire sa curiosité.
« Je suis interne au centre Pokémon de Vanawi, je soigne les pokémons et je poursuis les études de mon père sur les espèces canidés de pokémons. Tu t'occupes des humains, moi des pokémons. »
J'esquisse un sourire amusé avant de me lever, de déposer de la monnaie sur la table pour payer la note de notre excellent goûter et je l'invite poliment à marcher. Je jette un coup d'oeil à ma montre et suis du regard le Rocabot qui poursuit le pauvre Goupix de la jeune femme. Je le siffle pour qu'il arrête de terroriser le renard, non pas qu'il ait quelques mauvaises intentions mais il peut parfois se montrer un peu brutal. Il a une conception du jeu un peu extrême, faute à mon emploi du temps rempli qui m'empêche de l'emmener se dépenser comme il en aurait besoin. Nouveau coup d'oeil à ma montre. Je dois être à la faculté des sciences pokémons dans moins d'une heure pour participer à un colloque sur le devenir des espèces canines. Je fouilles dans mon sac à la recherche de mon téléphone portable et je tapote sur les touches.
« Je dois bientôt y aller mais j'aimerais vraiment rattraper le temps perdu Rowan, je peux prendre ton numéro ? »
Spoiler:
Dernier post pour moi, je te laisse conclure comme on avait dit par mp :3
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