Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

Période en cours
Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
Découvrez un mystérieux astéroïde.

Demandes de RPs et liens
Cendrée
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Help [OS éclosion]
Invité
Affronter sa peur, bien plus facile à dire qu’à faire, pas vrai ? Il faut que j’avance, je le sais, la nuit avec l’adolescent a failli très mal tourner, il a failli être blessé parce que j’étais terrorisé par les flammes, incapable de faire quoique ce soit. Je grogne en effleurant la cicatrice sur mon visage du bout des doigts, songeant à l’épisode du passé qui m’a laissé meurtri et brisé aussi bien physiquement que mentalement. Les bagages émotionnels ne disparaissent jamais. Ils deviennent simplement un peu moins lourd avec le temps, et seulement si on pense à vider les valises, à plier tout ce qu’elles contiennent de manière propre et harmonieuse avant de les ranger loin des yeux. Je ne peux pas y arriver seul, il y en a trop, il faut que je cherche de l’aide, n’importe quoi qui me fera me sentir moi-même de nouveau. Mais c’est difficile de demander de l’aide, je veux tout affronter seul, je veux me débrouiller pour avancer par mes propres moyens, pour garder ces chimères enfoui en moi, derrière des barreaux d’acier. Je ne veux pas vire avec, je veux les oublier, les laisser derrière et ne plus y penser. Je sens un nœud se former dans ma gorge au fur et à mesure que je pense à tout ça, à mon passé, à ce que j’ai fait pour en arriver où je suis, à ma vie aujourd’hui. Je confronte les moments de bonheurs aux heures les plus sombres et je serre les dents parce que le poids des malheurs écrase les beaux jours et peu importe les quantités de rire, de joie et de moments heureux, les démons les engloutissent, n’en font qu’une bouchée et envahissent mon esprit, ne laissant derrière eux qu’une vague de douleur émotionnelle difficile à surmonter. La preuve irréfutable est ma peur du feu, ça fait maintenant des années que je suis terrorisée pour un accident qui s’est compté en heures voir en minutes.

« Monsieur Evans ? »

Je sursaute légèrement en entendant mon, rompant le flux chaotique de mes pensées. Je me lève, serre la main du docteur Monroe et entre dans son bureau, nerveux et mal à l’aise. Elle m’invite à m’installer sur un siège confortable et la séance débute. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas ce que je souhaite révéler ou ce que je souhaite conserver mais la psychologue sait se montrer rassurante, encourageante et pose les bonnes questions qui m’amène naturellement à me livrer. Aujourd’hui, elle veut me connaître, savoir pourquoi je suis ici, pourquoi j’ai choisi de la rencontrer, de travailler sur moi-même, de demander son aide, ce que ça me coûte, quelles difficultés j’estime rencontrer à accepter cet échange. Elle m’écoute attentivement, m’amène à l’accepter doucement et à accepter la thérapie. A la fin de la séance, je me sens vidé, épuisé comme si j’avais été courir un marathon. J’ai l’esprit vide, clair et je sais avec certitude pourquoi je fais tout ça, et l’importance de se faire accompagner. Je serre la main du docteur qui me donne rendez-vous la semaine prochaine, m’invitant à apporter quelques photos si j’en ai de mon enfance, de ma famille, de mes amis et de moi. J’accepte mes devoirs sans broncher, réfléchissant déjà à quelles illustrations je vais pouvoir lui montrer et non plus à ce que je ne souhaite pas qu’elle voit. Sur cette promesse de lui ramener ce qu’elle demande, je m’en vais. Je roule des épaules pour me détendre, fait craquer ma nuque et passe une main dans mes cheveux. Je ne me sens pas changé après une seule séance, loin de là, mais je sens que c’est le début, le petit début d’une évolution qui me permettra de goûter à un bonheur qui n’appartiendra qu’à moi et qui ne sera pas dévoré par les ombres du passé. Voilà à quoi j’aspire, voilà ce que je vais devenir.

En rentrant à la maison, je m’arrête près du champ de Garnet qui s’approche de moi sans aucune animosité, je lui caresse le bout du museau sans approcher ma main de la crinière enflammée de la ponnette. Tout ça va changer et ce ne sera pas seulement pour moi, ce sera aussi pour mes compagnons, mes amis et ma famille. Je lui donne une friandise qui traîne dans la poche de mon manteau puis je rentre à la maison où un chiot me pique ma chaussure à peine celle-ci retirée. Je regarde la boule de poils rose s’enfuir avec son trophée. En voilà une surprise, l’œuf a éclot pendant mon absence. J’esquisse un sourire en suivant le snubbull jusqu’au salon où il court se cacher sous le canapé pour mâchouiller ma basket. Je m’allonge sur le ventre, le tire doucement de sous sa cachette et je croise les deux grands yeux ronds du chiot qui me fixe, en mâchouillant son délit. Je souris, lui retirant avec délicatesse la chaussure de la bouche pour ne pas abîmer ses dents de bébé. Il proteste en gesticulant mais Gala qui arrive juste derrière moi le réprimande et il cesse de bouger, se figeant dans mes bras et acceptant ma chaleureuse étreinte. En voilà une pour qui aussi c’est un nouveau départ.
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Mer 7 Mar 2018 - 9:49
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