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C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ? {Faustine
Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Même si on tombe très rarement à moins de 10°C dans l'ouest Enolian, Angarade n'aime vraiment pas l'hiver Enolian. Les bourrasques sèches et froides lui font saigner du nez tous les matins et tous les soirs à la même heure et même si ce n'est pas grave, c'est toujours assez pénible quand ça vous prend pendant votre pause café, que vous passerez donc à vous boucher les trous de nez et boire du café goût métallique gerbique. Enfin, les intempéries ne sont pas la seule chose qui met Angarade en rogne cet après-midi. Amanil manque toujours de main d’œuvre et de sous, mais ils ont quand même voulu se mettre au goût de la saison en organisant des marchés de nowel, tout en les sécurisant comme ils peuvent avec les miliciens locaux. Sauf que de nombreux fonctionnaires étaient en congés pour les fêtes imminentes, et donc, que dans ces cas-là, on prend ceux qui sont disponibles pour aller faire de la figuration sur le terrain.

« Mais qu'est-ce que vous voulez qu'il arrive dans vos marchés de Noël, à part le père fouettard qui viendrait zouker avec son bébé Giratina et nous taper le cul ?! »

Avait-elle répliqué à ses collègues et supérieurs, alors qu'elle se sentait franchement prise pour un couteau suisse et qu'elle aurait largement préféré rester à trier les dossiers à l'intérieur. Les simagrées d'Ajax sur les nouvelles sportives auraient été plus douces à ses oreilles que les cris des gros niais en train de dévaliser les artisans des marchés. Enfin, sa brillante répartie, même si elle avait fait rire grassement ses collègue, n'avait pas plu, et voilà qu'Angarade fulminait à tourner en rond sur la place d'Amanil, en surveillant les boutiques qui semblaient l'oublier à chaque passage, car c'est au moins la 6ème fois qu'ils lui proposent leur foutu vin chaud à la canelle. Certes, ce genre de « conneries » faisait partie de ses affectations... Mais aussi glauque que cela puisse paraître, elle préfère largement interroger des adolescents fugueurs ; là, au moins, elle aura choisi de le faire, c'est censé être ça, son boulot, sa vraie vie, pas comme leur... Leur fichu marchés qui serviront juste à bourrer la gueule du tonton alcoolo et raciste de la famille. Oh, non, Angarade ne déteste pas spécialement Noël, en réalité. Mais bon. Mauvais jour, mauvais contexte, mauvais endroit et mauvaise humeur. Surtout mauvaise humeur. A partir de là, il ne faut pas lui demander de développer.

Un bruit d'explosion, bien que très léger, lui fit lever brusquement la tête. Une dizaine de mètre plus loin, un groupe d'ados avaient cru bon de s'amuser avec des pétards pour ennuyer les gens occupés à  faire tranquillement leurs courses. En quelques pas, la Milicienne arriva à leurs hauteur et en voyant les uniformes bleus, les petits cons déguerpirent sans demander leur reste. Angarade tenta de les poursuivre mais le petit groupe se déplaçait mieux qu'elle au cœur de la foule... Ah, oui, parfois, elle aussi aimerait bousculer des mémés de la sorte. Mais les malandrins étaient déjà loin, si bien qu'elle appela ses collègues postés plus loin. Ces derniers, après avoir appris que les gamins n'avaient blessé personne soupirèrent avec des « boh, ça vaaaa, ils recommenceront pas, et si on les voit, on leur posera des questions, ça les calmera ». Du moins c'est comme ça qu'Angarade l'avait perçu. On ne peut pas vraiment arrêter tous les gamins de 14 ans qui lancent des pétards, certes, m'enfin... La lieutenant soupira et se prépara à retourner à son entrée, quand elle croisa les miliciens postés à l'autre entrée du marché, là où étaient certainement entrés les gamins. Parmis eux il y avait un type l'air « famous », probablement un de leurs guignols d'Elite.

« Hep, vous là-bas ! »
Les interpella-t-elle avec mauvaise humeur. « Ça vous gêne pas plus que ça de laisser passer des gamins avec des pétards sur eux ? Et les avoir laissés partir, ça vous a pas démangé, non plus ? On vous sert un petit vin chaud avec ça ? »

Oui, bon, là, faut vraiment qu'elle se calme. Surtout que, bon, on sait jamais, ces types faisaient sûrement leur travail aussi, et bien. Mais bon, là, elle est tellement occupée à casser les pieds des gens avec son règlement que... Bon, disons que si Ajax était là, il aurait pété un coup, fait une blague et détendu l'ambiance mais... Voila, Ajax n'est pas là.




Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Dim 31 Déc 2017 - 14:00
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

Ce n'est étonnant en rien de dire que Faust aime la période des fêtes. Bizarrement, ça ne surprendra personne. En même temps, comment ne pourrait-il pas ? Si on l'écoutait, toute l'année devrait être un mois de décembre étalé, juste pour profiter davantage des festivités de la fin de l'année. Alors il n'y a rien d'étonnant à le voir slalomer entre les cabanes en bois, les yeux bien écarquillés, jetant des regards plein de curiosité à tout ce qu'il voit. Que ce soit les petits stands de babioles, les vendeurs de friandises toujours plus sucrées et colorées, ou même les... euh, artisans locaux vendeurs de montres à l'air un peu tombées du camion, m'enfin. Bref.
Oui, d'ailleurs, car c'était ça qu'il était supposé venir voir, à la base. Sécuriser un marché de Noël, c'est assez bâteau, en soit, et on lui avait dit qu'il ferait bien de s'y rendre, « pour la forme ». Ne serait-ce que faire acte de présence serait suffisant, même si Faust ne saisissait pas trop pourquoi, et que cela entravait donc beaucoup son projet de profiter tout simplement du lieu. M'enfin, on a pas tout ce qu'on veut dans la vie, et une enquête ne veut pas forcément dire qu'il fallait être tout le temps sérieux et sur le qui-vive, hein ? Là, par exemple, il faisait des rondes, pour... Pour, euhm, voilà, repérer les horaires, les habitudes, tout ça. Et goûter aux crêpes au chocolat, évidemment, car il fallait bien s'assurer que rien ne soit empoisonné.

Plus préoccupé par le fait de terminer sa bouchée qu'autre chose, sous les regards un peu blasés des quelques miliciens qui l'accompagnaient et ceux plus étonnés des civils, le fier Méphisto s'étrangla pathétiquement lorsque des bruits de pétards résonnèrent près d'eux. Il sursauta comme un abruti et manqua de mourir sur le coup, mais parvint par un miracle improbable à terminer sa bouchée, dans la douleur tout de même. Le bruit était lointain, mais le son le mettait toujours sur le qui-vive, même si il avait repris à différencier le son de vagues jouets avec celui de véritables détonations d'armes. Cherchant les responsables des yeux, il esquissa une moue blasée en voyant qu'il ne s'agissait que de gamins pas franchement malins, mais tout de même. Des gamins qui se faisaient courser par une milicienne,  en outre, et pas une connue au bataillon pour lui. Lesdits gamins ne furent pas arrêtés, probablement parce que... Bah, franchement, Faust n'avait pas trop envie de s'embêter. Embêté, en revanche, il le fut par une femme aux cheveux noirs, la même que celle qui avait coursé les gamins, donc, qui choisit de l'aborder d'un ton impérieux, visiblement d'assez mauvaise humeur. Si quelques uns haussèrent les sourcils, le hérisson ne cilla pas, hormis par un vague clignement d'yeux sûrement très agaçant.

« Bah, j'suis pas fan du vin chaud, mais si vous voulez, j'ai des restes de crêpe. »

D'accord, c'était sûrement... Bon. Ça devait sonner comme de la provoc, en soit, mais ça n'en était pas. C'était tellement sincère qu'il avait même tendu son plat, avec la seconde qu'il avait acheté car il était bien évidemment incapable de se retenir avec la nourriture. En même temps, chez Faust, c'est une méthode comme une autre pour sympathiser et tempérer les émotions fortes, alors il ne voyait pas en quoi c'était peut-être comme mettre de l'huile sur le feu. Ce n'était pas comme si il était brusqué par les propos de la brune, en outre, et il haussa un peu bêtement les épaules, l'air de rien.

« Au pire, j'peux les emmener au poste puis en garde à vue où ils cohabiteront avec de charmantes personnes  de deux à quatre fois leur âge. Et en prison, aussi, direct, sans l'juge. »

Il plaisante, évidemment, et son ton un peu désabusé ne cherche en rien  à le dissimuler. Par ailleurs, il doit avouer qu'il a encore du mal à voir en quoi il devrait être très inquiet, parce que par rapport aux urgences qu'il traite souvent et aux problèmes plus complexes qui se trouvent sur son bureau, bah... Ça, franchement, il n'avait pas envie de se déranger, aussi prétentieux que ce soit. Et peut-être qu'il se reconnaissait aussi un peu, dans ces gamins stupides qui faisaient des idioties assez banales, peut-être simplement dans le but de se faire remarquer. Alors oui, il aurait sans doute dû les arrêter, leur faire de grands d'yeux d'adultes pas énervé-mais-déçu-jeunes-gens, et basta. Mais il n'avait pas trop envie de faire autre chose, et il ne voyait pas non plus comment. Si bien, que réalisant cet état de fait, il sourit tout naturellement.

« Mais si vous voulez me montrer comment faire, faites-le ! J'vous r'garde, moi ! »

C'est qu'à force de vouloir être gentil et honnête, il finirait presque par dire des conneries qui font penser qu'il agit comme le sale petit con provocateur qu'il peut être.

22 Décembre 2022

Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Jeu 4 Jan 2018 - 1:10
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Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Bon, ce serait peut-être bien de faire un petit point sur ce que pense Angarade des Elites. Sa pensée est tout à fait généralisante et déplacée, car à ses yeux, les Elites sont illégitimes en tant que gardiens ou protecteurs. Ce n'est pas parce qu'on est bon dresseur qu'on est capable de protéger ses concitoyens... Un mouvement un peu trop zélé de la part de la Compétition qui au passage fait sa pub, à son humble avis. Et là encore, son hypocrisie est manifeste car la Compétition, ce sont aussi ses employeurs. Mais elle s'était promise de cesser d'être amère, maintenant que la paix est revenue. La police peut de nouveau faire son boulot, et au lieu de se révolter au moindre faux pas des autres miliciens et des Elites, il lui faudrait mieux faire preuve de patience. Encore, toujours, de la patience. Pour être tout à fait franche avec vous, Angarade en a un peu soupé, d'être patiente après toutes ces années à devoir la fermer et regarder les choses s'envenimer de jour en jour. Il lui faut vraiment passer par-dessus tout ce qui la rend si dure, révoltée et... parano, on peut le dire.  A être restée des années dans sa peur et son amertume, admettre que les gens ont vécu les années passéees de manière bien différente d'elle continue d'être complexe. Et le Milicien capé a l'air détendu qui se trouve devant elle cet après-midi le lui rappelle très efficacèment. Devant la désinvolture de Méphisto, qu'elle avait pris quelques secondes à reconnaître, Angarade eut un moment de recul et échappa un glapissement, entre exaspération et surprise.

« D-Des crêpes ?! »


...Fut la seule chose qu'elle trouva à rétorquer d'une voix étouffée par sa propre irritation dûe au culot de l'autre Milicien.  Ce qui suivit la renvoya directement à ce que ses collègues lui avaient dit, à travers le talkie. Et là, elle ne trouvait rien pour leur donner tord, ni aux collègues, ni à Méphisto. Aussi agaçant que cela lui paraît, il n'a pas l'air si ignorant qu'elle l'avait jugé sans lui avoir jamais adressé la parole. Mais elle ne le dirait pas. Etre remise à sa place par un de ces bouffons d'Elite lui tapait déjà assez sur le système. Mais elle n'est pas non plus du genre à raconter des conneries pour avoir le dernier mot et prouver qu'elle a la plus grosse... Ce serait mentir, à propos des réalités du métier, et aussi à elle-même, après. Elle souffla histoire d'essayer de lâcher plus de lest, en pensant à sa petite sœur en train de lui faire des câlins (image mentale la plus douce et calmante qu'elle connaisse), puis finit par agiter sa main devant le milicien masqué, lui intimant qu'elle avait bien compris le message.

« C'est bon, c'est bon, ça va ! »


Sa voix avait repris une forme plus humaine, mais était toujours animée par l'irritation. Elle soupira une nouvelle fois en posant ses mains sur ses hanches.

« Enfin, vous voyez, quand même c'est... »
Elle voulait quand même se rendre intéressante, convaincre son auditoire de sa légitimité. Mais elle n'avait pas d'argument, et à peine avait-elle commencé qu'elle se sentait bien ridicule. « … Voila, quoi. »

Angarade retroussa finalement les lèvres et leva les yeux au ciel, quelque peu embarrassée, et toujours énervée, bien que plus en possession de ses moyens que tantôt. Elle se tint droite et plaça ses bras dans son dos, dans une position de repos presque militaire.

« D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'ils envoient les Conseillers pour surveiller les marchés de Noël ? »
Reprit Angarade d'une voix brute, même si le but ici n'était pas d'être rabaissante. « Y'a un truc spécial qui s'en vient qu'on devrait savoir, ou ils sont à ce point en rade de main d’œuvre... ? »

Cette situation est plutôt grotesque, quand on y pense. Certainement que Mephisto n'a pas franchement envie d'être là, lui non plus. Angarade balaya le marché de Noël des yeux, sûrement pas aussi fourni et couru que ceux d'Anula ou Baguin et son regard sombre passa également sur les buildings désaffectés, dont les ombres se détachent sur le ciel nocturne, quelques kilomètres plus loin. Pas vraiment un cadre idyllique dans lequel les gens veulent passer leurs périodes de fêtes.

« Ou alors, ils se sont dit que votre présence mettrait de la joie dans le cœur des enfants d'Amanil. »


Elle-même ne sait pas trop si c'est une pique provocante bête et méchante ou une tentative de faire passer le malaise par l'humour. Elle finit par hausser les épaules, plus ou moins détendue par rapport à il y a quelques minutes, et se permit même un court rire narquois.

« Bon. C'est pas tout ça, mais 'vaudrait mieux qu'on fasse une ronde au lieu de glander. »


Elle joint sans attendre le geste à la parole. Parce qu'autant être productif, au point où ils en sont rendus.

Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Ven 5 Jan 2018 - 13:10
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

Faust ne sait pas trop quoi penser de la femme qui lui fait face, à vrai dire. Il ne pourrait pas dire qu'elle va tenter de le manger en méchoui, mais la lueur hargneuse qu'il avait vu dans le regard de Terminator 2.0 lui avait causé un peu de méfiance. Enfin, passagère, évidemment, car Faust étant Faust, il a tendance à oublier que tous les individus de cette terre n'ont pas nécessairement envie de sympathiser autour d'une côtelette enrobée de sauce barbecue durant le week-end.
Curieux, il l'examine avec de grands yeux attentifs, cherchant à décoder ce qu'elle voulait lui dire dans ses espèces de soubresauts et marmonnements ma foi plutôt difficilement compréhensibles. En plissant les yeux, il se demande ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle soit d'aussi mauvais poil, et il supposa un mauvais réveil, ou une grosse grippe, car c'était courant. Au moins, il n'eut pas à y réfléchir longtemps, puisque cette dernière parut cesser de vouloir lui arracher la boule avec un coupe-ongles, se permettant même une blague. Enfin, le conseiller supposa que c'était une blague, et il n'y vit aucune mesquinerie : c'est pour cela qu'il en rit joyeusement, affichant fièrement ses dents par la même occasion.

« C'est un peu l'idée, en fait. Ça fait joli et ça rassure, alors bon, j'vais pas râler que ça serve à rien. »

Pas qu'il avait envie de le faire en réalité. Quoiqu'il en dise, ça ne l'embête pas tant que ça de venir travailler ici, même si il aurait préféré emmener Alice ou Morgane... Qui auraient certainement détesté, de leur côté. Du moins, Alice aurait fait semblant, et sa mauvaise foi aurait fini par devenir pesante. Il n'allait pas imposer à quiconque de le suivre dans ce genre d'explorations. C'est en outre sûrement pour cette raison qu'il hocha aussi vite de la tête devant la proposition de faire une ronde lancée par l'officière, l'air un peu trop joyeux par rapport à ce dont il s'agissait. En même temps, il n'attendait que ça, de ne plus se retrouver tout seul, même si c'était pour travailler. Faust n'a jamais été très 'solo', de toute manière, alors ça n'a rien d'étonnant.
Alors qu'ils avançaient et après avoir fait quelques 'waaaah c'est beau' devant les différentes décorations ornant plus ou moins adroitement les maisons de bois, son regard s'affina un peu quand ils passèrent dans un carrefour qu'il ne connaissait que trop bien, malheureusement. Le conseiller tapota un peu l'épaule de sa collègue pour lui faire signe de porter attention en étant discrète, tandis que, un sourire jovial et complètement déconnecté de ce dont il allait parler, il se mettait à chuchoter  pour se faire discret.

« Enfin, après... Vous voyez, le vendeur, là ? »

Il indiqua d'un regard de qui il parlait, laissant entrevoir un type qui devait avoir la quarantaine au moins, et qui, affublé d'un petit chapeau rouge et blanc clignotant, refourguait des articles à des clients puant le vin chaud et le chocolat.

« Ça a l'air de rien, mais ça fait quelques jours qu'on lui tourne autour. Il vend des trucs qui ressemblent pas mal à de la contrebande ou des objets volés, mais impossible de remonter sa provenance ou même un quelconque fournisseur. À chaque fois, il arrive à nous embrouiller. »

Trop d'histoires de courses poursuites ratées étaient sous entendus par cette explication, mais Faust n'avait pas envie d'entrer dans les détails. Déjà qu'il avait de gros bleus aux genoux et une bosse derrière le crâne... Ça ne changerait rien si il n'admettait pas son incompétence passagère hein ? Oui, tout à fait. Mais Faust était curieux, mine de rien, et sincèrement honnête quand il pensait que partager cela à un autre agent de la Milice serait un moyen de trouver des idées différentes de celles qu'ils avaient tenté auparavant. Ce n'était pas vraiment une provocation quant au désir de prouver sa légitimité d'Angarade, mais quelque part, on pouvait dire qu'il y répondait indirectement, sans trop saisir pourquoi.

« Donc, vous, vous avez une idée, peut-être ? »

C'est pas rigolo, les dossiers. C'est plus drôle à deux. Du moins, de son point de vue.

22 Décembre 2022

Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Lun 8 Jan 2018 - 1:59
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Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Bon, au moins, elle était tombée sur un type qui n'a pas l'air malintentionné, avec un  minimum de sens de l'humour (il faut bien ça et une dose de patience supérieure pour la supporter). Angarade n'aurait donc pas à subir le contre-coup de son sale caractère. Elle n'ira pas s'excuser néanmoins, pas pour le moment parce que... parce qu'elle a oublié, c'est aussi simple et bête que ça. Mephisto avait l'air d'être plus ou moins lucide sur le fait qu'en tant qu'Elite, il servait beaucoup à « faire joli » plus qu'autre chose. La lieutenant ne sut si elle devait être admirative ou attristée par le détachement apparent de son interlocuteur et se contenta donc d'arquer un sourcil, le reste de son visage redevenu plutôt impassible. On a enterré la hache de guerre, visiblement, donc... Oui il est l'heure de faire cette ronde tranquillement... Bien qu'avec une ambiance awkward certaine. Du moins, c'est comme ça que la grande brune le ressent.

Le milicien hérisson brisa le silence pour attirer l'attention de sa collègue sur un des stands. Il y suspectait de la contrebande, et vu les fausses Ray-ban qui jalonnent son étalage, Angarade n'alla pas contredire les suspicions de l'autre et fronça les sourcils sans comprendre ce que le Conseiller sous-entendait.

« Hein ? Comment ça ? Il vous a baratiné ? »


Cela est assez surprenant que le type leur ait plusieurs fois échappé, si justement ils l'ont interpellé plusieurs fois. Et même en ce cas, c'est assez étrange de le voir revenir... En même temps, vu comme les clients affluaient pour s'acheter des bootlegs immondes et glauques de peluches d'Arceus, normal qu'il soit tenté de ne pas lâcher l'affaire.

En même temps, Angarade n'est pas bien maligne. Les tactiques subtiles, ce n'est pas son truc, surtout pour un simple arnaqueur en pleine voie publique qui n'irait sûrement pas faire sauter tout le quartier. Même si elle avait déjà une idée en ce qui concerne la méthode d'intervention (rien de très recherché), un problème se posait. Effectivement, si ce type avait déjà été l'objet de poursuites, il ne se laisserait peut-être pas approcher par deux miliciens en uniformes. Du moins, pas par Mephisto, un peu trop reconnaissable.

« Boh, je vois pas pourquoi on se compliquerait la vie. J'vais simplement lui demander ses papiers et si il en a pas, bah, faudra bien fouiller. »


Fit-elle en haussant les épaules, pas encline à s'éloigner des méthodes conventionnelles. Ce n'est rien de bien palpitant, tout ne l'est pas dans le métier de policier, et elle n'est pas exactement du genre à se croire dans Starsty et Hutch. Confiante, Angarade se détaché du chemin de ronde qu'elle avait emprunté avec Faust pour se diriger vers le stand.

« Bonjour monsieur, Police d'Amanil, nous faisons un contrôle de routine des stands. Vous pouvez me montrer les papier de... Eh ! Eeeeeh, reviens ici !! »

Le vendeur, de petite taille et agile, n'avait même pas attendu que l'officier termine sa phrase et avait sauté par dessus son étalage, puis par-dessus la milicienne comme s'il jouait à saute-mouton. Au moins, elle avait sa réponse, ce type est certainement coupable. Abasourdie, elle fit volte face vers Mephisto.

« …C'est c'que vous vouliez dire par « embrouiller » ?! » Ce n'est pas vraiment le temps de faire la conversation, se dit-elle, comme réveillée par une idée soudaine. « Par le cul d'Héatran, faut l'rattraper, ce con ! »

Mais le temps de se retourner vers la foule, le gars avait disparu. Angarade grogna et alluma son talkie, tout en se massant la tempe de sa main libre.

« Bob... ? Ouais, c'est encore moi, fermes-la un peu, je fais mon boulot... J'ai un vendeur clandestin qui se balade vers la grand place... Son signalement, petit, dans la quarantaine, avec un bonnet de père noël qui clignotte... Oui je sais que tout le monde en a un, merci ! »

Elle raccrocha et se tourna vers le stand désert, désabusée.

« … Bon, flagrant délit et on a un délit de fuite, pas besoin de mandat pour fouiller. »
Déclara-t-elle au Conseiller, en joignant le geste à la parole et en disant aux « clients » de s'éloigner. « Z'allez m'aider ? Faudrait trouver les papiers du stand, voir si ça correspond. Et tout ce qui pourrait être utile pour coincer ce type. Les peluches se gardent pas en guise de souvenir, par contre, désolée d'avance. »

Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Sam 13 Jan 2018 - 1:46
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

C'est sans trop de surprises que Faust est assez 'travail d'équipe'. Même si les autres peuvent avoir tendance à ne pas le supporter, lui est par une sorte de magie noire toujours enthousiaste à l'idée de collaborer avec d'autres. C'est sans doute ce qui rend le travail dans la Milice supportable pour quelqu'un comme lui : ne pas être isolé, seul avec son bureau et des papiers, ou à donner son aval pour des permissions diverses. D'un autre côté, il ne réalise pas toujours qu'avoir le regard d'un supérieur hiérarchique (même si cet aspect-là lui déplaisait toujours autant) sur les épaules, même de manière bienveillante, est assez malaisant pour ceux qui veulent juste faire leur job. Au moins, l'officier qui l'accompagnait n'était pas du tout préoccupée par ça, et c'était quelque chose qui lui plaisait beaucoup. Alors peut-être qu'il se comportait comme un gamin, là, à gigoter dans tous les sens et à sourire comme un crétin alors qu'ils avaient une affaire autrement plus compliqué sous la main. Enfin, « compliqué »... Disons qu'avec ce qui traînait sur son bureau, un petit trafiquant de marchandises volées ou fausses, c'était assez léger. Ça changeait des pokémon dangereux qui regardaient les humains qu'il croisaient comme des morceaux de viande bien juteux.
Dans son enthousiasme, pourtant, il en oubliait que son interlocutrice ne serait probablement pas aussi prompte à la technique subtile que lui, si on pouvait déjà appeler son approche subtile, en soit. En effet, cette dernière s'éloignait rapidement, et Faust ne comprit que trop tard qu'elle avait l'intention de, eh bien... De rentrer dans le lard, quoi. Fronçant les sourcils de plus en plus, un air perplexe commençait à se dessiner sur son visage, un peu comme quand, Morgane étant plus jeune, si elle comptait VRAIMENT sauter du haut de la balançoire après en avoir atteint le sommet.
Nan mais elle va pas... J'veux dire... ?

Et comme dans le dernier cas présenté, il faut croire que si, c'était l'intention. Malheureusement, il connaissait déjà l'issue de cette altercation, et ses yeux prirent la taille de soucoupes, tandis qu'il faisait quelques pas rapides et précipités en leur direction. Sûrement que c'était encore plus foutu, du coup, mais sur l'instant, sa logique avait laissé place à une bonne dose de panique.

« Nan mais attendez ça risque de- »

Trop taaaaard. Le bougre avait déjà fait sa cascade digne d'un mauvais film d'action pour se carapater loin d'eux. Faust grimaça, reconnaissant dans cette situation une qu'il avait déjà vécu plusieurs fois ces derniers jours, et il poussa un long soupir exaspéré. Grmph, c'était à se demander si il arriverait à le choper, tiens. Et encore, ce n'est pas comme si il tenait vraiment à arrêter des gens, parce que c'était pénible, qu'il avait toujours du mal à jouer la figure d'autorité (la bonne blague, tiens, lui qui détestait ça), et que sincèrement,  il n'était pas vraiment sûr que ça allait changer quoi que ce soit. Mais là, dans tous les cas, rien n'adviendrait, puisque le présumé coupable devait être loin, à l'heure actuelle
Bon, peut-être que j'aurais dû donner plus d'explications...

« Mais... Mais vous pensiez qu'il allait rester sans bouger, vraiment ?! »

Oui, c'était ce qu'il voulait dire, par 'embrouiller'. Visiblement, il aurait dû rendre ça plus clair. En se massant le crâne d'une main, embêté, il comprit qu'ils étaient déjà mal partis pour le retrouver, et les grognements de la lieutenante dans son talkie-walkie n'allaient probablement pas les aider beaucoup. Enfin, si le gredin avait la mauvaise idée de tenter de s'enfuir par les portes principales, si, mais Faust avait comme un doute : d'expérience, il ne valait mieux pas présumer de la bêtise des gens.
Ils pouvaient toujours attendre et faire la fouille des lieux à la limite, oui, et Faust se consola en se disant que c'était toujours ça, même si d'ordinaire il ne trouvait rien de particulier. En hochant vaguement de la tête, il se mit au travail sans rechigner, esquissant tout simplement un air désabusé, même si il se permit de jouer un peu à la drama queen malgré tout, ne serait-ce que pour se donner du baume au cœur à lui-même.

« Oh, j'ai le cœur brisé. »

En vrai, il aurait bien ramené des peluches à la maison, mais bon... Sa chambre en était déjà plein à craquer, en vrai, et il y avait fort à parier qu'elle finirait par prendre la poussière derrière les milliers qui squattaient déjà les deux coins de la pièce. Bref.
Le boulot, Faust. Pense au boulot.
En soit, fouiller un stand de marché de Noël, ça irait relativement vite. Voir très vite même, car hormis quelques étagères et deux trois tiroirs, le conseiller ne voyait pas vraiment ce qu'il était supposé faire. Malgré tout, il ne lâcha pas l'affaire et bugua un peu lorsque son pied tapota sur quelque chose. En fronçant les sourcils, il attrapa l'objet qu'avait rencontré ses doigts de pied et le posa sur le comptoir du stand, découvrant une sorte de petit coffre fermé par un cadenas. Ce dernier devait être fermé par une clé, alors il se mit à tapoter sous le comptoir par réflexe, car comme une andouille naïve c'est là qu'il aurait rangé ladite clé. Mais il ne trouva rien. Du moins, pas quoi que ce soit qui ressemble à une clé. A la place, une petite peluche toute mignonne, dans une espace de sous-étagère.

Un peu attendri par l'adorable bouille du Miaouss qu'il venait de trouver, il ne put s'empêcher un sourire stupide, palpant l'objet pour savoir si c'était bien du coton qu'il sentait. À sa grande surprise, toutefois, la matière lui paraissait étrange au toucher, et son regard s'assombrit un peu. Il avait comme l'impression que ça... Craquelait, disons.
Sans plus attendre, il attrapa une de ses clés, réfléchit deux secondes à la légalité de tout ceci et se dit qu'il pourrait, au pire, prétendre que c'était un accident, et ouvrit la peluche en deux sans l'ombre d'une hésitation. Un petit rictus se dessina ensuite sur son visage quand il découvrit ce qui se trouvait à l'intérieur, et il le présenta à la lieutenante avec un air de kéké fier de lui.

« Dites, c'est quoi déjà, l'infraction pour commerce et possession de substances illicites ? »

En vrai, il avait totalement oublié. On avait beau lui avoir rentré un certain nombre d'articles de lois dans la tête, « les absolument nécessaires » lui avaient-on dit, et même si il s'était montré relativement appliqué pour une fois, ces indispensables continuaient d'être oubliés à tour de bras. Alors même si ton un peu goguenard pourrait faire croire le contraire, il est sérieux, ironiquement.

« Parce que j'suis pas sûr que ça existe, la neige bleue. »

En disant cela, il tapota le sachet de 'bonbons' azurés, qu'il n'aurait conseillé à personne sous peine d'effets secondaires très déplaisants. Bon, ça ferait une charge de plus, si et seulement si ils arrivaient à prouver tout un tas de trucs que Faust imaginait déjà responsable d'une montagne de papiers chez un procureur, mais soit. Pour l'instant, il se satisferait de ça.
Restait encore à faire avancer les choses, et la cerise sur le gâteau serait d'avoir le suspect avec eux. Mais là, hormis espérer qu'il soit assez nigaud pour se faire pincer... Le Donovan soupira et détacha une des balls de sa ceinture d'élite, et en libéra sa Démolosse. Dahlia s'ébroua légèrement et poussa un long bâillement, s'étirant de tout son long, l'air fatiguée. Enfin, elle avait plus cette tête qu'elle faisait lorsqu'elle préférait être avec à la maison en train de mâchouiller une côte de bœuf, comme le pacha qu'elle pouvait être. Faust s'excusa envers cette dernière par un sourire désolé, avant de retourner son attention vers la lieutenante.

« … Hé, c'est quoi votre nom, déjà ? »  

Oui, car mine de rien, il l'avait oublié, et il se sentait bien con, maintenant. ; il y avait pensé juste au moment où une idée lui était passée par la tête, et il embraya d'ailleurs tout de suite là-dessus.

« Enfin, je dis ça, ç'juste que ça fait bizarre de vous appeler « vous » tout le temps. C'est un peu rigide. » Un sourire désolé plus tard, il tenta de donner son ton un air plus enthousiaste et moins maladroit, quoique on pouvait y détecter une note de sérieux, en tendant l'oreille. « J'pense qu'on peut remonter sa piste avec ma Démolosse, elle a un bon flair. Vous êtes d'accord ? »

Ça ne servirait peut-être à rien, mais bon. Faust n'aurait pas été satisfait si il n'avait pas tenté.

22 Décembre 2022
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Mer 17 Jan 2018 - 23:11
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Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Pour avoir ainsi déguerpi, le type devait avoir des choses à se reprocher. Le mieux pour l'épingler serait de trouver des preuves de sa culpabilité. Et bien que ses propos soient ironiques et vitrioliques en raison de l'agacement passage d'avoir perdu leur suspect, le Conseiller ne démordait pas de leur visée involontairement humoristique. Angarade arqua de nouveau un sourcil interrogateur à la plaisanterie de l'autre, comme découvrant elle-même sa capacité à faire des vannes qui ne soient pas à base de trucs crasseux et gras. Elle l'aurait recadré d'en avoir remis une couche, mais Mephisto se concentra sur le travail à faire sans plus attendre pour trouver des papiers. Ah, si elle avait su que le Milicien allait tomber sur bien mieux que ça... ou bien pire, au choix. Eh bien, si elle l'avait su, elle aurait ricané méchamment comme une vieille sorcière moche sur le fait que « Ah, mais espèce de gros attardé, ce genre de trucs ça arrive que dans les séries bien merdiques de policiers, même Derrick il se foutrait de toi, huehuehueheue ! »... Bref, passons.

La brune maronna des « blrgllglmmm... ou qu'il les a fichu c'con non mais gmblbl... » tout en jetant les peluches par-dessus ses épaules pour regarder partout. Et c'est peu de temps après que l'autre fit sa découverte un peu particulière. Méphisto avait trouvé quelque chose et sa remarque la tira de ses recherches.

« ...Queuwa ?! »


Répondit-elle après quelques secondes de latence confuse, comme s'il fallait lui confirmer l'information. Encore une fois, difficile de croire à quelque chose d'aussi improbable que de la drogue sur un marché de Noël. Et pourtant, tout est vrai. Les yeux du lieutenant s'agrandirent telles des assiètes tandis que l'autre rentrait dans une description plus détaillée et fantaisiste.

« ...G-geeeuh ??? »

Fut la seule chose qu'elle parvint à rétorquer au sorti d'un hoquet et d'un son guttural entre le glapissement et le grognement exaspéré. Non, soyons clairs, c'est pas des trucs qu'on voit tous les jours, il faut être réaliste. Et l'autre, là, qui n'a pas l'air plus étonné que ça. Il a même l'air tout content de lui.

« Mais c'est tout ce que ça vous fait ?! »

Aucune idée de pourquoi elle se remet presque à gueuler sur l'autre, mais la surprise a visiblement fait buguer sa raison. Bon. Faut reprendre le contrôle. Angarade prit une grand inspiration pour se détendre et pinça les lèvres, contemplant la dose de méthamphétamine sortant du Miaouss (pauvre Miaouss), entre la blasitude et le choc. Soudain, une idée encore plus saugrenue lui vint et elle tourna brusquement la tête vers les peluches d'Arceus juchant le stand.

« Bordel à queues faites que je sois juste en train de me faire un putain de film... »

Eh bah non. Sembla répliquer, tout fier, le destin, lorsqu'elle ouvrit une des peluches en déchirant la couture et qu'elle y trouva... quelques cristaux bleus bien enfouies sous la ouate.

« …Oh, mais quelle vie de merde. » Elle se massa les tempes. « J'arrive, hein, jvais redescendre et appeler les Stups, mais faut digérer ce scénar de mauvais polar, là. »

Quelques secondes plus tard, après avoir longuement grogné sur le fait qu'elle avait pas hyper envie d’appeler les Stups, car elle s'est pris la tête avec eux sur le terrain il y a peu, donc que c'est tendu, elle se saisit de son talkie-walkie. Au passage, elle croisa le regard de l'autre et se dit qu'elle devrait cesser de se prendre la tête avec tous ses collègues, un jour. Déjà qu'elle avait une foutue réputation ô combien fatigante d' « hystérique de service » auprès de certains là où elle préférerait juste qu'on l’appelle « chieuse »... Bref.

« C'est Dufresne, on a un gros stock de méthamphétamine au marché de noël, là... Non, je me fous pas de ta gueule, même si je préfererais !! Bon. Ouais. Trainez pas, y'a du monde. »

Elle raccrocha et invita les passants à aller vooir ailleurs, demandant aux collègues de Mephisto de garder la place pour qu'aucun curieux n'interfère. Le conseiller, qui avait fait apparaître sa Démolosse, lui fit alors une proposition particulière... Enfin, visiblement c'est une habitude chez lui, de faire comme si ne rien était quand la situation est plus qu'insolite, donc, bientôt, Angarade se sera habituée.

« Ah, euh, Lieutenant Dufresne, Angarade, de la Brigade de Protection des Familles. Et... » A la proposition, son regard glissa sur la célèbre Démolosse du Conseiller. « Mais vous vous croyez dans les Experts ou quoi ? »

Grogna l'agent de police en posant ses mains sur ses hanches, soufflant bruyamment. Mais, en vrai, c'est pas stupide et ça leur permettrait de ne pas perdre de temps avant d'espérer appréhender le coupable. Apparemment, Dahlia pourrait peut-être aller sur sa piste grâce à la veste laissée par le suspect imprudent. On verra bien si cette canidée infernale sert bel et bien à autre chose qu'à parader au Stadium.

« M'enfin... Autant tenter, on a un type en fuite toute façon. Vos gars peuvent rester là à surveiller en attendant les Stups ? »


Sans attendre, elle prévint qu'ils allaient sur les traces du suspect et garda son canal ouvert. Ils partirent après que la Démolosse ait reniflé le vêtement et Angarade arqua de nouveau un sourcil comme il lui semblait que la chienne n'avait pas hésité. En lui emboitant le pas, elle lança un nouveau regard méfiant au Milicien.

« ...Mh... Z'avez déjà fait ça, avant ? » Elle fit un peu la moue avant de continuer. « Z'avez moins l'air d'un empoté sur le terrain que certains bouffons d'Elite... Nan parce que y'en a, parmi vos collègues... »

Elle leva les yeux au ciel, dans un air exaspéré fort évocateur avant de se re-concentrer lorsque Dahlia tourna. Ça l'énervait rien que de penser aux bavures de certaines Elites qui se croient tout permis.

« S'il est bien passé par-là, c'est qu'il a peut-être rejoint les vieux quartiers. »


A son tour, l'agent fit sortir son alliée pisteuse. La Ratatta noire sortie de la Pokéball se mit à trottiner à distance raisonnable de la Démolosse.

« Rogue connaît bien les environs. »


Expliqua-t-elle avant de se remettre dans leur enquête. Néanmoins, celle-ci devrait peut-être finir plus rapidement que prévu, comme la prochaine rue débouchait sur un cul-de sac.

« ...Ah. Merde... Z'êtes sûr que votre Démolosse s'est pas gourée ? »

Néanmoins, ce n'est pas vers l'impasse que se dirigèrent les Pokémon, mais vers une porte de métal cadenassée. Angarade grimaça et se crispa.

« Si on défonce cette porte sans mandat et qu'on tombe chez un particulier qui n'a rien a voir avec l'affaire ça va nous retomber sur la gueule donc... » Elle fit la moue. « ...Je vais frapper. »

Et sur ces mots, elle lia le geste à la parole et toqua sur le metal. Puis, elle commença à poireauter.




Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Dim 28 Jan 2018 - 1:42
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

Bon, peut-être qu'il aurait dû avoir l'air surpris, oui. Il hausse les épaules, assez indifférent, mais il faut l'avouer, Faust n'en est pas au premier sachet de drogue dure qu'il voit. Il lui suffit de repenser aux habitudes de son premier colocataire pour se rappeler qu'il n'y avait pas que du chocolat dans les placards, et dans la Résistance, disons que... Bah, entre les armes et quelques autres petits trucs glauques, inutile de dire qu'il considérait en avoir vu assez pour ne plus être choqué par rien, même par un scénario digne de Derrick. Ça et le fait qu'il ne s'inquiétait pas souvent, en réalité. Il était plus intéressé par le fait de se rendre utile que d'être vraiment épouvanté par ce qu'il trouvait.
Au moins, elle était d'accord pour suivre son idée, même si il ricana devant la référence à une série télé. Bah oui, c'était drôle, hein, et elle n'était pas du tout en train de se foutre de sa tronche : c'était juste une petite discussion animée et très rigolote. Faust gloussa bêtement, pas franchement dérangé, tandis que Dahlia levait les yeux au ciel, se rendant compte une nouvelle fois que son dresseur avait un pois à la place du cerveau.

« Mais oui, ils savent faire leur travail, écoutez. »

Il souriait toujours, hochant de la tête face à ce qu'elle proposait. Partir en suivant la piste ne fut pas très compliqué, la Démolosse étant habituée à ce genre de travail. Si elle grogna de déplaisir devant l'odeur de la veste, probablement assez peu charmée, elle se mit au boulot immédiatement et Faust la suivit religieusement. Pas franchement embêté, le conseiller s'amusait à observer les environs et le quartier, ne connaissant pas Amanil de fonds en combles. Les regards que quelques curieux leur lançaient, en revanche, il n'y faisait pas attention. La question de la lieutenante le tira de ses pensées et il sourit de nouveau, en gloussant (wouah quelle surprise) face à la moue et au sous-entendu qu'elle venait de faire. Héhé, bon, d'accord, peut-être qu'elle avait raison.

« Héhé, c'est gentil ! » s'exclama-t-il, flatté, avant de repenser au sujet principal, et de grimacer quelque peu embarrassé « … mais oui, y'a des boulets partout. »

Il ne préférait pas penser au nombre de bourdes et de conneries qui avaient dû être rattrapées sur le long terme, à vrai dire. Ni au fait qu'il avait fait quelques idioties au début également, n'ayant jamais eu de formation en droit auparavant. Ce n'était pas son métier, tout simplement, et c'était aussi pour cette raison que Faust comprenait très bien les hésitations des policiers et des civils à voir des élites aux commandes. Se sentant obligé d'être digne de la confiance qu'on leur donnait, Faust avait fait ce qu'il n'avait jamais fait dans sa scolarité : étudié. Et Arceus seul savait à quel point Clive aurait été heureux si il l'avait appris, ironiquement. Même si il comprenait les erreurs de ses collègues, cela ne l'empêchait pas de les considérer avec une certaine sévérité parfois, car ils n'avaient pas vraiment le droit à la faute, lui compris. Sûrement qu'il s'en mettait trop sur les épaules, aussi.
Enfin. Il fallait bien expliquer l'aisance de Dahlia sans paraître trop louche, ne serait-ce que parce que dire 'oui j'ai pisté des gens dans la résistance et on chassait quand j'étais à la rue' foutrait un sacré froid bien malaisant. Heureusement pour lui, il était champion pour jouer au kéké, ce qu'il fit par une expression un peu prétentieuse.

« Disons que Dolly s'y connaît, en pistage. Des trucs et des machins, quoi ! »

Oui oui, c'était bien, ça. Se donner l'air con pour noyer le poisson, c'est d'une facilité toute naturelle pour lui. Mais bon, ils avaient autre chose à faire que discuter arbre de compétences, alors il tenta de distinguer quoi que ce soit qui pourrait être utile, mais rien à faire. Son regard, toutefois, s'illumina lorsqu'il vit apparaître la Rattata de la lieutenante, admiratif. Oui, rien à faire, il était bien trop gaga (lol) des pokémon de ce type. Bon, d'accord, peut-être qu'il avait été un peu déconcentré pour le coup et s'était tapé la tronche dans un poteau (encore), mais ce n'était qu'un détail assez peu important.

« J'vous suis, moi ! »

La piste, toutefois, les mena à une impasse. Faust plissa les yeux, curieux et surtout intrigué, car lorsqu'il interrogea la chienne du regard pour savoir si ce n'était pas une gourde, celle-ci hocha catégoriquement de la tête de droite à gauche. Hm. Bizarre. Il fit signe que non à son interlocutrice, mais sourit stupidement en découvrant une porte en métal cadenassée.
Ah, bah voilà ! Tout de suite le pessimisme, roh...
Il ne dit rien toutefois, et écouta consciencieusement ce qui était dit, cherchant dans sa tête un moyen de contourner les interdits que leur posaient ce cher code pénal. Fouillant dans sa mémoire, il la laissa toquer, embêté.

Si il s'attendait à ce qu'on ouvre, déjà... Eh bien non, en fait. Pas du tout. Ce à quoi il s'attendait, d'ailleurs ? Probablement un ou deux types louches, si possible avec des tronches à faire pâlir un bon film de zombie, ou des molosses parlant le russe comme les méchants le faisaient tous dans les films à l'époque de la guerre froide. En vrai, il ne s'attendait pas à ce que cette grande porte de métal qui fait un bruit tonitruant quand elle s'ouvre progressivement (déjà, elle s'ouvre, et ça il y croyait moyennement) révèle le visage... Souriant, chaleureux et ridé d'une petite mémé au dos courbé et à la chevelure grisonnante tenue dans un épais chignon hirsute. Rondouillette, avec un vrai air de mamie gâteau, elle nous accueille avec une voix chantante et de grands gestes vifs, accueillants.

« Mais qu'est-ce que vous faites donc dans ce froid, mes pauvres petits ? Vous cherchez du travail, c'est ça ? Entrez, entre, j'ai fait du chocolat chaud avec de la crème ! »

Si Faust tente de protester au début (il ne fait même pas froid), la vieille femme lui saisit le bras et le fait rentrer avec rapidité, sans non plus le martyriser. Le conseiller n'a même pas eu le temps de se présenter, de montrer son badge, le blabla habituel, qu'elle leur fait signe de s'installer sur les chaises. Les chaises d'une petite pièce tout ce qu'il y a de plus normal, juste après un tout petit couloir, après être passé à côté de deux portes opposées bien fermées. La cuisine est simple, mais décorée de vieille tapisserie et d'accessoires tous plus kistchs les uns que les autres. Des assiettes creusées aux motifs floraux, des vieux verres qui furent sûrement moins gris fut un temps, des vases de terre peintes, et quelques petites plantes conservées avec beaucoup d'amour. Perturbé, le Donovan n'ose pas trop parler. Il a l'impression que tout ça va un peu trop vite, et ne fait pas sens, si bien que même son cerveau ne suit pas le rythme.
La mémé, elle, semble le faire. Tandis qu'elle s'embête à faire cuire quelque chose sur les feux qui ressemble à un mélange de lait, de crème, de cacao et de sucre roux, elle leur adresse un nouveau sourire lumineux. Faust se demande alors si il doit vraiment casser tout ça en sortant son badge, même si... Bon, la procédure, quoi ! Même si il n'en est pas fan, il sait qu'il faut la suivre, le plus possible du moins.

« C'est mon petit Baptiste qui s'occupe de moi, vous savez. Qu'est-ce que je suis chanceuse ! Enfin, si vous voulez, je pourrais lui demander de vous trouver un petit emploi. Les temps sont durs pour tout le monde, mais mon loulou fait de son mieux pour aider les gens. »

Le conseiller hocha de la tête, attentif. Bon, là, il fallait vraiment qu'il retrouve son sérieux et qu'il agisse dans la légalité avant que le procureur ne tire une tronche horrible si jamais il découvrait les détails de leurs actions. D'autant plus que si c'était une fausse piste, ce serait une perte de temps considérable. Il avait un doute, toutefois : pourquoi diable Dahlia se serait-elle trompée, et pourquoi mettre une porte pareille ? L'évocation d'une tierce personne, toutefois, semblait répondre à une partie de cette question, si on faisait des suppositions. Faust n'est peut-être pas bien malin, mais il sait additionner un plus un. Il n'est juste pas sûr de savoir si « mamie » est au courant de la nature des « jobs » offerts par son « loulou ».

« Oh, que je suis sotte. J'ai oublié le sucre ! Je reviens, ne bougez pas. »

Voilà qu'elle s'éloigne et quitte la pièce, moment que Faust choisit pour expirer un grand coup et tourner un regard incertain vers la lieutenante. Tout cela, après tout, est très, très bizarre.

« … Dites, j'sais pas si elle est dingo, si on est dingos au final, si on s'est trompé, ou si Baptiste chéri lui fait croire qu'il vend des shtroumphs dans la cour de récré pour finir le mois. »

Il essaie de caser un peu d'humour, mais en vrai, là, il est très mal à l'aise. Pour une fois, dira-t-on.

22 Décembre 2022
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Jeu 8 Fév 2018 - 0:54
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Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Dans la liste des chose à laquelle elle ne s'attendait pas... Non, on va arrêter de commencer tous les post de ce RP de cette manière car de toute évidence, Angarade a perdu depuis longtemps le contrôle de cette situation qui part plus en cacahuète à chaque nouvel événement. Pour le contrôle elle ne va jamais l'admettre, mais au fond d'elle, elle a déjà la sensation que ce qui se trouve derrière la porte, eh bien, ne va sûrement pas avec les prévisions qu'elle se fait. Car oui, normalement, elle aurait du frapper, attendre, voir que personne ne répondait, puis aller se brosser docilement. Peut-être est-ce Mephisto et son costume qui fichent ainsi le pagaille ? Ou alors sa spécialité ténèbres qui lui donne une sorte de pouvoir satanique des illusions... A force de tergiverser, l'officier arrivait à trouver des explications encore plus stupides que la réalité déjà extravagante, c'est dire à quel point on en est rendus. Non, ce n'est pas du tout l'effet de Mephisto c'est juste... Une journée bizarre. Ou un rêve, et Angarade ne tardera pas à se réveiller (si seulement). Bref, après avoir attendu quelques secondes dans un silence attentif à tous bruits qui pourraient provenir de l'extérieur, la porte de métal s'ébroua et s'ouvrit sur une adorable petit vieille. Oui. Une petite vieille. Tout est normal. Celle-ci avait l'air très généreuse et adorable et tout ce qu'on veut pour sa propre grand-père, elle accueillant même les deux miliciens dans une petite cuisine faisant suite à un couloir. Déjà, c'est louche de trouver une « maison » dans une telle bâtisse qui ressemblait plus à un entrepot, mais peut-être pourraient-ils mener l'enquête.

« Madame, nous sommes-- »


Et la mamie gâteau lui coupa aussitôt la parole... D'ailleurs, de quel travail parle-t-elle, alors qu'elle a sûrement au moins vu l'uniforme de l'agente de police, bien reconnaissable ? La cuisine est certes très joliment décorée (quoique trop aux yeux d'Angarade qui préfère les agencements sobres, épurés, voire vides), mais ça n'aide pas la brune a se sentir à l'aise ici. Son regard balaye nerveusement les environs. Il faut dire qu'on est pas à l'abri que tout ceci soit un piège, et à la façon dont la mémé les empêche de protester en leur coupant la parole n'aide pas à se sentir à l'aise. Surtout que vu ce qu'il leur arrive depuis une heure à peine, la brune a tendance à devenir franchement paranoïaque. Pourquoi cette vioque ne serait pas un parrain de la mafia, d'abbord, hein ?! Non, car, là tout est possible, à partir du moment où on a trouvé des pilules bleues dans une peluche adorable qui n'a rien demandé au ciel pour se retrouver ainsi

« Madame, vous m'excuserez, mais nous ne connaissons pas votre... Baptiste.. ? »

La situation est un peu trop insolite pour qu'elle se rappelle le prénom d'un péon lambda, et elle se tourna même vers Mephisto pour lui demander confirmation. Pas de chance, la vieille arriva à cours de sucre et fila à l'anglaise avant qu'Angarade ne puisse continuer. Au moins, une fois qu'ils furent seuls, la milicienne put constater que son collègue était autant aux fraises et mal à l'aise qu'elle.

« Je préférerais me casser d'ici aussi mais j'ai comme l'impression que la vieille a beaucoup plus toute sa tête qu'elle veut nous le faire croire. Je peux pas en placer une depuis tout à l'heure, j'trouve ça suspect. »

En même temps, Angarade a tendance a trouver beaucoup de choses suspectes... mais, là, faut dire que c'est difficile de faire autrement.  

« ...D'ailleurs pourquoi elle serait sortie pour aller chercher du sucre hors de la cuisine ?! »

Là, c'est clairement louche. Enfin, normalement, le sucre, c'est dans la cuisine, non ? Angarade se leva de sa chaise et passa la tête dans l'entrebâillement de la porte. Personne dans le couloir, mais de la lumière filtrait par dessous une des portes. On entendait la vioque parler à voix haute d'ici, mais seulement des éclats de voix inintelligibles. Impossible de dire si elle était avec quelqu'un ou si elle radotait dans son coin. Ah, si seulement les Pokémon n'étaient pas resté à l'extérieur...

« ...Je me demande ce qu'elle fait là-dedans... »


Angarade se gratta le menton et il lui vint une idée.

« Je vais trouver une excuse, quand elle sera revenue dans la cuisine, faudrait essayer de monopoliser son attention pour que je puisse voir ce qu'il y a dans les autres pièces.. Sous aucun prétexte tu dois boire ou manger ce qu'elle te donne ! »

Parce que, on sait jamais ! Elle s'était naturellement mise à tutoyer son camarade. Tant qu'à être dans la même galère, hein. Sans plus ergotter, la brune se leva et se dirigea vers la porte fermer, sur laquelle elle frappa quelques petits coups.

« Madame ? Je... J'ai un besoin très pressant, là, où sont les toilettes ? »


Il lui sembla entendre un « au fond du couloir » suffisamment intelligible, et elle s'y dirigea tout naturellement. Pendant ce temps, Angarade entendit la mémé sortir de la pièce d'à côté et rejoindre la cuisine. Elle sortit alors sans bruit des toilettes pour tenter de s'aventurer dans la pièce mystérieuse... Dont la porte était restée entre-ouverte. Bizarre, pour quelque chose qui devait rester caché. Et en effet, Angarade poussa même un cri de surprise fort peu discret en voyant des paquets de poudre blanche s'entasser sur une petite table. Il lui sembla apercevoir quelques paquets abritant des matériaux plus bleutés, aussi. Après un grognement sourd, elle se saisit de l'un d'eux et revint dans la cuisine.

« Bon, Madame, ça suffit de nous prendre pour des débiles, maintenant ! Explique-nous ce que ça fait chez vous ! »

La vieille regarda le paquet, et sourit  d'un air tout à fait innocent. On pourrait presque y croire.

« Oh ! Jeune fille, c'est très impoli de fouiller chez les gens ! C'est la réserve de sucre de mon petit Baptiste, il m'a toujours dit de ne pas y toucher, ce sont ses affaires... Oh, mais il n'en voudra pas à sa gentille mamie de lui en emprunter un peu, non... ? »

Elle versa alors de la poudre dans sa propre tasse et Angarade se rua sur cette dernière pour la lui subtiliser. Là, c'est sûr, la madame avait gobé toutes les bêtises de son petit-fils et ne savait pas du tout ce qui lui arrivait.

« Oh ! Espèce de polissonne, mais je ne vous permets pas ! »

Et Angarade se prit même un coup de canne dans le pied.

« Aieuh ! Mais bon sang ! C'est pas du sucre ! Votre Bertrand, là... ! OUILLEUH !! »
« Il s’appelle "Baptiste", espèce de rustre ! »

Si elle n'était pas septagénaire et visiblement dépassée par le évènements, Angarade lui foutrait des claques à cette vieille bique.

« Écoutez ! Détenir ce genre de stupéfiants est interdit par la loi, mais si votre petit fils vous a dupée ou forcée, il ne vous arrivera ri--- Mais AIEUH, vous m'faites mal, bordel ! » L'air exaspéré, elle se tourna vers Mephisto tout en se faisant malmener. « M-Mais dis-lui, toi ! »




Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Dim 18 Fév 2018 - 20:19
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

Faust se considère comme quelqu'un de relativement peu raisonnable et raisonné. Ce n'est pas une donnée nouvelle, et personne ne s'étonnera jamais de cela. Mais même lui commence à se dire que tout cela sent relativement beaucoup le roussi, à un point où il ne peut que hocher de la tête face aux suspicions de sa compagne d'infortune. D'accord, il ne pouvait pas nier que tout cela était à la fois louche et perturbant. Il n'eut rien à dire sur le moment, mais sa bouche s'ouvrit en un petit 'oh' de surprise devant la contradiction relevée par la plus jeune, même si une certaine hésitation lui fit ensuite faire une moue peu convaincue.
… Oui, enfin, y'a des gens qui ont des débarras, aussi.
Mais il n'osa rien dire, car la possibilité d'un mensonge était dans les hypothèses possibles, et qu'il n'avait pas envie de parler pour que des anneries plus grosses que celles qu'il sortait habituellement sortent de s abouche. Il ne se leva pas tout de suite, et si il hésita à laisser la lieutenante seule, il se dit qu'elle était sûrement assez grande pour savoir ce qu'elle faisait et qu'il fallait effectivement quelqu'un pour faire office de gentil invité bien sage. Heureusement pour Faust, ce dernier était sans nul doute très, trèèès bon pour jouer à ça, étrangement. Le grand sourire chaleureux qu'il asséna à la mémé quand elle revint, d'ailleurs, aurait presque pu le faire passer pour un gentil gendre de sitcom des années 80, mais même lui devait avouer qu'il commençait à avoir mal à la mâchoire. Mais bon.

L'irruption soudaine de sa comparse lui évita d'ailleurs une longue conversation pénible sur les jeunes, le beau temps et la nourriture, même si il ouvrit de grands yeux en découvrant le paquet de « sucre » qu'elle tenait dans ses mains.
Ah oui. Donc on est bien dans une embrouille pas très légale. Ok. Très bien.
Bon, la suite ne serait pas très fun, mais au moins, cela devrait aller vite... Si tout se passait bien, du moins. Et Faust avait la sensation que, au vu de la réaction colérique de la mémé devant leur « découverte », il y avait de fortes chances pour qu'elle n'apprécie pas trop qu'ils aient ainsi fouillé dans ses affaires. Et ce qui s'en suivit lui donna raison : le fait qu'elle ait l'air complètement à l'ouest ne rendait pas du tout la tâche plus aisée. Surpris, le conseiller resta comme une andouille à observer ce qu'il pensait, sûrement en train d'essayer de débattre avec sa propre tête pour savoir si taper sur une mémé et l'arrêter était assez éthique pour qu'il puisse dormir la nuit. Mais bon, comme Dufresne se faisait actuellement écrabouiller le pied par une canne, puis taper de nouveau, tandis que la mémé n'écoutait rien, il valait mieux laisser de côté ce genre de considérations. Et agir, oui, comme le demandait l'autre avec exaspération. Soudainement secoué de sa transe, Faust se releva subitement et tenta de s'approcher, perplexe quant à ce qu'il fallait faire malgré tout.

« H-hé, m-madame ! Calmez-vous, m'enfin ! »

Oui, la grande autorité, tout ça. Il tenta de s'approcher, évitant comme il le pouvait les coups de la masse du démon, suant presque face à la douleur que pourrait engendre de pareilles offensives. Il s'essaya malgré tout à un air plus avenant, car il avait quelque peu pitié de la vieille dame et que sa mère l'aurait découpé en petits morceaux si elle avait appris qu'il maltraitait des mémés (encore une chose qu'il ne raconterait pas à Alice ce soir). Les mains en avant, il s'approcha dans l'optique de limiter la casse.

« A-allez, on va pas s'embêter longtemps, et on va l'emmener parce qu-AOUCH ! »

Et vlan. Ce qui devait arriver arriva, et le conseiller porta immédiatement ses mains à son nez, sentant déjà une brûlure douloureuse et on ne peut plus aiguë lui le traverser. Si une belle quantité de sang se mettait maintenant à couler, ce que Faust redoutait devait déjà être arrivé. M'enfin, ça ne serait pas la première fois qu'il se faisait péter le nez, même si la dernière fois commençait quelque peu à remonter. Dorénavant énervé car c'était vraiment la petite goutte d'eau qui mettait à mal sa patience, il grommela en sortant les menottes qui se trouvaient dans son sac.

« Bé'bidonc ! Ba va pas ?! »

Autant dire que dans la liste des choses qu'il ne voulait pas faire aujourd'hui, menotter une petite vieille n'était pas trop dans ses priorités, surtout avec juste une main, mais c'était chose faite.

« On bous abête pou' dédendion be stubéfiants, et- »

Une fois le blabla légal récité bien correctement comme un gamin qui aurait appris sa poésie pour la réciter en classe, il retira enfin la canne de la mémé pour la mettre loin, loin de là et la garder comme preuve au cas-où. En jetant un regard dépassé face à tout ce qui se passait, il finit par remarquer qu'une bonne couche de sang marquait maintenant la canne, et que son nez simulait depuis tout à l'heure l'éruption d'un volcan. Lassé et franchement fatigué, il jeta un regard quelque peu désespéré à sa collogue.

« … Bous auriez un mouchoir ? »

Oui parce que bon, si il sortait comme ça pour embarquer la mémé, les gens allaient se poser des questions en le voyant couvert de sang.... Et ne parlons même pas du fait de laisser des fausses pistes sur des lieux qui seraient sans doute bien vite inspectés.

22 Décembre 2022
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Sam 24 Fév 2018 - 17:29
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Angarade Dufresne
  
C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?
avec Faust M. Donovan


Eh bé, on est bien peu de choses, face à une adorable petite vieille révoltée. Angarade a beau être assez renommée dans la catégorie « bourrin pas très malin », elle n'est pas du genre à s'attaquer à une petite vieille, autant verbalement que physiquement. Enfin, franchement, qui ferait ça ? La vieille dame, cependant, ne leur rend pas la tâche franchement aisée, avec ses coups de canne et ses cris de plus en plus aigus. Il devient difficile de la calmer et le conseiller se retrouve lui aussi gratifié de quelques coups, dont un sur le nez qui fit grimacer Angarade. Celui-là, si bien placé, n'a pas du être agréable. Si cela continuait ainsi, ils allaient devoir employer la manière forte...

« M'dame, j'vous en prie, rendez-vous sans faire d'histoire on ne veut pas... »

Mais il lui fallu protéger son visage pour ne pas prendre la canne de bois sur l'arrête du pif à son tour. Pendant que la mémé était occupée avec la brune, Méphisto était parvenu malgré l'état de son nez à menotter la petite vieille. A la vue d'une telle arrestation, Angarade grimaça de nouveau, sans en remettre une couche. C'est déjà assez désagréable pour tout le monde, inutile d'en rajouter. Avec son nez en sang, le Milicien articula quelque chose qui ressemblait à « en état d'arrestation ».

« Bon, restons pas là. Je vais appeler les collègues »

Elle s'exécuta sans tarder pour joindre les Stups, tout en accompagnant les deux autres à la sortie. Au talkie, elle précisa qu'ils n'avaient pas retrouvé le fugitif, mais qu'en revanche, ils avaient la planque ou une de ses planques. Maintenant, il faudrait aussi savoir s'il y avait un réseau plus large sous ce trafic. Ce serait le boulot de la Brigade des Stupéfiants mais au moins pour savoir si la mémé allait s'en sortir, Angarade se tiendra au courant. Une fois sortis, Angarade fouilla ses poches et y trouva par chance un paquet de mouchoir qu'elle tendit au conseiller.

« Tiens. » Elle se pencha pour mieux observer les narines de Mephisto par dessous le masque. « Elle t'a pas raté... Rien de cassé ? »

Parce que les blessures au nez, vaut mieux pas déconner. Bon, avec le masque, on verrait pas trop la différence sur le long terme, mais bon. A peine furent-ils sortis dans l'impasse que quelques recrues des Stups débarquaient et Angarade leur indiqua le chemin à suivre... « C'est la troisième porte à droite » dit-elle. Maintenant, il fallait penser à embarquer la mamie, qui, dieu merci, s'était calmée et avait l'air très ennuyée. Probablement qu'elle comprenait à présent dans quel pétrin s'était mis son fils, et qu'elle était totalement dépassée par les évènements. On la comprennait sans soucis. Angarade prit tout de même le temps de s'adresser à elle tandis qu'elle l'accompagnait au véhicule.

« Désolée que vous deviez subir ça, madame, mais nous avons un certain nombre de questions à vous poser. Si vous coopérez pour nous aider à retrouver votre... fils ? Enfin, Baptiste... Plus vite vous coopérerez, plus vite vous serez libre. »

Elle n'obligea pas la plus âgée à répondre, puis lui ouvrit la portière. Après avoir refermé la voiture, la brune se tourna vers Méphisto.

« Bon... C'était bizarre. Mais on a pas chômé. » Fit-elle, mains sur les hanches, un peu perdue elle aussi. « Du coup, merci pour ta collaboration, Mephisto, et... J'te tiens au courant, pour la vieille dame ? »

Aucun d'entre eux n'avait été ravi d'imposer un tel sort à cette femme d'un certain âge, et Angarade supposa que le conseiller voudra être rassuré que personne ne l'aura trop malmenée. Une fois qu'elle eut sa réponse, la lieutenant lui tendit sa main pour une poignée formelle.

« Bon, faut qu'on y aille. Bossez bien, hein. »

Puis Angarade entra dans la course pour démarrer en direction du commissariat.
Angarade Dufresne
Angarade Dufresne
Milicienne
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Mar 27 Fév 2018 - 14:26
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Faust M. Donovan
>>> C'est qui le plus fort entre le Père Noël et Arceus ?


Ft. Angarade Dufresne

Il y a avait eu plus glorieux que ça, vraiment. Mais bon, Faust n'était pas du genre à s'accrocher aux restes de sa fierté de manière insistante quand cette dernière tendait à lâcher prise. Alors oui, il avait l'air fin avec son nez plein de sang. Mais cela ne l'empêcha pas de sourire d'un air pataud quand sa comparse lui tendit un mouchoir qui se retrouva bien vite imbibé de sang et d'autres formes de mucus peu ragoutants.

« Merchi. »

Deux ou trois soufflements plus tard, et Faust eut un peu moins l'air d'un acteur principal dans un nanard gore quelconque. Au moins, les stups arrivèrent vite, et si cet endroit devenait de plus en plus un nid à poulets, le conseiller tenta comme il le pouvait de se redresser pour avoir moins l'air d'un glandu. M'enfin, ça, c'était un peu foutu. L'air un peu désolé, il grimaça en voyant que la pauvre petite mémé se faisait emporter comme une criminelle : en vrai, ça ne devait plaire à personne, mais, bah... Il fallait bien le faire. Avec un peu de chance, elle aurait un bon avocat et s'en sortirait sans trop de souci. Mais ça ne voulait pas dire qu'il se soulageait la conscience non plus. Tout ça, de toute façon... Il mentirait si il disait qu'il appréciait son job tous les jours. Il parvint à se rassurer un tout petit peu en écoutant ce que lui disait sa collègue.

« Bah, euh, d'rien, c'est normal. Et ouais, ça serait sympa, j'ai envie d'garder l’œil sur ça. »

Tentant de se donner l'air le plus amical possible, il hocha de la tête et la laissa s'éloigner sans rien dire, prévoyant déjà de retourner faire ses rondes au marché et rassurer les autres miliciens quant à son départ soudain. Pensant déjà à la manière dont il allait expliquer tout ça, il en oublia vite un détail important, qui se rappela à lui d'un coup.

« … O-oui mais comment vous allez me l'dire si-! »

Trop tard. En grimaçant un peu, Faust se massa la nuque et se dit qu'après tout, elle avait l'air d'avoir assez de ressources pour se débrouiller comme une grande. M'enfin, au pire, il pourrait bien la convoquer, mais, bah... Il n'aurait pas voulu qu'elle sente une pression hiérarchique quelconque, alors il renonça et se dit qu'il verrait bien, au pire. De toute façon, son chocolat chaud l'attendait !

22 Décembre 2022
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
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Jeu 1 Mar 2018 - 1:31
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