Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

Période en cours
Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
Découvrez un mystérieux astéroïde.

Demandes de RPs et liens
Cendrée
cherche un.e partenaire pour un RP ou un défi.
Arthur, Zelda et Bartholomew
sont dispo pour de nouveaux RPs !
Pseudo
cherche ...
Pseudo
cherche ...
+ pour afficher vos demandes, contactez le staff !



-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Des toutous partout [PV Noah]
Alois F. Legrand


Des toutous partout

Avec Nono

Dégaine ton chien, blondin !


« Ne t'éloigne pas trop ! »

Peu à peu, les bateaux commencent à rentrer à bon port. Les Goélises vont et viennent en même temps que les marins et autres pêcheurs. J'aime les ports. Ou du moins, tout ce qui peut connecter à la mer. J'ai beaucoup aimé celui de Vanawi fut un temps car il était assez bien entretenu. Aujourd'hui, il s'est un peu dégradé, je trouve, mais c'est toujours aussi agréable de pouvoir s'y promener. C'est pour cela aujourd'hui que j'y amène mon fils -ma fille ayant préféré rester chez sa mère- pour lui faire découvrir un peu mieux la capitale. Vanellope dans ses bras, il chemine à quelques pas devant moi en compagnie de Aurore et Nala. Je ne sais pas trop pourquoi, mais Noah adore les bateaux. Assez sage pour ne pas franchir les barrières quand un ponton se présente devant lui, je vois bien à son regard que ce n'est pas l'envie qui lui manque. Si moi et mes Pokémons n'étions pas là pour le surveiller, nul doute qu'il ferait sûrement quelques petites bêtises. Mais pour le moment, cela m'amuse plus qu'autre chose. Si je lui donne certaines interdictions pour ne pas qu'il soit entraîné dans des bricoles par maladresse. Mais il est rare que je le vois autant souriant quand il est dehors sans sa sœur. En général, il n'est pas trop à l'aise non plus quand y'a beaucoup de monde. Avec nous à ses côtés, toutefois, cela le dérange moins, et en après-midi, il n'y pas autant de personnes que le matin, surtout un samedi (jour de marché, voyez-vous). Alors je me contente simplement de profiter pour le moment, mais nous n'allons peut-être pas tarder à repartir pour Anula.

« Oh, V-Van' ! »

La Sucroquin, tout à coup, s'agite dans les bras du petit blond. Elle a dû sentir les sucreries d'un stand, celle-là ! Il y a pas mal de boutiques et de commerçants sur le port, après tout. Une chose utile, en soit, mais cela devient compromettant quand la Sucroquin s'excite au point de s'extirper des bras de Noah pour aller à l'aventure, je-ne-sais-où.

« Oi ! Vanellope ! »

Je prends Nala dans mes bras tandis que l'enfant de huit ans et moi la pourchassons, mais ma Feunard se trouve être la plus rapide d'entre nous. Par Arceus, mais comment la fée peut-elle s'enfuir aussi vite ?! D'ailleurs ça semble être une mode, chez moi, de devoir courser les Pokémons de ma propre équipe. Et avec le monde qu'il y a encore et qui débarquent des bateaux, je n'arrive plus à voir ni la Sucroquin, ni la Feunard. Arg ! Manquait plus que ça ! Au moins, mon fils, soudainement peu rassuré et inquiet à propos de la barbe à papa qui me sert d'alliée, reste près de moi. Mais soudain, je m'arrête d'un coup sec en entendant des grognements familiers. Je cherche du regard où se trouve Aurore, avant de l'apercevoir enfin un peu plus loin. Mon fils l'appelle en accourant déjà vers elle.

« Noah, attends ! »

Je viens de l'apercevoir, mais Aurore n'est pas seule. Elle montre les crocs... à un Rocabot. Le jeune chien de roc tient dans sa gueule la précieuse fugitive féerique. Cette dernière ne semble pas apprécier d'être mordue et pris pour un casse-croûte. Tu m'étonnes, Van', ça t'apprendra à être trop gourmande ! Mais bon, je sais pas si c'est le pire... Noah, en voyant que Aurore est sur le point de vouloir massacrer le Rocabot, tente de l'adoucir, sans succès. Je ne m'inquiète pas trop pour Feunard, je n'ai qu'à la calmer, mais j'ai peur que mon gamin se retrouve blessé.

« Noah !.. Noah, ne t'approche pas ! Et toi, Aurore, reviens ici ! »

Je dois me rapprocher pour tenir l'enfant par le bras, doucement mais fermement, et l'éloigner de la scène. Car la renarde argentée, contrairement à lui, ne m'écoute pas et se jette déjà sur l'autre cabot en grognant de plus belle pour récupérer son amie en sucre qui commence à chouiner, apeurée comme tout. Mais tout ce que je vois ensuite, c'est un éclair blanc qui s'interpose entre les deux espèces canines. Par inadvertance, ce n'est donc pas le Rocabot qui se fait touché, mais un Couafarel intervenu à la dernière minute. En panique devant la scène, ce n'est que maintenant que j'aperçois l'homme blond de l'autre côté. Il n'y a personne d'autres aux alentours. Tant pis, j'ai besoin d'aide !

« Hé, vous, là ! Aidez-moi à les arrêter !... Et toi, Noah, reste près de moi. »

Le petit hoche la tête et s'exécute, se cachant néanmoins un peu en voyant l'autre adulte.

Réalisé par BlueBerry pour Orange


Alois F. Legrand
Alois F. Legrand
Elite
Voir le profil
Jeu 15 Fév 2018 - 21:00
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Je ne cours normalement pas l'après-midi. Il fait lourd, il y a du monde et c'est beaucoup moins agréable et vivifiant que le matin ou en soirée. Mais la semaine a été longue, très longue et je n'ai pas trouvé le temps de sortir. Le résultat de cette semaine à travailler d'arrache-pied ? Un rocabot qui ne tient plus en place et qui pour bien me faire comprendre son mécontentement, a déchiqueté deux coussins et mâchouillé les accoudoirs du canapé. Un véritable enfer. Entre la ponyta qui a sauté la clôture pour aller se battre avec un biboudet du paysan voisin et Cachou, qui me fait bien comprendre son déplaisir et qui n'en fait qu'à sa tête depuis quelques temps, ma patience est à bout. Et pourtant, Arceus seul sait que de la patience, il en faut dans mon métier et j'en ai à revendre ! Pour éviter de céder le pas à la colère, j'ai préféré sortir courir malgré l'heure et la fatigue. Alors que nous dévalons le bord de mer vers le port, le Rocabot redresse soudainement la truffe et avant même qu'il ne parte, je sais qu'il a une bêtise en tête. Je le rappelle à l'ordre mais il détale comme un fou et slalome aisément entre les promeneurs du samedi. Je jure en me lançant à sa poursuite en criant son nom. Une vraie scène de film. Il bouscule une vieille dame qui manque de tomber, se glisse entre les jambes des passants et renverse même une étale en surprenant le marchand. Le temps de sauver la grand-mère d'une chute et de m'excuser mille fois auprès du vendeur, il a disparu de ma vue. Je grogne en remontant toute la longueur du port à la recherche du chiot, demandant aux passants que je croise s'ils n'ont pas vu un Rocabot passer par là. Ils sont bien incapables de me répondre mais je continue mes recherches quand des grondements attirent mon attention. Et merde.

La scène qui se dessine devant moi est un peu surréaliste. Mon Rocabot mâchouille un Sucroquin tandis qu'une feunard d'une superbe couleur grise montre les crocs et grogne méchamment. Elle se positionne, prête à l'attaque et je me dépêche de remonter jusqu'à eux mais avant que je n'intervienne elle bondit sur le chiot qui lâche son goûter sucré pour se préparer à la recevoir. Puis, comme si la scène n'était pas déjà si atypique, un Couaferel apparait de nul part et s'interpose dans la bagarre. L'homme qui se précipite pour les séparer n'a même pas le temps de me le dire que j'attrape le Couaferel par la peau du cou et je le tire en arrière en le levant du sol. Il pèse son poids le bougre ! Surpris, il se met à glapir et se débattre mais je tiens bon. Sauf que pendant ce temps, c'est mon idiot de chien qui a pris le relais, qui a relevé le défi de la feunard et qui s'est jeté dans la mêlé, gueule grande ouverte et crocs sortis.

Les coups pleuvent, des touffes de poils volent et les grondements des deux canidés attirent une foule de gens qui n'osent pas nous prêter mains fortes. Le couaferel, courageux mais pas téméraire a cessé de se débattre et regarde la scène d'un oeil nerveux. Je le colle aux pieds du grand blond qui m'a demandé de l'aide.

« Empêchez-le d'y retourner, je m'occupe de récupérer mon pokémon. »

Au moment où je prononce ces mots, les deux pokémons se séparent pour reprendre leur souffle. Le rocabot ne fait pas le poids face à la feunard, c'est ce qui me rassure un peu, il ne manquerait plus qu'il blesse quelqu'un... Sauf qu'il se met à briller d'une vive lueur argentée. Un oooooooh curieux s'élève de la masse de promeneurs agglutinés autour de nous et l'éclat argenté aveuglant laisse place à un grand loup de roche à la silhouette élancée. Et là, on est mal. J'ai envie de sautiller sur place tellement je suis heureux mais ce n'est pas le moment, il est même très mal choisi. Les deux canidés continuent à se faire face, à se tourner autour et maintenant, ils font un peu près la même taille et un poids identique.

« Cachou non, c'est terminé maintenant ! »

Et comme par magie, le loup se redresse et vient s'asseoir à mes pieds en boitillant. J'en reste bouche bée. Où est Cachou et qu'avez-vous fait de mon chien ? Néanmoins, je suis soulagé.

« Pas bougé. »

Je fais quelques pas vers le grand blond et miraculeusement il semble obéir. Il s'allonge pour lécher ses plaies et ignore la foule, le Sucroquin et le regard sévère de la feunard encore posé sur lui. Je m'accroupis à côté du grand chien blanc et je l'examine sous toutes les coutures, bien trop heureux de croiser un canidé de son espèce.

« Je suis vraiment désolé, il n'a rien... »

Je lève mon regard vers l'homme qui semble être son propriétaire et j'esquisse un sourire gêné.

« Je suis sincèrement désolée, vraiment. Vous me permettez de jeter un oeil à votre feunard ? Je vois qu'elle saigne un peu à la patte avant droite. »
Invité
avatar
Voir le profil
Sam 17 Fév 2018 - 21:37
Revenir en haut Aller en bas
Alois F. Legrand



Des toutous partout

Avec Nono

Dégaine ton chien, blondin !


« Mais... Mais qu'est-ce qu-... »

Confus, j'obéis machinalement aux indications de l'autre et prends doucement mais fermement le Couafarel contre moi pour éviter qu'il n'y retourne. Noah en profite pour le caresser un peu afin de l'apaiser lorsqu'il sent que le chien crème et noir est agité. Heureusement, il ne se mêle plus au combat. Je souffle quelques mots pour rassurer le Couafarel sauvage, et cherche déjà du regard s'il appartient à quelqu'un. Ou en tout cas, si c'est un Pokémon domestiqué, son dresseur ne doit pas être très soigné. Le pelage du chien est terne, négligé, et en passant ma main sur son flanc, je peux sentir quelques côtés saillantes sous sa fourrure réputée pourtant épaisse. Je reste inquiet quand à la bataille qui fait rage entre Aurore et le Rocabot. Le chiot est brutal, pour son gabarit, et Aurore a bien du mal à récupérer Vanellope qui se trouve toujours entre les deux canidés. De ce que je comprends, au moins, le Rocabot appartient au blond que j'ai interpellé. Au moins une bonne chose ; cela signifie qu'il pourra entendre raison grâce à son dresseur, s'il s'agit d'un toutou obéissant. Mais je constate que leur duel est fini. Ils ne font désormais que se dévisager avec fureur, mais Sucroquin se trouve désormais au milieu, en assez mauvais état. C'est avec la plus grande discrétion et rapidité que Nala vient porter secours au Pokémon barbe à papa et passe en vitesse entre les rivaux pour prendre Vanellope et l'emmener un peu plus loin afin qu'elle soit hors de danger. Lorsque je suis sur le point de rappeler Aurore pour que tout ça cesse, néanmoins, je suis interrompu par une lumière qui enveloppe le Rocabot. Je déglutis en voyant qu'il s'agit désormais d'un Lougaroc et qu'il a donc cette fois l'avantage du type sur mon alliée, quand bien même celle-ci est entraînée. Cela n'empêche pas Aurore de grogner plus fort, toutefois, pour montrer qu'elle n'est nullement impressionnée. Mais moi, de mon côté, je préférerais qu'elle arrête là leur petite querelle qui n'a pas lieu d'être. Et c'est l'inconnu qui m'a aidé qui rappelle alors le premier son compagnon, et celui-ci est alors plutôt obéissant, au moins. Ma Feunard chromatique gronde encore quelques secondes avant de se calmer peu à peu en se rendant compte qu'elle n'a plus besoin de montrer les crocs et que son adversaire ne veut plus se battre. En relevant la tête d'un air fier et hautain, la renarde cendrée revient finalement vers moi, ignorant la douleur qui doit la parcourir tandis que j'aperçois sa blessure à sa patte avant. Du sang s'en échappe. Je grimace, conscient que nous devrons arrêter là notre balade sur le port pour qu'elle se fasse soigner.
Au moment où je m'apprête à la rappeler dans sa Poké Ball, cependant, le blond à la cicatrice revient vers moi et examine le Couafarel. Je n'ose pas lui dire qu'il ne m'appartient pas, mais le laisse faire son inspection. Au moins, si celui-ci n'a rien, c'est déjà une bonne chose. Noah, lui, alterne entre l'inquiétude concernant les deux chiens près de nous et la curiosité qui le prend en scrutant l'homme aux cheveux bouclés. Il ne se cache pas, pour une fois, mais n'ose pas prononcer un seul mot. Avec gentillesse, l'adulte propose ensuite d'examiner Aurore. Surpris, je fais pourtant un signe de tête approbateur pour accepter son offre. Ce serait stupide de refuser son soutien s'il a quelques bandages ou désinfectants sur lui.

« Oh-Oh eh bien euh... Oui, faites, faites donc, si vous vous y connaissez. Vous êtes Médecin Pokémon ? »

Ce n'est pas tout le monde non plus que je laisse toucher mes précieux partenaires de Concours, mais... Il n'a pas l'air malhonnête, à première vue (je dis bien 'à première vue'). Pour une fois, puisque Aurore est quand même blessé, je veux bien qu'il jette un œil s'il peut éventuellement faire quelque chose ou même nous conseiller la clinique la plus proche, puisque nous ne sommes pas originaires de la capitale, après tout. Bon, par contre... C'est mon alliée qui ne semble pas trop (voire pas du tout) à l'aise à l'idée qu'un inconnu la touche. Pour les enfants, pas de soucis, mais les adultes... Et encore je crois que c'est surtout parce qu'elle a vu qu'il était proche du Lougaroc qui l'a attaqué et que du coup elle se montre davantage méfiante envers lui. Pourtant le dresseur du loup a un visage plutôt lumineux qui contraste avec la férocité que j'ai pu trouver chez son Pokémon. Comme quoi... Mais en voyant Aurore faire des mouvements de recul et commencer à se débattre en grognant un peu, je lui tapote la tête afin de la calmer.

« Hé, dis donc, jeune fille, qu'est-ce qui te prend ? Laisse le gentil monsieur regarder ta blessure, ce n'est pas le moment de faire la rebelle pour impressionner la galerie. »

Est-ce qu'elle m'écoute, au moins, je ne sais pas. Elle peut être tellement revêche, quand elle veut... Surtout pour cacher ses faiblesses. Elle veut montrer qu'elle est plus forte que le Lougaroc, sans doute, qui a réussi, en plus, à détourner le regard des passants sur elle lorsque le Rocabot a évolué. Et Aurore aime être le centre de l'attention. Même si la plupart du temps, elle peut en devenir imbuvable, quand ça ne va pas dans le sens qu'elle veut. Là, même le Couafarel, s'il ne nous connaît pas, tente de l'apaiser. Mais il faudra l'intervention de mon fils pour qu'elle cesse de s'agiter tout à fait.

« Aurore, s'il te plaît... »

Aaah... Les yeux doux de Noah marchent toujours, au moins. Enfin, presque. Là, si elle refuse d'abord d'abandonner, je vois bien que la Feunard est au bord du craquage.

« Allez, Aurore, fais-moi confiance, donne lui la patte. Tu ne peux quand même pas résister à l'adorable bouille de Noah, non ? »

Si Aurore tente de ne pas céder, je la vois capituler rapidement avant de lâcher un petit grondement de frustration. Mais au moins, elle ne bouge plus et tend même sa patte d'un air rageur vers le blondin adulte. Pour la remercier, le petit garçon la gratifie d'une caresse dans sa fourrure grise. C'est d'ailleurs le moment que choisit Nala pour revenir fièrement avec la Sucroquin dans sa gueule. J'esquisse un air désolé face au mystérieux jeune homme, le remerciant du regard. J'ignore au passage qu'il porte le même nom que mon fils et que ma dernière phrase peut sembler louche, dit comme ça.

« C'est... C'est gentil de votre part, en tout cas. J'aurais dû mieux surveiller ma Sucroquin. »

Je ne sais pas trop quoi dire pour m'excuser. Il semble inoffensif, et propose même son aide. J'ignore quoi lui donner en échange pour le remercier.

Réalisé par BlueBerry pour Orange


Alois F. Legrand
Alois F. Legrand
Elite
Voir le profil
Sam 24 Fév 2018 - 3:07
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Le combat enfin terminé, je reviens vers le dresseur, lui propose de soigner sa jolie feunard espiègle et peut-être son Sucroquin même s’il semble plus secoué moralement que physiquement. J’attends l’accord de l’éleveur qui accepte et je tire de mon sac une trousse de secours pour les premiers soins que j’emporte systématiquement avec moi. Quand vous avez un pokémon comme Cachou, vous ne partez jamais sans votre kit de premiers soins, aujourd’hui en est encore le parfait exemple… Je dois vraiment être un mauvais dresseur pour être résigné à l’idée que mon compagnon finit toujours par se blesser ou blesser quelqu’un. Je soupire en m’accroupissant à côté de la renarde, prenant garde de ne pas approcher trop près mon visage de sa gueule, on ne sait jamais. Elle recule et grogne, m’indiquant clairement ce qu’elle a décidé et où est ma place : loin d’elle. Son dresseur la rassure, l’encourage à se laisser examiner et à la mention de mon nom, je relève brusquement la tête. Je constate que le blond ne me regarde pas mais fixe l’enfant à ses côtés et je comprends que l’on doit très certainement porter le même prénom. Pour détendre un peu l’atmosphère toujours  un peu électrique, je le lui demande.

« Alors tu es Noah, c’est ça ? Tu as une très jolie renarde, avec beaucoup de caractère. J’ai aussi un feunard, tu veux le voir ? Il s’appelle Alaska. »

Il acquiesce et je fais sortir Alaska de sa pokéball. Le feunard d’Alola, de grande taille pour son espèce, apparaît à côté des jambes du jeune garçon et me regarde, se demandant où je l’ai fait venir. Il remarque aussitôt la renarde shiny du blond et hésite à aller à sa rencontre, pas très rassuré par l’air agressif qu’elle affiche et il est plutôt du genre timide alors... J’espère sincèrement qu’en le faisant venir, ça incitera la feunard à accepter de me laisser l’approcher. Pas toujours simple les soins, même quand il s’agit d’un petit bobo. Finalement, sous les encouragements de ses deux dresseurs mais à contre cœur, la feunard couvre la courte distance qui nous sépare et vient, de mauvaise grâce se faire soigner. Je la fais asseoir calmement et essuie le sang qui a coulé de sa patte pour vérifier la profondeur de la coupure. Rien de méchant, même pas besoin de points de suture.

« Je crois que tu vas t’en tirer… Ca va picoter un peu. »

J’esquisse un sourire amusé en désinfectant la plaie alors qu’elle fait tout pour éviter de croiser mon regard, comme si elle était vexée, sacré chipie. J’emballe sa patte dans une bande de gaze et la laisse enfin retourner auprès de ses dresseurs en boitillant et en essayant de se débarrasser du pansement en secouant de toutes ses forces sa patte bandée. Je range mes affaires et me redresse pour m’excuser une fois de plus auprès du dresseur blond. Alaska continue de la fixer curieusement, il ne doit probablement jamais avoir vu de feunard classique et doit se demander quel drôle d’oiseau elle est. Malgré son envie de l’inviter à jouer, il se tient un peu à l’écart, sans trop savoir quoi faire.

« Je suis vraiment désolé pour votre renarde et votre chien. Si je peux faire quoique ce soit… Et si je vous invitais à venir prendre un verre pour m’excuser et me faire pardonner ? Qu’en dites-vous ? Ma maison est en périphérie de la ville, à une quinzaine de minutes d’ici. Si vous avez un peu de temps… »


Tiens, je me rends brusquement compte que, galvanisé par l’adrénaline, je n’ai même pas eu peur de la renarde alors même qu’elle est de type feu. Je souris bêtement, content et ce malgré le frisson qui me picote les bras alors que je prends conscience de la situation.
Invité
avatar
Voir le profil
Ven 2 Mar 2018 - 10:41
Revenir en haut Aller en bas
Alois F. Legrand


Des toutous partout

Avec Nono

Dégaine ton chien, blondin !


« C'est-C'est pas la mienne, c'est celle de mon papa... »

Noah baisse la tête en répondant à l'inconnu par une petite voix. Il ne pourrait jamais se prétendre être le dresseur de mes Pokémons, et pourtant Arceus sait comme il s'en occupe bien et que ces derniers l'adorent. Mais de nature modeste, il se contente de corriger l'adulte sans pour autant contenir sa curiosité et son excitation soudaine quand le blondinet à cicatrice lui parle de ses Pokémons à lui.

« C'est vrai ? Je peux le voir ? »

Ses pupilles soudainement brillantes me tirent un léger sourire et arrivent à me faire oublier ma Feunard à moi qui ronchonne toujours, malgré le compliment du soigneur. Tout de suite quand on parle de Pokémon... Je vois bien quel sujet l'intéresse. Alors sur ces mots, c'est un beau Feunard d'Alola qui apparaît sous nos yeux. Je fais un 'oh' en admirant le spécimen, mais je remarque bien que ce n'est pas au goût de ma renarde cendrée qui fronce aussitôt le museau en voyant le nouveau venu et lève la tête d'un geste hautain et provocateur. Déjà qu'elle a du mal avec Nala parce qu'elle lui vole la vedette, alors en plus l'évolution de cette dernière... Faut dire que Aurore a bien remarqué comment Noah regardait le Alaska et de surcroît, se doit au moins de se laisser faire quant aux soins qu'on lui propose, ne serait-ce que pour montrer qu'elle sait être sage, elle aussi (même si ce n'est qu'une façade). Tendant la patte d'un geste un peu brusque comme si elle ordonnait à l'humain de se dépêcher (et je le plains sincèrement, le pauvre, alors qu'il ne veut que nous offrir son aide), je laisse le jeune homme s'occuper de sa blessure tandis que mes yeux se posent de nouveau sur le Feunard tout blanc. Et pendant ce temps, c'est ma Goupix d'Alola, justement, qui vient se poser près de son congénère avant de relâcher Vanellope. Celle-ci vient chouiner dans mes bras après s'être faite maltraitée durant cette bagarre, mais je ne peux pas lui offrir tout de suite l'affection qu'elle demande alors qu'elle a fait une bêtise.

« Regarde dans quel état tu es... Ça t'apprendra, à jouer les gourmandes à tort et à travers. »

On me trouvera rude, mais il faut bien aussi que ça lui serve de leçon. Alors elle fait mine de hocher la tête avant de s'effondrer sur le sol, épuisée. Heureusement, le Couafarel qui ne m'a pas quitté lui donne le réconfort qu'elle a attendu en lui donnant quelques léchouilles affectueuses. Mais c'est bien la femelle enflammée qui retient sinon toute l'attention du chien blanc sauvage. Enfin sauvage... En vérité, je ne sais pas, mais s'il appartenait à quelqu'un, j'imagine qu'on serait revenu le rechercher. Il semble étrangement vouloir rester près de moi, d'ailleurs. Sans trop savoir pourquoi, en attendant que le médecin (je suppose?) fasse ce qu'il a à faire avec ma Feunard, je prodigue au Couafarel quelques caresses sur son pelage un peu négligé par la bataille. Enfin... Pas que la bataille, d'ailleurs. Il n'a pas énormément de blessure due à la collision, mais je me demande si les traces de salissure que je vois ne seraient pas à cause d'une vie passée en solitaire dans la capitale. Un toutou des rues, peut-être...
L'incident terminé, j'en profite pour rappeler dans leurs boules Nala et Vanellope pour être sûr qu'il n'y aura pas de dégât supplémentaire, et attends avec mon fils que la blessure de Aurore soit pansée. Elle ne semble pas apprécié le bandage, mais elle devra faire avec. De toute façon, elle a beau le mordiller et secouer sa patte, le pansement est suffisamment bien fait pour qu'elle se rende vite compte, un air dépité au visage, qu'elle ne s'en débarrassera pas aussi facilement. Pour la consoler, le Couafarel vient lui donner un petit coup de museau à l'épaule et Noah et moi lui donnons des caresses afin de la récompenser pour avoir été docile le temps que l'autre ait fini de la soigner. Moi qui pensais d'ailleurs que nous allions maintenant être forcé de rentrer, le blondin à l'œil brûlé nous propose un verre, comme s'il avait encore quoi que ce soit à se faire pardonner. Ou plutôt comme s'il croyait encore que c'était de sa faute. Gêné, je veux tenter de lui dire qu'il n'a rien à se reprocher, car cela me gênerait s'il était persuadé du contraire.

« Oh... Oh, je... N-Non, c'est moi, j'aurais dû faire plus attention. D'habitude j'arrive à me faire obéir, mais elle a un caractère assez fougueux... Tout le contraire de votre renard à vous, de ce que je vois. Mais ce n'est pas votre faute, vous n'êtes pas obliég d-
- Oh ! On pourra voir d'autres Pokémons ? Dis oui, papa, j'veux y aller ! Dis oui, dis oui ! »

Erf... Je ne pensais pas que Noah serait autant enthousiaste. Lui qui n'est d'ordinaire pas si à l'aise que ça avec les adultes qu'il ne connaît pas, je me dis qu'il a peut-être été influencé par les connaissances en médecine de l'inconnu, lui qui admire tant le savoir des autres. Au moins, il a réussi à oublier sa timidité et sautille presque sur place en me désignant le Lougaroc nouvellement évolué ainsi que le Feunard de glace. Qu'est-ce que je disais : quand ça parle Pokémon, difficile de le contenir. Mais je suis assez faible devant ses yeux de Rocabot battu et je finis par céder, motivé moi-même par l'idée de faire une nouvelle rencontre, puisque l'autre a l'air aussi d'insister. J'esquisse alors un sourire plus serein en m'adressant au médecin (en fait je ne sais pas s'il l'est vraiment, mais c'est comme ça que je veux l'appeler pour l'instant).

« Je ne vous en veux pas, dans tous les cas, vous n'avez pas à vous faire pardonner, mais... Si vous avez un peu de temps, je ne refuse jamais une occasion de discuter avec de nouvelles personnes. »

Aurore lève les yeux au ciel, visiblement agacée qu'elle soit la seule à être réticente quant au fait de rester avec le dresseur canin. Elle garde un œil méfiant sur le Lougaroc qu'elle a combattu, mais retient des grognements supplémentaires en voyant que Alaska ne semble pas vouloir s'approcher d'un Pokémon aux airs aussi agressifs. Tant mieux, se dit-elle probablement, au moins un qui ne l'embêterait pas, même si moi, ça me blase plus qu'autre chose qu'elle soit dans sa rancune et sa jalousie.

« Vous êtes super fort, monsieur. Vous êtes docteur en Pokémon ? »

Noah, lui, se fiche bien de l'avis de la renarde, en tout cas, même s'il l'aime beaucoup. Il est pour l'instant plus concentré sur le jeune blond pour se préoccuper du boudage de la Feunard argentée. Je crains toutefois que ses questions ne gênent notre camarade, alors je m'empresse de me rapprocher un peu pendant que nous nous mettons en route, afin d'au moins, si ce n'est pas pour le rassurer lui, de me rassurer moi sur le fait que nous ne l'embêtons pas.

« Noah, ne l'embête pas... Excusez-le, il est très curieux. Merci pour votre aide, au fait. Je m'appelle Alois. Je dirige l'Amphithéâtre de Baguin. Vous êtes sûr que nous vous importunons pas ?.. »

Car il est bien connu que je peux facilement exaspérer les autres même quand ce n'est pas l'intention, et je ne veux pas que ma présence rende mal à l'aise l'autre d'une manière ou d'une autre. Mais me présenter, je suppose, peut déjà être un début.

Réalisé par BlueBerry pour Orange


Alois F. Legrand
Alois F. Legrand
Elite
Voir le profil
Mar 6 Mar 2018 - 2:30
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Je regarde en souriant les yeux de l'enfant s'écarquiller à la vue du feunard d'Alola. Je ne peux pas lui en vouloir, Alaska peut paraître impressionnant avec tout ce poil, cette fourrure immaculée et sa gentillesse qui le caractérise. En remarquant le jeune garçon, il s'approche et vient réclamer quelques caresses tout en sachant que les quelques coups de langue qu'il lui adresse sur la main lui feront plaisir. Je souris en regardant la scène du coin de l’œil, conscient que la feunard shiney du dresseur, elle, semble de mauvais poil et reste sur ses gardes en fixant d'un regard agressif mon pokémon. Je crois qu'il est temps de cesser tout ça si je ne veux pas me retrouver avec un second blessé sur les bras. Si Cachou ne recule pas devant une bonne bagarre et sait utiliser ses crocs, Alaska lui se laisserait mettre en pièces plutôt que de blesser un autre pokémon, ou pire, un humain. Je le rappelle près de moi après que l'enfant ait terminé de le papouillé et c'est au tour de la goupix du dresseur blond de venir à la rencontre de mon compagnon. Elle s'approche prudemment et vient faire la connaissance de sa forme évoluée, curieux et poussé par son instinct, Alaska s'allonge sur le ventre et effleure le pelage de la petite femelle du bout du museau. Je les regarde, conscient du comportement de mon feunard qui recherche désespérément la compagnie des siens. Je repense à cette journée à la montagne où je l'ai trouvé seul, à boire au lac gelé. Il avait probablement était chassé de son groupe pour une raison ou pour une autre et il n'aurait pas survécu longtemps, seul, sans protection dans les montagnes hostiles du nord. Je ne regrette pas de l'avoir capturé mais c'est en le voyant ainsi, désespérément à la recherche du contact des siens que je me rends compte que ça lui manque. Je vais penser, comme pour Garnet, à lui trouver un compagnon, mâle ou femelle avec qui il pourra s'entendre, créer son propre groupe et s'épanouir un peu plus.

« Oh non, je ne me sens pas obligé, loin de là... Vous n'avez pas l'air du coin, je pourrai vous conseiller sur ce qu'il y a à avoir absolument et votre fils jouera dehors avec les pokémons, s'il veut. »

J'esquisse un sourire rassurant, heureux de voir l'enthousiasme du garçon à l'idée de croiser de nouveaux pokémons. Il ne va pas être déçu du voyage, entre Zora, Garnet et Gala, il va pouvoir s'amuser comme un fou et les autres ne demanderont pas mieux, surtout Garnet. Finalement, le père accepte devant la mine de chien battu de son fils et je souris, conscient du pouvoir qu'on les enfants sur nous. Après tout, si Zora s'appelle Zora c'est bien parce que c'était le nom de la chanteuse préférée de ses lycéennes qui sont venues visiter le centre quelques jours plus tôt. Je n'aurais pas pu leur refuser, impossible. Alors, je comprends le dresseur blond, quand il s'agit en plus de son fils. Maintenant qu'il a craqué, il me rassure en me disant qu'il ne m'en veut absolument pas et qu'il est ravi de faire de nouvelles connaissances quand il en a l'occasion. Je suis moi-même très intéressé à l'idée de rencontrer et de partager différentes expériences avec les dresseurs que j'ai l'occasion de croiser dans mon métier, c'est toujours enrichissant, parfois drôle, parfois beaucoup plus triste mais toujours riche de savoir et d'histoire.

« Je suis ravi de l'entendre et votre fils aussi. »

Je fais un clin d’œil qui se veut discrètement raté au garçon et je les invite à me suivre. Nous prenons la direction de la maison en marchant doucement. Je siffle mes pokémons qui se relèvent d'un mouvement vif et passent en courant devant nous, prenant le large, connaissant par cœur le chemin du retour depuis le port. si le lougaroc avait été seul je me serai inquiété mais accompagné par Alaska, je ne m'en fait pas. Je les regarde partir devant, prendre de grandes longueurs d'avance et disparaître à la sortie du port, en direction des terres fertiles. L'intervention du jeune garçon me tire de mes pensées et je le regarde en souriant, un peu gêné par ses compliments. Je ne suis pas si fort que ça...

« C'est ça, je soigne les pokémons. Ça a l'air de t'intéresser ? »

Je souris au père qui essaye de me préserver de l'excitation de son fils et des questions en masse que les enfants ont l'habitude de poser. Mais ça ne me dérange pas, j'aime parler de mon métier, de mes recherches et des pokémons en général et si je peux partager quelques unes de mes connaissances alors, pourquoi s'en priver ? Le blond se présente comme étant le champion coordinateur de l'arène de Baguin et j'écraquille les yeux, ne m'attendant pas à une telle rencontrer alors qu'il s'agit de la seconde arène que je vise, après celle de Dimaras.

« Je suis Noah, je travaille comme interne et chercheur au centre pokémon de Vanawi. Je suis étonné de faire la connaissance du champion coordinateur de Baguin ici, même impressionné. »

Je ne peux m'empêcher de sourire moi aussi et de répondre négativement à sa question, heureux de faire la connaissance d'un professionnel dans le domaine de la coordination, une surprise à laquelle je ne m'attendais pas, surtout ici à Vanawi et dans ces circonstances... Mon lougaroc a mâchouillé le Sucroquin du champion coordinateur de Baguin. Bon sang. Ça c'est une anecdote à conserver précieusement et qui fera un jour rire mes petits enfants.

« C'est moi qui suis encore vraiment désolé pour vos pokémons... Ce sont des champions en plus et ils ont été malmenés par ma faute... »

Je passe une main gênée dans mes cheveux alors que la maison est enfin en vue. En nous apercevant, Garnet vient à notre rencontre au petit galop et s'appuie contre le bord de sa clôture, hennissant pour que nous passions la voir. Je propose à Noah de lui rendre visite, lui promettant qu'il peut la caresser et même lui donner un bonbon s'il reste de notre côté de la clôture. On ne sait jamais, la ponette est très gentille mais joueuse et un coup de sabot est vite arrivé, surtout que l'enfant a la taille idéale pour recevoir un postérieur au niveau de la tête, drame que je veux absolument éviter. Je tire une friandise à la pomme de la poche de ma veste et la donne à l'enfant, lui indiquant comment il faut positionner sa main pour ne pas se faire grignoter les doigts, c'est-à-dire bien à plat et je le regarde faire.

« C'est plein d'énergie à cet âge-là... Alors comme ça, vous êtes champion coordinateur ? Je pratique moi-même un peu, pour la plaisir surtout... »
Invité
avatar
Voir le profil
Ven 16 Mar 2018 - 11:23
Revenir en haut Aller en bas
Alois F. Legrand


Des toutous partout

Avec Nono

Dégaine ton chien, blondin !


La proposition du jeune homme blond a l'air de beaucoup plaire à mon garçon. Aurore, elle, reste un peu méfiante, même si elle a l'air de s'être détendue depuis que la bagarre est finie, mais Noah ne retient pas son grand sourire en s'imaginant entouré de Pokémon. Pas comme s'il n'était pas habitué aux Pensions, d'un côté, mais celle de sa mère n'abrite quasiment que des évolitions et il est toujours avide de connaître de nouvelles espèces. Moi-même je me dis que ça ne pourrait pas me faire du mal non plus de profiter d'une après-midi de libre pour me détendre et en savoir un peu plus sur cet inconnu plus si inconnu, qui a l'air tout à fait charmant. Confirmant son intérêt pour les soins Pokémon puisque le plus grand lui demande, il hoche vivement de la tête. Je ne suis pas étonné ; il s'intéresse à pas mal de choses, mais encore plus quand ça concerne les Pokémon. J'ai bien vu comme ses yeux brillaient quand il a laissé le balafré (oui je sais ça se dit pas mais je manque de pronoms) panser la blessure de ma Feunard. Et si cette dernière est trop fière pour l'admettre pour le moment, ça l'a bien arrangé, qu'on s'occupe d'elle, et ça lui a fait plaisir aussi que l'autre humain fasse attention à son bien être. Mais lorsque ledit médecin se présente, Noah cligne des yeux et étouffe un hoquet de surprise, avant de me faire signe de me pencher pour qu'il puisse me murmurer à l'oreille.

« Il a le même prénom que moi, en plus ! »

Je retiens un gloussement amusé en voyant l'étonnement de mon fils que je vois rougir un peu. Pas comme s'il portait un nom vraiment à part, mais il est ébloui pour peu, quand il veut. Un chercheur, en plus... Il doit en savoir, des choses. Une particularité que mon Noah à moi doit apprécier, attiré par les hommes de sciences et ceux qui ont du savoir en général. Je manque de m'étrangler avec ma salive toutefois quand il m'avoue être... impressionné ?.. Par qui ? Moi ? Oulah. Il ne me connaît pas encore, lui, héhé... Je suis moins intimidant que j'en ai l'air, en réalité (enfin je dis ça mais même je ne comprends pas comment on pourrait être impressionné de me rencontrer ; enfin... Quand je dis que je fais partie des Elites, forcément, y'en a toujours que ça épate, mais passé dix ans à faire ce métier, je suis le premier étonné quand j'arrive encore à attirer certains yeux curieux par le biais de mon rôle. Mais je ne mérite pas tant de considération de sa part. Je suis touché néanmoins qu'il soit autant affecté par l'état de mes alliés.

« Oh, ne vous en faites pas, ils ont connu pire. Et puis, là, ils l'ont un peu cherché, aussi. Mais des champions, ça... C'est bien quand ça les arrange, pas vrai, ma belle ? »

Je jette un coup d'œil taquin à Aurore pour la vanner, mais cette dernière n'apprécie pas du tout. Elle me grogne dessus, vexée, et ralentit le pas pour se mettre aux côtés du Couafarel sauvage qui nous a pas quitté d'une semelle. Qu'il est étrange, ce chien... Mais bon, c'est vrai, quoi, mes compagnes de coordination ne sont peut-être pas débutantes dans le domaine, mais ce n'est pas leur statut qui vont les rendre privilégiées par rapport à d'autres. Surtout que... Bah Aurore ne fait plus partie de mon équipe de Champion, à son grand dam parfois, même si je lui ai promis de la ressortir en Concours officiel un jour quand j'aurais donné leur chance à Jasmine et Eve.
Enfin, après que nous ayons laissé les Pokémon du Noah plus âgé nous guider, nous arrivons -je crois- à destination où une ravissante Ponyta vient nous accueillir. Encore un Pokémon que je dois avoir dans mon équipe, tiens. Et je ne suis pas le seul à aimer le dada puisque mon fils s'émerveille une fois de plus devant la ponette de feu et sautille presque sur place.

« Ooooh ! Elle est trop mignoooonne ! »

Et comme si ça ne suffisait pas, pour son plus grand bonheur, l'autre Noah accepte gentiment de lui donner une friandise à lui donner en lui montrant même comment procéder pour qu'elle ne lui morde pas la main par accident.

« C'est vrai ? Je peux ? »

Je ne sais pas s'il a quelques enfants autour de lui dans sa vie de tous les jours, mais il a l'air de savoir comment les gérer. Enfin, quand on s'excite pour pas grand chose, aussi... Mais quand même. C'est donc attendri que j'observe mon fils donner à manger pour la première fois à un Pokémon équidé, et il semble extrêmement fier de lui.

« Regarde, papa ! Regarde comme je le fais bien ! Tu as vu ? »

Je lui souris tendrement en hochant la tête pour lui indiquer que je ne le quitte pas du regard.

« Oui, mon chéri, c'est super, mais ne l'embête pas trop, hm ? »

Très content de lui, il demande doucement à la femelle s'il peut la toucher avant de se mettre sur la pointe des pieds pour tendre sa main et caresser avec délicatesse le museau de la Ponyta. Lui qui est d'habitude si timide avec les inconnus, le grand Noah a réussi à le mettre en confiance assez rapidement, et au contact des Pokémon, ça devient tout de suite plus facile de le mettre à l'aise, faut dire.
Je prends une légère inspiration pour profiter de l'air un peu moins polluée qu'il y a ici, dans ces résidences plus éloignées de la capitale. Mais lorsque le sujet concerne la coordination, je me tourne vivement vers mon interlocuteur, les oreilles grandes ouvertes.

« La coordination ?.. C'est vrai, ça vous intéresse ? »

Bon, en vrai, je devrais pas être tout ouïe dès lors qu'on me parle de quelque chose que j'aime passionnément, parce que je m'intéresse aussi à d'autres trucs que je connais moins, mais automatiquement, il est normal que mon attention soit tout de suite sur le qui-vive. Peut-être que mes connaissances pourraient servir à d'autres, pour une fois, si je peux lui être utile pour quelque chose dans ce rayon que je peux avouer sans honte maîtriser un petit peu ?..

« Je ne vais pas dire que je suis le meilleur dans mon domaine, mais... N'hésitez pas, si vous avez quelques questions ou besoin de conseils... Enfin. Je ne sais pas quel est votre niveau, après tout, mais vous avez déjà fait des Concours, du coup ?.. Je ne crois pas vous avoir déjà vu à la télé. »

Parce que s'il ne porte pas de costume de scène (il doit avoir autre chose à faire), je crois que je me serais souvenu d'un blond balafré comme ça. Pas qu'on en trouve partout, vous comprenez, enfin... Même si depuis tout ce qui s'est passé sur l'île, doit y avoir quelques personnes qui ont pu être touchées physiquement de manière plus ou moins grave. Mais moi qui me renseigne activement sur les coordinateurs de cette année depuis que la Compétition a finalement repris depuis cinq ans, je n'ai jamais vu son nom ou son visage, s'il se laisse découvrir la face.

« D'ailleurs... Vous avez bien dit que vous étiez chercheur avant tout, non ? Je m'y connais pas trop, dans ce genre de truc. Mais ça veut dire que vous faites des recherches, c'est ça ? Vous étudiez quoi, vous ? Enfin... Sauf si vous pouvez pas en parler, bien sûr. »

Je ne sais pas bien quel rapport peuvent entretenir les chercheurs avec les recherches, mais je sais que y'en a qui préfèrent garder la surprise jusqu'au jour où ils découvrent un truc fabuleux. Il y aura toujours quelqu'un dans le monde pour faire des découvertes auxquels nous n'aurions pas pensé, mais ça vaut toujours le coup d'avoir à l'échelle nationale des passionnés sur le sujet qui sauront nous expliquer comment telle théorie fonctionne. Et cela ne me fait pas de mal de m'écarter un peu de ce que je connais, pour une fois. C'est comme ça aussi qu'on avance, après tout.

Réalisé par BlueBerry pour Orange



Spoiler:
Alois F. Legrand
Alois F. Legrand
Elite
Voir le profil
Dim 15 Avr 2018 - 23:41
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Je souris en regardant l’adolescent donner à manger à Garnet qui, gourmande comme elle est, ne refuse pas de venir chercher le bonbon dans la main du garçon. C’est en observant cette scène attendrissante que je me rends compte combien la ponette a changé en l’espace de seulement quelques semaines. Elle est passée d’une spécialiste du barbecue humain à une boule d’affection collante comme de la super glue. Evidemment, il lui arrive encore d’être apeurée en sentant un pokémon inconnu ou suite à un geste brusque de ma part mais ça n’a plus rien à voir avec la ponyta que j’ai trouvé à moitié morte dans une grange. Et ce progrès est aussi vrai pour moi puisque je ne tremble plus à chaque fois qu’elle s’approche et parviens même à la caresser sans hyperventiler, ce qui représente plus qu’un gros pas en avant. Et puis, je sais que je peux lui faire confiance, dès qu’elle sent ma détresse, elle devient plus calme, plus douce, plus… Plus sensible. Elle fait preuve de patience et de compréhension et c’est ce qui m’aide et m’encourage un peu plus chaque fois.
Je continue à observer le garçon, tout comme son père tandis qu’il câline la jument qui ne demande pas mieux. La conversation embraye sur la coordination et je souris jusqu’aux oreilles.

« Absolument oui ! Je commence seulement, on peut dire que je suis complètement débutant dans le domaine mais ça me plaît et à mes pokémons aussi. Je n’ai pas encore participé à un concours mais très bientôt, je vais affronter la championne de Dimaras. »

Je l’invite à me suivre jusqu’à la terrasse avant de lui proposer à boire et de lui ramener une boisson fraîche, profitant de mon aller-retour à la maison pour nourrir mes pokémons et les inviter ensuite à se dégourdir les pattes. Sans surprise, Gala et Zora se précipite à la rencontre du jeune garçon du champion. Elles aiment beaucoup trop les enfants ces deux-là, pas étonnant que la marconium s’occupe systématiquement des œufs et que Zora passe ses journées dans ma salle d’attente à se faire gratter le ventre par des jeunes innocents qui ne savent dans quoi ils s’embarquent ni pour combien de temps. Je rassure rapidement mon invité sur la gentillesse des deux pokémons pour ne pas qu’il s’inquiète puis je souris face à sa question, essayant de ne pas trop m’emballer sur le sujet qui me passionne.

« Je suis spécialisé dans le type canidés de pokémon. Je fais des recherches sur tout ce qui de près ou de loin touche aux espèces canines même si dernièrement, je me concentre sur les rocabots et leurs formes évolutives. J’étudie aussi leur environnement, leur comportement, tout ce qui pourrait influencer une forme évolutive plutôt qu’une autre. J’espère bientôt pouvoir présenter mon travail pour progresser et acquérir un statut de chercheur à part entière. »

J’essaye de ne pas trop déborder, de ne pas endormir mon interlocuteur ou aller trop loin dans mes explications même si c’est franchement difficile quand on est si passionné par son domaine d’étude.

« Dites-moi, vous auriez des conseils à donner pour un premier concours officiel ? J’ai regardé de nombreuses vidéos mais ça reste très impressionnant et je n’ai pas la moindre idée de la manière dont construire mes combinaisons. »

Je glisse une main dans mes cheveux et souris nerveusement, me trouvant un peu culotté d’oser demander des conseils à un champion. Enfin, il me l’a proposé, pas vrai ? Je sens un petit coup sur mon mollet et me penche pour voir Tac qui me demande la permission de monter. Je le soulève et le pose sur mes genoux, présentant mon ami au blond.

« Voici Tac, le pokémon que m’a confié la compétition. Ce sera lui mon premier partenaire pour le concours à venir. Il est motivé, il travaille dur et il le mérite, je suis sûr qu’il pourrait surprendre le public. »

Je souris en imaginant mon ami évoluer dans une grande arène, ça va être épatant.
Invité
avatar
Voir le profil
Jeu 21 Juin 2018 - 9:52
Revenir en haut Aller en bas
Alois F. Legrand


Des toutous partout

Avec Nono

Dégaine ton chien, blondin !

Excité comme un adolescent, j'écoute avec attention ce que le grand Noah me dit. Les récits des Coordinateurs, voilà un truc qui me passionne. Sentir un hobby être partagé par d'autres, replonger dans des souvenirs qui rendent nostalgiques, suivre avec intérêt les différents parcours de chacun pour les voir s'améliorer... Je ne connais de la Championne Coordinatrice de Dimaras que son très jeune âge qui m'a assez surpris je dois dire, mais je ne peux m'empêcher, évidemment, de repenser à ma propre aventure en tant que challenger. Et je suis encore plus touché quand je constate qu'il y a des gens de tous horizons, en outre des éleveurs tels que lui, qui osent s'essayer au domaine de la Coordination. Cela ne peut me rendre que plus fier de faire découvrir mon métier à tous ceux qui désirent apprendre à le connaître. Je suis mon hôte sur sa ravissante terrasse et le remercie pour le rafraîchissement auquel j'ai droit, mais bien sûr, il ne me faut pas longtemps avant que Aurore ne se mette à pousser de légers grognements en guise d'avertissement. Me retenant de lever les yeux au ciel devant le mauvais caractère de mon alliée, elle se contente en plus de juste surveiller que le Macronium et le Grayhèna qui viennent d'apparaître -probablement d'autres Pokémon de Noah- ne fassent pas de mal à mon fils. Celle-ci se calme toutefois en entendant le dresseur leur assurer qu'il ne risque rien. Moi-même je souris légèrement, attendri devant l'expression émerveillée de mon gamin qui ne sait plus où donner de la tête avec tous ces Pokémon autour de lui. Il est aux anges. Je suis d'autant plus amusé cependant quand l'adulte en face de moi m'avoue se spécialiser dans les types canins et qu'il me donne plus de détails quant à ses recherches. Taquin, je gratifie aussitôt ma Feunard chromatique d'une caresse sur la tête.

« Wooh, un spécialiste en type canin ? Tu entends ça, ma belle ? T'es dans ton élément, ici. »

Comme je m'y attendais, Aurore ne me répond que par un regard noir avant de se lécher la patte endolorie, encore frustrée depuis son combat qui s'est achevé bien trop tôt pour elle. Le Couafarel qui nous suit depuis tout à l'heure -et qui est encore là- la regarde avec des yeux inquiets, comme si le sort de la femelle lui importait. Intrigué par ce chien des rues, j'hésite à y faire davantage attention pour demander conseil justement au professionnel en face de moi, mais ce dernier veut justement que je lui en fournisse, comme je le lui ai proposé. Au départ surpris, m'ayant dit que peut-être il savait déjà ce qu'il comptait faire, je me mets à réfléchir à ce que je pourrais lui raconter. Je ne suis pas un fin professeur en la matière, mais ça fait quand même un certain temps maintenant que j'exerce ce métier et j'imagine que je pourrais quand même lui glisser deux ou trois astuces.
Avant ça, toutefois, il me présente un Psykokwak qui me rend tout à coup curieux, me le présentant comme l'Oeuf de Compétition qu'il a reçu en s'inscrivant. Aussitôt, il me tape dans l'œil.

« Oooh ! Voilà un Pokémon que je n'ai pas vu si souvent en Concours ! »

En fait, faut dire qu'à chaque fois que je vois un Pokémon que je n'ai pas croisé beaucoup, je reste impatient de savoir ce qu'il peut cacher. C'est souvent ceux dont on attend le moins qui peuvent donner le meilleur, et je ne doute pas, vu la façon dont Noah m'en parle, qu'il peut effectivement aller loin. Ce n'est pas un Pokémon qui reflète particulièrement l'intelligence dès qu'on le regarde, et pourtant je me demande bien ce que ce petit gars pourrait donner dans le cadre d'un spectacle.

« Tu as confiance et tu crois en lui, voilà déjà deux choses primordiales. Cela semble évident, mais le lien entre un Pokémon et son dresseur est très important. Il peut renverser une situation, même de manière imprévisible. »

Si je dis ça, c'est pas anodin. Cela m'a déjà servi à de nombreuses reprises. Il y a eu plusieurs fois où je ne savais pas quoi faire, où j'étais un peu perdu devant les Champions que j'affrontais. J'ai placé toutefois tous mes espoirs en mes alliés, et ils ont su retourner la situation quand je pensais ne plus être capable de continuer. J'ai mis du temps avant de comprendre que mes échecs n'étaient pas dus uniquement à un manque d'expérience de ma part. Je ne connaissais pas assez bien mes compagnons, même si ces derniers faisaient toujours de leur mieux pour ne pas me décevoir.

« Malheureusement, j'ai encore vu trop de coordinateurs qui ne faisaient pas attention à ça, et rejetaient même la faute sur leur Pokémon quand ils perdaient. Ou s'attribuaient tous les honneurs, quand ils gagnaient. Je ne sais pas jusqu'où tu veux aller dans la Compétition, mais même dans la défaite, il ne faut surtout pas se décourager, je crois que c'est le deuxième conseil que je pourrais te donner. »

Ma mine s'assombrit un peu. Des rageux qui pensaient avoir tout compris à la vie ou des gamins frustrés de ne pas avoir la victoire tout de suite, j'en ai vu. Des tas. Peut-être trop, même. Noah ne semble pas être ce genre-là, heureusement. Je ne doute pas de ses capacités à aller là où il le désire, s'il ne perd jamais de vue ce qu'il y a de plus important : la fraternité qui l'unit à ses amis. Puisque c'est un éleveur, je pense qu'il l'a déjà compris, ça. Même dans la vie de tous les jours, quelqu'un qui délaisse ses Pokémon est la pire des ordures. Enfin... Je veux dire, bien sûr, y'a plus grave, mais quand t'es un coordinateur ou même un dresseur, t'es pas tout.e seul.e, t'as des êtres vivants qui comptent sur toi et auxquels tu dois prendre soin.

« Mais voir des vidéos... C'est pas bête, tu sais. Il faut bien commencer quelque part et puiser son inspiration dans ce qu'on peut. »

Mon expression s'allume un peu. Il n'a vraiment pas l'air d'être un mauvais bougre, j'espère ne pas me tromper. De toute façon, il est possible que je l'affronte moi-même en Amphithéâtre, s'il va jusque là, non ? Le pauvre, pour l'instant, ça se voit, qu'il débute, mais je ne doute pas qu'il va s'améliorer, surtout s'il peut puiser de l'inspiration dans ce qu'il connaît, comme ses connaissances sur le domaine canin, par exemple...
Mais quand j'y pense soudainement, mon visage s'illumine tout à fait, et je souris, bondissant même sur ma chaise alors que je me rappelle d'un coup de ce que moi je fais quand je veux être inspiré.

« Tu pratiques des activités hors de ton métier, parfois ? Moi, ce que j'adore, c'est la cuisine et la musique ! C'est super inspirant ! »

Bon, j'espère que je lui fais pas trop peur à parler de ça, mais... Je pourrai en parler des heures. Je compte pas le faire maintenant, hein, le but est pas de l'endormir, mais les recettes que j'expérimente ou les morceaux que j'écoute peuvent très souvent, et par surprise, me donner un idée, une image, une performance très claire dans ma tête que je dois m'empresser d'écrire pour ne pas la voir se faner aussi rapidement qu'elle vient.

Réalisé par BlueBerry pour Orange


Alois F. Legrand
Alois F. Legrand
Elite
Voir le profil
Mar 24 Juil 2018 - 20:41
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Voir le profil
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: