L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
La réunion d'information venait de se terminer et Evangeline était prête à quitter l'île de Nuva Eja. En effet, la jeune Championne avait été convoquée suite aux terribles incidents, ayant causé la mort d'une fillette. L'administration était quelque peu sur les nerfs et souhaitait que certains Champions s'occupent de vérifier l'étât des Pensions de l'île d'Enola et en faire un rapport. Après tout, il fallait bien montrer à la population que ce genre d'accident ne se produirait plus, pour garder la confiance du peuple. Déjà qu'il y avait suffisamment de problèmes de comme ça... En bref, sur le dos d'Indra, la jeune femme restait assez pensive, tandis que le Pokémon volait au-dessus des eaux. Il s'était passé beaucoup de choses ces dernières semaines et elle avait le pressentiment que ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Entre Elixir qui jouait aux apprentis sorciers, les Pokémons en fuite et la Compétition, sans compter la Légende et les Anarchistes... Elle allait avoir beaucoup de boulots, c'était une certitude.
- Allez Indra, on doit aller à Vanawi.
Vanawi, la nouvelle capitale d'Enola, depuis les inondations. Ces fameuses inondations durant lesquelles Evangeline avait été déçue par la décision de la Résistance. Certes, ça avait permis de donner le coup final au Régime, mais combien de personnes étaient mortes alors qu'elles auraient pu être secourues ? Beaucoup trop. C'était vraiment dommage mais on ne pouvait pas remonter dans le temps. Il fallait désormais se concentrer sur l'avenir. Heureusement, à vol de Dracaufeu, le temps de trajet n'était pas très long jusqu'à la capitale. Comme quoi, ça aidait bien, un Pokémon volant. Il fallait juste faire un peu attention aux intempéries.
C'est donc après un moment que la jeune femme décida de se poser, en périphérie de la ville. En effet la pension qu'elle devait inspecter aujourd'hui n'était pas directement à l'intérieur de la capitale, mais un peu écartée, sans doute pour offrir plus de calme aux Pokémons. Une plutôt bonne idée selon la jeune femme. Rapidement, la Championne trouva la Pension qui, de l'extérieur ne semblait pas si mal que ça. Selon son dossier, elle était tenue par un certain Silas C. Fisher, un homme de son âge qui avait une licence en psychologie et qui était désormais Hôte depuis le début de l'année.
Sonnant à la porte, Evangeline attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir, car ça allait prendre un peu de temps. Il était aux alentours de midi et s'il faisait correctement son travail, alors il était en train de nourrir ses pensionnaires. Ah le voilà qui arrivait, ouvrant la porte après quelques minutes. C'est assez droite et d'un ton parfaitement calme qu'Evangeline prit la parole, afin de se présenter.
- Bonjour monsieur Fisher. Je suis Evangeline Cornel, Championne d'Arène à Cayagane. J'ai été missionnée par la Compétition afin d'inspecter l'état de certaines Pensions de l'Île suite aux récents événements. Pourrais-je entrer, s'il vous plaît ?
Est-ce que le jeune homme allait apprécier cette intrusion ? Cela, il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Evangeline parlait d'un ton légèrement amical. Après tout, elle ne voulait pas stresser cet homme pour rien. C'était une visite de routine.
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Ven 15 Déc 2017 - 11:48
Silas C. Fisher
Inspection Générale
feat. Evangeline Cornel De son grand cœur naïf, Silas espère encore la neige. À proximité des montagnes, dans une vallée plutôt venteuse, il découvre la fraîcheur sans véritablement goûter au froid. Il s’est pourtant couvert, levant souvent une paire de yeux innocents vers le ciel, à la recherche de neige. Oh, il sait qu’elle n’y apparaîtra pas, mais les sentiments éclipsent sa raison. Car s’il fait si froid, du moins en sa définition, est nécessairement que les flocons pleuvront par la suite… non? La moindre distraction le tire de sa besogne, soit de transporter des seaux jusqu’au bassin temporaire qu’il a aménagé pour ses tout premiers pensionnaires, un Serpang et une Sharpedo. La Pension encore en construction et en aménagement, il a dû faire preuve de créativité pour creuser un canal jusqu’à un petit bassin qu’il s’efforce de remplir, seau par seau, le flux du ruisseau étant insuffisant. La mare prend forme. Sans l’aide précieuse de son employé à contrat, il n’aurait jamais pu réussir. Avez-vous déjà tenté, vous, de creuser à l’aide d’une pelle à un seul bras? Même si Silas a l’habitude de compenser par son bras valide, il s’agissait d’un exercice nécessitant de creuser à l’aide d’une pelle mécanique. Le bassin n’est pas assez grand, mais il contentera ses pensionnaires pour le moment. Difficiles et colériques, l’éleveur comprend mieux maintenant pourquoi leur dresseur lui aura offert une compensation monétaire pour les accueillir. Il a failli y perdre une deuxième main à tenter de les nourrir.
Voyant l’heure, il verse un énième saut sous l’œil agressif des deux Pokémon aquatiques avant de l’abandonner dans l’herbe. Il sera grand temps pour eux de manger. Heureusement pour lui, Suhana lui apporte déjà un autre seau, celui-ci emplit de viande et de poisson. L’Hôte de Pension remercie sa meilleure amie d’un câlin et prend un morceau de viande en s’approchant avec prudence du bassin. Pour l’instant, il n’est que formé d’une toile étanche. Dans ses plans, le point d’eau sera bien plus étendu, avec une structure solide, à l’instar d’une piscine creusée. Le bassin comprendra aussi un passage vers le ruisseau où les Pokémon de type Eau pourrait faire leur exercice. Puis enfin, il y aura des jouets, une mangeoire… Tout ceci le désole, mais c’est ce qu’il a pu leur fournir en un si court laps de temps.
«Je sais d’accord. Je sais que tu veux ma peau. Mais si tu veux ça, il va falloir t’adoucir. Je ne vous veux pas de mal. Sinon je n’aurais pas construit ce bassin pour vous hein?»
Le Serpang est le premier à s’approcher, grondant doucement. Silas sourit, sachant la menace plutôt faible. Ce qui l’inquiète d’avantage ce sont les deux perles rougeâtres posées sur lui, le regard violent de la Sharpedo. Elle n’attend plus que la viande aille quitté sa main pour arracher sa part à son ami. Il en profite pour faire mine de n’avoir rien remarqué. Les attaques silencieuses du Pokémon requin l’indiffèrent. Il se sent en sécurité auprès de la Ronflex, qui veille attentivement aux moindres gestes du Pokémon. De nourrir ces deux bêtes représente un défi pour l’Hôte, mais surtout une occasion de se rapprocher d’eux. Il a connu bien des cas difficiles dans les refuges, mais il doit avouer que leur rage gratuite, particulièrement celle du Sharpedo, le heurte et l’effraie. Nerveux, il ne laisse rien paraître, intimant silencieusement le Serpang de sortir la tête de l’eau afin de manger. Lorsque la Sharpedo s’approche, son mouvement si rapide qu’il en est presque imperceptible, Silas est prêt et retire sa main juste au bon moment pour éviter que la créature ne parte avec en plus de la viande qu’il propose au Serpang.
«Suffit! Tu attends ton tour!»
Mécontente, la femelle gronde. Pour une fois, l’autorité de Silas semble porter ses fruits car, sans reculer, elle n’esquisse plus un geste pour voler son repas à son compagnon. Le Serpang avale tout cru la viande proposée avant de plonger plus loin. Avant que la Sharpedo ne le poursuive, Silas lui jette un immense poisson qu’elle gobe d’un seul coup. Ouf. Il aura réussi, même si ce n’était pas de tout repos. Il s’essuie le front, attendant que les deux monstres reparaissent pour leur offrir une deuxième part. C’est à ce moment qu’il entend les cris de Sherine, non loin de la maison, qui l’appelle. Laissant le seau et la responsabilité de nourrir les deux monstres à Suhana, l’Hôte accourt vers la maison, entrant par l’arrière en suivant la Germignon. En voyant une silhouette à la porte, il comprend alors ce qu’elle désirait et s’empresse d’aller se rincer les mains au robinet avant de lui ouvrir. Encore essoufflé de sa course et de son expérience avec les requins, il sourit maladroitement à la jeune femme le visitant. Une autre cliente?
Le doute s’effiloche rapidement alors qu’elle se présente. Une certaine Evangline, Championne d’Arène à Cayagane. Silas n’a pas vraiment suivi les derniers changements parmi les Élites et n’a pour la Compétition qu’un intérêt parfaitement égoïste : celui de la clientèle de dresseurs que celle-ci peut lui apporter indirectement. Sinon, il a pour cette organisation d’importantes réserves, voire même de la rancœur. Il continue encore aujourd’hui à se demander comment elle justifie d’intervenir partout maintenant alors qu’elle n’a jamais levé un doigt lors de la guerre pour venir en aide à une population affligée par la dictature. Ses réserves ne font que s’intensifier alors que la jeune femme aux cheveux sombres lui indique les raisons de sa visite, qui jettent angoisse et malaise sur l’éleveur encore débutant dans sa pratique. Il appréhende aussitôt ce qu’elle pourrait faire si elle juge l’endroit non convenable. Il doute aussi avoir l’envie de lui faire la visite maintenant qu’il sait qu’elle est ici pour qu’il lui rende des comptes. À elle et à une organisation à qui il ne reconnaît pas du tout l’autorité. Suite aux récents événements… Oui, l’eno-syrien a entendu parler de la négligence dans les centres de rééducation pour Pokémon, même qu’il y a assisté. Jugerait-elle que Sherine, sa Germignon, récupérée justement dans un de ces centres, serait-elle aussi un exemple de cette négligence? Qu’en la plaçant sous sa tutelle, l’administration du refuge où il travaillait a fait une erreur? Silas panique intérieurement et pâlit, forçant tout de même un sourire avenant. Il a ce talent, celui des apparences. Mais ses prunelles le trahissent.
«E-entrez je vous en prie! Evangeline Cornel, de la Compétition… Je n’aurais pas pensé que vous auriez atterri ici, compte tenu du fait que je n’ai aucune affiliation avec la compagnie.»
Silas aimerait bien insister sur ce mot. Compagnie. Une organisation inscrite dans un monde capitaliste ayant pour objectif d’engrosser ses profits. Si elle est ici, cette femme qui se prétend Championne, c’est que son employeur a quelque chose à en tirer.
«Tous sont le bienvenue à la Pension du Moulin du Ruisseau de toute façon. Désirez-vous un thé? Un petit quelque chose pour vos Pokémon? Sentez-vous bien à votre aise. La maison est petite mais à l’extérieur, ils sont libres d’aller et venir. Juste… attention aux pensionnaires du bassin. Ils ne sont pas exactement très… doux.»
L’Hôte de Pension sourit, tentant de se convaincre que cette visite ira bien. Il invite l’intruse à prendre place dans la salle à manger, située à quelques pas de l’entrée, où il compte répondre à ses questionnements un à un. Son cœur tambourinant a éveillé la chauve-souris qui se cache toujours sous sa veste. Le Nosférapti émerge, se blottissant sur son épaule en baillant.
«Voici Idriss d’ailleurs, et la Germignon c’est Sherine.»
Sherine, elle, ne se gêne pas pour décrocher un regard méfiant vers la dame, probablement environ du même âge que l’éleveur. Silas tente de la calmer d’un regard, ce qui ne suffit pas. Elle monte donc sur ses genoux, destinée à le protéger. Lui qui espérait la neige… Il goûte plutôt aux flammes de Cayagane. (c)Golden
Silas C. Fisher
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Lun 18 Déc 2017 - 0:22
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Bon, l'homme en face d'elle ne semblait pas très content de la voir. Enfin, il ne semblait surtout pas très à l'aise, ce qui était compréhensible, dans un sens. Voir débarquer une personne qu'il ne connaissait ni de Posipi ni de Negapi chez lui pour se permettre de vérifier son travail, ça ne devait pas être très agréable. Mais bon, il avait été demander à Evangeline de le faire alors elle s'acquitterait de cette tâche. Au moins, il était coopératif, c'était déjà ça. C'est donc de cette façon qu'Evangeline parvint à entrer dans la Pension, très curieuse de ce qu'elle allait y trouver. Après, elle ne se faisait pas trop de souci, logiquement il n'y aurait qu'un ou deux problèmes mineurs à régler. Ce serait rapide et sans souffrance. Evangeline secoua des épaules pour balayer les questionnements de l'homme quant aux raisons de sa visite ici.
- En effet monsieur Fisher, mais ça n'empêche pas que nous nous préoccupions du sort de chaque Pokémon, qu'ils soient affiliés ou non à la Compagnie importe peu.
Ainsi, elle mettait donc les choses aux clairs. L'intérêt financier était pour elle inexistant. Elle souhaitait simplement le mieux pour les Pokémons et n'hésiterait pas à prendre les décisions qui s'imposeraient si ce qu'elle voyait ne lui plaisait pas.
- Je prendrais bien un café en effet, merci. Et ne vous en faîtes pas, il est normal que les Pokémons puissent aller et venir, pour se dégourdir les jambes. C'est pas bon s'ils sont enfermés tout le temps.
En revanche, la partie sur les Pokémons violents ne lui plaisait pas vraiment et elle en fronça même les sourcils. Il fallait qu'elle inspecte ces fameux bassins, donc ! Un Nosférapti et un Germignon, qui semblaient tous les deux en bonne santé firent irruption. Evangeline aimait beaucoup le second et espérait en capturer un un jour. Quatn à l'autre, brr, elle n’aimait pas ce Pokémon depuis son exploration d'une fameuse Grotte, à Kanto lors de vacances en familles. Dans tous les cas, Evangeline décrocha un sourire au Pokémon qui lui tirait la gueule. Pas la peine de se fâche rpour si peu, elle n'était pas ici pour se fâcher et elle espérait que ça n'arriverait pas.
Dégustant lentement son café, Evangeline prit donc comme décision de d'abord s'intéresser à la personne qu'elle avait en face de lui, afin de mieux saisir ses motivations. C'était important.
- Je pourrais savoir ce qui vous a motivé à ouvrir cette Pension ? Après tout, avec vos diplômes ce n'est pas nécessairement la première chose que l'on aurait attendu de votre part, en terme de carrière.
Ses mots étaient peut-être un peu cassants, mais c'était pour voir sa réaction. Est-ce qu'il allait rester calme ou se fâcher ? Sa prochaine réaction serait très importante. Après tout, si on n'a aucune patience, on ne peut pas faire un bon éleveur.
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Dim 24 Déc 2017 - 17:40
Silas C. Fisher
Inspection Générale
feat. Evangeline Cornel Il y a quelque chose de si détaché chez madame Cornel que Silas ne peut s’empêcher de s’en méfier. Il n’a pas beaucoup connu des gens comme elle, au caractère plus posé et plus maîtrisé. Le jeune homme a connu l’exubérance des acteurs tels que sa mère, la passion des artistes, le caractère de sa grand-mère. Evangeline lui paraît presque détachée; il se méprend probablement à son sujet. Son calme ne lui inspire pas bien confiance, une émotion qu’il tâche de dissimuler de sourires avenants et d’une hospitalité habituelle pour lui. Une voix, plus sage, le force à abandonner ses réticences, mais les paroles de la jeune femme ne parviennent pas vraiment à l’apaiser. Le sort de chaque Pokémon importe à la Compétition? Silas ne peut s’empêcher d’y voir une entreprise de contrôle qui l’agace quelque peu. Il se renfrogne un peu malgré lui, considérant que celle-ci n’a rien à dire sur ses affaires. Leur surveillance devrait le rassurer un peu, mais il n’y voit qu’une menace possible à son rêve, qu’il n’est pas prêt d’abandonner maintenant. Il aurait apprécié avoir cette visite plus tard, après avoir construit l’auberge, la maison des pensionnaires, le bassin, le terrain de jeu… Ces réserves s’expliquent aussi en partie par son angoisse de partager ce petit pan de rêve qu’il entretient depuis un moment déjà et qu’il ne se sent pas exactement prêt à révéler. Or, de rendre compte de ses avancées pourrait lui faire un peu de bien. Il n’ajoute donc rien, même si ses prunelles traduisent son agacement envers la Compétition. Il se lève pour servir du café à l’intruse, levant les yeux au ciel lorsqu’elle évoque le fait qu’il n’est pas bon pour un Pokémon de rester trop longtemps dans sa balle. Il a envie de lui répliquer un «duuuh.» assez peu discret, mais s’en contient, lui apportant son café avec un sourire.
En voyant Evangeline froncer les sourcils devant sa mention des pensionnaires du bassin, Silas sourit, sincèrement cette fois. Malgré le défi que représentent les deux Pokémon aquatiques, l’éleveur éprouve une certaine fierté à voir sa relation évoluer avec ces bêtes difficiles. Peut-être aura-t-il le loisir d’impressionner la Championne venue l’évaluer. Dans tous les cas, il s’approche de Sherine, qu’il prend dans son bras valide. Il lui octroie un regard mi-doux, mi-reproche.
«Doucement, Sherine, la dame est venue pour une visite. Il n’y a aucune raison de lui faire cette gueule. Ma Germignon protège cette Pension farouchement. Elle est plutôt méfiante envers les humains, elle a un passé plutôt compliqué. Je l’aide à surmonter ses réticences. Elle a vraiment fait d’énormes progrès depuis que nous sommes ensemble.»
Le ton de voix doux et tendre de son dresseur apaise effectivement la Germignon, qui se blottit contre son torse sans plus se préoccuper de la demoiselle. Rassuré, Silas lui caresse le cou tout en réfléchissant à la question de son interlocutrice.
«C’est… une question complexe à répondre. Je crois que j’ai toujours eu cette passion en moi, mais les occasions n’ont pas été nombreuses pour moi durant l’enfance de côtoyer les Pokémon. On m’a poussé vers les domaines plus académiques et vu mes forces personnelles au niveau relationnel et une certaine sensibilité, j’ai entrepris des études en psychologie. Intéressant mais… Pas exactement ce que je cherchais. J’ai erré longtemps à tenter de trouver ce qui était juste sous mon nez. Prendre soin des Pokémon m’a toujours procuré un grand plaisir. Les voir grandir, s’épanouir, et surtout les comprendre me fascine. De fil en aiguille, j’ai travaillé dans des refuges qui ont consolidé mon idée, puis j’ai fait le concours d’élevage. Puis… nous y voilà. Ouvrir une Pension a toujours fait sens pour moi, d’avoir mon propre endroit où vivre mon rêve. J’imagine que vous comprenez, vous êtes Championne après tout. Dites-moi, quel type déjà?»
Silas ne suit que de loin la Compétition, mais il connaît le type de préférence d’Evangeline. Il a simplement envie de détourner la conversation de lui, toujours aussi mal à l’aise de s’ouvrir devant les autres, particulièrement quelqu’un venu pour le juger. (c)Golden