L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
••• Cela faisait bien… Quoi, un petit mois que je n’avais pas pu me faire couler un bain par manque de temps. Alors, les douches, c’est très bien mais à mes yeux rien ne remplace un bon bain. Se laisser aller dans l’eau chaude, se détendre, prendre le temps de se poser avec en prime un bon livre à la main… Parce que oui, je suis de ces gens qui aiment lire pendant leurs bains. Eh, rigolez pas, j’ai pu lire l’intégral de La Croisée des mondes, comme ça.
Les journées passaient vites et on ne pouvait pas dire que le travail manquait à la clinique. J’avais beaucoup à faire, à apprendre et mes deux derniers rendez-vous avec le professeur Miyano et le professeur Straum m’avaient permis de bien avancer niveau recherche. Les choses me paraissaient plus clairs, plus facile à prendre en main. Bref, le boulot avait encore pris le pas sur tout le reste mais après 4 semaines sans avoir été capable de penser à autre chose j’avais envie et surtout besoin de me détendre et de m’accorder une soirée à moi, rien qu’à moi. Et, chez moi, une bonne soirée commence par un bon bain.
J’avais lâché, Caféine, Primrose et Ghost dans l’appartement pour les laisser jouer ensemble et, après une dernière consigne et un appel au calme, je me suis retiré dans la salle de bain. La baignoire remplie, je me glisse dans l’eau dans un soupir d’aise… Un peu trop appuyé. Bon ok, note à soi-même, faut vraiment que je m’accorde plus de temps libre. Je me détends, je ferme les yeux. Pour la première fois depuis un mois j’ai l’impression que mon dos se décoince et que me corps lâche toute la pression accumulée depuis ma prise de poste auprès du docteur Lili. Arf, après ça je me fais une petite soupe, une bonne tisane et je vais me glisser sous un plaid devant une bonne série ou un bon film. Ce sera parfait, absolument parfait. Je me glisse un peu plus profondément dans l’eau, immerge ma tête, m’amuse à faire des bulles comme un enfant de cinq ans, remonte, fait des bulles de nouveau et ainsi de suite pendant dix minutes. Je m’étire, lève la tête vers le plafond et…
- « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH PUTAIN DE SA MERE LA **** »
Dans un réflexe de défensif extrêmes idiot j’ai asperger mon plafond dos pour y déloger L’ENORME ARRAIGNEE SA MAMAN présente dans un coin de la pièce. Je ne suis pas très peureux en général mais cette bestiole est monstrueuse et bizarrement le fait de ne pas avoir de vêtement sur moi ne fait que rendre plus réalise la perspective que cette chose pourrait éventuellement me tomber dessus et que ce ne serait pas très agréable. Manque de bol pour moi, le fait de lui avoir envoyée de l’eau dans la tronche l’a étourdie et… Du coup elle est tombée, dans mon bain… Bain où je suis actuellement.
Je crois que je n’ai jamais autant fait preuve de rapidité dans ma vie, d’un bond je suis sortie du bain en poussant un second cris… Un peu moins strident que le premier cependant. Dans ma panique j’ouvre la porte et avant que Ghost de débarque affolée j’ai le réflexe d’arracher une serviette du mur pour la passer autour de ma taille.
Mes Pokémons arrivent, l’air inquiets et médusés et je suppose que mon visage blanc comme un linge ne doit pas aider. Je pointe du doigt la baignoire et Caféine la survole avant de s’arrêter et de me juger comme jamais il ne m’a jugé avant.
- « Roh ! C’est bon ! Tu n’étais pas là ! Tu ne pouvais pas savoir ! »
Je suis bien conscient que ça ne convainc personne mais bon. Dans un petit cri moqueur (je vous jure je crois qu’il rit ce con) Caf se penche dans le but d’amener l’araignée autre part que dans ma salle de bain quand le Pokémon se met un pailler d’un coup.
- « Qu-Quoi ? Elle t’a mordue ? »
Mais ce qui suit n’a rien d’une réaction normale à une potentielle morsure d’araignée. Caf se met à briller, paniqué, avant de changer de forme et de se retrouver, au milieu de la salle de bain, évolué en un Coxyclaque.
Ghost me regarde l’air de dire « C’est normal, ça ? » et je ne peux que secouer la tête, tout aussi perdu qu’elle.
Si j’avais su que se foutre de la gueule de son dresseur était un facteur d’évolution.