L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Anko renifle avec méfiance un fil de fer parcouru d’électricité. A l’intérieur de l’enclos se trouvent quelques Ecremeuh qui broutent paisiblement sans faire attention a nous. La petite Solochi se rapproche du fil avec douceur. Elle doit entendre le petit crépitement qui le parcours sans pour autant comprendre ce que c’est. Elle n’a jamais quitté ses grottes après tout. C’est donc avec douceur que je l’éloigne, avant qu’elle ne le touche et se fasse électrocuter. Rien de bien grave, l’électricité n’est pas assé puissante pour faire vraiment mal, elle est surtout la pour que les Ecremeuh ne sortent pas de leurs près. Anko a beaucoup à apprendre. Elle semble tellement surprise de voir à quel point le monde est grand. Elle qui ne connaissait que l’humidité et les ténèbres des mines. Le soleil qui réchauffe son poils, l’herbe douce qui caresse ses pattes à chaque pas. Même le vent qui la rafraichis, tout ça c’est nouveau pour elle. Mais elle est jeune, elle n’a donc absolument aucun mal à s’adapter. Je me trouve actuellement près de Vanawi, sur la route qui mène aux élevages. Vu les grandes étendu j’ai décidé de laisser mes pokémons sortir. Si Yoshi, sage comme une image, ne fait que marcher tranquillement à mes côtés, Yumi, elle ne tient pas en place. Elle bondit dans tous les sens. Essaye d’attraper chaque abeille, chaque papillon qui a le malheur de voler près d’elle. Ma petite pille électrique s’éloigne même de temps a autres un peu trop a mon gout. Mais j’ai beau l’appeler, rien à faire. Si la miss est une evolie très obéissante, elle a pour autant un très mauvais rappelle. Mais rien à voir avec le fait qu’elle ne veuille pas m’obéir ou simplement revenir dès que je le lui ordonne. Je pense plus tôt qu’elle est simplement dans son monde a elle. Tellement obnubilé pars la nature et ses trésors qui l’entourent, qu’elle se détache complétement du monde réel. Elle n’entend même plus son nom. Si j’aime beaucoup cette facette rêveuse, je suis consciente que ça pourrait être dangereux. Elle pourrait se perdre ou tomber sur des personnes avec de mauvaises attention… Quand a Anko, elle n’ose pas partir a plus de deux mètres loin de moi ou de Yoshi. Mais elle s’arrête tout de même presque à chaque mètre pour renifler quelque chose de nouveau. Si je me trouve à présent au milieu de ces terres et de ces champs c’est simplement car je rends visite a un vieil ami. J’ai connu Silas il y a beaucoup, beaucoup d’année de cela. Je me rappelle même plus vraiment l’âge que j’avais. Mais je devais être très jeune car ma mère était encore vivante à ce moment-là. Si nous avons passé beaucoup de temps ensemble, que ce sois à l’école ou encore à l’hôpital, avec le temps nous nous sommes un peu éloigné, chose tout à fait normal à notre age. Je ne l’ai plus vu depuis quelques années et je me demande comment il va. S’il s’est bien rétabli de la perte de son bras gauche… Une histoire tragique qui me pince le cœur. Je me demande comment il va réagir en apprenant que je travaille dans cet hôpital ou il a passé presque dix semaines au lit. Je continue de marcher en suivant les indications qu’il m’a donné via mail. Il me semble qu’il soit bien perdu au milieu de la nature. Mais j’aime beaucoup tout ça. J’ai toujours aimé être proche de la nature. Quelques minutes de marche plus tard sur une petite route campagnarde (j’ai laissé ma voiture un peu plus loin, je voulais profiter du paysage a pied), je me retrouve devant une clôture qui semble délimiter le territoire qui appartient à mon ami. Je pousse donc avec douceur la petite porte qui grince doucement et me trouve à présent sur ses terres. A plusieurs mètres de moi se trouvent une vieille demeure. Elle semble tellement fragile qu’une simple brise pourrais la faire s’effondrer. Mais elle doit être plus solide que ce qu’elle en a l’air, sinon elle ne serrait pas toujours debout. Une vieille grange se tiens à ses cotées. L’endroit me semble vide. Je n’ose tout d’abord pas avancer. Mais vu que je ne vois ni pokémon, ni personne près de la maison et dans les champs, je commence à marcher en direction de la maison. Anko semble sentir les différentes odeurs des différents pokémon. Elle commence à se coller a moi toute tremblante. Je me demande si c’est vraiment une bonne idée de la laisser hors de sa pokéball pour le moment. En voyant son petit corps trembloter et essayer de se cacher entre mes jambes, je décide de la rentrer dans sa pokéball. Et c’est donc accompagné d’une Yumi curieuse et d’un Yoshi calme que je continue d’avance. Yumi atteins la porte d’entrée bien avant moi. Elle se dresse sur ses pattes arrière pour poser ses pattes avant contre le bois. Sa queue commence à remuer avec enthousiasme. Elle aime que les gens ouvrent les portes. Pour elle c’est comme si derrière chaque porte un nouvel univers se cachait. Je me dépêche de la rejoindre et toque a la porte.
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Ven 22 Déc 2017 - 22:36
Silas C. Fisher
Somewhere only we know
feat. Rowan Noce Au fil des années, certains personnages viennent modeler et forger l’histoire d’une personne de façon indélébile et profonde. Pour Silas Fisher, Rowan n’en est qu’un bon exemple. Parmi sa maigre liste d’amis, la jeune femme figure fièrement et pour des raisons que le garçon ne remettrait jamais en question. Petits, les deux jeunes gens avaient eu l’occasion de se connaître. L’âge les avait d’abord rassemblés, puis le temps avait consolidé quelque chose de particulier, d’unique et précieux. Les jeux et les souvenirs accumulés ont par la suite formé la base d’une relation encore plus importante pour les enfants à qui avaient été promis de nombreuses tragédies. D’abord, la mère de Rowan, trop rapidement consumée, laissant la gamine orpheline et incertaine. Silas avait été présent, même si à l’époque il ne comprenait pas exactement ce que la mort signifiait. Puis encore, la rouquine perdit son frère, son port d’ancrage. Cette fois, l’eno-syrien avait pu trouver les mots justes, la visitant tous les soirs et s’assurant de toujours garder contact même après qu’elle se soit retrouvée en famille d’accueil. Puis il en avait besoin, car ce fut son tour de perdre son propre père, de trouver son monde déchiré. De la même manière, Rowan fut là pour lui, même s’il ne se laissait que rarement ouvrir par rapport à ses émotions, même si à l’époque il dissimulait encore mieux que maintenant tout ce qui l’alourdissait. Mais il ne dupait personne, et certainement pas la jeune femme.
L’âge adulte, comme beaucoup de choses, avait brouillé leurs pistes, les avait éloignés. Plus de responsabilités, moins de temps pour se consacrer à une amitié pourtant importante aux yeux de Silas. Les quelques mails échangés ont ravivé chez lui à la fois énormément de tendresse pour cette vieille amie, mais aussi une certaine honte. Après l’incident ayant causé son handicap, l’éleveur s’est séquestré derrière d’épais remparts. Il ne regrette rien. Avec un peu de recul, il parvient à affirmer qu’il en avait grandement de besoin pour guérir à la fois de sa blessure physique, mais surtout sa blessure morale. Accepter la perte de son bras était quelque chose qu’il devait réaliser seul. À l’époque, il ne pouvait affronter la pitié dans le regard des autres, ni même l’aide proposée. Il a appris, difficilement, cahin-caha, sur une route semée d’embûches. Sans Suhana, probablement n’aurait-il pas traversé cette période de sa vie. Maintenant, il peut accueillir Rowan à nouveau dans son existence, en espérant que ses silences ne lui auront pas causé du tort. Il l’attend désormais avec une impatience non-dissimulée. Pour une fois, il aura fait un effort. Le ménage de la petite demeure ancienne aura été un exercice difficile pour lui qui déteste la chose, mais le jeune homme s’avoue fier du résultat. Il cuisine désormais du poulet shish taouk. Sur la table trône déjà du riz parfumé, du pain naan grillé aux herbes ainsi que des légumes assaisonnés.
Au son de petites pattes contre la porte et à celui de quelques coups, Silas s’empresse d’aller ouvrir. Il retrouve Rowan assez inchangée de ses souvenirs, si ce n’est que quelques traits plus matures. Il sourit aussitôt, une lueur de bonté luisant dans son regard.
«Rowan! Entre entre!»
Il l’enlace de son bras valide et lui fait la bise et adresse une petite caresse à l’Evoli, qu’il trouve définitivement trop mignon. Evoli a deux évolutions par amitié, Mentali et Noctali, deux Pokémon qui l’intéressent énormément de par sa spécialisation. Il louche dessus en retournant devant son fourneau. Justement, le poulet est prêt. Il éteint et sert les morceaux de poulet dans un gros bol, qu’il pose sur la table. Il aménage ensuite quelques gamelles remplies de puffins et de fruits frais, ainsi que de petites galettes goûteuses et pleines de vitamines qu’il a concocté lui-même, sur un petit plateau destiné pour les Pokémon. Il entoure le plateau de coussins afin de s’assurer que tous soient confortables en son chez-soi.
«J’ai préparé le repas, j’espère que tu as faim et tes Pokémon aussi. Idriss? Sherine?»
Idriss le Nosférapti vient aussitôt se poser contre le plateau d’un cri admiratif. Sherine accourt aussi, la Germignon stoppée dans son élan à la vue de tous ces inconnus. Un peu méfiante, elle scrute l’Evoli avant de s’avancer à son tour.
«Je te présente Idriss et Sherine. Suhana ne peut pas entrer ici, mais nous passerons la voir dans la grange plus tard si tu veux.»
La Ronflex sera ravie de la revoir, d’ailleurs. (c)Golden
La porte s’ouvrit sur un visage familier. Silas me fait face, le même visage que dans mes souvenirs. Toujours encore les mêmes cheveux noirs, ébouriffé. Ses mêmes prunelles noires au reflet doux. Je lève le regard pour le regarder dans les yeux. Je réponds à son sourire tout en plongeant mon regard gris bleu dans ses yeux d’ébène.
-Bonjours Silas.
Lors ce qu’il m’enlace, une sensation bizarre parcours mon échine. Je n’ai pas l’habitude de recevoir des câlins de personnes unibrassiste. Ça reste un sentiment bizarre. Je ne laisse pour autant rien paraitre et réponds chaleureusement à son étreinte. Cela reste tout de même quelque chose hors du commun. Voir quelqu’un avec un seul et unique bras n’arrête pas de me donner la sensation que quelque chose cloche. Mais Travaillant en médecine j’ai appris à cacher parfaitement ce genre de sensation bizarre, j’ai aussi appris à ne pas regarder. Mon regard ne glisse ainsi jamais en direction du bras manquant. Je soutiens plus tôt son regard, ne laissant aussi paraitre aucune pitié. Je suis bien placé pour savoir qu’elle sensation désagréable procure la pitié des autres. Lors ce que Silas se penche pour caresser Yumi cette dernière bondit à la rencontre de la main de mon ami. La miss adore les caresses. Elle presse sa tête touffue contre la paume de l’éleveur avec délice, sa queue fouettant l’air de plaisir. Silas nous invite à entrer puis se dépêche de s’activer dans la cuisine. Une odeur alléchante de viande et de met exotique se font sentir. Un plat que je ne connais pas, ça doit surement venir de son pays d’origine. Mon ami, installe plusieurs coussins pour nos pokémons, ainsi que des gamelles bien remplie. Yumi se jette pratiquement dessus.
-Yumi, calme !
Elle s’arrête et son regard croise le miens, sévère. Elle finit pars simplement s’assoir devant la gamelle à attendre que je lui donne l’ordre de manger. Quand a Yoshi il avance tranquillement et attends patiemment devant le repas à l’odeur pourtant alléchante. Quelques secondes plus tard, deux pokémons accourent en aillant entendu Silas les appeler. Un Nosferapie et une Germignon. La dernière semble un peu méfiante, surtout a la vu de Yumi. Mon Evoli ne semble pars contre absolument pas méfiante. A la vu de sa queue qui commence à nouveau à se balancer à droite et à gauche je devine qu’elle meurt d’envie d’aller leurs dire bonjours.
-Enchantée, Idriss et Sherine.
Je me rends compte que je n’ai pas présenter mes pokémons.
-Yumi, tu la connais déjà. Mais lui, je désigne le Tarsal du bout du doigt, c’est Yoshi. J’ai aussi une petite Solochi que je viens de capturer. Mais elle est très craintive, je crois que de voir autant de pokémons nouveau lui ferra peur. Et ça me ferais très plaisir de revoir Suhana.
Je m’approche de lui, l’odeur du repas active mes glandes salivaire.
-Mmmh, ça sent très bon. C’est une spécialité iraquienne ? Tu veux que je t’aide ? Puis j’ajoute : Tu vas bien Silas ? Depuis tout ce temps… ?
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Sam 30 Déc 2017 - 11:59
Silas C. Fisher
Somewhere only we know
feat. Rowan Noce Il existe peu de satisfactions plus grandes pour Silas que celle de recevoir en sa demeure quelqu’un lui étant cher et lui partageant un peu d’hospitalité. De couvrir ses invités de délicates attentions dans l’objectif charitable de leur offrir une sensation accueillante et chaleureuse. Probablement n’est-ce là que la continuation logique de ses intérêts pour l’élevage. De dorloter ses invités, au même titre que les Pokémon qui vont et viennent dans les murs de son enceinte. Avec Rowan, chaque plat a presque sa propre signification particulière, chaque attention veut dire quelque chose. Ce repas, il l’espère, viendra estomper une part des remords qu’il peut ressentir face aux nombreux silences qu’il a laissé s’installer entre eux. Rétablir ce qui n’aurait jamais dû se laisser aller à la dérive ainsi. Il n’est que de rares amitiés pour lesquelles Silas a encore la volonté de se battre. La rouquine fait partie de ces élus, ceux pour qui le jeune homme a envie de fournir un effort. Ce repas n’en est qu’une preuve. Peut-elle deviner, sous le couvert de ses sourires sincères, de l’éclat jovial qui anime ses prunelles, tous les regrets qu’il ressent réellement? À quel point il peut être nerveux de l’avoir de nouveau auprès de lui, cette vieille amie qui garde tant de ses plus lourds secrets? Même auprès d’elle, il joue ce jeu, celui qui le préserve de tous les maux, qui le préserve aussi, un peu, de lui-même.
L’enthousiasme de Yumi ne l’étonne guère, l’ayant côtoyée par le passé. Il se sent même un peu fier qu’elle se soit lancée ainsi sur la nourriture. Sherine elle-même semble s’amuser de son énergie, voyant en elle un potentiel adversaire. Malgré l’aversion pour les combats de la part de son dresseur, la Germignon adore dépenser son énergie et orchestrer de chaudes luttes auprès d’adversaires environ de son niveau. Peut-être Silas acceptera-t-il de les laisser combattre? Le Pokémon plante en doute, lui qui décrit les combats Pokémon comme trop violents. La petite lui offre un regard insistant, mais il ne saisit rien, trop occupée auprès de son invitée.
«Tu as une belle équipe dis donc. Capturé un Solochi? C’est que tu as eu de la chance, un dragon comme celui-ci est rare! On dirait que cette entreprise de dressage te réussit bien. Je suis heureux que tu t’y lances, Rowan, ça fait longtemps que tu en parles. Si tu as besoin de soins pendant ton parcours, n’oublie pas que je suis là hein!»
Silas sourit de façon excessive, ravi de sa propre petite publicité. Autant dire qu’il se satisfait de sa petite Pension, de pouvoir lui dire ces mots et vendre ses services avec une fierté non dissimulée. Si Rowan se lance à la réussite de ses rêves, l’éleveur peut avouer avoir réussi une part des siens. Il souhaite égoïstement lui en faire part, qu’elle célèbre un peu avec un des seuls points positifs de ces dernières années.
«Je suis syrien, hein, pas iraquien. Enfin, ma mère l’est. Moi j’imagine que je suis enolian. Enfin, j’ignore d’où tout cela provient exactement, mais il s’agit effectivement de ses recettes. Installe-toi et mange, je t’en prie, pendant que c’est encore chaud.»
Le jeune homme lui offre un sourire adorable, tirant sa chaise afin de l’inviter à s’asseoir. Il prend lui-même place de l’autre côté, servant la nourriture en fredonnant presque, bien heureux de cette rencontre qui, bien que prévue auprès d’une vieille amie, a quelque chose de neuf et de frais.
«Je vais… Bien j’imagine. Tu sais avec la Pension, tout ça. Ça va.»
Silas soupire. Il n’a pas l’habitude de dissimuler ses véritables émotions en compagnie de Rowan. Il fut un temps où plus aucune barrière ne subsistaient entre eux, lorsque les tragédies les avaient rassemblés et ligués contre ce monde parfois cruel. Il sourit.
«Mieux maintenant, même si je t’avoue que les dernières années ont été plutôt difficiles. Et toi, je ne t’ai pas demandé ce que tu fais maintenant? Je suis certain que tu aides les autres. Tu as toujours été douée là-dedans.»
L’eno-syrien la scrute, espérant avoir raison. (c)Golden
Côtoyer un être faisant parti de mon passé réveille un vieux sentiment en moi. Le voir me rappelle la vie que j’avais avant et les personnes qui ne sont plus de ce monde. Un étrange sentiment de nostalgie me tiraille les entrailles. Je rougis légèrement en l’entendant aussi impressionner que j’aie réussi a capturé un Solochi. Je sais que j’ai eu beaucoup de chance de tomber sur un pokémon dragon de la sorte mais ça n’a pas été si difficile de la capturer… En parlant de Anko, elle doit avoir faim elle aussi. Mais je sais que la maison étrangère avec tout les pokémon de mon ami ainsi que Silas lui-même lui fera peur. Au point qu’elle n’aura plus faim au final.
-Haha oui j’ai eu beaucoup de chance de la trouver ! Bon je n’ai pas encore eu l’occasion d’avoir un vrai combat entre dresseur et j’ai beaucoup à apprendre.
Je souris lors ce qu’il m’annonce que si j’ai besoin d’aide pour soigner mes compagnons il pourrait m’aider.
-C’est gentil Silas, merci ! J’y penserais. En tout cas faudrait que tu me fasses visiter après, hein ! J’ai hâte de voir tout ça.
Je me mords les lèvres en l’entendant me corriger.
-Ah oups, désolée. Je me trompe à chaque fois je crois.
Il m’invite à m’assoir, invitation que j’accepte avec plaisir en lui souriant avec douceur a mon tour. Puis il commence à servir le repas. L’odeur alléchante me donne vraiment faim. J’ai beaucoup de question à lui poser, mais c’est lui qui est le plus rapide.
-Haha oui en effet ! Tu te rappelle bien. Je suis secouriste pour l’hôpital d’Amanil. Et toi tu as donc terminé tes études ? Et tu arrives à vivre de ta pension ou tu as un autre job à côté ?
Ça fait bizarre de poser des questions aussi banales a un ami que pourtant l’ont connait depuis un bon bout de temps. L’étrange sentiments de nostalgie ne me quittent toujours pas.
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Jeu 11 Jan 2018 - 13:45
Silas C. Fisher
Somewhere only we know
feat. Rowan Noce Silas entretient pour les Compétiteurs et leurs aspirations de gloire et de renommée des sentiments plutôt mitigés. D’un côté, il existe un certain appât que même le brunet, réservé et timide, reconnaît. Celui des foules qui se plient à votre volonté, de ces regards regorgeant d’amour, de la frénésie des Arène et des Amphithéâtres… Tout ceci, l’éleveur comprend parfaitement. Ce monde a effectivement quelque chose de profondément magique et le jeune homme n’a aucun mal à identifier les raisons ayant poussé Rowan sur cette voie. Elle qui aura eu un parcours particulièrement difficile (bien plus que lui-même, il ose même l’admettre), et un peu d’émerveillement ne pourrait lui faire de mal. D’autant plus que Silas a l’impression que de suivre ce vieux rêve poussiéreux, recalé sans cesse en arrière-plan compte tenu des bouleversements réguliers de sa vie, a quelque chose de triomphant pour elle. Il sourit un peu de la voir rougir, content d’avoir provoqué sa joie de par le compliment qui ne pouvait être plus sincère. Néanmoins, il ne peut s’empêcher d’un peu désapprouver aussi, car il a toujours trouvé ces combats un peu trop violents, et certains aspects du tournoi plus ou moins respectueux envers les Pokémon qui se donnent corps et âmes pour… quoi au final? Le simple plaisir d’une foule adoratrice? Pour la gloire d’un humain qui au final ne distribue que quelques ordres? Silas sait que tout n’est pas si simple, mais il ne peut s’empêcher d’avoir des réserves et d’autant plus depuis la montée au pouvoir politique du groupe, il a du mal à totalement les appuyer.
Cependant, les Compétiteurs formeront nécessairement une bonne partie de sa clientèle, ainsi il doit mettre ses convictions personnelles de côté, tout comme dans le cas actuel de Rowan. L’éleveur hoche la tête alors que sa vis-à-vis évoque qu’elle n’a jamais fait de réel combat contre un dresseur… Semble-t-il que tous les deux ont beaucoup à apprendre dans leurs domaines respectifs! Cette affirmation a attiré Sherine, qui soudain se met à frotter la jambe de son dresseur de grands yeux suppliants. La Germignon, d’une grande perspicacité, aura rapidement fait le calcul dans sa tête et avancé la possibilité que les premiers adversaires officiels de la dresseuse novice ne soient nuls autres qu’eux-mêmes. Oh, Silas n’a pas le caractère très tourné vers cet exercice, mais le Pokémon plante espère le convaincre. Au début, l’Hôte de Pension ne comprend pas tout à fait. Il la scrute d’un air incrédule avant de reporter son attention sur son amie, qui s’excuse de sa bourde. Silas n’ajoute rien, même s’il se désespère encore de la méconnaissance profonde du monde envers le pays d’origine de sa mère.
«C’est pas grave, tant que tu profites bien de la nourriture, moi je serai heureux.»
Il se met à manger, réalisant enfin qu’il avait faim lui aussi. Silas apprécie bien la cuisine car il aime tout simplement la bonne nourriture, et d’autant plus si celle-ci s’accompagne d’une agréable compagnie.
«Secouriste? Wow. Tout un job, y’a de quoi être fière. Pour ma part, j’ai réussi le concours d’Hôte de Pension en mars dernier puis j’ai acheté ce terrain cet été et commencé à l’aménager. Ce n’est… vraiment pas terminé. J’ai plusieurs projets mais au moins la Pension est fonctionnelle et nous accueillons déjà des clients pour la maison de naissances et quelques pensionnaires. Tranquillement mais sûrement, j’ai l’intention de parvenir à ma Pension idéale mais je t’avoue que pour le moment, nous vivons de l’héritage laissé par mon père et l’argent que je reçois encore pour ses œuvres. Ça viendra, mais non, je ne travaille pas à côté.»
Et ça ne fait pas trop partie de ses plans, obstiné comme il est à réaliser son rêve. L’idée le rend nerveux, il fait passer le tout avec une bonne gorgée de thé bouillante. Pendant ce temps, Sherine insiste encore à ses pieds. Ils terminent tout juste de manger quand Silas réalise encore ce qui l’anime autant.
«Je crois que Sherine aimerait vous affronter, en fait, ce qui explique le fait qu’elle ne tient pas en place depuis tout à l’heure. Je… ne suis pas vraiment un dresseur doué, mais ça pourrait être pertinent effectivement pour toi de te pratiquer. On pourrait se faire un combat après la visite de la Pension, qu’en dis-tu?» (c)Golden
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