L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Vers l'Infini et l'Au-Delà ! Event N°1 - 18 mars - Sur une île
Sont compliqués pour rien, les adultes en fait. Entre Brandon qui est en mode « alors on peut pas y aller on est pas équipés, mais en même temps je dois y aller car je suis un scientifique sérieux et qualifié, prenez moi au sérieux, mais en même temps je sais pas, mais je sais, mais… » et Ellias qui nous fait aussi la leçon mais joue des claquettes avec ses jambes depuis plusieurs minutes… Hm. Vous pensez que c’est grave, si je les juge un peu beaucoup ? Parce que, sérieux, après c’est les mêmes qui vont nous rebattre les oreilles avec des leçons sur la maturité, la responsabilité et le respect, hein… J’y crois à mort, venant d’eux. Je crois qu’Ellias va tourner de l’œil, à nous entendre nous motiver les un.e.s et les autres de manière un peu trop enthousiaste. Finalement il se résigne et ne dit plus rien, se contente de se rapprocher de son Florizarre et de me suivre à la trace. Trop fasciné par ce qu’on est en train de découvrir pour faire des commentaires ou des hypothèses, je me contente d’écouter celles des autres… Alice et Brandon avancent des tas de théories, et wow, je serais aussi intelligent qu’eux un jour, moi aussi ? Ahaha, si seulement.
« Et si c’était les gens de la civilisation du Titak comme dans le désert avec les ruines du temple de Regigigas qui l’avaient construit ? Enfin, comme y’a un gros temple et tout, et même que je vais y aller visiter les ruines avec ma classe et le prof d’histoire nous a expliqué pleins de trucs ! Mon grand frère Alex il m’avait parlé de cet ancien peuple et des vieilles ruines du désert, il a aussi tout lu sur la légende l’Emergya et de Regigigas ! »
Dis-je avec un enthousiasme non-camouflé, pour ajouter mon grain de sel. Oui, bon, je sais, je parle un peu pour ne rien dire et faire mon kéké, c'est mi, je suis comme ça ! Dans mon dos, j’entends Ellias soupirer avec exaspération. Quoi qu’est-ce qu’il a encore, à ruiner l’ambiance, lui ? Je me retourne à temps pour voir mon cousin rouler des yeux d’un air excédé…
« …Quoi ? »
Lui demandais-je en gonflant les joues. Est-ce qu’il est obligé de faire la tronche dès qu’on découvre un nouveau truc… ? Sérieux, je pensais que ce serait vraiment plus fun, d’explorer des trucs avec lui, franchement, je suis déçu. Ellias ne me répond pas et laisse les autres s’occuper d’éclairer le tunnel dans lequel nous avons commencé à descendre. Décidément, c’est pas du tout l’ambiance que j’imaginais mais bon, va falloir m’y faire, je crois. Mais m’y faire, je n’en aurais pas le temps car le sol se remet soudain à trembler de plus en plus fort et des la poussière tombe du plafond du tunnel… « …C’est quoi, ça ? »
Interrogeais-je, non sans paniquer un peu et en me tenant au mur, reculant d’un pas. Puis, un craquement se fait entendre, secouant à nouveau le tunnel… Ellias gémit encore et m’attrape par le bras pour m’entrainer dehors sans me demander mon conscentement… Qu’est-ce que… !!!
« Aïe ! Lâches-moi !! Qu’est-ce que tu fous ?! »
Lui criais-je tandis qu’il m’entraine dehors en laissant les autres derrières nous. Furieux, je continue de pester en me débattant. Mais quel lâché ! Il aura vraiment agi comme un sac, aujourd’hui ! « Attends ! Y’a Alice et les autres en bas ! On les laisse pas comme ç… »
Mais a peine arrivé en haut des marches pour sortir, mon cousin s’est figé, yeux écarquillé, fixant un point plus élévé au-dessus de la surface… Doucement, en entendant les arbres craquer, je me retourne et me pétrifie à mon tour…
« … Regi… Quoi... ? »
Soufflais-je, d'une voix quasi inaudible emprunte de fascination. C'est un des golems légendaires... Comment s’appelle-t-il, celui-là, déjà...? Il faut que Alice voit ça ! Nadia est déjà en train de prendre des photos et moi, je suis devenu muet, entre l’admiration et la terreur. Je grave l’image du colosse de pierre qui s’éloigne de nous, jusqu’à disparaître derrière les arbres… Quelques secondes passe ainsi, pendant lesquelles le bruit s’éloigne.
« Punaise… A-Alice… Tu as vu ça… ? »
Nadia, contrairement à moi, ne perd pas le nord et ne tarde pas à nous saluer, en entendant les secours qui se manifestent avec des haut-parleurs depuis la plage. La fille à l’Evoli nous quitte ainsi… comme un coup de vent, une vraie tempête, celle-là. Ellias est un peu dépassé et il est pour sa part carrément tombé sur son derrière sous le coup de la surprise. Tant mieux, il m’a saoulé… J’arrive pas à croire qu’il était prêt à laisser Alice, Nadia et le monsieur au cheveux roses dans le tunnel qui tremblait… Je me rapproche de mon amie, l’air un peu penaud. J’espère qu’elle ne m’en veut pas, je voulais pas la laisser derrière, moi, c’est Ellias qui… Bref. Il y a quelques minutes, j’étais encore survolté mais l’apparition du golem et les tremblements m’ont fait l’effet d’une douche froide et maintenant, je suis vidé… Tu parles, après le naufrage, puis à crapahuter les sens en éveil dans la jungle, ça tue un peu. « Ça va… ? Où est-ce qu’il est allé ? Tu crois que… »
Mais, c’est là qu’Ellias revient à la charge. Il se relève et a l’air d’encore plus mauvais poil que tout à l’heure. Je ne daigne pas lui envoyer un regard et me libère dès qu’il veut de nouveau m’attraper le poignet. « Bon, Ludwig, ne fait pas l’idiot. Il faut rentrer, les secours sont là. Alice, Brandon, vous venez avec nous ? »
Comment ça, je fais l'idiot ?! Désolé, hein, il se passe pleins de trucs, je pige pas tout, moi, môssieur Herr Nagel ! Mon cousin a l’air tout aussi lessivé, mais je m’en fiche un peu, même si je hoche la tête avec résignation. Je le boude. Il a été infect pendant toute la balade et je suis fatigué aussi, d’abbord. Mais, au fond… Oui, il faudrait peut-être rentrer. Je vais avoir des choses à raconter à Marilyn, moi, ce soir, et je vais carrément pouvoir me la péter à l’école !
On se met donc en route vers la plage avec Ellias, laissant aux autres le choix de nous suivre. Effectivement, des bateaux sont là et les voyageurs de l’Opal sont déjà en train de rejoindre les embarcations de secours… J’ai l’impression qu’il s’est passé pleins d’autres choses sur l’île auxquelles nous n’avons pas assisté depuis la jungle, mais, bon, je ne vais pas me plaindre. J’ai une drôle de sensation dans le ventre en partant, une impression étrange, entre l’inquiétude et la fébrilité, je crois. Hm… En tout cas, je suis pas prêt d’oublier un truc : je vais plus explorer des forêts ou des lieux sauvages avec Ellias !
LIS-MOUAH:
Lulu est saoulé par les "adultes" qui les accompagnent et préfère étaler sa science comme un kéké pour compenser et ne pas avoir l'impression d'être bête par rapport aux autres (oui, il est pénible). Quand la terre tremble de nouveau, Ellias veut tirer Lulu du tunnel de force en oubliant les autres, ce qui met en colère Ludwig, mais ils sont interrompus par l'apparition de Regirock. Quand Regirock repart, Lulu s'informe de l'état d'Alice, et les deux sont lessivés et proposent (de manière assez pressante, merci Ellias qui se chie encore dessus) aux autres de retourner vers la plage, d'où l'appel des secours leur parviennent.
Ludwig Green
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Sam 22 Sep 2018 - 23:07
Alice C. Donovan
Vers l'infini et l'au-delà ! Ou taper l'incruste en permanence
Bon, visiblement... Je regrette d'avoir pris ce bateau, vraiment. J'avais fait un caprice pour monter, et j'étais contente de passer vers la forêt, mais là... Bah j'ai envie de voir ces tunnels, hein, clairement, mais... Mais y'a moins de plaisir, clairement. J'écoute à peine le type de tout à l'heure, et m'intéresse plutôt à ce que me disent mes camarades. Au moins, les présences de Lulu et Nadia me soulagent un peu, et j'esquisse un sourire flatté lorsque la seconde approuve ma théorie. C'est plutôt sympa, en fait, quand les gens se calment. J'ai toujours un peu de mal avec les gens de mon âge, mais là, je ne me sens pas prise pour une idiote ou un peu bizarre, et c'est plaisant. J'écoute attentivement lorsque Lulu se met à parler, intéressée et curieuse. Il est chanceux d'avoir pu faire un tour dans les ruines, lui... J'aimerais bien lui poser des questions à ce sujet, d'ailleurs, et je note dans un coin de ma tête de le faire dès lors que nous aurons un peu de temps dans un endroit plus calme et que tout ça sera terminé. Je n'ai pas de doutes sur le fait que nous n'aurons pas beaucoup de temps ici ; j'imagine qu'une fois les secours arrivés, nous serons virés sans ménagement et tout le tralala, alors autant en profiter. Je fronce toutefois les sourcils en entendant Ellias soupirer derrière Ludwig. Non mais... Non mais c'est bon, purée, on dirait un gamin de collège qui râle dans son coin et pourrit l'ambiance à tout le monde avec son passif-agressif parce qu'il a pas eu sa sucette ! Je me retiens de grogner, mais le regard noir que je lui adresse, en revanche, absolument pas. Il m'énerve, certes, mais en vrai, j'aime pas du tout son comportement avec Lulu. Il est super contrôlant et méprisant, c'est pas cool du tout, ces gens-là. Si il l'apprécie, qu'il arrête de le traiter comme un imbécile, sérieux !
Grmph. Quelle tête de Mara, celui-là... M'enfin. Allez, on oublie les trucs négatifs, j'ai dit, on pense à autre chose, parce que sinon, je sais pas trop pourquoi, j'ai l'impression que mes nerfs vont lâcher prise et ça ne me rassure pas. Je m'apprêtais à dire quelque chose pour détendre un peu l'atmosphère et passer à autre chose, mais voilà que les tunnels se mettent à trembler tout d'un coup. Prise par surprise, je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe, même si Spyro et Prompto poussent des petits jappements paniqués en me voyant rester sur place. Mal à l'aise à cause des grands sons qui se répètent, je me suis en effet crispée et ma gorge s'est nouée. Mon Voltali parvient toutefois à m'empêcher de rester sur place en tirant doucement sur ma manche, pour m'éloigner un peu, même si mes pas sont maladroits et que je manque de chuter à cause de ma perte de stabilité. Je ne vois ni Nadia, ni Lulu, alors je suppose qu'ils ont dû bouger, et je ne réfléchis pas tout de suite au pourquoi. Et pour le coup, je tombe dès lors que j'aperçois ce qui nous approche. Mes yeux s'écarquillent brutalement, et je prends quelques longues secondes à réagir, choquée.
Nadia et Lulu semblent plus réactifs que moi, mais j'ai du mal à ne pas trembler en voyant un immense Regirock nous observer pendant quelques secondes. Le titan ne semble pourtant pas s'intéresser plus que ça à nous, puisqu'il s'éloigne petit à petit, se dirigeant vers les plages avec une lenteur remarquable. Et nous, nous sommes là, au beau milieu de cette jungle, tandis que mes fesses par terre se révèlent plutôt douloureuses. Il ne faut pas longtemps pour que des voix résonnent grâce à des hauts-parleurs, nous indiquant que des secours sont arrivés. Je n'aime pas l'avouer, mais c'est aussi rassurant que frustrant, que de savoir que nous allons bientôt partir.
Je ne reste pas longtemps assise par terre, toutefois, puisque Lulu se rapproche, l'air gêné pour je ne sais quoi. Sans doute est-il un peu apeuré, et je me retiens de lui poser des questions avec difficulté, ne sachant pas si ce serait empirer la situation que de parler et d'énoncer des évidences telles que « ohlalala c'était effrayant ». En outre, il a lui-même quelques interrogations et je tente d'y répondre en me relevant, un sourire sur le visage alors même que ce dernier est blanc comme la neige.
« Tout va bien. J'pense qu'il... »
… Et voilà que monsieur « je suis trop l'adulte de la place haaaaaaaaaaan » se la ramène une nouvelle fois, et je ne retiens pas l'envie de soupirer. Seigneur, mais il va se taire ou il est décidé à produire son propre compost par la bouche toute la journée... ? Je résiste bien difficilement à lui dire que je me passerais volontiers de sa compagnie, mais ça m'embête de laisser Lulu tout seul avec lui, maintenant. Je sais pas pourquoi, mais je suis devenue méfiante. Puis, Prom et Spyro n'ont pas l'air à laisse, alors ouais, je ferais peut-être bien de retourner sur les plages. Et en vrai, Natsu va sûrement m'attendre là-bas, alors... Alors ouais, on va rentrer. Je suis docilement mon ami, ne quittant pas ses côtés alors nos pas nous portent vers les embarcations de secours. J'ai d'ailleurs le droit à un regard un peu las de mon cousin lorsqu'il me voit arriver seule. Je vois bien à son expression qu'il est clairement exaspéré, mais que l'inquiétude a pris le pas sur sa volonté de me rappeler ce que je sais déjà. En silence, il me fait signe que je peux rester avec Lulu en attendant, et je n'en demande pas plus. Je crois... Je crois qu'après tout ça, je vais jouer à la console, hein, ce sera pas mal en fait.
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