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Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

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SOS Boloss bonjour ! [PV Faust]
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Patrick Olson
Frite à la cantineAlors mon p'tit gars
Si t'es une petite patate comme moi
J'te conseille de courir vite
Si tu veux pas finir taillé en frite
( Si t'es une petite Patate → #LaVie )
Le point de vue d'un parent ne pouvait que l'intéresser et en voyant le désir de comprendre de Mephisto, lui-même comprit que les incompréhensions n'étaient pas seulement une affaire d'enfant. Patrick devait bien se l'avouer, ça ne lui avait jamais réellement traversé l'esprit que sa mère puisse autant être dans le flou que lui. Naïvement, le jeune-homme avait imaginé la parentalité comme quelque chose de clair et le rôle de parent comme quelque chose de cadré. Il n'avait jamais imaginé les choses sous cet angle. Seulement, si la perspective de se dire que sa mère était, peut-être, au final, aussi paumée que lui avait quelque chose de rassurant, il avait beaucoup de mal à se raccrocher à cette idée. En fait, tout cela sonnait beaucoup trop beau pour être vrai. Il y avait toujours, au fond de Patrick, un truc qui lui intimait que les choses étaient plus complexes que ça. Si tout se passait bien avec sa sœur, pourquoi n'était-ce pas le cas avec lui ? Est-ce qu'il était possible de réussir une éducation et d'en foirer une autre ? Est-ce qu'il était possible de bien s'entendre avec un de ses enfants et mal avec un autre ? Ceci dit, Mephisto avait raison sur un point : il fallait en parler.

- « En vérité, si j’étais venu aujourd’hui c’était dans l’espoir de mettre les choses au clair. Seulement, en arrivant devant son bureau je me suis dégonflé. » confia-t-il doucement « Ma mère est quelqu’un de très occupé, nous n’avons jamais le temps de parler à la maison et en allant la déranger au boulot je me suis sentit con. Je me suis dit que j’abusais un peu, que c’était sans doute ridicule de débarquer en pleine journée pour lui parler de mes angoisses et mes insécurités d’ado. »

Faut dire que le travail, ça a toujours été le centre de sa vie. Patrick avait toujours connu sa mère des dossiers entre les mains. Les heures supplémentaires au boulot, les phrases bateaux de parents plongés dans leur tâche, tout ça avait toujours été son quotidien, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Il ne lui semble pas que sa mère aille prit un seul jour de congé pour les veiller ou passer du temps avec eux, loin des responsabilités. Ça avait toujours été le boulot, rien que le boulot.

- « Vous savez, ma mère, c’est un peu la patronne ici. Elle a toujours préféré le travail au reste, ça a toujours été le centre de sa vie, du coup, je me suis dit que c’était sans doute stupide de ma part de vouloir qu’elle en sorte dix minutes le temps de parler. Je suppose qu’elle aimerait se reposer aussi, des fois, et qu’elle a sans doute mieux à faire que gérer un gamin dix-neuf pige incapable d’entrer dans l’âge adulte. »

Du moins, c’est le sentiment qui prédominait dans l’esprit tourmenter du jeune-homme. Patrick baissa les yeux, se rendant compte qu’il en avait encore une fois trop dit. Ceci dit, ça ne l’énerva pas outre mesure. Mine de rien, cette conversation lui avait fait du bien.

- « En tout cas, ça m’a fait du bien de parler. Je me sens un peu moins… Lourd ? Ouais, un truc dans le genre. On ne devrait pas tarder à y aller, non ? Fin, je suppose que l’exercice est fini maintenant. »

©️ 2981 12289 0
Patrick Olson
Patrick Olson
Compétiteur
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Mer 12 Déc 2018 - 10:40
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Faust M. Donovan
>>> SOS Boloss, bonjour !


ft. Patrick Olson

Je me sens quelque peu inutile, mais dans les faits, je ne crois pas que je puisse m'attendre à quelque chose d'autre. C'est quelque chose sur lequel il va devoir travailler un peu tout seul, et je ne peux pas lui donner des réponses vagues et creuses pour lui faire plaisir, même si j'aimerais vraiment que tout soit aussi simple en règle générale. Je compatis toutefois, et sent mon empathie me faire de la thune pour lui. Cela n'a pas l'air d'être simple pour le pauvre bougre, et j'imagine en plus de ça qu'il doit y avoir un paquet de dossiers que je ne connais pas et que, pour être tout à fait honnête, je n'ai pas tant envie de connaître dans les détails car nous n'avons pas ce type de lien. Toutefois, je ne rechigne pas au fait de l'écouter si il en a besoin, car, bah, en vrai, souvent, discuter avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec vous-même, ça fait du bien.
En outre, je me rappelle bien du marasme dans lequel j'étais moi-même plongé lorsque je sortais à peine de l'adolescence. Ma relation avec ma propre mère, et d'une certaine façon mon père bien que je tende à le nier, n'a pas été simple. Elle ne l'est toujours pas, et plus je vieillis, plus je me demande si une relation familiale peut l'être. Les trucs à base de familles parfaites et entièrement synchrones ainsi que fusionnelles, c'est joli dans la fiction, c'est une autre chose dans la réalité. Oh, loin de moi l'idée de dire qu'il faut se « satisfaire de ce qu'on a » ; ça, c'est un ramassis de conneries. Quand quelqu'un est toxique et mauvais, on le vire, un point c'est tout. Je dis juste que même avec l'amour des autres, la volonté de bien faire, et de ne pas se montrer endommageant, eh bien, il arrive des choses qui font que l'on ne peut pas éternellement yodeler dans un fond de paysage de carte postale suisse. Les non-dits, les mensonges, les tensions, les rancunes, les incompréhensions, et parfois, de simples vérités cruelles que l'on découvre tardivement, tout cela a son effet. Ce n'est pas parce que l'on aime quelqu'un que l'on le traite bien, même avec toute la meilleure des volontés. Je crois, mais peut-être que je me trompe, que mon interlocuteur est dans ce cas de figure.

J'esquisse un rictus compatissant et quelque peu désabusé face à ses premières paroles. Tiens donc, il s'est dégonflé en voulant parler à sa daronne pour mettre les points sur les i. Cela ne me fait penser à absolument personne, du genre un type qui du haut de ses trente-trois ans a encore du mal à ne pas marcher sur des œufs lorsqu'il vient déposer Morgane et Alice chez leur grand-mère, par exemple. Arceus, je me retiens de justesse de lui sortir un « parle moi-en » qui n'aurait pas d'autre valeur que d'être une bonne blague cynique. Et j'aime bien les blagues cyniques, hein, avec le temps l'on dirait que c'est le seul truc qui rend certaines journées drôles, mais tout de même. Face à son inquiétude, j'esquisse une moue embêtée.

« Non, mais... On vit pas pour travailler, hein, même si certains l'oublient et croient qu'ils en deviennent meilleurs que les autres. Si c'est une bonne personne, vous devez être plus important qu'une petite heure, v'savez. »

Après, si certains aiment passer leurs vies à bosser, grand bien leur fasse, même si j'estime qu'ils mettent les autres en danger en participant à faire de ce comportement une norme, mais généralement, quand on est à peu près décent et qu'on aime son entourage, on leur réserve du temps. Enfin, c'est bien plus compliqué que ça, j'exagère grandement. Souvent, l'on est pris de court, dépassé, et l'on ne sait plus où donner de la tête, alors on oublie les bases. Toutefois, j'ose espérer que la mère du cadet n'est pas du genre à laisser volontairement de côté son fils, donc peut-être qu'il y aurait moyen de trouver un moment. Je n'en sais rien, néanmoins, alors je parle sûrement dans le vide de nouveau. Mais, bah, ça me frustre, car je me dis qu'au fond, tout cela se réglerait probablement relativement aisément avec peu de choses, mais ça a l'air de stagner, et Arceus que je sais ce que c'est, les soucis qui stagnent. C'est-à-dire que ça m'a bouffé la vie et ça me bouffe encore la vie depuis dix ans, donc... Mais la situation est différente. Je ne devrais probablement pas transposer nos cas l'un sur l'autre.

Voilà d'ailleurs qu'il m'explique qu'apparemment, sa mère est « un peu la patronne ». Hm. Je suis pas débile, hein, j'ai ma petite idée sur son identité, mais pour rester poli, ça m'indiffère pas mal. Je crois, en revanche, qu'il se méprend sur certains points, et je l'écoute parler, comprenant mieux ses inquiétudes et, bah, ses insécurités flagrantes. Dans un soupir embêté, je reprends la parole, affichant sur mon visage une expression avenante, mais un peu amère. J'aimerais bien partager cette idée que la compétition est une espèce de chose différente, une sorte d'institution pure dénuée de toute influence externe, mais...

« … V'savez, y'a pas « un » patron, dans la compét'. C'est une grande entreprise capitaliste, si on veut être honnête, y'a une dizaine de patrons, et l'état. Les grands visages, là, c'est des employés, tout comme moi. Les conseillers, les maîtres, les patrons et patronnes, on est que des tronches sur des panneaux de marketing, rien de plus. »

J'vais pas lui faire une explication sur ce que c'est qu'un conseil d'administration, notamment parce qu'il doit le savoir. Mais je peux saisir pourquoi il dit ça, alors je continue, malgré cette fichue sensation que je ne fais que brasser du vent. Mon expression se fait plus sérieuse pendant quelques secondes, et mon regard se pose dans celui du plus jeune, plus calme, plus concentré.

« Je vois bien le souci, mais... On arrête pas d'avoir des soucis avec ses parents 'une fois adulte', hein. Puis ça veut rien dire, d'être adulte. Les trois quarts des gens font semblant mais en vrai, on est juste tous des ados qui repassent les mêmes problèmes en boucle jusqu'à trouver un moment où c'est un peu moins frustrant. C'est pas stupide, de vouloir lui parler juste un peu. Visiblement, ça compte pour vous. »

J'aurais probablement dû suivre ce conseil il y a quelques années. Je sais... Je sais que c'est très facile à dire, et extrêmement complexe à faire. Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait une autre réponse, ou du moins, si il y en a une, je ne l'ai toujours pas trouvé, et je suis encore en train de la chercher. Oui, je sais, c'est vague, merci Shi-Fu, mais il faudra se satisfaire de ça pour le moment, je le crains.
De toute façon, comme il le dit, l'exercice doit être fini, et l'on va probablement m'attendre pour des trucs pas très rigolos et chiants comme tout. Barf, au moins j'aurais mangé, et je serais de meilleure humeur, donc c'est déjà ça, je suppose. Je ne vais pas non plus retarder de trop mon cadet, alors je hoche distraitement de la tête lorsqu'il me remercie, esquissant un sourire amical. Je me lève ensuite, avant de débarrasser nos plateaux, l'air plutôt calme et décontracté.

« Pas d'soucis. On va bouger. »

Et rapidement, d'ailleurs, car j'entends déjà des bruits de pas et de conversation qui se rapprochent. En grimaçant, je jette un coup d’œil à la grille ouverte au dessus de nos têtes et me dit que, définitivement, il est temps de s'en aller. Toutefois, avant cela... Je trifouille dans l'une de mes poches, pour en sortir un petit carton glacé à deux balles d'un de mes conteneurs portables. Puis, distraitement, je la lui passe, un sourire simplet et sans excès cette fois sur mon visage.

« Hé, au besoin, si vous vous paumez de nouveau... »

Je lui laisse ma carte dans la main. Enfin, pas l'habituelle, l'autre, celle que je donne pour les coups de fil médiatique, notamment. J'ai p'têtre tort de lui faire confiance avec ça, néanmoins, je ne crois pas que ce soit son genre de chercher les ennuis, alors... J'esquisse même un grand sourire plein de dents, de relative bonne humeur. Allez, c'était rigolo, quand même, dans les faits !

« Au pire, demandez à m'dame Voorhes, elle vous trouvera mon bureau. J'ai des gâteaux, quand on s'ennuie. »

Je lui offre un bref signe de la main avant de décarrer plus ou moins lâchement, enfin, pas sans un grand signe de la main, un sourire colgate, et tout ça. Je ne vais pas rendre ça plus gênant que nécessaire en me montrant plus jovial alors que j'ai conscience que cela pourrait lui mettre la pression, d'autant plus qu'il avait déjà l'air assez intimidé comme ça (pourquoi, ça, sérieux, bonne question). Toutefois, j'aimerais m'assurer, à l'occasion que les choses s'arrangent à peu près dans sa vie. C'est vrai, quoi, vous vous paumez avec dans un placard, puis dans un escalier, et vous finissez par tomber dans la cafet après un passage par les conduits d'aération comme dans un mauvais plagiat de Die Hard ; ça construit des liens !

JUILLET 2023
Faust M. Donovan
Faust M. Donovan
Elite
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Jeu 27 Déc 2018 - 1:20
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