L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
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-Et alors, j’lui dit: “La prochaine fois, tu iras directement sonner à la prison, ça me sauvera le trouble de venir te chercher!”
Les trois filles qui m’entourent échappent en coeur un petit ricanement absolument adorable avant de se rapprocher d’avantage de moi. L’une d’elle, une jolie rouquine qui ne doit pas dépasser la mi-vingtaine, tente même sa chance en venant glisser sa main contre ma cuisse, alors qu’elle se blottit contre mon corps. Je lui lance un sourire tout en la laissant faire, au grand damne des autres qui regrettent probablement de ne pas y avoir pensé plus tôt. -On est trop chanceuses de t’avoir comme chef de la milice, t’es un vrai dur, toi…
Cette fois, c’est la blonde qui tente d’attirer mon attention. Son regard, d’un bleu azur, est plongé dans le mien, alors qu’elle fait glisser l’olive de son martini contre sa langue d’une manière très évocatrice. De toute évidence, elle tente de me faire passer un message qui n’a absolument rien à voir avec mes capacités de mener à bien les activités de la milice… Et franchement, si ce n’était que de moi ce soir, je pense que je pourrais bien la laisser me tenter. Malheureusement pour ces trois jolies jeunes dames, si je suis là ce soir, ce n’est pas pour me dénicher la prochaine Mme Elric-d’un-soir. Ce soir, je suis plutôt là en tant que mentor, pour mon padawan qui se fait d’ailleurs désirer.
Alors que je lance un regard à ma montre de poche, je commence à me demander si Brandon ne se serait pas égaré sur le chemin. Pour être franc, je n’en serais pas tellement étonné. Le bar où je l’ai invité, le fameux Die Prohibition, est un bar exclusif tenu par le meilleur barman allemand de tout Enola, et peut être assez compliqué à trouver pour ceux qui ne connaissent pas. Malgré les indications détaillées que j’ai remis à mon ex beau-frère par téléphone l’autre jour, je me dis qu’il pourrait très bien ne pas trouver. Et si tel devait être le cas, je présume que je n’aurais d’autres choix que de m’occuper de ces jolies demoiselles cette nuit…
Mais alors que je m’apprête à partir une nouvelle histoire me mettant en scène en tant que gardien de la paix, un petit visage familier attire mon attention, à l’entrée du bar. D’un bond, je me redresse, bousculant au passage les demoiselles à présent vautrées contre moi. Avec un air un peu trop excité au visage, je fais de grands gestes en la direction du jeune homme. -Bran! Par ici! On t’a gardé une place!
Je fais signe aux jeunes femmes de se déplacer, ce qui est loin de leur plaire. Les trois lancent des regards de vipères au jeune homme qui s’approche de nous avant d’accepter de se pousser, et de lui laisser une place parmi nous.
-En fait, j’étais pas vraiment sur que tu viendrais!
Je pose mon eau gazéifiée contre la table basse avant de venir serrer la main du jeune homme. Contrairement aux trois filles, je suis content de voir le scientifique en herbe ici ce soir!
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Weston Elric
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Mar 17 Juil 2018 - 21:25
Brandon Blanchett
Le Charisme et la Drague c'est pas un art facile facileWestouille & Brenda
••• Je regarde une nouvelle fois le petit papier sur laquelle j’avais noté l’adresse de notre lieu de rendez-vous avant de reporter mon regard sur mon portable. La machine à beau avoir quelques années à son actif elle avait plutôt bien fonctionné jusqu’à maintenant. Quelques ralentissements par-ci, quelques redémarrages constructeurs par-là mais mon téléphone avait jusqu’à maintenant répondu à toutes mes attentes mais-là… Diantre, le GPS est au fraise ce soir. Fin, Weston m’avait prévenu que le bar ne serait pas forcément simple à trouver mais de là à ce que mon appli perde la boule…
Je pose une nouvelle fois mon regard sur l’adresse puis lève la tête à la recherche du nom de la rue dans laquelle je me trouve. Je ne suis pas très très familier avec la topographie d’Anula. Je ne connais que les grands axes de la ville… Et encore. Aussi, je me perds facilement quand on m’embarque dans les petites rues, ces entrailles des villes dans lesquelles les touristes se ballades rarement et je crois que… Oui. Là. Je suis bel et bien paumé. Attends attends… Qu’est-ce qu’avait dit Weston déjà… Après avoir dépassé le magasin de vêtement pour bébé fallait prendre à droite… Est-ce que j’ai pris à droite seulement ? Attends, à force de regarder mon portable je ne sais même plus où j’ai mis les pieds. Je rebrousse chemin, longe la rue en cherchant du regard la devanture du « Petit Togepi », un petit magasin de vêtement pour lequel j’ai vidé pas mal de fois ma carte bleue à force de donation pour acheter bien trop de vêtement à ma bien trop adorable nièce. Ah. Le voilà. Bien. Bah oui, quel con, j’avais tourné à gauche. Je me remets donc en route, du bon côté cette fois, en tentant de me rappeler chaque détail qu’avait pu me donner Weston.
J’étais plutôt impatient de profiter de cette soirée quoi que je l’appréhendait autant qu’elle me réjouissait. Faut dire que, jusqu’à maintenant, j’avais fréquenté Weston de façon « officielle » pour les anniversaires des enfants, pour lui rendre service etc. On n’avait jamais vraiment réussi à se retrouver seul ou à partager des activités autre que « discutons pendant qu’on change la couche de la poulette qui a fait un très gros caca » du coup… Oui, le bar ça impressionne. C’est un bon point, cependant, ça prouve qu’on avance. C’est sans doute très égoïste de ma part mais j’aime l’idée de faire partie de leur vie à lui et à Mercy. Cette famille m’était étrangère lorsque j’étais bien à l’abris à la maison et en arrivant en Enola j’ai eu la prétention de vouloir me faire une place. Si possible, j’aimerais bien garder de bons contacts avec tout le monde et spécialement avec lui. C’est tout de même le père de Benji et de Lexie et même si l’idée d’en faire mon BFF ne m’a jamais traversé l’esprit et n’arrivera sans doute jamais j’apprécie le fait d’être assez proche pour le fréquenter dans un cadre autre que les enfants. Puis, bon, j’ai bien compris leur vie avec Mercy était compliqué et si je pouvais alléger ne serait-ce qu’un peu ça… Ahem. Ce n’est peut-être pas très sain de vouloir vivre au travers des autres mais je me sens trop étranger et instable dans ma propre vie pour m’y sentir 100% bien. Sans doute que ça viendra avec le temps, sans doute que je me mets trop de pression aussi. Mais j’ai envie d’être… Parfait, pour eux, pour moi, c’est une mauvaise habitude qui me colle à la peau depuis pas mal de temps déjà. Vivre pour moi, je ne connais pas. Quoique, ce serait légèrement hypocrite de dire ça vu que y a pas mal d’autosatisfaction dans le fait d’être un « bon oncle », « un bon pote », « un bon scientifique » etc. Bref, Ahem, je m’égare.
- « Die Prohibition… Ça donne le ton. » fis-je en levant la tête sur la devanture du bar, une fois arrivé.
Je serre malgré moi la lanière de ma sacoche en bandoulière dans un geste nerveux. Bon. Nous y voilà. Ça à l’air d’être un bar assez chic… J’aurais peut-être dû mettre un costard et du parfum… Sauf que je n’ai pas de parfum et que mon habit le plus chic se résume en une veste marron ayant appartenu à mon grand-père maternelle donc autant dire que ce n’est pas demain la veille que je pourrais frôler le clicher du Christian Grey. D’ailleurs quelle horreur. Puis j’ai toujours préféré la robe de soirée de Ron perso. Le style victorien c’est tout de même foutrement classe et fun. Ahem, je m’égare encore.
Je me détaille une dernière fois dans la vitre. Bon, les cheveux ça va… Pour la tenue… Ça va, je fais moins clochard que d’habitude. Ce n’est surement pas les standards de la maison mais bon au moins je fais petit neerd dynamique et ça c’est cool. Une chance que j’ai pensé à retirer ma blouse en prenant la voiture en fin d’aprem. Bon… Je rentre ? Va bien falloir de toute façon… Je peux rester dehors puis je suis déjà vachement à la bourre… Arg. Allez. Bombe le torse, comme dirait Lexie tu es un chevalier de l’ordre Tagada. Ce n’est pas un bar et un cocktail bien trop chère pour ce que c’est qui va t’impressionner. Aller. On se lance. Brandon cool mode on.
- «Bran! Par ici! On t’a gardé une place! »
Je n’ai pas à longtemps chercher pour trouver mon ex-beau-frère et… On ? Comment ça on ? On devait être plusieu-Oh. Ah. Des filles. Sur le coup je cligne un peu des yeux. Je suis un peu perdu-là. C ki ? /PAN/ Je ne sais pas qui sont ces demoiselles mais vu les regards qu’elles me lancent j’ai pas l’air le bienvenu. J’ai la douce sensation d’avoir interrompu quelque chose et le contraste entre leur mine boudeuse et la joie apparente de Weston me fait légèrement soupirer. Bon bah. Maintenant qu’on y est.
Je m’avance en tentant d’être le plus serein possible. J’avoue que les trio Javotte, Anastasie et Cruella me fait un peu peur mais bon Weston à bien dû leur dire que je venais… Non ? Je souris doucement au demoiselle en les remerciant pour la place et serre la main de Weston, légèrement amusé par son enthousiasme. Je suis… Plutôt flatté de le voir si content de me voir. Je n’aurais pas cru voir ce genre d’expression un jour sur son visage. C’est assez déroutant… Et agréable faut dire. Si on exclut les trois filles qui ont l’air de s’être renfrognées depuis que j’ai posé mes fesses ça commence plutôt bien. Bon, j’ai l’impression de ressembler à un pou et de puer pour qu’elles s’écartent comme ça mais bon. Je suppose que le trentenaire blond c’est plus attrayant que le neerd qui voit la lumière du jour une fois par semaine.
- « Navré pour le retard, t’avais raison le bar est pas simple à trouver. J’ai un peu galéré mais je suis là maintenant. Et, bonsoir, je m’appelle Brandon, je suis le… Je peux le dire ? Ok. Je suis l’ex beau-frère de monsieur.» Je devrais sans doute lâcher un truc cool mais comme je n’ai pas d’idée et que le premier truc qui me passe sous les yeux c’est une bouteille d’eau gazeuse je lâche un « Aloooors, qu’est-ce qu’on boit ? »
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Comme à son habitude, Brandon semble un peu mal à l’aise, avec son air de “j’viens juste de sortir d’un cul de poule”, et pour être franc, je n’en suis pas vraiment surpris. J’imagine que ce genre d’activités doit le sortir de sa zone de confort. Mon ex beau-frère me semble plus du genre à se faire une petite soirée tranquille Netflix à la maison, et lorsqu’il veut pimenter un peu les choses, il rajoute une bouteille de Coca et un sachet de popcorn à faire au micro-onde dans le mélange. Qui sait, peut-être même qu’aujourd’hui sera son baptême en terme de sortie dans les bars (et d’ailleurs je note cette info dans un coin de ma tête). Mais peu importe ce que sont les habitudes du jeune homme, aujourd’hui, je ne suis pas là pour lui faire sentir qu’il n’a pas sa place ici. Après tout, il semble déjà bien y arriver tout seul. Non, aujourd’hui, je me donne plutôt comme mission de le mettre à l’aise. Ce soir, je veux qu’on passe un bon moment tous les deux. Et en à côté, j’aimerais bien le décoincer un petit peu.
Sauf que ça, c’est probablement plus facile à dire qu’à faire. À peine le jeune homme arrivé qu’il s’élance déjà dans les présentations malaisantes, en s'introduisant dans la conversation en tant que “l’ex beau-frère”... Oui bon, on aura déjà vu mieux pour les premières impressions! D’ailleurs, les jeunes femmes qui nous accompagnent ne semble pas vraiment impressionnées par le nouveau venu. L’une d’elle lève même les yeux vers le ciel, alors que les deux autres ont rivés leurs yeux vers leurs téléphones. Le scientifique en herbe semble chercher à faire partir le malaise s’étant installé en lançant un nouveau sujet: l’alcool!
-Oula, faut pas brûler les étapes mon coco!
Je rigole peut-être un peu trop fort devant l’enthousiasme de l’ex beau-frère quant à l’idée de se mettre à vider les bouteilles. Au moins, le jeune homme semble commencer à se détendre, et ça, ça me plait.
-En fait, j’ai une idée, tu va voir.
J’offre un air rempli de mystère à Bran, avant de me tourner vers le bar, au fond de la pièce, où se trouve le barman, affairé à remplir des verres à la chaîne. Je lui fais un signe de main afin d’attirer son attention. Me sachant très bon client depuis toujours, même si ces dernières années la majorité de mes achats ne m’est plus destiné, l’homme s’arrête, attentif à ma prochaine commande.
-Ulric! Des shooters! Stark!
Ici, Stark, ou du fort en français, a toujours été le mot d’ordre. D’ailleurs, ce bar aurait probablement pu porter ce nom tant c’est la marque de commerce. Le barman m’offre un clin d’oeil afin de me signifier qu’il a capté la commande, et s’affaire à préparer les deux rangées, l’une contenant un mélange d’alcools dont seul lui a la recette, et l’autre, ne contenant qu’un mélange de boisson gazeuse et de sirop fruités. Car bien que j’aurais aimé accompagner Brandon dans sa découverte des alcools allemandes, je ne peux pas vraiment me permettre une rechute dans le monde de la boisson.
Rapidement, Ulric revient avec sur son plateau la commande, qu’il pose devant nous, avec en supplément trois Sangrias pour les demoiselles qui nous accompagnent, histoire qu’elles ne s’emmerdent pas la bouche sèche à nous regarder nous amuser. Rapidement, je glisse quelques billets à l’allemands qui retourne à son comptoir, avant de relever le regard vers le jeune homme, un large sourire au visage.
-On va jouer au concours d'anecdotes! Le but du jeu est assez simple: chacun notre tour, on raconte une anecdote, vraie ou fausse. Et le but est de deviner si l’autre raconte de la merde, ou si l’anecdote est vraie! On boit quand on rate, et on boit quand on se fait pincer!
Les filles s’échangent des regards, intriguées par ce jeu qui, pourtant, ne vient pas d’être inventé. Elles semblent curieuses, se disant probablement qu’elles auront des histoires croustillantes à raconter demain matin. Quand à moi, je n’ai pas quitté Brandon du regard, curieux de connaître ces petits recoins de son passé qu’il acceptera bien de nous compter ce soir.
-À vous les honneurs, mon cher.
De nouveau, je lui glisse un clin d’oeil avant de me poser confortablement contre mon siège. Je suis tout ouïe, tout comme les filles qui ont définitivement changées d’attitudes depuis l’annonce du jeu.
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Weston Elric
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Dim 29 Juil 2018 - 2:56
Brandon Blanchett
Le Charisme et la Drague c'est pas un art facile facileWestouille & Brenda
••• Haha. Ouais. Ferme ta bouche Brandon tu es gênant. Je me doutais bien que je ne serais pas des plus à l’aise et que ma maladresse allait surement se réveiller parce qu’elle a un sens très personnel de ce qu’est un bon timing… Mais bigre, je me ficherais des baffes parfois. Je ne suis pas très envieux de la popularité de Weston mais j’avoue me sentir vraiment désolé pour lui en voyant Belle, Bulle et Rebelle sur leur téléphone. De toute évidence j’ai interrompu leur soirée. Enfin, je peux les comprendre, y a surement plus agréable à regarder qu’un scientifique avec un charisme d’huitre et un bide qui déborde du pantalon. M’enfin. Je me dis que je devrais peut-être arrêter de parler, que c’est peut-être un moyen intelligent de ne pas s’enfoncer davantage. Nan, parce que maintenant que j’ai mis un pied dedans autant éviter d’y mettre le deuxième.
Weston, par contre, à l’air de bien s’amuser et dans un sens je… Je suis un peu surprit. Je profite de sa bonne humeur apparente pour observer plus en détail mon environnement. Comme j’aurais pu m’en douter, Weston et moi n’avons visiblement pas les mêmes standards en matière de « bar ». D’habitude, les lieux dédiés à la boisson que je fréquente sont plutôt grand public, c’est toujours plein craqué dès 17h et ça ne se dépeuple pas avant 3h du mat. Les bières sont peu chères et souvent l’établissement en tant que tel est petit. La plupart des gens boivent et discutent sur les trottoirs. J’avais longtemps été réticent à me rendre dans ce genre d’endroit. J’avais pas mal d’appréhension quant à ma capacité à m’intégrer ou à interagir avec les autres. C’est que je n’ai pas le profil d’un grand buveur, voyez-vous. Puis finalement je me suis lancé et j’y ai pris goût. De temps en temps, je trouve ça agréable de descendre de l’appart, de marcher dix minutes puis de me poser avec une petite bière mais ça n’a pas du tout l’air d’être le genre de la maison où je me trouve. Ici tout semble plus… Chic, plus codé. Je suis d’ailleurs plutôt surprit de voir à quel point Weston jongle avec tout ça pour s’intégrer parfaitement dans le décor. Face à toutes ces personnes je me sens étranger, un peu tâche aussi. Ouais, j’ai bien fait d’arrêter de l’ouvrir. Mieux laisser la soirée s’avancer un peu, on verra bien. Peut-être que les demoiselles finiront aussi par se lasser et partir ? J’avoue que je serais nettement moins tendu si je ne sentais pas d’ici une espèce d’aura meurtrière.
- « Hein ? Quoi ? Quelle idée ? »
Je suis sorti de mes pensées, un peu hébété et ne comprenant pas tout de suite où Weston voulait en venir. Cependant en attendant le mot « shooter » je commence à comprendre. Je ne suis pas très friand des alcools fort, je carbure plutôt à la binouze en général. Mais je comprends qu’encore une fois, ça ne doit pas être le genre de la maison. J’appréhende un peu, je ne sais pas si je tiendrais avec des shoots. Quoi que, ça doit être comme la bière, faut savoir temporiser. J’en profite donc pour commander timidement à manger histoire d’avoir de quoi grignoter à côté. Sinon, j’en connais un qui va devoir me porter jusqu’à ma voiture et j’ai la vague intuition que ronfler dans le cou de mon ex beau-frère et lui baver dessus dans mon sommeil de gars bourré n’est peut-être pas prévu dans le programme de la soirée. On finit donc par nous apporter les fameux shooter et très rapidement après petits canapés à plein de goût différent. J’en choppe d’ailleurs un écoutant les explications de Weston.
Ooooh, un jeu d’alcool ! Voilà un baptême auquel je ne peux pas échapper. Fin, Weston à l’ai très enthousiaste à l’idée de jouer et personnellement j’avoue que l’idée me plaît. C’est un bon moyen d’en apprendre plus l’un sur l’autre et vu que les demoiselles ont cessé de me lancer des regards assassins pour observer Weston je me détends quelque peu.
Voyons… Qu’est-ce que je pourrais lui raconter. Pas un truc trop évident. J’écarte donc mes études pour le moment. J’écarte aussi tous ce qui touche à Mercy parce que c’est un terrain plutôt glissant. Qu’est-ce qui me reste d’intéressant. Oh. Je sais.
- « Ok, je commence ! Hmmm… Voyons voir. Quand j’étais ado je m’étais mis en tête de devenir un peu plus costaud. Comme je n’osais pas trop en parler à mes parents de peur d’être jugé, j’ai décidé de m’y mettre en autodidacte. Je faisais du sport, je m’entraînais au bâton et j’ai même à force acquis un niveau pas dégueulasse. On ne dirait pas comme ça mais à force, aujourd’hui, je suis théoriquement capable de te foutre une bonne petite droite et encore plus avec un manche à balais ! Alors ? Ce serait mon genre ou pas de travailler le physique ? »
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Maintenant que j’y pense, je ne connais pas grand-chose de la vie personnelle de mon ex beau-frère. Je connais des bribes de sa vie professionnelle en tant qu'apprenti chercheur, mais autrement, le jeune homme m’est un véritable mystère. En fait, je ne connais même pas son parfum de glace préféré. Ce petit jeu promet donc d’être intéressant! Au moins, comme ça, il reste un certain challenge qui n’existe plus quand on joue avec des amis ou connaissances de longue date. Mais entre Brandon et moi, avec le mystère qui persiste entre nous, il faudra vraiment se creuser les méninges pour éviter d’avoir à commander de nouvelles rangées de boisson toutes les dix minutes. Mais je ne suis pas trop inquiet. Après tout, j’ai toujours été assez bon à ce jeu. Et puis bon, ce n’est pas pour être condescendant mais le scientifique en herbe me semble… prévisible. Oh, il a certainement ses petites anecdotes croustillantes comme tout le monde, mais j’ai tout de même l’impression qu’il ne sera pas difficile pour moi de différencier la réalité de la fiction.
Après une courte hésitation, le frère de mon ex-femme s’élance dans la première anecdote. Il débute avec une histoire qui s’est passée dans son adolescence, donc il n’y a encore pas si longtemps que ça. Je ne peux m’empêcher d’arquer un sourcil alors que le jeune homme me compte son récit, impliquant de l’activité physique et même des techniques de combat. Alors que je le laisse terminer son récit, je me met déjà à peser le pour et le contre avant de lui donner une réponse officielle. Car d’un côté, je peine vraiment à imaginer Brandon en train de s’entraîner au combat, mais en même temps, il y a un certain côté à cette anecdote qui lui ressemble énormément. Ce serait complètement son genre de faire ça tout seul dans son coin, sans oser en parler à qui que ce soit.
-Donc, vous en pensez quoi les filles?
Pour ma part, j’ai déjà déterminé ma réponse, mais je suis tout de même curieux d’entendre leur point de vue. Et aussitôt la première s’élance, indiquant que ça ne peut être vrai, “puisqu’il est bien trop chicot pour savoir se battre!”. Je ne peux m’empêcher de me sentir un peu mal face à cette remarque, et pourtant, je ne peux en même temps m’empêcher de rigoler. Et rapidement, la seconde la reprend, pour lui faire remarquer que “Il a quand-même l’air d’un petit ninja, n’empêche!”. Je crois qu’on peut dire adieu à l’idée de matcher Brandon avec l’une de ces demoiselles, donc?
-Eh bien moi je dis que c’est faux ton histoire.
Avant de me lancer dans les explications, je fais glisser l’un des shooter près du jeune homme, déjà prêt à le faire boire pour une première fois ce soir.
-D’après moi la technique de combat que tu connais c’est un Hadoken sur une borne d’arcade!
Satisfait de ma réponse, je me repose contre mon siège, attendant la confirmation du scientifique. Donc, je bois ou il bois?
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Weston Elric
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Sam 4 Aoû 2018 - 18:56
Brandon Blanchett
Pouhahaha je suis satisfaitWestouille & Brenda
••• Hahaha. D’un côté je me vexe d’avance mais de l’autre je jubile. Leurs réponses ne fait aucuns doutes. Comme tous ceux à qui j’ai raconté ça et qui ne m’ont jamais pris au sérieux parce que… Parce que je ne fais pas parti des stéréotypes du mec qui prend soin de lui. Je sais que cette image me collera à la peau encore longtemps, probablement jusqu’à la fin de mes jours. Parce que je suis scientifique et que les gens ont tendances à nous caser, nous autres théoriciens, dans la petite case des insociables sectaires. Parce que je suis un peu dans ma bulle et que ça fait de moi quelqu’un de pas très à l’aise socialement et que ne pas être à l’aise socialement, pour beaucoup de gens, c’est être quelqu’un de coincé avec lequel on ne peut pas s’amuser. Parce que ma silhouette et la façon dont je me tien me donne l’impression d’être un peu balourd et qu’un mec balourd est forcément quelqu’un de négligé. Parce que je n’appartiens pas à ce monde de convenance sur les apparences et que forcément, bah, beaucoup se m’éprenne. Ça a toujours été le cas, que ce soit à l’école, dans la vie professionnelle ou même dans celle de tous les jours. On case sans cesses les gens dans des petites cases selon des codes encrés dans nos têtes par la grande majorité et on ne peut concevoir qu’ils peuvent être plus que ces petites cases réductrices. Oh, je ne critique pas tellement ça parce que moi aussi je juge, moi aussi je case les gens et je me fais surprendre parfois parce qu’entre l’impression que donne quelqu’un et ce qu’elle est vraiment y a par moment un monde. Par exemple, si on devait caser Weston et ses concubines on pourrait dire que Weston est un play boy et que les demoiselles qui l’accompagne « des filles faciles ». Sauf que c’est débile, parce que Weston est aussi un père de famille très concerné par l’avenir et le bonheur de ses enfants, c’est aussi quelqu’un qui se questionne. De même que ces filles sont sûrement intelligentes, appliquées dans leur boulot, indépendantes. Qu’elles ont sûrement des passions, une vie familial, pro ou perso qui par moment les blessent, comme tout le monde. Mais parce que Weston donne l’impression d’être un play boy beaucoup le verront comme tel et parce que ces demoiselles apprécie sa compagnie on va tout de suite les caser dans la famille des filles intéressées et faciles. Et là, je suis à 99% sûr qu’ils vont, moi aussi, me caser dans la case du petit neerd coincé qui n’a pas un pète de force physique. Parce que je suis encore puceau, parce que je ne suis pas aussi bien habillé que Weston et que mes épaules s’affaissent alors que les siennes sont carrées et puissantes.
Je rigole malgré moi quand tour à tour Weston et les filles donnent leurs réponses. Finalement je ne me vexe pas. Au contraire, je suis même plutôt content de leur donner tort. Alors que Weston me tend le premier shooter je le repousse vers lui avec un léger sourire.
- « Tu t’es planté et en beauté, vieux. »
Etrangement, l’idée de réussir à les surprendre et de mettre à mal l’image quelque peu biaisée qu’ils ont de moi me détend. Je me sens… Bizarrement plus confiant. J’ai envie de me prêter au jeu, de les surprendre encore et de leur montrer, à lui et à elles que je ne suis pas qu’un petit neerd coincé.
- « Quoi ? Ça vous surprend ? Je pratique depuis plusieurs années déjà et je continue encore aujourd’hui parce que ça me fait du bien. Sûr que ce n’est pas aussi spectaculaire qu’à gars qui passe sa vie à la salle de muscu mais j’ai mon petit level. » Sur ces mots j’ôte ma veste et soulève la longue manche de mon t-shirt pour présenter mon bras à Weston « En général ça ne se voit pas parce que je fais pas de gonflette et que je mets des vêtements amples mais tâte moi-ça et ose me dire que c’est tout mou ! »
Je pouf tout seul avant de remettre ma veste.
- « Ceci dit, t’as raison, je suis très bon à Street Figter sur Arcade. »
Je croise les bras contre mon torse pour observer avec satisfaction Weston boire son premier shoot et comme je me sens de plutôt bonne humeur, là tout, de suite, je tends trois shooters aux demoiselles tout en désignant Weston du menton.
- « Allez, venez jouer aussi avec nous. Je suis sûr que vous avez plein de choses à raconter pour impressionner l’monsieur. »
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Je reste bouche bée alors que Brandon nous avoue avec autant de fierté qu’un gamin qui vient de découvrir son premier poil que son anecdote est vraie, et que par la même occasion, je me suis planté! Mais cette défaite est loin d’avoir mauvais goût, et ainsi, dans un rire bruyant et sincère, je m’empare sans hésitation de l’un des shooter virgin qui repose devant moi, pour en vider le contenu cul sec! Certes, le coca à la cerise n’a pas vraiment le même effet qu’un vrai shooter d’alcool, mais la sensation euphorique d’avaler une boisson d’un trait reste tout de même présente, et vient donner tout son sens à ce petit jeu. Malgré cette défaite, je repose tout de même le petit verre avec vigueur sur la table basse, dans un “clac” sonore, bientôt accompagné par trois autres “clac”, ce qui me signifie que les filles ont acceptées l’invitation de mon ex beau-frère.
De toute évidence, cette première manche a définitivement changée l’atmosphère autour de la petite table. Les filles se sont mises à échanger des regards amusés, d’abord entre elles, puis ensuite avec moi et le jeune homme qu’elles avaient d’abord renié comme s’il était la peste incarné. De toute évidence, l’idée de se mêler au jeu leur plaît, et ainsi, sans plus attendre, la rousse du groupe s’élance pour à son tour nous compter une petite tranche de vie, qu’elle soit réelle ou non.
-Alors c’était à ma seconde année de fac, on devait disséquer une grenouille pour le cours de biologie de la vie animale, mais quand on a ouvert les boîtes le prof s’est mit à pleurer mais grave! À un tel point en fait qu’ils ont dû suspendre le cours, et donc au final on a jamais fait la dissection!
Je lance un regard à Brandon, n’osant cette fois pas donner de réponse définitive trop hâtive, vu comme je me suis planté lors de la première manche. Je serais tenté de dire que cette histoire est vraie. C’est vraiment le genre d’histoire qui ne s’invente pas, tant qu’à moi, et pourtant, ça a quelque chose de tellement loufoque que ça ne peut qu’être faux. Les deux autres filles nous interrogent du regard, avant de nous partager leurs hypothèses. Les deux semblent d’accord pour affirmer que l’histoire est vraie, et malgré le ridicule de cette histoire, je dois me résigner à me ranger de leur bord.
-Toi Bran, t’en penses quoi? Moi je dis que c’est vrai. Ça s’invente pas ce genre de merde!
La belle rousse attend la réponse du scientifique avant d’éclater de rire, définitivement fière de son coup, avant de faire glisser de nouveaux shooter vers nous.
-C’est complètement faux! En fait, le prof de biologie animal c’était un vrai malade… Quand on est arrivé au cours où il a fallu disséquer des grenouilles, il avait limite l’air excité de nous regarder faire…
La rousse nous lance des regards mi-amusés, mi-dégoûtés, mi-mal à l’aise d’avoir un peu déstabilisée l’ambiance fêtarde qui s’était installée parmi le groupe un peu plus tôt. Effectivement, cette histoire est un peu malaisante, et tout aussi flippante. Rapidement, je tente de changer le registre, histoire de ne pas complètement ruiner l’ambiance. Je me redresse d’un bond pour faire signe à Ulric afin que celui-ci nous amène plus de shooter, puisqu’avec la participation des filles, la table commence à se vider un peu trop rapidement. Et une fois les nouveaux verres posés sur la table, je me permet de ramener vers moi l’attention de tous, avec la ferme intention d’alléger un peu l’ambiance.
-Mon tour, donc! Ça s’est passé en 2012, alors que je venais tout juste d’hériter du titre de champion de l’arène d’Anula. Les journalistes me couraient après pour obtenir des entrevues, et j’avais fini par accepter d’apparaître dans le Big Wig Wayne Show, avec Dylan Wayne, vous savez ce présentateur un peu chelou? Enfin, bref, il voulait m’avoir pour une entrevue exclusive, alors comme prévu je m’étais présenté aux studios, et bon sang, ce pauvre type je crois qu’il n’a jamais autant regretté une entrevue…
Je marque une pause, le temps de faire durer un peu le suspense, et en même temps je me concentre pour éviter de glousser, alors que la conclusion de l’histoire joue déjà dans mon esprit.
-J’étais complètement défoncé quand je suis arrivé sur le plateau, j’avais bu, j’avais consommé, je devais être complètement dégueulasse à voir. Et le pauvre type, il essayait de peine et de misère à poser ses foutus questions, mais à un moment, j’en ai eu marre, et j’ai voulu me lever pour partir, sauf que voilà, j’me suis levé un peu trop vite, ma tête s’est mise à tourner, et j’ai gerbé partout sur le gars!
Une image bien moche à visualiser, effectivement.
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Weston Elric
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Dim 5 Aoû 2018 - 7:13
Brandon Blanchett
Round 2Westouille & Brenda
••• J’éprouve une certaine fierté à les voir tous vider leurs verres avec un sourire aux lèvres. J’ai finalement réussit à inverser la balance, je ne suis « pas que » un petit neerd inintéressant à leurs yeux. Le jeu se poursuit donc, cette fois-ci enrichit par la participation d’une des demoiselles. Dans un sens, je suis plutôt content de la tournure que prend cette partie. J’aurais eu l’air bien con à vouloir faire connaissance avec ma subtilité légendaire. Surement que j’aurais été trop intrusif, pas assez… Pas assez doué pour ce genre d’exercice. Cependant, le jeu de Weston permet à tout le monde de se dévoiler à son rythme et comme il l’entend et étrangement je trouve ça vachement plus plaisant et sain qu’un unième « Hé, alors, tu fais quoi dans la vie ? ». Ou alors c’est peut-être parce que j’ai toujours trouvé ça hyper malaisant de voir le beau mec du lycée entamer la conversation sans un bonjour ou un « salut moi c’est Kévin, tu t’appelles comment ? ». Enfin bref.
La demoiselle nous comte donc l’histoire d’une dissection pas bien heureuse de grenouille à la fac. Dans un premier temps, ça me semble légèrement louche. Je veux dire, si le gars est prof de biologie c’est qu’il doit bien être au courant de ce qu’on peut être amené à disséquer dans le cadre de son cour, non ? Quoi que… Meh, ce serait bête d’arrêter mon résonnement avec ce genre de réflexion. Après tout, j’avais bien un prof du sport aquaphobe en primaire donc bon. Puis, Weston et les filles ont l’air de plutôt penser que c’est vrai et dans un sens ça pourrait l’être donc baaaah.
- « Hm… Je vais vous rejoindre sur un vrai. »
Et il s’avère que je me suis totalement planté. Bizarrement j’aurais préféré que ce soit vrai. Nan parce que c’est un peu creepy son histoire et surtout bah, je vais devoir boire. J’appréhende légèrement ce premier shooter. Je ne suis pas habitué à consommer ce genre d’alcool, en général je me limite à la bière bien fraiche mais là. Meh, j’ai commandé à manger à côté, c’est que ça devrait bien se passer. Bon, aller, je me lance. Le liquide descend lentement au fond de ma gorge et… Attends, c’est du coca ? Mais c’est carrément du coca ! C’est totalement du coca !
- « C’est normal le coca cherry ou… ? »
Je passe peut-être pour un gros noob mais j’ai pas trop l’habitude du coup baaaaah, autant savoir. Puis, entre le docteur Lily et les professeurs Straum et Miyano j’ai bien compris qu’il n’y avait pas de questions connes et que, bon, c’était toujours satisfaisant de se coucher moins con.
C’est au tour de Weston de lancer son histoire et… Sérieux ? Vraiment ? En plein direct ? Je veux dire… Un champion qui arrive bourré en plein plateau et qui dégueule partout ce n’est pas passible de renvoie immédiat ? Quoi que si c’était juste à l’arrivée de Weston en tant que champion… Je ne connais pas trop l’ambiance qu’il y avait dans la sphère compétitive à ce moment-là. Peut-être que les mœurs étaient différentes ? La directrice Swan, en tout cas, du peu que j’ai lu et vu sur elle, n’a pas l’air d’être le genre de femme à tolérer que ses hauts représentants dégueulent à la téloche. Mais vu que ça se passe en 2012… Nan vraiment, ce n’est pas possible. Peut-être qu’il a vomi en sortant et que personne ne l’a vu mais y aurait dû avoir de grosses sanctions s’il avait vraiment dégueulé sur quelqu’un… Ouais, non, il bluff.
- « Perso, je pense que c’est faux. Je veux dire… Si c’était vrai t’aurais dû avoir de sacrées emmerdes. La télé c’est pas rien. »
**** Attention possibilité de contenu mature / offensant pour certains ***
S’il fut un temps où mes habitudes de consommations étaient pour moi un véritable tabou que je n’osais jamais mettre sur la table, aujourd’hui, ce sujet ne me fais plus honte. Certes, je ne suis pas fière de pouvoir dire qu’un jour je me suis drogué au point d’y jouer ma vie, ou alors qu’il m’est arrivé d’oublier des tranches de ma vie tant j’étais sous l’influence de la drogue et l’alcool. Je ne suis pas fière de pouvoir dire qu’une grande partie de ma vie a été dominée par la consommation. Mais je n’ai toutefois plus honte d’aborder le sujet, avec le recul que je me suis offert en me sortant de ce monde. Aujourd’hui, je me permet même de parler de mes erreurs du passé avec les nouveaux patients de la Maison que j’ai fondé, pour aider ceux qui traversent les mêmes défis que j’ai moi-même pu traverser à un moment dans ma vie. Aujourd’hui, je peux m’ouvrir sur ce que j’ai pu commettre dans ce passé que j’ai réussi à mettre derrière moi. Alors raconter cette anecdote n’a rien de gênant pour moi.
Je ne suis toutefois pas certain que Brandon et les filles me rejoignent sur ceci, par contre. Les fillent m’offrent d’ailleurs un regard qui en dit long sur leur confiance en la véracité de cette histoire. C’est limite si elles ne lèvent pas les yeux au ciel. Mon ex beau-frère non plus ne semble pas gober l’histoire, et ne tarde pas à crier au bluff en jouant la carte du “Nah mais tu s’rais pas resté champion si c’était vrai”. Les filles semblent toutes en accord avec lui, en venant se ranger derrière sa réponse. Je laisse le silence venir retomber sur notre groupe, l’espace d’un instant. Le regard baissé vers la table basse, je glisse ma main vers les verres qui y sont en son centre. -Eh bien mes amis…
De nouveau je laisse le silence planer, alors que mes doigts jouent nerveusement contre le bois frais et légèrement abimé par les maintes utilisations des clients.
-Va falloir boire je crois.
Je relève un regard absolument triomphant vers mes camarades de jeu, qui se sont complètement faire avoir! Cette histoire, elle est absolument vraie, dans toute sa splendeur!
-J’en suis pas trop fière, mais cette anecdote est malheureusement vraie! Bon, à ma défense, on était plus en direct quand c’est arrivé. Après la diffusion, pour se couvrir, ils ont essayé de faire croire que j’avais une vilaine gastro pendant le tournage, et ils m’ont même “remercié” de m’être montré à mon public même dans la maladie!
Fière comme un paon, je fais glisser les verres vers les filles et le scientifique en herbe, et c’est alors que je remarque que le jeune homme s’est déjà servi dans ma propre ligne de shooter.
-Ouais, non, ceux-là sont pour moi Bran, et ceux-là sont pour vous quatre.
Je pointe au jeune homme les deux rangées de shooter au passage, lui indiquant lesquels lui appartiennent, soit ceux contenant de l’alcool, et lesquels sont à moi, donc ceux virgin. De nouveau je laisse le silence me regagner, alors que je réalise que tout ceci doit être un peu confus pour le jeune homme, qui n’a sans-doute jamais obtenu l’histoire complète de la part de Mercy. Et l’espace d’un instant, je me demande jusqu’à quel point je lui dois des explications, et jusqu’à quel point lui me doit une oreille attentive. Je me demande jusqu’à quel point Brandon devait être au courant de mes pourquois et de mes comments. Mais j’imagine que je ne peux pas vraiment me permettre de le laisser dans le noir total, alors que je l’incite à consommer sans moi-même le suivre.
-Tu connais le dicton non? “Faut pas tenter le diable”, comme on dit. Je suis sobre depuis plusieurs années, et ce serait un peu bête de rechuter maintenant, à cause d’un petit jeu tout bête…
J’ai l’impression de créer un malaise en ce moment. Si je n’ai plus honte d’aborder mes vices passés, j’ai depuis longtemps compris que cette ouverture ne touche pas le plus gros de la population.
-Mais euh, j’oblige personne à boire non plus hein. Enfin, j’veux dire, si vous voulez, on peut faire ça à la virgin aussi! Si y a un truc que j’ai appris à travers mes années de sobriété, c’est qu’on est pas obligé de se saouler pour s’amuser!
Il y a quelques années, jamais je n’aurais entretenu ce discours. J’aurais insisté pour que tout le monde boive à s’en faire gerber comme j’ai pu gerber sur ce présentateur télé. Et je n’aurais pas cessé de consommer avant d’en perdre connaissance, comme il m’est si souvent arrivé de le faire. J’aurais d’ailleurs probablement fait exprès pour donner les pires réponses dans ce petit jeu pour m’assurer de ne jamais avoir la bouche sèche. Mais aujourd’hui, les choses sont différentes. Je suis différent.
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Weston Elric
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Dim 26 Aoû 2018 - 3:47
Brandon Blanchett
truths and liesLa vérité sonne comme quelque chose de… De désolant. Fin, non, désolant n’est pas le bon mot. Triste serait plus approprié. J’aurais préféré que Weston nous fasse comprendre que ce genre d’expérience lui était étrangère mais dans un sens bah, même si je me sens désolé pour lui je suis aussi admiratif. Son image en prend un sacré coup mais il arrive à évoquer l’anecdote sans bronché, avec le sourire, comme-ci il s’agissait de quelque chose de cocasse. Personnellement, s’il m’était arrivé de vomir sur quelqu’un (oh wait) j’aurais surement tout fait pour garder cette information en pls dans un coin dans mon crâne. J’aurais eu honte. Weston lui, s’il en a honte, à tout de même le courage d’en parler. J’admire ça. J’ai toujours une affreuse tendance à vouloir me montrer sous mon meilleur jour. J’existe au travers du regard et de l’opinion des autres. Les yeux d’une personne sont pour moi quelque chose d’autant redoutés qu’espérés. Fin, je ne sais pas si c’est de la bêtise ou juste un courage fou mais, même si l’histoire n’est en rien engageante, je suis impressionné par cette facilité avec laquelle il dévoile les aspects peu reluisants de son passé.
Alors que j’allais m’emparer d’un nouveau coca cherry, mon ex-beau-frère me stop. J’hausse un sourcil en observant les deux rangées de verres en comprenant qu’il s’agissait en fait de shooter sans alcool et avec alcool consciencieusement reparti à deux endroits différents. Ah, ce que j’avais bu était donc un « virgin », autrement dit la version champomy.
- « Oh, ça explique le coca cherry. »
Je me sens un peu bête, d’autant plus que maintenant que j’observe la disposition des verres ça semble plutôt évident. Je note néanmoins cette information dans ma tête avant de ramener vers moi un shooter avec alcool. Ce qui suis, par contre, fin ce que je comprends, me retourne un peu. En écoutant les explications de Weston je réalise. Je n’en savais rien, je ne l’aurai probablement jamais su si j’étais resté chez moi. J’avais cru comprendre que Weston avait eu des moments plutôt… Compliqués dans sa vie mais par respect pour son intimité je n’avais pas chercher à en savoir plus. Cependant je comprends maintenant que l’alcool à tenu une place bien particulière dans sa vie, une place qui, de toute évidence, n’a plus lieu d’être. Je trouve ça courageux. En général j’évite de trop toucher à l’alcool ou à la fumette de peur d’en devenir un consommateur peu raisonnable. Je me connais, avec le stress, je deviens rapidement dépendant. Jusqu’à maintenant ça a été de petit rituel à la con comme prendre mon bain ou regarder une série en mangeant mon grand pot Ben&Jerry saveur brownie mais qui sait ce que ça pourrait devenir si je me laissais trop aller. Surtout que je n’ai pas énormément de force de caractère à ce niveau… J’aurais toute les peines des mondes à arrêter quoi que ce soit. Je manque de volonté sur certains aspects, les addictions en font partie. Aussi, j’avoue être particulièrement admiratif des gens qui, eux, arrivent à se reprendre en main, à mettre de côté ces plaisirs coupables qui les sauvent d’une certaine détresse (du moins illusoirement).
- « Et t’as bien raison ! » lui répondis-je avec un grand sourire une fois sa dernière phrase dite « Fin, désolé, je n’en savais rien. Je ne suis pas un gros buveur d’alcool en dehors de la bière du coup j’ai pas fait la différence. »
Le shooter avec alcool passe… Beaucoup plus difficilement que celui au coca cherry. Oula, ouais, c’est beaucoup plus… Corsé ? Fin c’est pas mauvais en soit mais… Meh, pas divin non plus. En fait, j’ai l’impression que l’intérêt réside plus dans l’acte de boire en lui-même que dans le goût et le plaisir de la boisson. C’est étrange comme façon de consommer. J’ai toujours pensé que l’alcool se dégustait. Fin, remarque, j’aurai du mal à déguster ça.
- « Ah, ouais. Pas le même goût, ça n’a rien à voir. C’est vachement fort ton machin… Et tu me dis que des gens réussissent à quitter le bar conscient et sur leurs deux jambes après s’en être enfilé plusieurs ? J’suis admiratif. Perso, je mise plus le quatre patte si je continu à perdre. » (insérer un XD en fin de phrase /PAN/)
En plus ma bagnole est loin. Je vais avoir l’air fin. Enfin, non, si je suis trop bourré je ne conduirais pas. J’irais heu… Dormir quelque part. Les sièges sont confortables ici. Ahem.
**** Attention possibilité de contenu mature / offensant pour certains ***
Contrairement à mon ex-beau-frère, les filles qui nous accompagnent ne semblent pas vraiment surprises par mes derniers aveux. En même temps, je ne suis pas vraiment surpris. Si la presse m’a un peu lâché les basket durant les dernières années alors que la compétition était en pause, cela n’a pas toujours été le cas. Combien de fois avons-nous eu droit aux gros titres du style “Phantom et l’enfer de la drogue”, ou, mon préféré jusqu’à aujourd’hui: “Phantom: les poudres ne sont pas que sur le terrain”. C’est vrai qu’il y a un temps, bien que la chose n’était encore qu’à l’état de rumeur, tout le monde était au courant. J’avais cette réputation qui me collait à la peau, et franchement, maintenant que j’y pense, je n’avais jamais vraiment chercher à fuir ces rumeurs. J’étais ce champion aux multiples vices, qui enchaînait les aventures avec des fans, et qui ne parvenais jamais à passer de trop longues périodes de temps en étant sobre. Alors nos belles amies ont beau me sembler bien plus jeunes que moi, il ne fait aucun doute que ces jolies demoiselles ont sans-doute eu accès à ces informations au cours de leur vie.
Je me demande d’ailleurs, à cet instant précis, ce que peuvent penser ces filles, ou même ce que s’imagine à présent Brandon. J’ai changé et je le sais. Je n’ai pas touché à la drogue depuis maintenant de nombreuses années, et l’alcool ne fais dorénavant plus partie de ma vie. Je sais que je n’ai plus besoin de ça pour continuer de survivre, comme c’était le cas auparavant. Moi, je le sais. Mais eux? Je ne saurais dire. De toute évidence, le scientifique en herbe n’était pas au courant de ce passé houleux qui fait partie de mon histoire de vie. Mais maintenant qu’il le sait, est-ce que cela changera sa manière de voir les choses? Je me demande si le jeune homme, malgré lui, ne risque pas de conserver au plus profond de lui une certaine appréhension à mon égard. Risque-t-il de se mettre à questionner mes capacités à prendre soin de Lexie et de Benjie, maintenant qu’il sait? Pour l’instant du moins, ça ne semble pas être le cas. Tout comme les filles, il se contente de m’écouter, avant de nous questionner afin de savoir à qui appartient le prochain tour.
Rapidement, l’une des filles s’empresse de se proposer, avec grande énergie. Elle gousse un instant, avant de se lancer dans son récit, que je n’écoute qu’à moitié, absorbé dans mes propres pensées. Alors que la brune débite son récit concernant une capture de Pokémon ayant mal tourné, je laisse mon regard se promener sur les visages de mes amis de soirée, comme à la recherche d’une preuve que suite à mon récit, ils pourraient me juger. Et je ne saurais vraiment expliquer pourquoi. Depuis que j’ai ouvert la Maison Weston Elric, je baigne de manière quotidienne dans le milieu de l’addiction. Alors ces sujets, à mes yeux, ne sont plus tabous depuis longtemps. Au contraire, si en parler peut aider certaines personnes, alors pourquoi pas. Pourtant, ce soir, dans cet après-coup, je me demande jusqu’à quel point ceux qui n’ont jamais touché à ces sujets peuvent vraiment comprendre. Je me demande jusqu’à quel point ces regards innocents qu’on me lance ne sont pas en réalité empreints de jugement.
-Weston? On attends juste ton verdicte!
Je redresse la tête, réalisant que les visages se sont retournés vers moi. Je reste silencieux un instant, réalisant avoir manqué la totalité de l’histoire et du vote. Je dois avoir l’air un peu bête en ce moment, à balbutier une sorte de “Euh, j’sais pas trop, j’dirais que… Bah je vais dire comme Brandon, faut se soutenir entre hommes!” J’échappe un petit rire un peu mal à l’aise, priant intérieurement Arceus pour que personne n’ait remarqué cette période d'absence de ma part. Et le tout me semble passer dans le beurre, puisque la brune nous annonce de manière triomphante son verdicte, sans que je ne sache s’il s’agit aussi de ma réponse, alors je me contente d’observer mon ex-beau-frère pour voir si je dois boire ou non.
-Tu veux y aller pour la seconde manche, Brandy?
La troisième fille s’est tournée vers le jeune homme, attendant une seconde histoire de sa part, et probablement aussi pour tenter de se défaire de cette responsabilité de devoir nous amuser à l’aide de son passé personnel.
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Weston Elric
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Ven 14 Sep 2018 - 19:17
Brandon Blanchett
truths and liesOutre le côté sympa de la soirée et le fait que je ne fais plus fuir nos deux camarades buveuses j’avoue m’inquiéter un peu pour Weston. Il en a parlé avec un tel détachement que je m’étais fait la réflexion qu’il n’en avait probablement plus rien à faire. Que ce genre d’anecdotes autrefois gênantes étaient aujourd’hui une bonne blague à partager entre amis, que ça ne représentaient plus une source d’angoisse ou de honte quelconque. Seulement, depuis son dernier tour il a l’air… Absent ? Oui, oui je crois que c’est ça. Absent, c’est le bon mot. Fin, je ne suis pas psychologue et je suis tellement peu doué pour percer à jour mon entourage que je n’ose pas trop me prononcer mais il a l’air… Fin, j’ai l’impression qui ressasse un truc, qu’il pense à quelque chose de particulier et de pas forcément très agréable. J’aurais bien envie de dire que c’est peut-être l’alcool mais comme il n’y a pas du tout d’alcool dans ses verres… Je me fais peut-être des idées ? C’est peut-être tout simplement un coup de fatigue ? Faut dire que c’est pas de tout repos, champion. Sans compter le fait d’élever deux enfants, je suppose que ça pompe de l’énergie et pas mal de temps. Peut-être qu’on devrait rentrer ? Je ne sais pas trop, ça me perturbe un peu. J’ose pas trop lui demander, je me sens assez mal à l’aise avec l’idée de lui poser la question. Je veux dire, c’est toujours un peu gênant un « ça va ? » quand on a pas vraiment envie de l’entendre.
Peut-être faudrait-il le laisser, tout simplement ? Encore une fois j’y connais pas grand-chose mais par moment c’est le mieux à faire. Il a peut-être tout simplement besoin de s’accorder quelques minutes pour penser ? D’autant plus que… Bah j’ai rien contre les jeunes-femmes à côté de nous mais je ne suis pas sûr que Weston apprécierait de les mêler à quelque chose d’un peu plus intime qu’un jeu d’alcool. Autant attendre un moment plus propice pour lui demander si tout va bien. Oui, mieux vaut ne pas trop en faire toute une montagne, c’est pas le lieu et la meilleure des compagnies pour.
Je me reconcentre donc sur ce que nous raconte l’une des deux buveuses. J’ai pas trop trop suivit mais, de ce que je comprends, elle a failli se faire tuer en tombant dans un nid de Dardargnans au cours d’une capture. Ça m’a l’air plutôt plausible, surtout que ça n’aime pas trop les intrusions surprises ces espèces-là. Mais… Jusqu’où elle s’est enfoncée pour découvrir un nid ? Fin, faut vraiment manquer de chance ou le vouloir pour y arriver. En général les nids sont plutôt bien protégés et pour arriver jusqu’au cœur du groupe y a pas mal de danger à passer. J’avais lu dans une étude que certains nids mettaient en place des tours de garde pour prévenir de tout passage à proximité des zones de ponte, par exemple. Fin, loin de moi l’idée de douter de sa parole mais… J’ai du mal à voir comment elle aurait pu aussi bien s’en sortir vu ce qu’elle me raconte. Ceci dit c’est plausible, encore une fois. Arf, je ne suis décidément pas très bon pour ce genre de jeu. J’ai jamais su démêler le vrai du faux. Je serais bien tenté de dire oui, je ne voudrais pas la vexer mais… Hmm. Jouons ça à la plouf, c’est terriblement bien la plouf. Plouf plouf, une boule en or c’est toi qui sort au bout de trois, un, deux, trois. Bon bah partons sur un non.
- « Je pense que c’est faux. » fis-je sans grande conviction.
La seconde demande à Weston son verdict et le pauvre semble se réveiller d’un coma passager. Hm. Ouais, quelque chose ne va pas… Je crois. J’aimerais bien lui en parler mais la situation me parait assez maladroite. Il se cale sur ma réponse et la première nous annonce fièrement que c’était un mensonge. Ce n’était pas un nid mais un couple de Dardargnans et elle a eu la peur de vie ce jour-là. Je souris légèrement à Weston pour lui faire comprendre que nous n’avons pas à boire. Je m’apprêtais à lui demander s’il voulait prendre l’air deux minutes quand la première me demanda de relancer le tour.
J’avoue, j’ai pas compris.
Ça me fait un peu bizarre d’entendre une inconnue m’appeler Brandy. Jusqu’à maintenant ça avait toujours été Brenda. Je ne sais pas trop quoi lui répondre au départ, je pensais rester en retrait le reste de la soirée. J’ai pourtant bien envie d’entraîner Weston et de lui parler maiiiiiis je vais peut-être la vexer si je décline ? Je ne sais pas, je ne voudrais pas foutre une sale ambiance… Peut-être juste en balancer une et ensuite bouger deux minutes ? O-ouais, ça à l’air d’être un bon compromis.
- « Heu baaaaah, o-oui, oui pourquoi pas. Ça vous dérange si après avoir relancé je me lève chercher un plateau de petits canapés ? J’ai un peu faim. Weston, tu pourrais m’accompagner ? »
Bon. C’était si maladroit que ça, au final. Le truc, c’est qu’il faut que je trouve une anecdote à dire. J’essaye d’éviter de trop penser aux nombreuses histoires que j’ai eues avec Mercy. Même s’il y a des particulièrement drôles et croustillantes je ne sais pas si c’est très fin de ma part d’évoquer ma sœur en présence de Weston. Le truc, c’est que j’ai pas grand-chose d’extraordinaire à raconter sur ma vie. Voyons… Le dernier truc un peu foufou que j’ai fait… Ah.
- « Je suppose que vous avez déjà dû en entendre parler, de l’accident de l’Oppal y a quelques semaines, non ? Bah figurez-vous que j’étais dessus. »
Je garde pour moi l’épisode des Golems, de FUCKING KYOGRE ET REGIROCK parce que même moi je peine encore à y croire. Fin, je sais ce que j’ai vu j’arrive juste pas à me dire que c’était réel alors pour ceux qui n’étaient pas là… D’ailleurs, je ne regrette absolument pas de n’avoir pas réussi à amener Lexie et Benjamin avec moi. Ça aurait été… Terrible je pense.
- « Je vais aller chercher ce plateau, Weston tu veux bien me montrer comment ça fonctionne ? »
J’entraîne alors, peut-être un peu pressé, mon ex-beau-frère avec moi pour m’approcher du comptoir. Bon, sayons franc, j’ai aucune idée de comment amener la chose. Ceci dit, je ne pense qu’il soit très intelligeant de tourner cent-sept ans autour du pot.
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