Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

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Printemps 2025

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Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
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Histoires d'oiseaux et d'escargot (OS, évolutions)
Lionel Roque-Lartigue

Histoires d'oiseaux

et d'escargot
Evolutions de Vajra et Tuxedo Kamen
HRP : L'OS fait référence à l'Event 2 sans toutefois entrer dans le détail des évènements, mais se concentre sur le ressenti de Lionel. Aussi, petit TW pour les abus familiaux pas sympas et l'alcool.


« Tout de même, petit Lion… »

Pourrait-elle cesser de m’appeler « petit Lion » alors que j’ai passé la barre des quarante ans ? Ce surnom ne serait peut-être pas si pénible si je ne l’entendais pas à chaque fois que Maman prenait son ton mielleux avant de le prononcer. Enfin, c’est affectueux. Je suis mauvaise langue et capricieux, comme d’habitude. Je sais bien qu’elle a un reproche dissimulé à me faire entre le thé et les biscuits, qu’elle m’a probablement juste invité pour ça, d’ailleurs. Ou alors je vois les choses en noir car je n’ai pas très bien dormi la nuit dernière. Je me satisfais au moins de l’absence de Papa qui me rend quand même le moment un peu plus agréable. Quelque part, ça pourrait être pire et il on m’a dit des centaines de fois à quel point il est inutile de se plaindre pour mes petits inconforts… c’est quand même bien paradoxal, car mes parents donnent toujours l’exemple inverse. Donc, je fais pareil, comme d’habitude, je me complais dans le fait de me plaindre d’avoir trop de travail, mais serais bien incapable de mettre des mots sur le fait que je suis mal à l’aise à chaque fois que j’approche de la demeure familiale. C’est pourtant simple, le travail, c’est important, mais, je ne le suis pas autant à leurs yeux. J’en fais probablement trop de drame pour peu de choses. Le manque de sommeil me fait imaginer des trucs. Et pourtant…

« On pense qu’après ce que tu as réalisé à Cayagane il y a quelques mois, tu devrais profiter d’avoir le vent en poupe pour… je ne sais pas, organiser des choses, des soirées, des charités, rassembler des fonds pour la reconstruction de la ville… »


« Il y a déjà des collectes en cours », ai-je envie de lui répondre, mais je me contente de sirotter mon thé avec des « bien sûr, maman » devenus automatiques. Est-ce que cela se voit tant que ça que je veux simplement éviter le sujet ?  

« Que ton nom soit attaché à la résolution de cet évènement ne serait-il pas un immense honneur ? »

Si elle avait été sur place, elle comprendrait que c'est un très gros mensonge. Je ne dis pas que ce n’est pas mon genre d’en faire des tonnes durant mes déplacements de « charité » et leur promotion et que je n'ai pas aimé ça. Mais… Cayagane fut totalement différent. Pour la première fois, je me sens extrêmement mal à l’aise à l’idée de mettre en avant ce que j’ai pu faire à cet évènement… Non seulement car je n’ai objectivement pas pu faire grand-chose et… est-ce que Maman et Papa ont seulement pensé à mes collègues Miliciens ? Aux Rangers ? Et les civils ? Assurément, ce n’est pas un Maitre Dresseur ou Coordinateur qui allait faire la moindre différence. Je n'aurais jamais pensé ça, avant. Et puis, que mon nom soit attaché à cet « évènement » (c’était une catastrophe, surtout, il y a eu des blessés et des enfants en danger, bon sang), ce n’est pas plutôt leur nom ? Décidèment, je suis bien grognon, aujourd'hui.

« Si je peux me permettre, Maman, je crois que tout le monde préfère oublier ce… »


Et moi, je préfère oublier la terrible sensation d’inutilité et de panique qui m’envahit encore quand je repense à tout ça. Mais, Sixtine a la réponse à ça aussi. Sixtine a toujours la réponse à tout. Je me dis souvent qu’elle aurait été une femme politique des plus terribles, pour cette raison, entre autre chose.

« Mais c’est qu’on se concentre toujours sur le négatif ! Il faut se concentrer sur ce qui a été beau, pendant ces évènements… Par exemple, le fait que tu étais présent pour les civils dès le début ! »

C’est probablement la première fois que ce genre de dissonance entre ce que j’ai vécu et ce qu’en a retenu ma mère me crispe autant. Tout me pousse à croire que je sais mieux qu’elle comment c’était à Cayagane ce jour-là, les sensations sont encore vives, les souvenirs extrêmement clairs. Et pourtant, j’en viens déjà à me demander si ce n’est pas moi qui dramatise, une fois de plus. Je sais que Maman aura le dernier mot, même si elle n’était pas là. Elle ne veut que mon bien. Peut-être veut-elle seulement m’aider à oublier cette mauvaise expérience… Non, ça ne marche pas. Cette fois ça ne marche pas. « Cette fois », oui. C’est trop illogique, c’est trop facile, ça se base sur l’idée que je dirais « oui » à ses suggestions sans hésiter, comme… comme d’habitude, oui. Pourquoi pas cette fois ? Pourquoi cette fois, je rejette entièrement le fait qu’elle me brosse dans le sens du poil pour certainement juste m’aider à voir les choses sous un angle plus optimiste, pour voir les bons côtés de ce que j’ai fait… ? Non… ça sonne faux. Pourquoi ça n’avait jamais sonné si faux, avant ? Pourquoi est-ce que je doute, soudainement, des bonnes intentions de Maman ? Depuis combien de temps est-ce que je… ? Je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne sait rien de ce que j’ai vécu à Cayagane, que je n’ai rien pu faire et que j’ai été inutile. Et je ne peux certainement pas parler pour les personnes vivant à Cayagane qui ont vu leur centre-ville dévoré par un violent incendie. Je n’ai pas aidé sur le moment, je ne veux pas revenir à tout ça et je pense que les habitants et les habitantes aussi ne veulent pas qu’on continue de les tanner avec tout ça. Mais pourtant… comment pourrais-je seulement dire à Sixtine que je n’ai servi à rien et qu’un seul grade de Maître ne fera surement pas de moi un héros ou je ne sais quoi. Je me dis que… ce serait humiliant pour tous les Miliciens et les Rangers présents alors, que j’ai vu s’activer bien plus que moi qui ne pouvait que trembler de peur. Mais puis-je lui avouer ? Je n’ai pas… jouer au héros, ce n’est pas ce que je… ce n’est pas ce que je fais depuis des années, non ? Je ne suis pas si ignorant que ça, quand même… ? Quand mes collègues me rabrouent sur mon attitude et le fait que je prends peut-être mon rôle pas assez au sérieux ce n’est pas ça, si ? Est-ce que tout ça signifie que je me trompe, depuis des années ? Mais… comment pourrais-je me tromper si longtemps, en suivant les conseils de ma famille qui m’ont toujours… est-ce que c’est parce que je suis stupide, que je ne comprends pas tout ça, que ça me semble d’un coup si bizarre, si déplacé ? Je le sais, pourtant que tout ira bien pour moi si j’écoutes Papa et Maman, est-ce que j’ai déjà risqué ma vie à cause de leurs conseils… Non. Mais, justement. C’est ça. Je suis un Milicien et mon comparse Maitre me l’a dit et la Cheffe Ranger également… je ne peux me permettre de ne faire que la moitié du travail qui m’est donné. Car… ça en va de même pour les missions sur le terrain. Si je ne le fais pas, quelqu’un devra le faire à ma place. Quelqu’un risquera peut-être sa vie à ma place. Et… depuis Cayagane et depuis que j’ai été sur ce genre de terrain dangereux, ça me ronge et me travaille. J’ai encore laissé le sale boulot à d’autre, quand il me faut tenir une arme à feu, je tremble et j’espère que les conflits et les situations se règlerons sans morts et sans blessés. Mais… qu’aurait-on pu faire d’autre pour empêcher l’incendie du festival… ? J’ai l’impression que… « se concentrer sur ce qui a été  beau » ce jour là… ça ne changera absolument rien. Je n’ai rien vu de « beau » dans ce qui s’est produit ce jour là et j’ai la sensation très malaisante qu’il faut être un peu malsain pour le penser. Je ne me sens pas bien de penser soudain cela des paroles de ma propre mère. Et je me demande… depuis combien de temps est-ce que je ne m’interroge même plus, depuis combien de temps je laisse les gens risquer leur vie quand je devrais le faire ou au moins assumer la responsabilité de faire en sorte de mettre en place des stratégies qui les mettrait plus en sûreté ? Je ne sais même pas si je veux le savoir. La vérité est bien trop vertigineuse. C’est trop tard pour se retourner, maintenant. J’ai bien trop à perdre, n’est-ce pas… ? C’est ce que Papa et Maman diraient.

« … tu pourrais… enfin, parler des enfants que tu as aidé, tu sais, comme tu avais fait avec un orphelinat lors de la traque du Régime ! Et puis… »

Avec un entrain qui continue de me crisper, j’écoute à moitié Sixtine continuer de m’encourager en louant mes « exploits » qui me paraissent soudain bien insignifiants. Est-ce que c’est vraiment vrai, tout ça ? Est-ce que j’étais vraiment « là », comme elle insiste à le démontrer dans son long discours que je m’efforce de concevoir comme encourageant. Elle a l’air si… contente ? Si sincèrement contente de pouvoir me conseiller depuis que je suis à ce poste, de me dire comment me comporter de manière respectable et honorable… Je n'aimerais pas perdre ça, après toutes les années où j'ai eu l'impression de les décevoir, elle et Papa. Peut-être ai-je été « courageux », « utile », « indispensable » selon elle ; et pourtant c’est bien loin de mon propre ressenti… Pourquoi ça sonne si faux ? Et si ça sonnait déjà faux avant, pourquoi ne l’ai-je jamais remarqué… ? Peut-être car moi aussi, je suis faux… n’est-ce pas ? Après tout, à quoi bon changer, ça ne m’a jamais desservi et je sais qu’on me préfère ainsi : docile, un peu moins stupide que d’habitude, souriant…

« Enfin, tu comprends, mon trésor, je pense vraiment que pour ton image, il faudrait que tu repenses à tout ça, non ? »

Hm… Maintenant que j’y pense en terminant mon thé, c’est cocasse, car ces biscuits ont un certain goût de vomi, j’espère qu’ils ne sont pas périmés ou que Maman n’essayait pas de m’empoisonner. Je plaisante, bien entendu, je sais que Sixtine ne ferait jamais ça… Enfin, quelque part, en voyant mon manque d’entrain elle aurait pu… Enfin, non, j’exagère, hein, bien entendu ! Je sais bien que je suis digne d’un adolescent à diaboliser ainsi ma mère et il faudrait probablement que j’arrête ces enfantillages également.

« Hm.. Tu as raison, j’y réféchirais sérieusement. »

Lui répondis-je peu avant de partir, en espérant que ma réplique passe-partout lui suffise. En réalité je n’ai aucune fichue idée de ce que je vais faire et… j’espère surtout que je ne serais pas forcé à parler en public sur le sujet.

***


Mon sabre bouge par mouvements offensifs et saccadés vers l’avant. La virulence de mon offensive laisse de nombreuses ouvertures à l’épée de mon adversaire, mais ce dernier a l’air décontenancé par l’agressivité de ma stratégie aujourd’hui. Il est vrai que je suis généralement plus mesuré, bien plus fair-play et en contrôle, aussi. Quelque chose boue en moi, quelque chose dont il me faut me défouler avant que je n’explose… J’entends à travers mon casque la voix de mon partenaire du jour qui me demande de stopper le combat et de me calmer. Ce que je fais avant de prendre le risque de frapper trop fort le haut de son corps sans le vouloir… je ne peux pas lui donner tord : ce genre d’agressivité ne me ressemble pas. Du moins, il me semble. Je suis normalement en contrôle de mes sentiments : j’évite de déborder comme on me l’a appris, pour ne pas mettre ma famille dans l’embarras. J’ai du mal à me contrôler quand mes pensées s’emballent de manière inquiétante depuis le début de l’après-midi. Je me sens profondément déstabilisé, comme si rien ne faisait plus sens d’un coup. Je finis tout de même par m’excuser à mon partenaire en allant chercher mon épée, histoire que nos échanges ne consistent pas uniquement à « Lionel qui fait le con et tape sur Gérard-Henry qui doit se défendre ». Non, vraiment, ce n’est vraiment pas moi, normalement… Brrr… Je savais qu’il y avait quelque chose d’étrange dans ces biscuits. Ou alors… hm… Ça me rappelle, quand je me mettais dans tous mes états pendant 15 minutes lors du moindre changement de programme quand j’étais petit. Je me faisais fustiger, évidemment, mais c’est vrai que j’étais un sacré pleurnichard chronique. Papa et Hanson m’appelaient « escargot chouineur », car je voulais pas bouger et je pleurais quand on me demandait de changer mes plans. Héhé, c’est cocasse, un peu. Pourtant ça ne me met pas exactement du baume au cœur, bizarrement.

***


Cette reprise terminée ne m’a pas vraiment encouragé à arrêter de ruminer dans une certaine paranoïa tandis que je regagnais Nuva-Eja pour passer au bureau et vérifier quelques papiers à la fin de ma journée de congé. Je suis pourtant bien ordonné de manière générale mais je m’énerve à chercher plus longtemps que prévu ce que je voulais. Tuxedo et Vajra, qui étaient restés perchés sur mon épaule pour l’Etourmi et à voler à mes côtés pour la Passerouge, m’observent grogner tout en sortant les dossiers pour les re-ranger en boucle et bien entendu, il faut que la copie de ce fichu rapport de Cayagane me passe sous le nez. La preuve presque honnête (mais tout de même bien dilluée) de mon inefficacité ce jour-là y est écrit noir sur blanc. J'en ai la nausée. J’en ai honte, mais, que puis-je faire pour améliorer la situation si ce genre d’évènement se reproduit, parce que… parce que même si Maman me dirait de voir le « bon côté de choses », je me dis que ça va se reproduire. C’est ce qui se chuchotte, dans les couloirs, tout comme le fait qu’ « un certain maître sera sans doute inutile une fois de plus » et puis ensuite, ça ricane. Est-ce vraiment ce qu'on pense de moi ici ? Ce que Sirius et Mephisto pensent en me voyant, que je suis obsolète et abruti ? Certainement parlent-ils dans mon dos, aussi, si je suis une si bonne blague ! Pourtant, j’aimerais tant me rendre utile pour… je ne sais pas trop pourquoi, en réalité. Je pourrais ressortir tout ce que je suis si fier d’avoir appris à dire lors mon speech d’embauche pur me convaincre mais j’imagine que ça aussi, c’est faux, n’est-ce pas ? Tout comme moi. Je ricane jaune tout seul dans le bureau et mes deux piafs m’envoient des regards préoccupés tandis que j’attrape ma bouteille rangée dans le tiroir. En me massant les tempes, je finis par m’asseoir en ruminant ma frustration. Je n’aime pas arriver à ce constat qui me dit que « tout ça n’a probablement aucun sens », car il est important que mes actions en aient un, de sens. Ce n’est toujours que la coordination qui me raccroche à tout ça. Probablement la seule chose que j’ai choisi, me dis-je avec un sourire narquois, l’alcool fort me rendant plus amer. Mais… j’ai voulu être Milicien. Sincèrement. Et sur le terrains, les reproches comme les leçons que j’ai reçu d’autres personnes m’ont tenues à cœur. Tout ça… ça reste important, pour moi. Peut-être que j’y entrevois ma porte de sortie. Un moyen de me réinventer tout en gardant ce qui me tient à cœur, c’est-à-dire… Peut-être pas grand-chose.

Je ne sors de ma torpeur qui m’a paru bien longue en entendant les chants de mes deux volatiles qui se sont posés sur le bureau. En les regardant, je les vois tenir dans leurs becs des feuilles agrafées que je n’avais pas triées avec les autres dossiers. Quel étourdi, j’avais simplement oublié de les ranger à leur place habituelle… évidemment, je n’allais pas les retrouver de sitôt de cette manière. Pourquoi est-ce que j’ai fait ça, mes rangements sont toujours impeccables, d’ordinaire ! En rangeant ma boisson et en prenant les feuilles qui me sont tendues, j’envoie un sourire de remerciements à Tuxedo et à Vajra bien fier d’eux. Alors que je me charge de scanner ce dont j’avais besoin et que je m’apaise en prenant grand soin de ranger les fiches à leur place, la Passerouge commence soudain à s’agiter dans mon dos. En faisant volte-face, je la vois changée en Brasillon occupée à fanfaronner sur le bureau devant son ami oiseau, qui semble véxé comme un pou de s’être fait « devancé » par sa camarade plus jeune. Amusé par la scène et fier de mon alliée, je vois à l’heure qui progresse qu’il est temps de rentrer à la maison pour diner. Je finirais tout ça chez moi comme prévu. Une fois au bercail et mon repas avalé, je passe encore quelques temps dans la paperasse et suis interrmpu alors que je commençais à m’endormir sur mes notes par mon Etourmi qui revient à la charge avec son ami, et me livre à son tour la grande scène de son évolution. L’Etourvol et ses « piou piou » orgueilleux et mes félicitations ravies réveillent aussi Moloch qui dormait dans son panier et crache pour nous exprimer son mécontentement. Ah, Moloch, la joie de vivre incarnée de cette charmante maisonnée ! J’aimerais bien être un Pokémon pour évoluer avec un peu d’entrainement, moi aussi ! Dure est la vie de mon vieux Moloch et de Vajra et Tuxedo, aujourd’hui, hein… Mais je ne suis pas plus à plaindre qu’eux. Après tout, je ne suis qu’un escargot pleurnicheur qui en fait probablement beaucoup pour sa pomme. Je ne suis plus un enfant, malheureusement, il faudrait que je prenne des responsabilité et que je grand-- Bouh, non, oubliez ce que je disais, j’ai fini mon travail, je vais simplement aller bouder sous ma couette Sailor Moon et jouer à la console pour le reste de la soirée.
Vanawi/Nuva-Eja/Zazambes - Avril 2024
Lionel Roque-Lartigue
Lionel Roque-Lartigue
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Mer 5 Juin 2019 - 1:04
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