Quoi de neuf sur l'île d'Enola ?

Période en cours
Printemps 2025

~22 - 28° / Températures en hausse et grand soleil !

Intrigues et Events
Intrigue n°3 : « Ferveur »
L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Mini event n°1 : Panique à Vanawi !
Un blocus Anarchiste est en cours à Vanawi, sous surveillance des forces de l'ordre.

Missions et Défis
Un guide dans les ruines (mission)
Faites découvrir les ruines du Titak !
La comète (défi)
Découvrez un mystérieux astéroïde.

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(Dés)illusions (OS, évolution)
Ludwig Green
(Dés)illusions.
Dimaras - Mi-aout - Après-midi
Ludwig  Lenny
/!/ TW : sexisme, homophobie, objectification, chantage affectif, "bullying", dépression, entre autres sujets durs sont abordés de manière assez crues dans cet OS. Bien entendu, les insultes homophobes et sexistes prononcées par les personnages ne reflètent absolument pas mon PdV de joueuse. Procédez avec caution. /!/

Je ne sais pas si j’aurais dû y aller, à ces vacances avec Raoul, en fait. Raoul c’est juste un pote d’école, un gros kéké qui n’arrête pas de faire son intéressant mais… Pas un kéké dans le seul marrant. Un kéké lourd. Je ne sais pas vraiment si c’est un pote, en réalité. Mais, dans la classe et même au collège, quand tu es ami avec Raoul, et que tu fais ce qu’il te demande, c’est un peu la garantie que tu ne te feras ennuyer par personne, car généralement c’est plutôt lui qui va chercher les embrouilles avec tout le monde, surtout les gens moins costauds que lui et les personnes qui préfèrent être dans leur coin. Moi, je ferme les yeux, parce que j’ai peur que ce soit moi à leur place. Ça m’est déjà arrivé, d’être harcelé par mes camarades, fut un temps, parce que mon frère était du Régime. Je sais, c’est navrant et très lâche d’agir comme je le fais. Ce n’est pas comme ça qu’on m’a appris à me comporter et si je le racontais à Alice, elle serait très certainement dégouttée par mon attitude. Je veux juste me préserver, quoiqu’en disent mes proches qui désapprouvent. Avant que je parle chez Raoul, Soltan m’a bien dit de l’appeler en cas de problème, enfin, ça c’est comme d’habitude, mais là, il a plus insisté que d’habitude… Il est de nature méfiantes mais pas au point de juger es gens après les avoir vu une ou deux fois, il est finalement assez permissif et pas du genre a contrôlé les relations de ses gamins ou les miennes. M’enfin, ça n’est pas censé mal se passer, ce séjour… Et puis, ce n’est qu’une semaine, c’est court, mais, j’ai commencé à compter les jours dès mon arrivée. Et dès le lendemain, je me suis demandé ce que je fichais à Dimaras, chez l’oncle et la tante de Raoul. Tout ça pour quoi, en fait ? Pour me convaincre que je suis pas un gamin trop bizarre car je fais des trucs de kéké basique avec un « pote » kéké relou populaire au collège, et donc, que je ne suis pas en décalage total avec mon environnement ces derniers temps… ? Plus ça va, plus je me dis que ça ne sert à rien : je ne suis pas ce que je veux, je ne suis pas normal, je ne peux être utile à personne.

A vrai dire, je ne fais que plus me dégouter d’être dans ce skate park avec Raoul. Je ne me sens déjà pas très bien depuis plus d’un mois, je dors mal, je m’entends pas bien avec Soltan, j’évite parfois Alice… Et en plus, je veux me coltiner cet abruti de Raoul pendant une semaine parce que… Parce que j’imagine que servir de faire valoir c’est toujours plus édifiant que d’avoir l’impression de n’être qu’un boulet pour son grand frère à qui on ne peut rendre service, pour son tuteur qui on cause du soucis, pour son cousin qui a trop de travail et qui ne veut peut-être juste pas nous voir, pour sa meilleure amie à qui on attire toujours des ennuis. Oui, franchement, je préfère encore n’être personne et je me fiche de si ça sonne emo et edgy. Et puis, c’est toujours un peu rassurant quand on peut se sentir un peu plus malin qu’un autre et moins désespérant. C’est parfait. Raoul se sert de moi, je me sers de Raoul… Génial, magnifique, bravo.

Je suis à côté de mes pompes depuis des semaines, en fait, je ne me reconnais pas. Je me sens en décalage avec le reste et surtout, jamais heureux. En soi, j’ai un peu l’habitude… Moi, soit je suis euphorique, soit je suis super triste, mais il n’y a pas de juste milieu. Mais, justement, mon caractère, des fois, j’ai l’impression que les autres le perçoivent… Différament. Je n’ai pas l’impression d’être normal, et ma dernière conversation avec Soltan m’a bien fait voir que les gens capables de comprendre ce que je ressentais étaient rares, et que mon tuteur n’en fait pas vraiment partie. Enfin… Les vacances continuent, je suis certainement crevé, ça ira bientôt mieux. Il y a trois semaines, on a perdu le tournoi de volley en demi-finale, tout le monde était content mais… Je ne me sentais pas coupable. Juste, je m’en fichais, quoi. Je n’avais pas de plaisir même si je me force toujours à sourire. Mais derrière, c’est… je ne sais même plus ce qu’il y a, derrière. Je ne sais même pas ce que je suis, à quoi je sers, qui je peux bien aider si je ne peux même pas aider mon grand frère ou le rendre heureux ou être un gamin normal et pas emmerdant qui ne cause pas d’ennuis à Soltan qui a déjà trois gamins. D’autres me diront que je n’ai pas à « aider » les gens alors que je ne m’occupe déjà pas de moi-même…

Enfin, oui. Qu’est-ce que je fais, là ?  

« Hé, mattes un peu ses boobs à celle-là… »


Clac. Fin de la séquence réflexion. Je l’avais presque oublié, l’autre relou. Choqué, je me retourne brusquement vers Raoul qui regarde d’un air franchement malsain des jeunes femmes au moins dix ans plus âgées que nous… Bon sang, est-ce qu’il se rend compte comme il est dégoutant ? Je n’ai pas la force de sourire pour lui faire plaisir. Ça fait trois jours qu’on va au skate park à côté de chez son oncle et sa tante pour qu’il… Pour qu’il fasse ça, regarder les filles et faire ce genre de commentaire ultra gênant. Bon il a un an de plus que moi, m’enfin… je suis sûr qu’à 15 ans, je m’en ficherais toujours autant, de ce genre d’ « activités ». Ça ne veut rien dire quand il dit que c’est ce que font les « mecs » à notre âge, c’est pas vrai, moi, ça m’intéresse pas. Mais il a l’air de penser que ça me rend moins « viril » de pas faire comme lui alors que… ça veut dire quoi « viril », en fait ?! Je fais mine de jouer avec mon skate pour me justifier de ne pas avoir entendu Raoul. D’ordinaire j’aurais répondu d’un sourire forcé et avec un « héhé » embarrassé, mais je n’ai pas la foi. Vraiment, pourquoi j’ai accepté d’aller en vacances avec lui… En quoi ça me fait me sentir mieux ou me distraire de ma tristesse quelque peu permanente ces temps-ci ?

« Hé, Lulu, t’entends quand je te cause ? »

Roh, mais il insiste… Il faut que je me redresse pour faire volte-face vers lui et faire comme si je lui donnais de l’attention.

« Quoi… ? »


Il lève les yeux au ciel et me désigne de nouveau les deux jeunes femmes qui s’éloignent.

« « Ça », là ! Mattes un peu, ça, c’est de la meuf ! »


Je fais semblant de me tourner dans la direction qu’il indique, en laissant mes pupilles rivées vers le sol.

« « Ça », c’est pas des objets, Raoul… »


L’autre par dans un « Pfffffff… » monumental de lassitude et roule à nouveau des yeux. Il se remet à l’aise sur son banc en roulant ses grosses épaules, bombant le torse, souriant derrière son acné et ses mèches brunes et continue de regarder les passantes. Par Arceus… j’ai pas envie d’être ici. Pourquoi diable est-ce j’ai accepté de passer des vacances avec lui, déjà ? Ah, oui, pour pas avoir l’air nul en refusant afin de pas être le bouc émissaire à la rentrée. J’en ricanerais presque jaune. C’est donc vrai, j’ai vraiment aucune personnalité.

« Ah, ouais, c’est vrai que toi, tu préfères l’autre thon de notre classe, là… »

Mes poings se serrent et je vais consulter les réseaux sociaux sur mon smartphone pour me calmer. C’est vrai que je trouvais Lise, une rouquine de notre classe qui adore lire, vraiment super mignonne… Mais j’ai jamais osé aller lui parler ou lui dire que je la kiffais. Parce que… pleins de trucs, mais peut-être que j’aurais mieux fait d’aller la voir plutôt que rester avec cet andouille de Raoul. Je ferais mieux de me défendre de ses propos mais même ça, je suis lassé.

« Eh, regardes les meufs là-bas, tu ne veux pas qu’on aille les aborder ? Mon frère il fait ça tout le temps, il m’a dit comment faut faire ! »

Je m’en fiche de ce que fait son frère, mais le mien, de grand frère, ne serait jamais allé harceler des filles 10 ans plus vieilles que lui dans la rue. C’est vrai, elles doivent au moins avoir 20 ans…

« … Elles ont l’air vieilles. »

Dis-je, de plus en plus blasé. Raoul ricane et hoche la tête avec un air de prédateur dégoutant. C’est pas parce que son frère le fait que c’est cool et qu’il faut faire pareil… Il a pas l’air très cool, son frère. Le revoila qui observe et qui pointe du doigt en parlant toujours aussi fort.

« Eh, regar— »
« Hé, tu veux pas la fermer, bordel ?! »


Le coupa la voix d’un adolescent visiblement plus âgé que nous, avec le regard lissé sous une casquette. Bon, sang, la honte… J’ai pas demandé à me retrouver dans ce genre de situations, moi.

« Quoi ? »

Rétorque Raoul en se levant pour faire de l’intimidation à l’inconnu. L’autre est plus petit mais n’a pas l’air d’être impressionné par mon « pote » le costaud. Les mains dans les oches, les deux ont l’air de jouer au jeu de qui tiendra le regard de l’autre le plus longtemps… Vous êtes sérieux, les mecs ?

« T’es qui ? C’est quoi cette pochette de tapette ? »

Je fronce les sourcils et me crispe. Je ne sais pas grand-chose mais je sais que « tapette », utilisé comme ça, c’est purement et simplement homophobe. Et si avoir un pochette à dessin fait de toi une « tapette »… Bon sang, Raoul, ça veut rien dire et c’est juste méchant, en fait. Encre une fois, je ne dis rien. Je veux juste rester en dehors de ça. De toute façon, l’autre lui rit au nez. Je suis presque satisfait que celui qui est « censé » être mon pote se fasse casser sans aucun mal.

« Ahah. »


Ricana le plus âgé, avec un sourire provocateur.

« Va baver ailleurs, sérieux, j’veux dessiner tranquille dans t’entendre faire « gruiiiiik » comme un porc. »


Le visage de Raoul se décomposa, il n’avait pas l’air amusé et resta rouge de colère et sans voix pendant quelques longues secondes. Quand il reprend, c’est pour une répartie qui… Bon, j’ai vu mieux, disons, entre Alice, son père ou encore Alex. Mais bon, je ferais peut-être mieux de me taire comme moi, de la répartie, j’en ai aucune.

« Ah ouais ? Pourquoi tu bougerais pas, toi ? »


Finit-il par dire, et j’en ai un petit peu ma claque… L’autre ado n’a pas l’air de vouloir bouger non plus. J’ai envie qu’on en finisse et ramasse mon skate pour le prendre par-dessous mon bras.

« C’est bon, Raoul, on s’en va… »

Dis-je avec lassitude. Raoul n’apprécie pas et fait vivement volte-face dans ma direction. C’est limite s’il m’engueule… Pas content que son faire-valoir se rebelle, visiblement.  

« Quoi ?! Attends on va pas se laisser faire par cette tapette ! »

Faut qu’il arrête avec ce mot. Ça me tape sur le système. Pourtant, on s’éloigne, et l’autre adolescent prend congé lui aussi. Sur mes talons, mains dans les poches, mon camarade de classe grogne. Ça va être mon tour de me faire rabrouer.

« J’y crois paaaaas… Lulu, tu te dégonfles ?! »

Mais qu’il fiche un peu la paix aux gens. Je veux pas rester ici. Je n’aurais pas dû venir, je suis en train de me ruiner mes vacances… Déjà qu’elles n’étaient pas top, rendu là. Mais bon, parait-il, selon la loi de Murphy, que ça peut toujours être pire.

« Ptet que c’est toi la tapette, en fait… »


Qu’est-ce que je disais. Il s’en prend de nouveau à mon « manque de virilité » comme il aime tant le dire. Qu’est-ce qu’il est débile… Il a déjà rencontré quelqu’un qui est bi ou gay pour croire qu’iels sont tous soit des homme efféminés, soit des femmes masculines ?! Ila vit encre ou Moyen-Age, ma parole. Même moi, à 12 ans, j’avais mieux compris que lui… Je décide de l’ignorer. De toute façon, je n’ai ni envie de rester ici, ni de continuer de l’écouter.

« Comme ton cousin. »


…Bordel de merde.
Il me cherche pour de bon, cette fois-ci. Je me suis arrêté et je me suis tourné vers lui. La colère me fait trembler et me serre la gorge. Je ne saurait être en colère sans avoir les yeux humides, c’est comme ça. Je fais un pas vers Raoul en le fusillant du regard. Il n’a vu Ellias qu’une seule fois, après mon dernier match de volley, il n’a pas le droit de le juger sur quoique ce soit en ma présence. Je veux bien me prendre des insultes et me faire rabaisser, j’ai vu pire, mais qu’on s’en prenne à ma famille…

« T-T’as pas le droit d’parler d’Ellias comme ça. »


Raoul lève les sourcils, puis ricane d’un air narquois. Connard… Il fait juste ça pour le sport. J’espère quand même qu’il s’est un peu fait pipi dessus quand je l’ai tué avec mon regard furieux… Eh, j’aimerais.

« C’est boooon, je décooonne ! Putain, t’es tellement sérieux ! »


C’est ça, ouais. Quand on le répète à longueur de journée, c’est qu’on le pense un peu. Quelqu’un qui n’est pas homophobe ne fait pas de remarques comme celles-ci.

« Eh, Lulu, on est potes, hein ? »

Non, Raoul, je crois pas. Je me sens tellement stupide d’y avoir cru. Je pensais que je pourrais prendre sur moi le temps du collège, histoire de m’échapper et de passer à côté des ennuis que j’ai déjà eu il y a quelques années. Non seulement je mérite probablement ce que je devrais subir, juste pour avoir donné crédit à Raoul, mais, surtout, j’ai envie de tout envoyer chier. C’est un peu la goutte d’eau, ça déborde.

« Prends pas la grosse tête ! Je veux juste te trouver une nana potable pour que tu te tapes pas la honte dans la cour de récré ! »

Je n’ai même plus la force de lui dire de fermer sa grande bouche. Je mets mon sac sur mon dos sans rien dire et je me dirige vers la sortie du parc avec mon skate sous le bras.

« Tu vas où ?! »

Je sais pas, en réalité, mais quelque part où je ne risque pas de le voir, ça, c’est certain.

« J’rentre chez moi. »


L’autre se tait pendant quelques secondes. Je croyais lui avoir coupé le sifflet. Puis, il reprend, d’une voix encore plus insidieuse.

« Ah ouais ? Et c’est où « chez toi » ?! »

Un sanglot violent remonte le long de ma gorge et les larmes montent aussi vite jusqu’à mes yeux. En commençant à pleurer comme le dernier des débiles, je commence à courir pour m’en aller, m’enfuir. Quand je m’essouffle, je perds l’équilibre et tombe en avant, faisant tomber au passage la Pokéball de Lenny, mon Roucool. Ce dernier constate mon état et s’approche en m’observant d’un air perplexe. Son aile m’effleure et le Pokémon vol lâche un roucoulement inquiet. Doucement, je le prends dans mes bras pour le serrer contre moi en me relevant. Je ne dis rien de plus, je me contente d’arrêter de chouiner tout en me dirigeant vers la gare à environ 5 minutes de là où je me trouve. Avec les minutes, je me calme mais je me rends surtout compte que Raoul ne me pardonnera pas. Quel abruti, je viens de couler toute chance qu’on me fiche la paix le reste du collège. C’est ma faute, je tends toujours le bâton pour me faire taper dessus. Si j’étais plus malin et courageux… Non, faut juste que je me fasse au fait que je suis juste un petit rien du tout. C’est vrai, quoi, je n’ai même plus de véritable « chez moi », de véritable famille… Il a raison, Raoul, après tout. Même s’il est incapable de comprendre, il y a un fond de vérité, je ne mérite pas beaucoup d’égards.

« On va rentrer à la ferme, Lenny. »


Confiais-je à mon Roucool, en le déposant à mes côtés, sur un des bancs devant la gare. L’oiseau brun se secoue aussitôt posé, et se met à briller en étendant les ailes. Il grandit d’un coup et revient m’entourer de ses ailes de Roucoups, maintenant qu’il a presque quadruplé de taille. Je peine à sourire mais la compagnie de mon allié me fait me sentir un peu moins seul et bête.

« …Dis, tu crois qu’on devrait appeler Soltan… ? »


Ne serait-ce car il faudra lui expliquer que j’ai laissé des affaires chez l’oncle et la tante de Raoul, et qu’il faudra aller les chercher. Lenny hoche la tête. Ouais, on va faire ça…

Soltan n’a pas posé de questions lorsque je l’ai appelé et qu’il est arrivé à vol d’oiseau avec Lizbeth et sa Rapasdepic. Il a bien compris que je n’avais pas envie de parler et je n’ai pas vraiment capté qu’il semblait inquiet. Comme lors de notre dispute il y a un mois. Ça ne va pas mieux, je ne sais pas si ça ira mieux un jour, pour tout dire. J’ai l’impression que tout se casse la figure, que les choses ne seront plus jamais pareil. Quand est-ce que ça a commencé… ? Je ne saurais me rappeler. J’ai l’impression que ce vide a toujours été là, depuis des années, aujourd’hui plus que jamais. Et la rentrée n’est que dans 2 semaines et demi. D’ici là, va falloir que je trouve le moyen de me faire oublier ou de disparaitre pour qu’on me fiche la paix. Enfin, j’ai beaucou d’espoir, en pensant que Raoul et ses potes vont me zapper et me laisser dans mon coin. Tss… Pas ma meilleure idée, hein. Mais en même temps, ça ne sert à rien, de jouer la comédie. Ça ne changera rien au fait que les choses vont mal et que ça risque de durer, voire d’empirer.
Ludwig Green
Ludwig Green
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Sam 1 Sep 2018 - 15:45
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