Si tous les jours passent et se ressemblent, cela peu être ennuyeux, mais cela est aussi très rassurant. Cela créer une routine. Et après avoir décidé de complètement se déraciner, cette routine est la bienvenue. En effet, Zack passe chaque jour à faire la plonge et a nettoyer le restaurant. Il a eu son premier salaire il y a quelques jours de cela, ce qui lui a permis de s'acheter un vélo. Il passe maintenant ses pauses de midi à laisser son Wattouat dans les plaines, ou les parc environnant. À force, le chef cuisinier du restaurant s'est fait une raison, il ne réussira pas à lui faire manger du poulpe, et le bizutage n'est plus sujet à discussion.

Aujourd'hui est donc un soir comme les autres. Le restaurant est une machine bien huilé. Le service est presque terminé. Il est presque dix heures, le soleil est déjà couché, et les lumières de la ville empêchent de voir les étoiles. Ce n'est qu'en regardant vers le large que l'on peu apercevoir quelques scintillements dans le ciel.

Le chef à raccrocher son tablier, car il ne reste plus rien à cuisiner, le restaurant n'accepte plus de nouveau clients, et les derniers qui restent là à discuter. Zack est sur le pont à aider les serveurs à nettoyer les tables et rapporter la vaisselle qu'il nettoiera juste après. La plupart des clients sont rassembler par groupe, plus ou moins grands, une famille avec des enfants s'apprête à partir, alors qu'un groupe de jeune discute encore à bâton rompu, le dessert venant à peine d'être servis. Seul à une table, un client demande l'addition. Sur une autre table, deux employés sont en train de décompresser, avec une bonne bouteille de vin, un peu plus loin, deux copines sont en train de discuter autour d'un café. Finalement, tout semble aller pour le mieux.

Ce n'est que lorsqu'une serveuse se met à crier que tout le monde se retourne vers la source du bruit. Un client à reverser la table sur les pieds de la serveuse quand cette dernière vient de lui apporter l'addition. Personne n'a le temps d'intervenir avant que l'homme ait filé à l'Anglaise, vers les ruelles de la ville. Un peu paniquer Zack se débarrasse de son tablier, et après un geste vers le patron, se met à poursuivre le client. Il décroche rapidement son vélo en voyant l'homme partir au loin. Heureusement, la ville est bien éclairer, et le physique de l'homme est assez marquant pour être remarqué.

Zack se met donc à pédaler comme si le diable était à ses trousses, il arrive à peine à rattraper l'homme en moins d'une minute que celui-ci se jette vers une ruelle, forçant Zack a freiner brutalement, ua poins de presque se casser la tête ! Abandonnny son vélo dans la ruelle, il se met à poursuivre l'homme à pied. En courant à grande enjambé, il n'arrive pas à le rattraper. Paniquer, il détache une de ses pokéball de sa ceinture. La pokéball grossis dans sa main, avant qu'il ne la jette, laissant son pichu apparaître. Le petit pokémon vois son dresseur passer devant lui en courant, et se met à le suivre.

À bout de souffle Zack, lui ordonne. « Sassy-cheeks, utilise, éclair sur ce mec là-bas ! »
« Pichu ! » lui répond son ,pokémon avant de sauter sur son épaule et de laisser des étincelles grésiller sur ses joues.
« Piiiiiii..... Chuuuuuuuuu ! » Hurle t-il alors. Un petit éclair vient alors frapper l'homme à l'épaule. Ce dernier surprit, s'étale par terre, et Zack arrive à le rattraper enfin. L'éclairage autour d'eux à sauter, et la ruelle se retrouve dans le noir. Il n'y a que pour seules lumières, les étoiles et la lune au-dessus...

Une fois l'homme à terre, Zack fut surpris par l'apparition soudaine d'une jeune femme. Sans sommation, elle se mit à lui crier dessus, entourer d'un galekid et medhyena.

« C’est quoi ce bazar, m’sieur ? Z’avez une bonne raison de mettre le dawa dans les rues et de faire sauter les plombs, j’espère ! ...Oh, bordel... me dites pas que vous l’avez dézingué en plus ?! »

Un peu paniqué, Zack se tourna vers elle et lui répondit « Il s'est fait ça tout seul madame ! Il a pas payé son dîner ! Et pis même qu'il a attaqué une serveuse. Je n'ai fait que de la légitime défense ! »

S'approchant de l'homme, il se penchant sur lui, et se mit à le secouer en chantant « soldat lève toi bien viiiiiteuh ! » Sur l'air du clairon militaire. Ce dernier grogna avant d'ouvrir les yeux, se trouvant face à face avec son agresseur. Il voulut se lever, mais Zack lui chopa le col, et le remit sur ses pieds.

« Écoute mon pote ! Il est presque dix heures. Je finis mon service dans pas longtemps, alors tu reviens avec moi au restaurant. Tu vas t'excuser auprès de Claire. Tu lui as éclaté le pied, en faisant tomber ta table. Ensuite, tu vas donner tes coordonnées à la patronne, et tu reviens demain payer ton ardoise, sinon, elle va voir la police. Okay ? » dit il en lui tapotant gentiment la joue.

Pichu qui jusqu'alors avait regarder la scène d'un air curieux, s'agrippa au pantalon de son dresseur, et grimpa le long de son corps avant de se poser sur son épaule une nouvelle fois. Il regardait les pokémons autour de lui l'air inquiet. Quand le medhyena se mit à grogner, le bébé pokémon sursauta avant de lui faire la grimace, et de lui rire au nez. Zack toujours fixé sur la figure tremblotante de l'homme qui hochait la tête un peu paniqué. L'attaque éclair de Pichu n'était pas des plus puissantes, mais l'homme avait l'air un peu secoué. Et Zack n'était foncièrement pas méchant.

« Ecouter, je suis pas là pour vous démonter la gueule alors, je vais vous payer un verre au bar au restau, et on va en parler entre adulte avec la patronne. »

Si Zack faisait ainsi l'affaire avait des chances de se calmer, et de finir sans éclaboussure, mais si ça manière était un peu musclé, c'était mieux de faire ça une fois, pour montrer l'exemple, et couper tout envi à d'autres mangeurs à la sauvette de faire la même chose. Ce genre de comportement était un fléau dans les restaurants du port. Il n'y travaillait que depuis un mois, mais il avait déjà été témoin de ce genre d'évènement chez les concurrents. Malheureusement, la police ne pouvait rien y faire, car il n'avait aucune information sur les clients et une simple description physique n'avançait à rien.

Pendant tout ce temps, il avait ignoré la jeune femme, en lui tournant le dos. Ce n'est que le grognement un peu plus insistant du medhyena qui le surpris. Il se tourna alors vers elle et lui dit calmement.

« Vous me semblez bien agressive mademoiselle. Je ne sais pas ce que vous voulez faire en fin de soirée dans cette ruelle sombre, j'ai certainement ma petite idée, mais ça ne me regarde pas. Enfin bref. Ne vous inquiéter pas, tout est régler. Vous pouvez remballer vos pokémon. J'emmène cet homme avec moi au restaurant. Je vous souhaite une bonne soirée ! »

Quelle ne fut pas la surprise de Zack quant à son commentaire, la jeune femme le toisa de haut avec un
« pour vous, ce sera Madame la policière, déjà ».
Ce changement de ton soudain le surpris. À aucun moment il s'était montré agressif envers elle. La seule personne qu'il voulait arrêter, et qu'il avait été arrêter, était certes un peu secoué, mais vivante, et sans plaie apparente. Il était fatigué par la course, mais il était, en aucun cas, blessé. Pichu n'était pas un pokémon très fort, la preuve est que lorsque Zack s'entraînait parfois avec lui, les éclairs qui le frôlaient lui faisait plus l'effet d'un cours jus, que d'une électrocution, juste un petit picotement au bout des doigts. Bon, il avait des habits capable de limite les volts reçu, mais ce n'était pas si important que cela.

La regardant l'air un peu penaud, il la laissa continuer.

« Ensuite, oui, j’ai effectivement mes raisons d’être là et elles vous regardent tous les deux : dégradation de biens publics et trouble de l’ordre public, ça vous dit quelque chose ? »

Bon d'accord dans ce cas, il admet être en tord. Il est parti un peu en trombe. Mais ce n'était pas non plus à pas d'heure... Vers 11h du soir, ce n'est pas si tard ? D'ailleurs, les lampadaires sont encore allumés, enfin était allumé.... À peine eu t-il pensé cela que les lampes se ralumèrent comme par magie, éclairant la ruelle de leur lumière blafarde. Le sol pavé de la rue encore humide par la pluie, avait une légère marque de brûlure, qu'il s'empressa d'essuyer avec le derrière de sa chaussure. Voilà, n'y vue ni connu !

« Donc, vous direz à vot’ patronne que le commissariat prendra sa plainte et en attendant, je dois ramener ce type au bureau, et… va falloir trouver mieux que la « légitime défense » comme excuse pour votre agression et vous en foutre visiblement des piétons et de vous en prendre aux infrastructures publiques. »

Bon alors là, la situation venait soudainement de prendre un mauvais tour... Bonne chose, elle ne connaissait ni son nom, ni son lieu de travail... Quoi que... Si le mec venait à parler, elle pourrait l'attendre à son boulot. Sans boulot, il est sans argent, sans argent, il sera forcé de rentrer à Unys. Donc deux options s'ouvrent à lui... Soit la suivre gentiment, soit partir avec le mec et la laisser en plan. Que faire... Plissant les yeux et la boule au ventre, Zack hésitait. Si sa famille apprenais qu'il avait finis au poste de police, 3 mois après son arrivé cela risquait de très mal ce passé, surtout auprès de Carlisle et Whitney. Si jamais il arrivait à s'enfuir, il pourrait toujours essayer de menacer le mec. Il pourrait engager quelques potes, pour fouiller dans ses affaires et ressortir tout son linge sale et voir s'il a quelques squelettes dans le placard.

Décidant de garder la fuite en dernière instance, il montra ses mains un instant en signe classique de rédemption, avant de porter le mec sur l'épaule.

« Et bien, on vous suit madame la policière... » Dit t-il avant de lui emboîter le pas. Son regard traînant à gauche a droite pour voir s'il n'avait pas un moyen de se carapater. Une autre idée lui vint à l'esprit. S'il arrivait à exciter sournoisement son medhyena d'une manière ou d'une autre et que l'animal s'attaquait à lui. Il pourrait s'échapper sous prétesque la légitime défance. Parce que s'il part de suite. Ce sera un délit de fuite, ce qui ne rajoutera rien de bon à son casier. Jetant un coup d'œil à son pokémon puis au medhyena, le petit pichu compris et l'air de rien se cacha dans sa capuche, en attente de la bonne occasion.

Spoiler:

  

Embrouille au clair de lune !

avec Zack Miller

Bon, d’accord, la subtilité et la douceur, ce ne sont pas les trucs d’Angarade. Mais elle n’en est pas vraiment navrée, ne serait-ce que pour remettre à leur place les gens qui se permettaient de lui faire des reproches sur son comportement « pas très féminin, quand même ». Elle y tenait, à son franc parler et à sa lourdeur éléphantesque, même si c’est clairement pour compenser en partie certaines de ses insécurités par rapport à la légitimité de son job et des abus ou l’ignorance dont la Police se rend parfois coupable. Angarade tente de ne rien laisser passer qui puisse mettre des gens en danger ou minimiser leurs problèmes, mais cela la rend beaucoup trop zélée et a des consèquences de plus en plus préoccupantes sur sa santé mentale et physique. La preuve : elle était censée être en vacances mais n’avait pas pu s’empêcher de jouer au gendarme et au voleur avec deux inconnus, dont un gamin qui ne se rendait clairement pas bien compte de la situation. En travaillant à la brigade de protection des familles, il lui arrivait d’en croiser, des mômes de ce genre, complètement dépassé par la situation… franchement, ce n’est jamais marrant à voir. Même dans le cas présent ou personne n’avait été gravement atteint par ce qui n’est finalement qu’une erreur bête d’un jeune homme certes totalement zélé et… Angarade grogna intérieurement en se disant qu’elle aurait probablement fait la même chose dans un contexte semblable, si elle avait été à la place du blondinet qui avait surpris un type en flagrant délit.

Tandis qu’elle donnait ses explications, elle avait pu voir le plus jeune se décomposer. Faire peur à un gamin ne fait pas partie de ses hobbies, mais on lui fait remonter souvent à la brigade d’être parfois un peu trop rentre-dedans et d’avoir une approche pas très douce avec les ados. Ce n’est pas qu’elle ne les aime pas, hein, loin de là, il n’y a qu’à voir comme elle ne peut pas s’empêcher de retomber en adolescence quand elle doit garder Minghai, le gosse de 16 ans de son pote Léopold. Mais c’est un contexte différent du travail.

Depuis quelques minutes, désormais, le blondin ne disait plus rien et Angarade se dit en le surveillant de temps à autre qu’il devait avoir retenu la leçon. Elle ne comptait pas lui faire passer la nuit au commissariat de toute manière, jugeant qu’il avait mieux à faire. En laissant le type coupable de toute cette histoire passer devant eux, la policière ralentit pour être à la hauteur du vingtenaire dont le regard était devenu plus fuyant. Elle ne se doutait pas que ce dernier fomentait de s’enfuir à la première occasion et s’adressa à lui de sa voix toujours grincheuse, mais plus apaisée que tantôt.

« Hé, gamin, c’est bon, j’vais pas te coller une amende, tires pas cette gueule. »

Le commissariat apparaissait pas loin d’eux, plus haut dans la rue qu’ils parcouraient. Tandis que l’autre type s’éloignait, escorté dans le commissariat par le Médhyena de la brunette. Elle fit signe à travers la vitre au type de l’accueil qu’elle arrivait pour régler la situation. Une fois le troisième interlocuteur éloigné, elle se tourna à nouveau vers le blondin.

« Bon, ce s’rait pas mal que tu passes juste pour donner des infos sur comment ça s’est passé au restau et tout et pour que ta direction soit avertie. »

Lui dit-elle en faisant signe d’approcher. La procédure n’allait pas être franchement amusante, ça, elle ne pouvait pas faire genre que ça le serait. Mais à cette heure-ci, ce fut plus vite réglé sur prévu (faut dire qu’Angarade a tendance à tenir la jambe des collègues qui font trainer ce genre de déposition en longueur, surtout quand il n’y a personne d’autre qui attend). Une fois terminé, elle grogna en sortant du commissariat avec le blondin. Elle regrettait un peu son zèle vu la perte de temps que ça avait occasionné et maintenant, elle avait bien envie de se défouler.

« Bon, euh, c’était chiant, je sais. »

Admit-elle, probablement en guise d’excuses qu’elle n’était pas fichue de proclamer de manière honnête. Elle tourna son attention vers les alliés de son interlocuteur.

« J’vois que t’as des Pokémon, donc bon, s’tu veux, on règle tout ça avec un combat pour s’défouler de toute cette histoire ? »

LIS-MOIII: