Disclaimer:

Un peu chafouin, je retourne dans le bureau, Hop me suivant comme il peut. Dès que je rentre dans la pièce, le lézard va prendre sa place sur le bureau. Je farfouille dans mon sac, à la recherche du paquet de nourriture que je prends pour lui. Je le nourris trois fois par jour, oui. Enfin, à la maison, ils se sert quand il veut, il a sa gamelle à disposition. Je finis par trouver le sachet et lui offrir. Puis, je retourne farfouiller dans mon sac, à la recherche de mon livre. Mais je ne le trouve pas, donc je l’ai bien oublié sur ma table de nuit.

- Je te sens un peu en colère.

La voix de Sullivan me fait sursauter, tellement que ma main raccroche dans mon sac et le fait tombé sur mes pieds. J’entends mon collègue ricaner avant de s’excuser et de venir m’aider à ramasser mon sac et les affaires qu’il contenait. Une fois fait, il se dirige vers la machine à café au fond de la salle, me demandant si je veux un thé. Je ne le refuse pas.

- Je croyais que tu étais encore en train discuter enfant avec Sylvia et Géraldine.
- La conversation a dévié sur les produits de cosmétique, après ton départ. C’est pas quelque chose qui m’intéresse.
- Tu sais, de plus en plus d’homme prennent grand soin de leur peau.
- Ton thé, tu le veux dans la tasse ou au visage ? Plus sérieusement, j’ai pas besoin d’effort particulier pour avoir une peau correct, alors la cosmétique, ça m’intéresse pas.

Sullivan me tends ma tasse et en profite pour caresser Hop toujours en train de manger sur le bureau. Je laisse le sachet infuser et je regarde mon collègue rapprocher sa chaise de bureau de la mienne. Puis, je sors mon calepin pour arracher une page et commencer à notre les courses pour la maison. Il nous faut donc de la nourriture pour pokémon, du thé, du miel, Alexy a encore vidé le pot sans rien me dire, des recha…

- Sylvia, t’as fâché avec sa question, non ?
- Hein ? Je ne t’écoutais pas.
- Sylvia. Elle t’a fâché avec sa question, j’ai l’impression.
- J’ai horreur qu’on me contredise, surtout quand le sujet de la question, c’est ma personne. Et encore plus quand c’est une ménagère qui croit tout savoir sur la vie.
- T’as un problème avec les femmes, je crois.
- Non, tu crois ?

Je suis sarcastique. Je sais que je suis quelqu’un de misogyne. J’essaye juste de faire en sorte de pas trop l’étaler, il paraît que ça fait pas beau en société. Je serais peut-être pas devenu comme ça, si mon père s’était remarié, mais c’est pas le cas, ce qui fait que je n’ai eût qu’un exemple et demi féminin dans ma vie (non, Alexy ne compte pas, car elle n’est pas un exemple, justement) : ma grand-mère qui, même si elle était gentille avec moi dans mes souvenirs, n’est finalement qu’une sale conne et ma génitrice qui n’est pas mieux. Comment je peux avoir du respect pour les femmes après ça, moi ?

- Enfin, n’en veux pas trop à Sylvia. Elle fait partie de ce genre de famille ancienne qui véhiculent des idées sorties tout droit du Moyen-Âge. Enfin, ça n’excuse rien, bien évidemment. Mais bon, elle comprends pas encore que des gens refusent d’avoir un enfant.
- Ce n'est pas exactement ça, mais je ne m’étalerais pas sur le sujet.
- Tu sais, si t’as un problème, tu peux m’en parler. C’est là pour ça, les amis.
- Heu… Je ne t’ai jamais considéré comme un ami.
- Je sais pas si je dois être blessé ou admiratif de ta franchise…

Un silence s’installe, je sirote mon thé infusé en reprenant l’écriture de ma liste de course. Sullivan semble vexé, mais ça ne l’empêche pas de regarder par-dessus mon épaule ce que j’écris.

- C’est quand même là qu’on vois que t’es écrivain, à côté. T’as quand même une belle écriture.
- Comme tout le monde, j’utilise un ordinateur pour écrire.
- Tu sais pas apprécié un compliment, toi. Tu vas faire les courses après le boulot ?
- Il faut bien quelqu’un pour les faire, même si j’ai pas spécialement le temps.
- Pourquoi tu demandes pas à ta sœur ?
- Alexy oublie toujours quelque chose, je préfère les faire moi-même.

J’entends mon collègue soupirer. Je hausse les épaules pour seule réponse. On est jamais aussi bien servi que par soi-même, après tout. Si je veux que les choses soient bien faites, j’ai tout intérêt à les faire moi-même. Une fois ma liste rédiger, je termine de boire mon thé et j’ai pas le temps de me lever que Sullivan se lève et va laver les deux tasses.

- Faut vraiment que t’apprennes à faire confiance aux autres pour ce genre de petite tâche.

Je sais.

Modération:

Le membre 'Cobaltium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Anula' :


--------------------------------

#2 'Niveau' :


--------------------------------

#3 'Shiney Capture' :

On ne s’éternise pas sur cette conversation avec Sullivan, principalement parce que le reste de mes collègues arrive dans le bureau. Et du coup, on se met au travail. Et l’après-midi passe en silence. On travaille, sans plus beaucoup se parler. Et ça me conviens très bien ainsi.

La fin de la journée arrive assez vite et malgré mon mal de tête, je me sens encore assez bien. J’envoie un message à Alexy pour savoir si elle a besoin de quelque chose en particulier, je salue mes collègue, et je m’en vais, Hop sur l’épaule.

J’arrive au magasin, je commence à faire quelques courses quand mon téléphone vibre dans ma poche : un message de mon double. Je sors mon téléphone histoire de le lire avant de soupirer lourdement. Du maquillage. Elle me demande vraiment de lui acheter du maquillage, bon elle me met les références et tout, mais elle me demande de lui acheter du maquillage, genre sérieusement ? Ils ont servis à quoi mes mille balles de la veille ? Attends, une discussion s’impose, là. Ça va chier. Je compose le numéro de ma sœur et j’attends qu’elle décroche.

- Alexy, pourquoi tu me demandes du maquillage ?
- Bah, parce que j’en ai plus, t’en pose de ces questions.
- Mais, tu m’as pris mille Opals, hier, t’as acheté quoi avec ?
- Des vêtements, du tissus , ça chiffre vite tu sais ?
- Mais c’est fait avec du fil d’or, ta merde ou bien ?
- Non, mais j’ai acheté deux-trois équipements pour ma machine à coudre, aussi. Enfin, plus que deux-trois, mais t’as saisis l’idée.
- D’accord, tu me rassure. Et donc, tu pouvais pas t’acheter ton maquillage en même temps, quitte à me ruiner un peu plus ?
- Oh, c’est pas ma faute si t’as eût une mauvaise journée, t’es pas obligé de m’agresser ! Et non, j’y ait pas pensé. Tu pourras m’acheter ça, du coup ?

Je soupire longuement, mais je finis par accepter et je raccroche. Je déambule dans le magasin, faisant les courses et remplissant mon sac cabas. J’en ai toujours un dans me besace, c’est pratique comme c’est pas permis. Puis, viens le moment où finissant les courses, je vais au rayon du maquillage, vérifiant les références données par Alexy. Je cherche le premier produit, je fini par le trouver et la le dilemme. Est-ce que je prends le moins cher et de moins bonne qualité, car j’ai juste envie de lui rendre son coup de pute, ou alors je lui prends directement le bon produit ? Parce que si je lui prends le mauvais, elle va me faire la remarque, et j’ai pas envie de la manger, refusera de me rembourser, et j’ai pas envie. D’un côté, ça sera un jouissif de me venger pour les galères qu’elle me fout au quotidien et pour lesquelles je tends juste le dos sans rien dire. Du coup, la réflexion me ronge sérieusement. Et j’y suis tellement prit que je ne vois pas la vendeuse s’approcher.

- Bonjour, vous avez besoin d’aide ? Si vous chercher de quoi masquer vos cernes, vous n’avez pas le bon produit.

Elle a un problème avec mes cernes, Josiane ? Elle veut que je lui crache au visage, Micheline ? Dans un grognement, je tourne ma tête vers elle pour lui lancer un regard noir avant de lui répondre, de lâcher un « J’t’ai pas sonné, merde. » qui la fait déguerpir aussi vite qu’elle est venue. C’est ça, casse toi, Francine. Va brasser de l’air ailleurs et lâche moi les pompes. Tu me rendras un plus grand service que ce que tu proposais à la base. Je sais que la vendeuse m'a rien fait et qu'elle cherche juste à faire son travail, mais en l’occurrence, je lui avait rien demandé. Fin énervé, je prends le produit bas de gamme pour Alexy, je vais à la caisse, je paye et j’entame le trajet retour, le cabas sur l’épaule.

[Désolée, un jour, il saura qu'on agresse pas les gens :/ J'ai honte de lui :/]

Modération:

Le membre 'Cobaltium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Anula' :


--------------------------------

#2 'Niveau' :


--------------------------------

#3 'Shiney Capture' :

Sur le chemin du retour, je passe devant la librairie. Pour me détendre, je décide d'aller y faire un tour. Je sais que je vais repartir avec un ou deux livres que je lirais jamais parce que j'ai juste pas le temps de lire. J'ai jamais le temps de faire quoique ce soit, de toute manière. Enfin.

Je déambule dans les rayons, je vois un ou deux livres qui ont le potentiel de me plaire, je sors mon porte feuille de mon sac et je le mets dans la poche arrière de mon pantalon. C'est pour gagner deux minutes à la caisse. C'est beaucoup deux minutes. J'ai pas le temps, moi.

Je me dirige vers la caisse, un mec me bouscule de l'épaule et je lui rends un regard noir tandis que Hop lui grogne dessus. Enfin, j'ai l'habitude des trous du cul et je me formalise pas plus. Je patiente un petit peu puis quand viens mon tour, je salut le caissier. Il m'annonce le prix tandis que je sors mon portefeuille.

...

Il est plus là ? J'ai plus mon portefeuille. Quelqu'un m'a fait les poches et m'a volé mon portefeuille. Je dois avoir archi crispé car le vendeur me demande si j'ai un problème. Nerveux, je lâche un rire dans la caisse. Les gens derrière moi me regardent comme si une trompe m'avait poussé en plein milieu du visage.

- Je ne trouve plus mon portefeuille, je reviens.

Je quitte la file, le caissier met mes livres de côté. Et moi je fais le tour de la librairie pour m'assurer que je l'ai pas simplement fait tomber, comme ça aurait pu arriver à n'importe qui mais non. Y a pas de portefeuille. On m'a fait les poches. Il y a un moment de la journée où je vais arrêter d'avoir la poisse ou quoi ? Bon, je rentre les mains vides après avoir prévenu le caissier.

Sur le chemin jusqu'à l'appartement, j'appelle ma banque, les prévenant de la situation. Ils sont sympa, eux au moins, et bloquent ma carte sans poser de questions. Enfin, je rentre chez moi. J'espère que la journée va mieux finir.

[Désolée, de la qualité, je suis sur téléphone.]

Modération:

Le membre 'Cobaltium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Anula' :


--------------------------------

#2 'Niveau' :


--------------------------------

#3 'Shiney Capture' :

J’aurais apprécié que ma journée se finisse mieux mais c’est sans compter sur Alexy, décidément plus que douée pour me taper sur le système, aujourd’hui. A peine j’ai poussé la porte que ses pokémons me salue ainsi qu’un Trousselin ?? Le Trousselin de ce matin-là ? Qu’est-ce quoi ?

- Alexy ? La voisine elle squatte l’appart’ ou quoi ?
- Bah non, quelle question.
- Alors, qu’est-ce qu’il fait là, son trousselin ?
- Elle nous l’a donné parce qu’on a des pokémons aussi et elle pense qu’il s'ennuiera moins avec nous. Mais je ne vois pas comment ce pokémon peut me servir en coordination pokémon, alors je te laisse être son nouveau propriétaire.
- Je te demande pardon ?

Non, mais c’est pas un refuge pour pokémon ici. Le monde tourne à l’envers, je crois. Mais bien sûr que je vais m’en occuper, je vais pas le laisser être malheureux s’il l’est chez lui. Ce serait stupide et ce pauvre pokémon ne mérite pas ça. Mais Alexy aurait pu me demander avant, voire même me prévenir.

Dans un soupir, je pose mon sac cabac sur la table , rangeant les courses. Alexy pousse un cri indigné quand elle voit la mauvaise qualité des produits, m’accusant de l’avoir fait exprès. Je hausse les épaules, elle prend les produits, râle et ne me rembourse pas, comme prévu. C’était couru d’avance.

Hop a sauté de mon épaule pour aller avec les autres pokémons. Curieux, il renifle le Trousselin avant de grogner. C’est mon Arcko, il est toujours un peu ronchon. Tel maître, tel pokémon je suppose. M’enfin, maintenant, il est bien obligé de s’habituer au Trousselin. Trousselin à qui je fais une petite caresse.

Puis la soirée se passe. Et quand vient l’heure de manger, je sens qu’une odeur de poisson règne dans l’air. Surpris et surtout un peu confus, je hausse un sourcil et je sors de ma chambre pour aller dans la cuisine pour voir Alexy cuisiner. Tiens donc ?

- Tu cuisine du poisson, toi ?
- Oui, je t’ai fais un gratin au saumon, je sais que t’aime bien ça.
- En quel honneur ?
- Oh heu, comme ça. J’avais envie de te faire plaisir.
- Il va neiger demain…

Mon double gonfle les joues, vexée. En même temps, il n’y a que la vérité qui blesse. Je la connais. Elle a encore fait un truc dans mon dos et veut s’en faire pardonner. Qu’est-ce qui mérite un gratin de saumon comme connerie ? Je me demande bien. Enfin bref, je mets la table, puis on peut manger. Le repas se déroule en silence, les yeux d’Alexy passent de moi à son assiette. Elle veut parler, mais n’ose pas. Elle sait que je vais me mettre en colère. Donc, c’est encore à moi de briser la glace.

- Bon, allez. Qu’est-ce que t’as encore fait ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Tourne pas autour du pot et crache le morceau.
- … D’accord. J’ai eût Papa au téléphone aujourd’hui. Il dit qu’on lui manque…
- J’ai du mal à te croire, tu sais bien pourquoi, mais vas-y. Continue.
- Je lui ait proposé de venir passer quelques jours ici.
- Dans ce foutoir, là ? Et tu comptes le faire dormir où ? Sur le canapé ?
- Je me dis que tu pourrais peut-être lui prêter ta chambre et toi dormir sur le canapé, non ?

Je pousse un long soupir par le nez, tandis que je foudroie Alexy du regard. Lui laisser ma chambre, bien sur oui. Volontiers. Comme ça, il pourra foutre son nez dans mes affaires et tout me déranger. Tout ce que j’aime. Va te noyer dans le Styx, Alexy.

- Le seul truc plus gros que ta bêtise, Alexy, c’est ton culot ! Hors de question que le vieux dorme dans ma chambre, prête-lui la tienne ! Non, j’ai mieux, nettoie la porcherie qu’est ton atelier, y a un lit la-bas à la base! J’ai même quinze fois mieux ! Trouve-lui une chambre d'hôtel !
- Tu es dur, c’est notre père quand même ! On peut l’héberger chez nous.
- Alors trouve lui autre chose que ma chambre car c’est hors de question ! Non mais j’y crois pas, quel culot !

Le reste du repas se fait en silence. Je suis mécontent, Alexy l’a bien compris et n’ose plus parler. Une fois que j’ai fini de manger, je vais me calmer dans ma chambre. J’essaye d’écrire ou de lire, en vain. Je suis trop en colère pour y arriver. Finalement, je me mets à faire le ménage. Il est dix heures du soir, c’est plus l’heure de faire le ménage, mais j’en ai rien à foutre. Ça reste l’activité qui me calme le plus.

Et ça marche. Il est minuit, ma chambre est nickel. Puis ça toque et Alexy rentre après que je l’ai invitée. Je m'assieds dans mon fauteuil du bureau et elle sur mon lit. Je la regarde, attendant qu’elle parle. Mais, elle reste silencieuse et ça va vite me gonfler. Je m’avachis dans mon fauteuil, tapant du pied et claquant de la langue quand enfin, elle retrouve le don de la parole.

- Je t’ai entendu râler et jurer, t’es en colère contre moi ?
- Pas seulement. La journée a été dure et ça m’a pas aidé.
- Tu vas quand même rester voir Papa ou pas ? La dernière fois t’as quitté l’appart tant que Papa était là.
- Tu sais qu’on est pas en bon terme et qu’on sait pas avoir une discussion sans se bouffer le nez.
- Mais il est plus calme qu’avant. Et toi aussi. Vous pouvez vous réconcilier.
- N’espère pas trop Alexy. On est plus proche. D’ailleurs, on ne l’a jamais été. Je veux bien faire un effort, mais je te promets rien. Va te coucher, il est tard.

Elle rajoute rien, mais en sortant de la chambre, elle me lance un sourire qui me remercie tandis que je soupire. Je suis pas pressé qu’il vienne, le père. Ça va être terrible. Je le sais. Mais je suppose que je peux essayer de faire un effort. Pour Alexy. Je suis vraiment trop gentil.

Modération:

[RP fini ! Merci pour la modération !]