L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Les signes vitaux étaient stabilisés, l'opération avait un été un succès malgré l'urgence et plus rien n'indiquait que la mort guettait toujours le Leopardus endormi, allongé sur la table d'intervention. Je pris un court instant pour avaler un peu d'air, dans la précipitation j'en avais presque oublié de respirer, trop concentré sur la vie du patient qui me filait entre les doigts quelques minutes plus tôt. Le pauvre pokémon s'était fait renverser par un véhicule, il est arrivé quelques temps plus tôt, en état de choc sur la plage arrière du pauvre malheureux qui n'avait pu l'éviter. Heureusement pour lui, on ne l'avait pas laissé mourir sur le bord de la route, non. L'homme prenait ses responsabilités et n'avait pas cherché à se justifier, ce qui était devenu bien rare de nos jours. Je lui étais reconnaissant d'avoir réagit aussi vite, un peu plus et il aurait été trop tard. Il ne restait plus qu'à savoir si ce pokémon appartenait à un dresseur... Très probablement, les Léopardus ne courent pas les rues de Vanawi. Mais ça, c'était le rôle de mes collègues.
Je soulevais l'animal dans mes bras, suivi par une infirmière qui s'assurait que la perfusion reste en place. Je traversais les couloirs du centre pour y déposer le gros matou sur un gros coussin moelleux dans une pièce silencieuse, je vérifiais une dernière fois ses fonctions vitales, glissais une bouillotte contre lui pour m'assurer qu'il est suffisamment chaud et que sa température ne baisse pas jusqu'à son réveil puis je m'éclipsais pour avaler un café. Récompense durement méritée. L'adrénaline qui retombait laissait petit à petit place à une grosse fatigue et un coup d'oeil à ma montre m'indiqua que j'avais largement dépassé mes heures de garde. Je haussais les épaules, peu importe. Après tout, j'avais sauvé une vie ce soir, ça valait bien de faire quelques heures supp. Je restais jusqu'au réveil du Léopardus, guettant ses signaux et m'assurant que l'état de choc était passé et qu'il s'était suffisamment réchauffé. Alors que je m'apprêtais à quitter finalement le centre, son propriétaire paniqué déboula dans le hall et je m'attardais un peu plus afin de lui expliquer l'intervention et de l'orienter vers l'interne qui prenait ma suite et les infirmières. Quand je quittais le centre, il était finalement plus de minuit passé et il me fallait encore rentrer jusque chez moi.
Je remontais l'une des principales rues de Vanawi, déserte à cette heure-ci, bien conscient qu'il me fallait attraper un Noctambus si je voulais rentrer. Malheureusement pour moi, je venais de manquer le dernier et je maudis de ne pas me déplacer plus souvent en voiture, s'il n'y avait pas tout ces bouchons aussi... Je grognais intérieurement quand un mouvement attira mon attention. Un gamin, la quinzaine environ, remontait la rue, les mains enfoncées dans les poches, d'un pas traînant. Que faisait un lycéen à cette heure-ci en plein coeur de Vanawi où la criminalité ne cessait d'augmenter de jour en jour ? Je levais les yeux au ciel, incapable de laisser filer malgré mon envie d'appeler un taxi, de rentrer chez moi et de dormir au moins 3 jours d'affilé. Conscience, quand tu nous tiens... Je me décidais à l'interpeler en trottinant pour le rejoindre avant qu'il ne file.
« Hé petit ! Tu vas où comme ça ? Tu es perdu ? Que fais-tu à cette heure-ci de la nuit au milieu de Vanawi ? Tu as besoin d'aide ? »
J'espérais ne pas avoir l'air louche avec mes lunettes sur mon nez, ma cicatrice, les cernes sous mes yeux et ma... Blouse, j'avais oublié de retirer ma blouse avant de partir. Une fois de plus.
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Dim 10 Déc 2017 - 21:23
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Ma street crédibilité !! »
Qu'il passe ses soirées seul ou avec sa mère, Tobito aime sortir en douce certaines nuits, surtout quand le week-end s'en vient. Heureusement pour lui, Cassandre à un sommeil de plomb et ne semble jamais avoir remarqué les excursions nocturnes de son fils.
Normal, elle remarque rien, de toute façon.
Néanmoins, cette fois-ci, le brun avait fait face à un obstacle inhabituel. Mastico, son Mime Junior, n'était pas passé loin de lui faire un caprice. En effet, aussi sournois qu'il peut déjà l'être à son jeune âge, le Pokémon psy lui avait bien fait comprendre que si son dresseur ne l'emmenait pas avec lui, il irait réveiller illico sa maman endormie. Tobito fut donc forcé d'emmener le Mime Jr avec lui, non pas sans un soupir-grognement exagéré.
En sortant finalement, l'adolescent installa ses écouteurs dans ses oreilles et marcha en direction du centre ville. Celui-ci était bien plus calme qu'en journée, sans surprise, surtout à minuit passées. Les derniers fêtards ou travailleurs regagnaient leurs pénates seuls ou accompagnés et ne faisaient pas vraiment attention à l'adolescent qui avait remonté sa capuche sur sa tête et enfoncé ses mains dans ses poches. Ayant vécu son enfance avec les couvre-feux Régimeux et les craintes de sa famille, Tobito se sentait véritablement soulagé et libre lorsqu'il s'aventurait ainsi dehors. Certes, il le faisait naïvement, sans penser une seconde qu'il puisse lui arriver quelque chose.. En même temps, pour une fois qu'il n'est pas parano, on ne va pas se plaindre (enfin, c'est surtout la témérité juvénile d'un ado ayant envie de tester ses limite et se prouver qu'il n'a « peur de rien »). Et puis, dans ce genre de moments, normalement, les gens lui fichent la paix et ne lui adressent pas la parole. Enfin « normalement », hein... Surtout que ce soir, il était accompagné de son Mime Junior imprévisible, qu'il lui fallait surveiller régulièrement. Enfin, pour une fois, Mastico semblait décidé à se tenir plus ou moins tranquille.
Tobito se racontait des histoires dans sa tête et pensait à la prochaine toile qu'il pourrait peindre tranquillement quand un énergumène l'aborda brusquement au milieu du trottoir, alors qu'il allait passer devant le Centre Pokémon. Un blond balafré était en train de lui faire la leçon, maintenant, et Tobito renifla-grogna immédiatement en grimaçant, fort irrité par l'intervention inopinée de cet inconnu.
Déjà, d'où tu m'appelles « petit » espèce de balafré ?!
« Que...Quoi ?! » Il tira sur le fil de ses écouteurs d'un geste vif afin de les retirer de ses oreilles et continuer de rager. « J'ai pas l'droit de me balader tranquille, sans qu'un... qu'un... T'es quoi, en fait, avec c'te blouse et ta cicatrice, là ?! Mec, t'es chelou... »
C'est un abruti d'Elixir en blouse, avec la chance que j'ai, et il va tout rapporter à ma mère s'il la connaît... M'enfin, c'est ouf, quand même, j'ai pas demandé à être fliqué... On est plus sous le Régime et ces couvre-feu à la con et j'crois bien que j'connais mieux la ville que lui, car j'me suis jamais fait emmerder.. !
Il soupira de nouveau, toujours aussi mal luné.
« J'ai pas besoin d'aide, j'ai un Mime Jr en couverture. »
Fit-il avec un sourire narquois de sale gosse provocateur, et en designant derrière lui le Mime Jr en train de... Jouer dans une poubelle. Après avoir fouillé, le petit clown sortit de son « coffre à trésors » improvisé et se dirigea vers l'inconnu, une vieille canette de soda brillante dans entre les mains. Visiblement, il voulait en faire « cadeau » au blond en blouse. Enfin, vu le sourire mesquin qu'il affichait, le « cadeau » n'en était peut-être pas un... Tobito, lui, se contenta de lever les yeux au ciel, à court de commentaires.
Azyyy... Gâches pas ma street crédibilité, toi... Tu m'as tapé la honte, j'espère que t'es content...
LIS-MOI:
Yooo o/ Bon bah, ton post était nickel et m'a inspirée, comme tu vois ° 3° Et désolée, Tobito est infect et pénible, j'espère que tu aura assez pour avancer le RP quand même ! Si non, n'hésites pas à me le dire ^^ Bsous o/
Tobito Hansen
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Dim 10 Déc 2017 - 23:29
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Je n'ai très certainement pas fait un heureux ce soir à en juger par le regard que vient de me lancer le lycéen, ah ça non ! Je l'écoute râler, typique d'un adolescent et me trouver franchement louche. Je lève les mains en signe d'apaisement, blessé dans mon amour propre par son « chelou » final qui m'achève. J'ai vraiment l'air si bizarre ? C'est juste une blouse, je pourrais simplement être un médecin ou véto, ce que je suis en plus. Mais c'est vrai qu'au milieu de la nuit... Merde, même moi je me trouve louche ! Comment je peux lui en vouloir ? Je soupire en me frappant le front avant de hausser les épaules à la mention de son Mime Jr en couverture qui... Joue dans une poubelle. Je dévisage le petit pokémon qui nous rejoint en trottinant un peu maladroitement et me tend une canette de soda, un sourire malicieux sur les lèvres. Je ne le sens pas du tout mais si je refuse... Je jette un coup d'oeil au lycéen qui soupir bruyamment, agacé.
« Tu as un ami très marrant, même si je doute qu'il te couvrait de quoique ce soit. En fait, je ne suis pas quelqu'un de chelou comme tu dis. »
Le dire me donne l'impression de ne faire que renforcer son idée première et je me sens forcé de me justifier, quelle plaie les gosses. Et puis Mime Jr continue de me tendre son trésor et même si je sais que c'est une mauvaise idée, je me sens forcé d'accepter, c'est comme ça, je ne veux pas le décevoir, les Mime Jr aime qu'on leur reconnaisse du talent, qu'on les trouve drôle et doué, celui-ci m'appréciera très certainement si je fais mine d'être réellement heureux de recevoir son cadeau alors je le remercie en souriant bêtement.
« Je travaille comme interne au centre pokémon, ce qui explique la blouse... Et tu devrais vraiment rentrer chez toi. »
Je le vois lever les yeux au ciel une nouvelle fois et je comprends que je n'arriverai à rien comme ça, que quoique je dise il ne m'écoutera pas, rien d'étonnant. Je n'ai jamais eu la fibre familial, je suis enfant unique alors les frères et soeurs je ne connais pas, sans compter que je soigne des pokémons et non des humains. Oh bien sûr, le travail m'impose de faire preuve de compassion et de pratiquer le relationnel avec les maîtres, ça je sais gérer, j'ai appris à gérer mais les adolescents sanguins et titillés par les hormones, ça je sais pas. Je pourrais bien le menacer d'appeler la police pour prévenir ses parents mais j'ai l'intuition qu'il me ferait bouffer mon téléphone portable avant d'avoir composé les trois chiffres nécessaires. Et s'il en partait en courant avec, je suis sûr que ça doit carapater les adolescents, la force de la jeunesse est avec eux et ma journée de travail m'a exténué. Bon, changement de plan.
« Et où tu vas comme ça alors, avec tes écouteurs dans les oreilles, ton sac sur le dos et un Mime Jr collé aux basques ? Certainement pas au lycée hein... Pourtant t'en a bien l'allure. Et les lycéens ne traînent pas dehors à cette heure de la nuit, seul. Et laisse tomber l'excuse du Mime Jr, il est très mignon, il fera rire le premier voyou qu'il croisera et ce sera alors peut-être bien ta seule chance de te barrer. »
Je croise les bras, décidé à pas me laisser marcher sur les pieds par un adolescent de dix ans de moins que moi à minima, peut-être plus.
« En fait t'as quel âge tiens ? 14 ? 15 ans ? »
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Mar 19 Déc 2017 - 13:22
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Maman, au secours !! »
Oh, c'est mignon, il essaie de me rassurer qu'il n'est pas Freddy Kruegger en me racontant sa vie. Continue, mec, t'es ridicule. C'est pour m'avoir dérangé dans ma balade et pas savoir te mêler de tes fesses.
Sans cacher une certaine satisfaction de voir l'autre galérer à expliquer sa blouse. Il fut néanmoins mis assez mal à l'aise par le petit rire ravi de son petit clown lorsqu'il avait enfin pu offrir sa fameuse canette au.. à l'interne blond, donc. Le sourire du plus jeune disparut définitivement quand l'autre lui rappela qu'il devrait rentrer chez lui. Visiblement il y tenait et il était sérieux.
Attends, mais dis-moi quand est-ce que je t'ai demandé des conseils, le balafré ?!
Son regard se fit encore plus noir, et il réajusta son sac sur son épaule, se préparant à simplement ignorer l'adulte pour continuer son chemin. De cette manière, l'autre comprendrait bien qu'il n'en a rien à cirer de ses « conseils ». Au moment où il dépassait l'homme en blouse accompagné de son Pokémon faisant un « coucou » d'adieu à l'inconnu, pourtant, son interlocuteur repris de plus belle son laius et continua d'insister. L'adolescent stoppa net sa marche et se retourna plus agressivement.
Oh, bravooo, t'as tilté que j'étais un ado et donc que j'étais au lycée, wah. Super, ton niveau d'analyse, l'interne, faut un bac+5, pour ça ?!
Il ne se laissa pas le temps de continuer de l'insulter en pensée et repris la parole.
« Mais bordel, tu vas m'foutre la paix, l'balafré ?! » Rétorqua-t-il, de plus mauvaise humeur que jamais et de plus en plus agressif. « Bravo Einstein, j'ai 15 ans, bingo, 20/20, j'ai aussi des écouteurs pour écouter de la musique et un sac pour transporter des trucs ET un clown inutile pour faire des trucs inutiles ! Et, scoop, je me balade la nuit ! » Il reprit son souffle. Gueuler c'est fatiguant. « Donc, maintenant tu vas arrêter d'me prendre pour un con, ok ?! Je veux juste faire ma putain de balade tranquillement à base de tranquillade sans qu'un crétin d'interne en blouse qui peut pas se mêler de son cul vienne faire chier ! »
Il se gardera bien de dire qu'il y avait dans son sac quelques bombes de peinture avec lesquelles il aurait bien tagué quelques murs. S'il ose. Car bon, niveau grande gueule qui n'assume pas ses propres paris, il va chercher dans les meilleurs, le Tobito. Bon, il ne lui dira pas non plus qu'il rentrera chez lui après de toute manière, qu'il n'est pas en train de fuguer, qu'il ne va pas aller chercher les crosses à des voyous, mais... C'est tellement plus malin de passer pour un jeune délinquant foutrement stupide, hein.. ? D'ailleurs, il s'emportait un peu trop dans son rôle, là.
« Ok ?! T'as pigé ?! Capisce ? »
Il émit même un « tchiiiip » complètement ridicule pour l'occasion. Franchement, qui est effrayé par un yorkshire à l'aboiement qui mue ? Bah, là, c'est pareil, sauf que c'est Tobito et il est encore moins crédible que le plus choupi des roquets de mémé. Et bien heureusement, Mastico était là en back-up pour ne pas l'aider (ce serait trop facile), et le petit clown éclata de rire. Cela fit se figer le brun à bonnet aussitôt que ses poils se dressèrent sous l'effet du frisson le parcourant. Il lâcha même un « iiiiiiih ! » qui vengeait plutôt bien l'honneur du jeune interne.
« T-Toi ta gueule, là !! Vous faites tous chier, ce soir ! »
Le Mime Junior recommença de plus belle et cette fois, Tobito fut obligé de se boucher les oreilles en grognant de nouveau.
Faites le taire, mais faites-le taiiiiiire ! Au secours, mamaaaan !
HRP:
Je suis vraiment, vraiment navrée pour Noah, il mérite pas ça ° 3°"""
Tobito Hansen
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Mar 19 Déc 2017 - 20:34
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Si on pouvait tuer d'un regard, le morveux m'aurait assassiné déjà cinq... Non six fois. Vraiment, six fois ?! Je sais que je n'ai pas vraiment d'affinité avec les adolescents mais là on se croirait dans la bonne vieille chanson de ce bon vieux Marc Lavoine. Il me fait aussi penser à tout ces gifs qui circulent sur le net... Mais si, ceux avec le lémurien, les chats ou encore la marmotte. Je suis sûr que vous voyez de quoi je parle. Enfin, au moment où j'me dis que ça peut pas être pire, voilà qu'il me sort le pire de ses regards de tueur, le noir de noir, celui qui laisse aucune chance à quelque discussion et qui menace clairement ma vie. Si ce n'était pas un gamin de 16 ans suivi par un Mime Jr des plus adorables, je me serai barré sans demander mon reste. Mais là, franchement, j'ai du mal à le prendre au sérieux. J'étouffe un ricanement dans ma main en faisant mine de tousser. Je voudrais pas le vexer plus qu'il ne l'est déjà... Paraît que c'est super susceptible à cet âge là. Je hausse les épaules en le suivant, j'en sais fichtrement rien en fait mais lui il a l'air sanguin. Et le voilà d'ailleurs qui se retourne brusquement et m'aboie dessus. Tant mieux ! Les roquets c'est mon domaine, bien plus que les adolescents. Et j'suis fatigué, et il me hurle dessus et en plus, il est vulgaire. Est-ce que j'étais comme ça à son âge ? Est-ce que j'étais vraiment comme ça ? J'ignore complètement sa longue et désespérante tirade et m'amuse à faire tenir en équilibre sur le bout de mon doigt la canette offerte par le Mime Jr sous les yeux brillants de ce dernier. C'est lui qui me fait penser que le gamin doit pas être un mauvais bougre, il est gentil, innocent et heureux alors derrière le gamin vexé et agacé, j'suis sûr qu'il y a un jeune sympa. Un jeune sympa qui insiste pour se balader de nuit au milieu de Vanawi. Est-ce que je me sentirai coupable de le laisser seul ? Non, non... Mais bien sur que si ! Je pourrai pas fermer un oeil pendant les trois prochains jours au minimum en me demandant s'il est bien rentré chez lui ou s'il a pris un coup de couteau dans une bataille de gang ou encore s'il s'est kidnapper.
« T'as fini ? C'est bon ? Je peux te ramener chez toi ? »
Il me regarde et me sert le plus beau tchip de délinquant que j'ai jamais entendu. Une vraie racaille. Cette fois ci c'est trop, je me tords de rire accompagné par le Mime Jr. Ce gosse c'est vraiment une perle. Il a tout du petit gars qui veut faire le dur, se faire passer pour un caïd, qui a l'impression de braver l'interdit et le danger en sortant tard le soir, qui croit qu'à son âge on est invincible, que ça arrive toujours aux autres, qui se donne des grands airs alors qu'en fait il sait pas pourquoi, il sait pas comment.
« Alors t'es quoi ? Un rebelle en couche culotte ? Tu penses impressionner qui avec ton petit numéro ? T'es juste en train de réveiller tout le quartier... Et de nous faire beaucoup rire. »
Je ravale un nouveau ricanement avant de l'attraper par le sac et de le tirer vers moi. Ca le fout vraiment en rogne quand on se marre avec Mime Jr et c'est encore plus drôle. Un cercle vicieux qui n'en finit pas alors il vaut mieux que je prenne sur moi parce que je suis l'adulte, pas vrai ?
« Et si on faisait un marché ? T'es grand non ? Enfin tu te crois grand... Alors bat toi comme un homme. Faisons un petit duel, si tu es capable de battre un de mes pokémons, je te fiche la paix et je rentre chez moi. Si tu perds... Tu me montres c'que tu fais quand tu sors de chez toi la nuit parce que j'ai comme l'impression que c'est pas la première fois... »
J'esquisse un sourire innocent en haussant les épaules. Mime Jr est plein de ressources mais il n'a pas l'air entraîné. Oh pas que mes pokémons le soit plus mais bon, le morveux n'écoute que la provocation. J'espère qu'il refusera et qu'il me laissera le suivre, ce serait tellement plus simple. Tellement. Mais les adolescents c'est jamais simple. Je soupire en glissant une main dans mes cheveux, ennuyé par ma propre proposition. Au moins, j'aurais pas un gamin kidnappé -ou pire- sur la conscience.
HRP:
T'inquiète, y a pas de problèmes! J'ai pris la liberté de proposer un petit duel, dis moi si ça pose problème, je modifierai :3
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Sam 30 Déc 2017 - 20:59
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Mais ce monde est-il sérieux ?! »
Si j'ai fini ? Mais mon flow ne s'épuise jamais, bitch.
Et le ramener chez lui, et puis quoi encore ? Soit ce type est sourd, soit il est franchement bizarre, soit il est tout simplement zélé. Et voilà que l'autre lui riait au nez comme son Mime Jr. Tobito grogna et fulmina intérieurement, mais n'ajouta rien. S'il se taisait, alors, peut-être que l'inconnu finirait par se taire lui aussi, se sentir débile, et abandonner la cause perdue qu'il a en face de lui. Mais, non, à la place, il se prêtait lui aussi au jeu et entamait à son tour un « petit numéro » qui changea l'air irrité de Tobito en moue franchement blasée. Bon, il y avait toujours ce rire de Mime Jr qui le mettait mal à l'aise.. Et, justement, là, il était plus inquiet des ricanements de son Pokémon que de ce que déblatérait le plus âgé.
Rebelle en couche culotte ? Euh... Quoi ? Et si ce type était pas insistant comme je sais pas quoi, peut-être que j'aurais pas eu à gueuler, il l'a pris en compte, ça ? Et, merci j'ai vu que ça vous faisait bien marrer, mais au cas où tu n'as pas compris ça veut dire « lâches-moi la grappe ».
« Merci, Sherlock. Je crois que ça va beaucoup m'aider, ce que tu me dis là. »
Rétorqua Tobito d'un ton mielleux, sans quitter son air blasé. En d'autres termes : « causes toujours, tu m’intéresses ». Cette fois, il espérait vraiment que le blousé allait en rester là.
… Mais c'est quoi son problème ? Il est juste maso, c'est pas possible, autrement...
Car, oui l'adulte continuait et lui faisait des propositions de combat à la "histoire de voir si t'es un homme", maintenant. Comme si Tobito avait quelque chose à lui prouver. L'adolescent lunetteux aux cheveux ébouriffés plissa les yeux, en pleine confusion.
« Euh... Mec... C'est hyper bizarre, là... J'ai pas envie de jouer à « qui a la plus grosse » avec toi... Sérieux, t'es censé être un adulte... »
...Bon. Ça, pour le coup... C'était presque lucide. Si on oublie que c'est aussi par pur esprit de contradiction que Tobito avait de toute manière choisi de refuser. Et aussi extrêmement hypocrite de la part d'un gamin qui passe l'essentiel de son temps à faire l'autruche et à se comporter de manière plutôt immature et flemmarde juste pour ennuyer les autres. Bref, pas très très lucide, en réalité, mais passons.
« Enfin, t'as gagné, hein. Tu m'as tellement saoulé et bousillé ma promenade censée me détendre que j'vais rentrer chez moi pour plus voir ta gueule. » Il soupira. Allez, on vous remettra encore un peu de culpabilisation, par-dessus ça ? Non, quand même, on s'est déjà assez enfoncé comme ça, non ? « Mais je rentre seul. Tu comprends, ce mot ? « Seul ». »
C'est qu'il insiste en plus, cet abruti. Tout aurait pu se terminer là. Mais alors, un « Miiiiiiiiimiiiiiiime !! » retentit dans la rue, et Tobito sauta presque au plafond cette fois-ci, avec un « IIIIIIH ! » poussé de sa voix en pleine mue.
« Mastico, j't'ai déjà dit d'arrêter... » Le Mime Jr s'était rapproché et tirait sur le pantalon de son dresseur mal à l'aise. « Que... Quoi... ? » Le petit Pokémon Fée mis ses poings devant son visage, l'air de dire qu'il voulait se battre. « … Roh non... Sérieux.. ? »
Il se massa l'arrête du nez, sachant très bien qu'il n'avait pas le choix. S'il refusait, Cassandre saurait tout de sa sortie nocturne. Le brun haussa les épaules et souffla une nouvelle fois exagérément. « Bon, faites ce que vous voulez, faites le, ce combat de malheur, qu'on en finisse. Moi, en attendant, j'préfère aller dessiner. »
Boudeur, il s'en alla s'asseoir sur le bord du trottoir désert et sortit son carnet de son sac, histoire de griffonner pour se calmer. Mastico, lui, sautillait l'air victorieux, tout en attendant le premier Pokémon de l'autre dresseur pour s'amuser avec lui.
Tobito Hansen
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Dim 31 Déc 2017 - 13:22
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Je regarde le gamin me remballer bien comme il faut et je ravale de justesse une répartie bien sentie, c'est un adolescent, juste un adolescent. Un adolescent grossier, soit, mais un adolescent quand même. Et pas le mien qui plus est, dieu merci. Il insiste pour rentrer seul et je hausse les épaules, me promettant silencieusement de m'assurer qu'il rentre bien sain et sauf. Franchement, je ne comprends toujours pas l'intérêt de sortir seul à cette heure de la nuit... Quoique, je l'ai assez fait quand je vivais à Amanil. Enfin, j'étais pas totalement seul, souvent il y avait Rowan avec moi, c'était d'ailleurs pour elle que je bravais le couvre feu plusieurs fois par semaine, elle avait besoin d'aide et je voulais l'aider. Avec une pointe de nostalgie, je me souviens du sentiment grisant d'avoir l'impression de braver l'interdit alors que ma mère savait pertinemment que je sortais en douce, elle laissait toujours la lumière de l'entrée allumée, peut-être pour me guider ou pour se rassurer, quand elle se levait, elle était éteinte.
« D'accord, rentr... »
Je sursaute quand le cri du Mime Jr me coupe et le regarde tirer sur le pantalon de son dresseur, insistant manifestement pour se battre. Résolu, l'adolescent accepte et s'éclipse un peu plus loin. Je fixe le petit pokémon courageux qui se tient devant moi, attendant avec une impatience grandissante l'arrivée de mon premier pokémon. Je souris en songeant que ce serait un bon entraînement pour mon jeune Psykokwak puisque tous les deux sont inexpérimentés. J'attrape donc la pokéball de Tac à ma ceinture et je le fais apparaître juste devant moi. Il me regarde avec des yeux ronds avant de se tourner vers le Mime Jr et de faire basculer sa tête sur le côté dans une interrogation silencieuse. Je les regarde un instant tenter de communiquer et commencer à se battre... Ou en tout cas à jouer à chat, voilà de quoi à l'air leur combat. Le Psykokwak s'amuse à toucher le Mime Jr avant de partir en courant aussi vite que ses pattes palmées le lui permettent jusqu'à ce que le petit clown le rattrape et le touche. Et ainsi de suite... J'étouffe un rire amusé avant de rejoindre l'adolescent et de le regarder griffonner sur un carnet.
« Ils s'amusent un peu et ça risque de durer un moment. Je peux m'asseoir ou ce morceau de trottoir est trop petit pour deux ? »
Je plaisante à moitié, je préfère demander, il a l'air d'avoir du mal avec l'autorité et on est plutôt parti du mauvais pieds tous les deux. Façon de parler.
« Tu dessines ? »
Je n'ose pas jeter un coup d'oeil, par respect d'intimité et parce que je suis convaincu que ça ne lui plairait pas. Bon sang, c'est vraiment compliqué les adolescents. Cependant, je suis curieux, il avait à peine sorti son carnet qu'il s'était presqu'aussitôt détendu. Peut-être que ça le rassure ou que c'est simplement un passe temps mais les dessins que j'ai eu le temps d'apercevoir avaient l'air très réussis. Les rares fois où je griffonne moi, c'est quand il faut remplir les papiers d'un Pokémon ou gribouiller des croquis pour mes recherches et ce n'est franchement pas de l'art. Je jette un coup d'oeil rapide à ma montre, il est bientôt une heure et demi et je dois être au centre à 10 heures demain au service d'urgence. Je jette un coup d'oeil aux deux Pokémons pour être certain qu'ils n'ont pas bougé... Et je manque de m'étouffer. Un énorme Démolosse est penché sur les deux zouaves qui se sont pour l'occasion, presqu'arrêtés de respirer, comme si ça allait changer quoique ce soit. Et évidemment, il fallait que ce soit un Démolosse, bon sang, j'aurais préféré affronter une bande de voyous plutôt qu'un pokémon feu.
« Rappelle ton Mime Jr dans sa pokéball sans mouvement brusque. »
Je porte ma propre main à ma ceinture, à la recherche de la Pokéball du Psykokwak qui tremble littéralement de terreur face à l'énorme chien. J'en profite pour détailler le canidé, l'une de ses cornes est brisée et des cicatrices sont visibles sur son museau. Il ne semble pas blessé gravement, seulement affamé. Il a probablement était attiré par les cris de jeux des deux jeunes. Tant qu'il ne fait pas mine de cracher du feu, je devrais m'en sortir honorablement mais je sens malgré moi mes mains trembler et une sueur froide perler le long de mon dos. C'est bien ma veine.
Invité
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Sam 27 Jan 2018 - 23:25
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Au secours ! »
Mais qu'il est collant...
Ne put s'empêcher de penser le petit brun pénible quand l'adulte demanda à s'asseoir à côté de lui. Néanmoins il commence franchement à se lasser de l'ouvrir pour rabrouer le blond, surtout maintenant qu'il est penché sur son carnet. Tobito se contenta donc d'un soupir et d'un haussement d'épaule faisant bien comprendre qu'il s'en fichait. Et il faut bien attendre que les deux Pokémon aient fini leur petite scène. Scène objectivement adorable de jeu enfantin, par ailleurs, mais à laquelle l'adolescent ne prêtait nullement attention pour le moment. Néanmoins, il se retourna vivement en entendant le rire de clown malaisant de Mastico à plusieurs reprise. Ce dernier était occupé à tourner sur lui-même comme un derviche et à exécuter des cabrioles pour esquiver le Psykokwak en rigolant d'un air joueur. Parce que, oui, c'est si banal de marcher, que Mastico se sentait obligé de sautiller en tout sens, en allant tapoter furtivement le canard psychique pour le narguer un peu. Tout cela eut l'effet d'inspirer Tobito à dessiner des modèles en mouvement, et s’entraîner à représenter le corps humain dynamisé par la rotation. Dommage que ce soit un foutu clown.
Pensa-t-il, en se disant que Mastico serait un modèle des plus intéressant pour faire des croquis si seulement il n'avait pas une tête qui nourrit certains de ses cauchemars. « Hm-hm. »
Fit-il machinalement quand l'adulte lui demanda s'il dessinait comme des dizaines l'avaient fait avant lui. Le binoclard ne cherchait plus vraiment de réparties bêtes et méchantes pour cette question bateau. De toute façon vu ce qui allait arriver, ce n'est plus le moment de penser à des répliques cinglantes. Tobito fut bon dernier à se rendre compte de l'arrivée d'un gros Démolosse pas beau, franchement menaçant pour la vie de Mastico et du Psykokwak. Il se régalera certainement d'un bon canard laqué à pompoms dans quelques minutes si leurs dresseurs n'agissent pas. L'interne fut le premier à remarquer l'intrus suivi de Tobito dont le visage blanchit instantanément et se glaça sur place. Il se mit à respirer plus rapidement, les mains crispées sur son carnet et s'il le pouvait, il se mettrait aussi à suer lourdement. Il lui fallu plusieurs secondes pour reprendre ses esprits et percuter l'ordre pertinent de l'autre. L'option c'est donc certainement la fuite et là, Tobito n'allait pas discuter une seconde. Il faut bien se limiter à ses spécialités naturelles des fois, c'est à dire : la fuite, la lâcheté, et le chouinage d'ado en mal d'attention.
« Oh m-meeeerde ! On va s'faire bouffer ! On va s'faire bouffer, hein ?! C'est ça ?! »
Sa voix tremblait tout comme ses jambes alors qu'il tentait de se redresser en sortant la Ball de Mastico de sa poche avec sa main sur mode vibreur.
Et si le rappeler faisait que Démolosse nous sautait dessus pour nous cramer le cul ?!
« M-M-M-Masticooo.. ? »
Geint-il d'une voix faible alors que le Mime Jr défiait du regard le molosse.
Oh nan. Il ne va pas...
Soudain, le Mime Jr sauta en l'air, fit une cabriole et assèna un coup de pied en piqué sur la tête du Démolosse, lançant au passage un cri héroïque ressemblant à un « WATAAAA ! » de karatéka cliché de nanar.
Ah bah si il l'a fait... Quel con.
Sauf que le chien de feu ne fut pas vraiment traumatisé par le coup et le petit clown roula par terre en se tenant le pied. Son dresseur s'empressa de le rappeller en maugréant et glapit de peur lorsque le Démolosse croisa son regard. Il ne prit même pas le temps de demander son reste au blond encore à ses côtés, garda son carnet et son crayon dans la main, et replaça son sac ouvert sur les épaules avant de fuir sans demander son reste et en criant des « au secours un chien taré aaaaah » dans tous les sens. D'ailleurs le chien ne tarda pas à partir à sa poursuite et le rattrapa en mordant dans son sac, faisant tomber tout son matériel de dessin par terre au passage. Tobito tira sur la bretelle comme si sa vie en dépendait. « AAAAAAAAAAAH ! PAS TOUCHE SALE CABOT DE MERDE ! AU SECOUUUURS ! »
Criait-il en vrac en pleine rue, quand un pot de peinture lui tomba dans la main et qu'il cru bon de s'en servir comme d'une arme pour... Bah, en mettre dans la tronche du Démolosse qui de toute façon ne lâcherait pas le sac, sa mâchoire ayant l'air bloquée dessus. Et actuellement, l’instinct de survie de Tobito c'était... De sauver son matériel en premier, oui, c'est logique après tout, hein (en fait, non). Et quand le chien aurait terminé de manger le sac, il s'attaquera certainement au gamin à l'autre bout... Si on ne décoince ni l'un ni l'autre d'ici là.
Tobito Hansen
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Lun 5 Fév 2018 - 1:27
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Un démolosse. Il fallait que de tous les pokémons canidés qui existent, on tombe sur un démolosse. J'attrape la pokéball à ma ceinture pour rappeler mon Psykokwak qui n'est encore qu'un bébé et je fais sortir mon Rocabot. Le gamin à côté de moi prend seulement conscience du problème et se met à paniquer. Je ne pense pas qu'on risque de se faire manger mais pour ce qui est de se faire griller... Rien que d'y penser j'ai des sueurs froides et je ravale la bile qui me monte dans la gorge. Du calme, du calme... Le Rocabot se place aussitôt devant nous en position défensive mais l'adolescent n'a pas encore récupéré son Mime Jr, Mime Jr qui dans un élan de joyeux courage, écrase son petit poing sur le figure du grand chien des enfers. J'en reste bouche bée, comme mon acolyte. Et comme prévu, le seul effet de cette démonstration est de mettre dans une rage agressive le démolosse. A l'instant où je vais conseiller le gamin de ne pas bouger d'un poil -parce que même si je suis sur le point de vomir de nervosité à l'idée de me faire griller, j'ai élaboré un plan simple mais efficace- il se barre en courant et en hurlant à l'aide. Je jure en regardant le chien s'élancer à sa poursuite et lui bondir dessus avant de planter ses crocs dans son sac, sac qu'il arrache et déchiquette littéralement à l'adolescent qui est très certainement le prochain sur la liste à mettre en pièces.
« T'attends quoi pour te barrer de là ? Hein ?! »
Il a passé la soirée à geindre que je le maternais et quand il faut vraiment se barrer, il reste là à menacer un démolosse sauvage avec un pot de peinture qui ne lui fera pas plus d'égratignures que le coup de poing de son Mime Jr. En voilà au moins deux qui font une bonne équipe. Un coup d'oeil au Rocabot suffit à me faire comprendre et pendant que je cours vers le gamin et que je le saisis par col de son sweat pour le traîner avec moi, le chiot se précipite sur le pokémon sauvage et lance une attaque Jet-Pierres qui détourne suffisamment son attention de nous pour nous permettre de nous tailler comme il le faut. Je le force à courir quelques longues minutes et malgré mon habitude, le stress et l'adrénaline donnent l'impression que je viens de faire un semi-marathon. Je m'arrête à l'angle d'une rue et nous planque dans une petite impasse déserte à l'abri des regards. Je souffle en m'appuyant contre le mur, tremblant à l'idée de devoir retourner l'affronter parce que pendant que nous nous planquons ici, hors de danger, Cachou se bat et essaye de retenir l'énorme chien. Je lui fais confiance pour parvenir à rester hors des crocs de l'animal, il est assez rapide et il n'a peur de rien mais pour ce qui est du feu... Y penser me glace le sang et je ravale ma nausée.
« Tu attends là... là ? D'accord ? »
J'attrape mon téléphone portable pour prévenir le centre de rangers le plus proche. Au bout de deux sonneries, l'instance me répond et me promet d'envoyer une équipe pour venir capturer et déplacer le chien. Je lui fais part des mes doutes quant à la possibilité que ce soit bien un ancien pokémon du régime, elle prend note et sur des conseils avisés qui encouragent à éviter l'affrontement, elle raccroche. Je regarde l'adolescent pas très rassuré, je n'en mène pas large non plus. Tu parles d'un spécialiste sur les types canidés.
« ll faut que je retourne chercher mon Rocabot. C'est un bon combattant mais sur la durée, il ne fera pas le poids... Ga-garde le pot de peinture, on ne sait jamais. »
Peut-être même qu'il est déjà blessé... Je glisse ma main sur ma nuque pour me rassurer et je sors de notre cachette.
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Sam 17 Fév 2018 - 20:58
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Au secours ! »
C'que j'attends ?! Mais je... J'en sais rien, j'veux juste pas perdre mes affaires dessins !!
En fait, il n'en sait rien la panique l'empêche de réfléchir et de faire quoique ce soit de censé. Qui a dit que l'adrénaline permettait de se dépasser dans le bon sens pour sauver sa peau... Oui, bah, ça dépend de qui on parle, visiblement ! A contre-coeur, Tobito lâcha son sac alors qu'on le tirait par la capuche vers une rue plus calme, là où ils pourraient se cacher. Le Rocabot du type en blouse les couvrait, et avait réussi à retarder le Démolosse en furie. Une fois caché, Tobito reprit son souffle, encore quelque peu tétanisé par ce qui venait d'arriver. Le climat se calmait petit à petit, et il devait quelque chose au blond, maintenant. Le souffle de l'ado était court, paniqué et il commençait tous juste à se calmer. Il mordit dans sa manche pour ne pas céder à son envie de pleurer. Ses jambes l'avaient lâché et il glissa contre le mur pour s'asseoir, les membres tremblant comme des feuilles. « On a failli crever putaiiiin... »
D'un coup, il regrettait presque de n'avoir pas pris les insécurités de sa mère au sérieux en ce qui concerne les Pokémon dangereux qui rôdent un peu partout. Il ne la croyait pas, eh bien, maintenant, il tombait des nues. Encore essoufflé, il sentit la panique le gagner à nouveau quand l'interne déclara vouloir le laisser là pour aller voir ce qui se passait dans la rue principale, la « rue du Démolosse » et chercher son Rocabot. Le regard de Tobito s'humidifia et se décomposa. « Qu-que... z'allez pas m'laisser tout seul ?! »
Gonflé, ce gosse. Insupportable, en plus, il sait jamais ce qu'il veut. D'un revers de manche, il essuya la naissance de ses larmes et se leva en tremblottant.
« J'veux v'nir avec vous, p-promis, j'vais pas vous gêner mais j'veux pas rester là ! »
Roh, mais j'ai l'air d'une grosse fiotte débile, là !
En s'agaçant sur sa propre attitude, le binoclard fronça les sourcils et se sentit obligé de se justifier.
« Enfin, euh, c'pas que vous m'rassurez ou quoi, mais j'dois aller récupérer mon sac, l'est resté là-bas. »
En fait, si, ce con est devenu le seul truc rassurant du coin, actuellement. J'en ai marre de moi.
Le gamin s'arma de son tube de peinture, et regarda l'adulte, faussement sérieux.
« Euh.. Voila, héhé. J'suis armé et p-prêt. »
Mouais, c'est pas ce que disent tes jambes qui tremblent, gros malin.
Tobito Hansen
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Dim 18 Fév 2018 - 20:29
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On peut dire que cette nuit ne se passe pas exactement comme prévue… J’ai un adolescent en panique à mes pieds, mon rocabot est en train de se battre tout seul contre un démolosse et il ne me reste plus que… Quatre petites heures pour rentrer chez moi, prendre une douche, avaler quelque chose, dormir un peu et repartir bosser. Je soupire en regardant le gamin qui tremble assis contre le mur, le souffle court et paniqué. Est-ce qu’on a failli mourir ? Je n’irai pas jusque-là mais il a bien manqué de peu de perdre un bout de fesse, ça c’est certain. S’il reste là, il sera en sécurité, quant à moi… Il faut que je retourne chercher Cachou et rien qu’à l’idée d’affronter le pokémon feu, je sens les sueurs froides revenir à toute allure et grimper le long de mon dos, s’insinuer sous ma peau et me faire trembler de tous mes membres. Mais pas question d’abandonner mon compagnon et c’est bien la seule chose qui m’encourage à retourner là-bas, la détermination ! Ou la stupidité… A l’instant où je m’apprête à sortir de notre cachette, le gamin se met à redoubler de panique, me suppliant de ne pas le laisser seul. Ce que je peux comprendre même si les démolosses sont plutôt des animaux solitaires avec un territoire bien défini et qu’à mon avis, il ne risque pas d’en croiser un autre dans le coin mais bon, c’est un gosse. Un gosse effrayé. Un gosse qui a failli perdre une fesse. A sa place, je n’en mènerai pas large non plus. Mais attend, je n’en mène pas large. Il se lève, armé de son pot de peinture qui dans une situation où le pokémon ne serait pas de type feu, je me serai marré et me supplie presque de l’accompagner. Je soupire, résigné, de toute façon il me suivra quoique je dise et je ne veux pas risquer de sortir Gala, pauvre petite Macronium qui n’en mènerait pas large face au chien de feu.
« D’accord, on récupère mon chien et on se barre. Si le démolosse attaque, tu cours loin d’ici, tu rentres chez toi. Compris ? »
J’attends qu’il me promette de se sauver et nous laçons l’assaut. Dans mon esprit, l’image est vachement impressionnante, je nous vois marcher vers le danger, le dos droit et la tête haute. En réalité, je peine à mettre un pied devant l’autre, en rasant les murs avec un adolescent collé dans mon dos qui sursaute au moindre bruit et me fait donc sursauter. La belle équipe ! Nous revenons sur les lieux du crime et les bruits de bagarre et de grognements précèdent la scène. Je songe un court instant à faire demi-tour puis je me reprends et je sors à découvert face au démolosse. Le chiot tient toujours tête à son ennemi, il utilise sa vitesse pour esquiver la majeure partie des attaques du chien infernal puis il réplique avec des ofensives à distance, principalement jet de pierres. Je suis presque impressionné jusqu’à ce qu’une flamme passe à quelques mètres de nous et que je me fige, tourmenté.
« Cachou, faut qu’on se tire de là ! »
Je suis comme hypnotisé par les flammes que crache le démolosse et je ne parviens plus à bouger. Je reste pétrifié, comme un animal dans les phares d’une voiture. Le rocabot qui m’a entendu, nous prépare une occasion de fuir en utilisant une attaque charge qui envoie rouler le grand chien dans les poubelles. Et c’est maintenant qu’il faut courir ! Mais je n’arrive pas à bouger, je regarde droit devant moi, la flamme qui consume les ordures et la panique me gagne, je sens que je vais vomir, le décor tangue et je dois être proche l’hyperventilation. Qui sauve qui déjà ?
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Mar 27 Fév 2018 - 9:29
Tobito Hansen
Midnight Avec Noah R. Evans
« Au secours ! »
Même si c'était aller vers le danger de manière assez certaine, entendre que le type en blouse le laissait l'accompagner emplit Tobito d'un certain soulagement. Au moins il ne sera pas complètement seul et livré à lui-même en cas de problème. Son esprit de contradiction s'était mis en veilleuse le temps de régler le problème de Démolosse, de Rocabot et de sac, et donc, le binoclard hocha presque sagement la tête aux consignes de l'adulte. « O..Ok... je prends mon sac et en cas de blem', je me barre. »
Le tube de peinture ne lui sera pas franchement utile non plus, Tobito s'en rend bien compte mais... C'est comme si entre ses mains, ce truc lui donnait un tout petit peu de courage. Dans l'absolu, tout ce qu'il veut c'est rentrer chez sa maman au chaud, en plus il est franchement tard, et même si il a pas école demain, il a envie d'aller dormir.
Bordel deum', j'devrais déjà être rentré...
Pour le coup, il ne peut se le reprocher qu'à lui-même.
L’appréhension commença à monter en l'adolescent alors qu'ils se préparait à affronter une nouvelle fois le Démolosse. Et l'adulte n'en menait pas plus large, contaminant Tobito au passage avec son stress. Le plus jeune tenta d'inspirer profondément avant de retourner dans la rue, où ils trouvèrent Cachou en train d'affronter la plus grosse bête. Le Démolosse était concentré sur Cachou et ne faisait pas attention aux deux humains, mais quelques flammes leur léchaient tout de même les jambes. L'interne interpella son Rocabot, et ce dernier comprit qu'il fallait fuir. Le petit toutou de type roche parvint à prendre son adversaire pas surprise et le reversa sur le côté d'une attaque charge bien placé. En une fraction de seconde Tobito attrapa la bretelle de son sac pour le rapporter à lui et s'apprêta à courir... Tandis que l'autre était comme paralysé.
Mais... il fait quoi ce con ?!
Sans réfléchir une seconde d'avance à son geste, Tobito se redressa et envoya le plat de sa main dans le visage du blond. Une bonne baffe devrait le réveiller. Il y a plus subtil et moins violent, mais ce fut la seule chose qui vint à l'esprit de l'adolescent, en espérant réveiller l'autre.
« Eh ! Bougez vot' fion ! »
Et il attrapa le poignet de l'autre pour l'inciter à courir. Et ils se remirent à courir avec Cachou sur leurs talons. Après une bonne minute de courses, ils s'étaient bien éloignés et le Démolosse avait de tout évidence arrêté de les suivre. Alors, Tobito s'arrêta et s'appuya sur ses genoux pour reprendre son souffle. « Cette fois... C'est... bon... ? »
Fit-il, sa voix entrecoupée par son souffle court.
« On devrait ptet... appeler la milice, non ? Avec ce t-truc en liberté... ? »
Il fouilla ses poches à la recherche de son portable.
« Merde... Je l'ai laissé chez moi... »
Ses jambes tremblaient encore, il se sentait vidé, et voulait vraiment rentrer chez lui au chaud, pour s’effondrer sur son lit. Il se pétrifia à la pensée que sa mère aurait pu s'apercevoir de son absence, depuis le temps. Normalement, il ne sort qu'un quart d'heure ou une demi-heure, alors cette fois-ci, il se rend compte qu'il a clairement dépassé les bornes. Mais il préféré rentrer et risquer l'engueulade que de rester là.
« Bon, euh... Va vraiment falloir que j'rentre, là. Ma mère va peut-être me tuer mais... »
Il se gratta l'arrière de la tête, gêné.
« M'enfin, j'aurais eu l'air con si z'aviez pas été là. »
Aller, fais un petit effort.
« ..Merci du coup. »
Et sur ces mots, Tobito s’apprêta à emprunter le chemin pour rentrer chez lui, et quitter son camarade de mésaventure nocturne ici.
Tobito Hansen
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Mar 27 Fév 2018 - 21:55
Invité
J’entends vaguement l’adolescent me crier dessus mais je suis absorbé par la vision du feu qui consume les ordures, par la chaleur qui lèche mon visage, par la peur qui me noue l’estomac et m’empêche de respirer. J’essaye de lutter, d’avaler de l’air mais j’étouffe, j’étouffe simplement comme il y a huit ans, j’étouffe. Je me répète que ça n’a rien à voir, que c’est à peine un feu de camp qui enflamme les poubelles, que ça n’a vraiment rien à voir mais c’est irrationnel comme peur et le seul souvenir de la douleur et des souffrances suffisent à me figer devant le danger. Et brutalement, une main froide s’abat sur ma joue, détournant mon regard de la scène enflammée. C’est ce qu’il me fallait, je déglutis et me laisse entraîner par l’adolescent qui me tire par le bras. Nous fuyons le carnage de cette nuit aussi vite que possible et retrouvons une planque, des rues et des rues plus loin, quand le souffle nous manque. Je reprends ma respiration, les mains posées sur les genoux, le dos courbé, j’essaye de ravaler la nausée qui me gagne. Quand le calme revient enfin petit à petit, que mon cœur a cessé de battre la chamade et que mon esprit n’est plus persuadé qu’il va goûter à la brûlure des flammes, je me redresse et glisse une main dans mes cheveux, encore tremblotant.
Je porte enfin mon attention sur l’adolescent qui propose, encore un peu secoué, d’appeler la milice. Je lui assure que je vais m’en occuper et il acquiesce avant de me dire qu’il est temps pour lui de rentrer à la maison. Je hoche la tête, c’est une bonne idée et il a l’air sincère, la petite escapade de ce soir doit lui avoir servi de leçon, je ne vais pas en remettre une couche. Il me remercie et j’esquisse un sourire, le maximum que je puisse faire dans mon état.
« C’est moi qui te remercie petit. Fais attention sur le chemin du retour. »
Je le regarde s’éloigner d’un pas rapide, pressé de retrouver la sécurité de son domicile. Avant qu’il ne disparaisse complètement, je le hèle de loin.
« Si tu as besoin de quoique ce soit, passe au centre pokémon et demande le docteur Evans, je t’offrirai un chocolat chaud ! »
Je crois presque deviner un semblant de sourire sur les lèvres de l’adolescent, à moins que ce ne soit moi qui suis à l’ouest. Je regarde ma montre, plus que deux heures avant le travail. Cachou vient se serrer contre moi et je remarque qu’il boitille un peu. Obnubilé par ma peur, j’en ai oublié mon compagnon qui s’est pourtant battu pour moi avec courage. Je le soulève délicatement dans mes bras et je le serre contre moi, le remerciant et le félicitant pour son combat contre ce chien des enfers. Il me lèche le visage en remuant la queue, heureux d’avoir rendu service puis nous prenons tous les deux la direction du centre où je pourrai soigner sa patte. Encore galvanisé par l’adrénaline de la nuit, je me rends compte à quel point je souffre psychologiquement de ce qui s’est passé en 2014, je comprends aussi que tout seul, je ne parviendrai pas à m’en tirer et que je peux me raconter tout ce que je veux, je peux essayer de croire que je n’ai plus peur ou que ça va passer, c’est faux. Cette nuit, j’ai failli être responsable de la blessure d’un gosse. Je ne m’en serai probablement pas remis. Il faut que je vois quelqu’un, j’ai besoin d’aide.