L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
feat. Caleb & Brandon Certaines choses parviennent à percer le cocon anxieux dans lequel se réfugie trop souvent Silas Fisher. Parmi celles-ci, on dénombre les traditions. Il s’agit d’un homme profondément attaché à certaines habitudes. Cette tendance lui vient probablement de sa grand-mère et de son père, tous deux prompts à répéter les mêmes initiatives auprès de lui. Silas préfère planifier, connaître, se projeter, et tenir une routine qui réduit les imprévus. Les horaires et les petites habitudes le rassurent, il parvient alors à un peu mieux fonctionner avec son lot d’angoisses quotidiennes. Il apprécie aussi les traditions un peu moins ponctuelles. Celles de la culture de sa grand-mère, les fêtes telles que Noël, ou encore certains événements qu’il aura de lui-même orchestré. C’est le cas de sa visite annuelle dans un refuge, une initiative qu’il reprend pour une quatrième année. Et pas n’importe quel refuge. Il se rend chaque année, dans la période des Fêtes, pour visiter un centre de rééducation des Pokémon d’anciens membres du Régime. Ces centres y organisent des périodes de jeu et de socialisation pour ces pauvres bêtes qui, malgré leur éducation violente, ont tout de même des besoins au niveau affectif. Le jeune éleveur, pour sa part, ne les a jamais considérés tels des criminels. Pour lui, ces créatures sont des victimes d’une vie politique qu’ils n’ont jamais demandée. Il espère aujourd’hui enjoliver leur existence de quelque façon que ce soit.
Il se rend donc au refuge, situé à Anula, en prenant l’autobus depuis Vanawi. En compagnie de ses Pokémon, il observe le paysage défiler, les yeux fatigués. Demain, le dresseur du Serpang et de la Sharpedo viendra les récupérer… Et Silas doit lui apprendre qu’ils ont produit un Œuf de Carvanha lors de leur séjour au sein de sa Pension. Un sujet qu’il a l’impression qui n’enchantera d’ailleurs pas beaucoup l’homme en question, qui ne s’est pas du tout précipité pour offrir de l’affection à ses alliés lorsqu’il est parti sans un regard derrière. L’eno-syrien ne pense pas trop à lui, mais il a bien hâte de prendre un peu de repos. Une fois qu’il y aura un plus grand flux à la Pension, il devra certainement penser à prendre un apprenti ou un employé. Il reste encore du travail à faire avant qu’il n’y soit à ce point. Aujourd’hui, il considère qu’il s’agit d’une expérience de plus dans son bagage avec les Pokémon difficiles, une occasion d’en apprendre plus sur le lien unique entre les humains et ces créatures. Il descend de l’autobus et accourt en direction du refuge. Ce n’est pas celui où il a travaillé pendant plusieurs années, mais il connaît bien l’endroit tout de même et repère aussitôt la réception où il peut s’inscrire pour ses heures de bénévolat. Tout sourire, le jeune homme suit la gentille employée qui le mène dans une pièce plutôt spacieuse, contenant des tapis, des jouets, et un très grand bac à sable. Elle lui montre le Pokémon dont il doit s’occuper, un grand lapin efflanqué d’Excavarenne.
«On appelle cette pièce le Bac à Sable. Nous l’avons emménagée spécialement pour les Pokémon de type Sol, sentez-vous bien à votre aise de libérer vos propres Pokémon dans la pièce, mais tout combat est interdit dans l’enceinte du refuge. Je serai à proximité si vous en avez besoin.»
Au regard méfiant que lui offre le lièvre, Silas se dit qu’il en aura peut-être besoin. Il ne s’énerve néanmoins pas de si peu, pas après la Sharpedo et son compagnon… La jeune fille quitte, le laissant seul avec quelques Pokémon. Le garçon s’empresse de libérer Suhana. La Ronflex s’assoit près du bac à sable, à quelques pas de l’Excavarenne qu’elle prend dans ses grands bras pour un câlin qui n’est pas bien reçu de la part de l’autre. Le lapin se débat et lui frappe le ventre pour se dégager, ce que la femelle ne remarque pas tout de suite.
«Suhana… suffit… Les câlins c’est réservé aux personnes et aux Pokémon que nous connaissons.»
Elle lâche le Pokémon de type Sol qui peste contre elle, un peu étourdi de sa poigne contre lui. Silas s’approche, un sourire désolé aux lèvres.
«Désolé, Excavarenne… Suhana peut être un peu trop démonstrative, mais c’est sa façon de dire qu’elle t’aime bien.»
Le lapin se calme, voyant que la Ronflex ne voulait pas mal faire. Il semble apprécier la douceur, car il s’approche de l’éleveur, l’entourant de ses grandes oreilles en le décollant de terre. Silas se met à rire nerveusement, scrutant la porte en espérant qu’un autre bénévole viendra lui prêter main forte, même s’il se sait non en danger.
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Voilà mes amis, le choix de Pokémon que nous a tirés Xerneas! C'est donc Excavarenne pour moi, Limonde pour Caleb et Trépassable pour Brandon! Vu qu'on a eu une brochette de Pokémon Sol, j'ai pensé à un bac à sable ^^ Voici la preuve du tir : https://i.servimg.com/u/f62/18/54/40/73/ouuuup10.png Bon RP à vous deux :3
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Silas C. Fisher
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Ven 29 Déc 2017 - 17:28
Brandon Blanchett
Faire Ami-Ami avec un château de sableSisi l'impératrice, Kaka & Brenda
C’est une expérience toute nouvelle pour moi. Quelque chose que je n’avais jamais pu faire avant mais que je peux me permettre aujourd’hui : aider bénévolement dans un refuge. Jusqu’à maintenant, j’avais la tête dans le guidon, la face collée à mes cours et à mes TD. La licence passée, j’avais la tête dans… Mes CV. Des heures par-ci, une sortie par là. Bref. Le temps était une ressource qui me manquait cruellement. J’avais travaillé dur, très dur même mais maintenant que j’avais une place d’interne officielle en poche, je pouvais me permettre un certain nombre d’extra, dont celui-là.
Le cas de ces Pokémons rééduqués me touchait personnellement. J’avais appris, au contact de mes Pokémons mais aussi des exploits de Mercy, à considérer ces créatures autrement que comme de simples animaux. Aux fils du temps, j’avais vu les Pokémons comme une sorte de « complément à l’homme ». Des créatures qui pouvaient nous apporter et nous apprendre beaucoup. J’avais une certaine pitié et une certaine sympathie pour ces rescapés. Parce que c’est bel et bien ce qu’ils étaient, des rescapés. Ils avaient vu la guerre, côtoyés la violence. Certains avaient perdu leurs maîtres dans la bataille. Humainement parlant, leurs cas me touche. Cependant, je mentirais en disant que cette visite au refuge n’était pas aussi, un peu, intéressée. Au-delà du bonheur que pouvait me procurer le fait de rendre service, ces Pokémons rescapés était une source non négligeable d’étude. Il ne s’agissait pas d’un bête lien dresseur/Pokémon comme on peut le voir partout mais bel et bien de quelque chose de plus complexe et profond. On parlait là de Pokémons ayant servi auprès du régime. Je me doutais bien que des liens forts pouvaient exister entre ces pauvres bêtes et leurs maîtres mais certains avaient été traités comme des machines de guerre durant les batailles. Comment ces Pokémons pouvaient-ils vivre cela ? Avaient-ils conscience d’avoir fait du mal autour d’eux ? Exprimaient-ils des remords ? Exprimaient-ils le désir de pénitence ? De retour à la vie sauvage ou en compagnie d’un autre dresseur ? Tant de question que beaucoup sous-estimaient mais qui étaient de premières importances. J’avais également bon espoir de faire plus ample connaissance avec de nouvelles espèces que je ne connaissais peut-être pas. Caféine et Primrose étaient également enchantés de cette sortie.
Me voilà donc arrivé au refuge d’Annula. Je me presse à l’accueil, suivit de mes deux compatriotes, pour décliner mon identité et me faire indiquer l’emplacement et le Pokémon dont j’aurais la charge aujourd’hui. Une demoiselle me reçoit et après avoir parcourue du regard un petit registre elle m’invite à la suivre dans un dédalle de couloir qui me font pousser un sifflement admiratif. Le lieu est incroyable, il s’y mêle des centaines d’odeurs différentes. Je retrouve cette sensation, cette même sensation que lorsque que je travaille sur le terrain. Les odeurs des différents Pokémons qui se bousculent, les bruits et cris ambiant. On voit des couloirs vides et pourtant on ressent une vie grouillante tout autour. Elle me demande si c’est la première fois que je viens et je lui réponds qu’à ma grande honte c’est en effet le cas. Elle sourit et m’explique le fonctionnement du bâtiment. Elle m’explique qu’il existe des dizaines de salle pour chaque type afin de recréer un environnement serein pour les pensionnaires. Je suis agréablement surprit puisque je n’imaginais pas les refuges de cette façon-là. Nous continuâmes à discuter jusqu’à atteindre une salle un peu plus loin.
- « Voici votre salle. On l’appelle le Bac à sable, c’est la pièce spécialisé pour les Pokémons de types sol. Le pensionnaire dont vous avez la charge se trouve là-bas… Vous voyez le Trépassable au fond ? C’est lui. Eh bien, je vous laisse, si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas. »
Il n’en faut pas plus pour que Primrose et Caféine se précipitent vers le Trépassable qui semble nous fixer du fond de la salle. Mon regard circule dans la vaste pièce avant de tomber sur un pauvre gars écrasé par un Excavarenne. Je souris amuser avant d’oser m’approcher pour aider l’homme à se relever.
- « Vous allez bien ? »
J’aurais bien voulu poser d’autres questions aux monsieur mais je me suis rapidement retrouvé avec un Trépassable entre les jambes. Le pauvre Pokémon semble avoir été terrorisé par Caféine qui le poursuivait avec de grands cris.
- « Suffit ! » Fis-je en fronçant les sourcils. « Enfin Caféine ! Tu vois bien que tu lui fais peur. Soit un peu moins brutus s’il te plais. »
Le Coxy se pose l’air désolé alors que Primrose arrive l’air essoufflée. Le Trépassable lève ce qui semble être sa tête vers moi, comme pour quémander une autorisation et dans un sourire je lui indique qu’il n’y a rien à craindre.
- « Il est un peu énergique mais il n’est pas méchant. Tu n’as pas de soucis à te faire Trépassable. »
Le vieil homme chantonne aux airs de la radio, qui a enfin décidé de faire jouer autre chose de des chansons de Noël, au grand soulagement de Caleb qui commençait vraiment à en avoir marre. Le jeune homme, avec sa petite Rocabot sur les genoux, ne peut s’empêcher de rigoler en voyant son grand-père marmonner un semblant de Lady Gaga dans un anglais des plus mauvais, et le grand-père se laisse aussitôt contaminer par le rire de son petit-fils. Content de pouvoir faire rire le jeune homme qui, avec la venue du temps des fêtes, s’est complètement refermé sur lui-même, ne se gêne pas pour faire le clown afin d’aller chercher quelques rires supplémentaires. La vérité, c’est que ce temps des fêtes a été terriblement difficile pour cette famille très peu traditionnelle. Le vieil homme s’est vu confronté à d’importantes crises de la part du jeune homme, sans qu’il ne sache véritablement ce qui pouvait causer ces sauts d’humeurs.
Mais aujourd’hui, bien que Caleb se soit montré plutôt silencieux et calme, il est tout de même d’une relative bonne humeur. Et ainsi, dans cette période d’accalmie, le jeune homme et son grand-père ont décidé de se lancer dans une activité que le vieil homme effectue à chaque année, durant la période des fêtes, soit visiter les Pokémon des refuges, qui se retrouvent souvent quelques peu négligés durant cette période, où tout le monde est si occupé. Ainsi les deux sont-ils montés dans la voiture, en direction du refuge d’Anula, sélectionné par le jeune châtain le matin même. Le reste du trajet se déroule ainsi dans la bonne humeur, et rapidement, le grand-père et son petit fils arrivent devant la bâtisse. Elle est beaucoup plus grande que ce à quoi Caleb aurait pu s’attendre, et ainsi, intrigué, il presse son grand-père et Jax à le suivre à l’intérieur, où attend déjà une jeune femme, prête à les escorter jusqu’à leur Pokémon.
-Bonjour messieurs! Vous devez être Caleb et Norman, c’est bien ça?
Le vieil homme est celui qui prend la parole, pour confirmer leurs identités comme communiqué au téléphone alors qu’il avait appelé pour réserver leur place. La jeune femme les invite donc à les suivre vers la salle où se trouve le Pokémon leur ayant été confié. Car bien que le centre leur ait proposé de chacun être jumelé avec un Pokémon différent, les deux ont plutôt convenue qu’il serait mieux de se concentrer à deux sur la même créature, histoire d’en même temps se permettre de se créer des liens. Le trio arrive enfin devant la porte de la salle où leur attend leur Pokémon, et à leur grande surprise, deux autres personnes sont déjà présentes. Mais si Caleb et son grand-père ne s’attendaient pas à autant d’affluence en cette période de l’année, cette présence est loin de les déranger, et ainsi, ils saluent avec un sourire les deux autres hommes déjà présents.
-Votre Pokémon est une Limonde. Elle est assez craintive, mais vous devriez pouvoir la trouver enfouis dans le coin du bac à sable.
La jeune femme point aussitôt le coin gauche du bac, où, effectivement, une petite bute de sable remue légèrement, comme prise de tremblements. Curieux, Caleb s’approche de ladite femelle, et aussitôt la bute cesse de bouger, comme pour chercher à passer inaperçue.
-Comment s’appelle-t-elle?
Caleb s’est retourné vers la jeune femme en posant sa question, et découvre rapidement un certain malaise sur le visage de celle-ci. Elle hésite un instant, avant de reprendre la parole, cherchant à retrouver son sourire.
-Vous savez... Une grande partie des Pokémon se trouvant ici ont perdus leurs dresseurs dans les conflits bien avant d’atterrir ici, ainsi nous n’avons souvent peu d’information sur leur vie d’avant. Nous ne connaissons souvent pas leurs noms, mais nous avons décidé d’appeler celle-ci Loucha, et vous comprendrez bientôt pourquoi.
Sur ses paroles, la jeune femme offre un dernier sourire aux deux nouveaux venus avant de disparaitre d’où elle est arrivée. Offrant un regard incertain à son grand-père, le châtain se penche vers la bute de sable, afin de creuser à la recherche de la Limonde, qui parait finalement. Il s’agit d’une femelle de bonne taille, bien que très maigre, mais surtout, celle-ci est couverte de cicatrices, signe qu’elle a dû vivre terriblement de violence. Aussitôt déterrée, la Limode tente de poser son regard sur le jeune homme, ce qui semble assez difficile, vu à quel point celle-ci louche du regard. En effet, la femelle porte assez bien son nom. Alors que Norman et Jax s’approchent afin de faire connaissance avec la pensionnaire, la femelle s’empresse de se glisser sous le sable, et filer à toute allure jusque sous le Trépassable se trouvant un peu plus loin, où elle a sans doute l’habitude d’aller se cacher. Dans un soupir, Caleb, son grand-père et la Rocabot se redressent pour se diriger vers le groupe s’étant formé.
-Hum... Je pense que mon Pokémon est sous le tien...
Le jeune homme échappe un rire, se disant que cette situation est tout de même quelque peu ridicule.
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Dim 7 Jan 2018 - 20:03
Silas C. Fisher
Bac à Sable
feat. Caleb & Brandon Silas refuse de céder à la panique. Il doit avouer que l’ambivalence de l’Excavarenne l’aura quelque peu surpris, mais il a l’habitude. Les Pokémon de refuge, particulièrement ceux-ci ayant autrefois participé au mouvement du Régime, ont parfois des réactions subites et inexpliquées, témoignage d’un attachement particulier avec les humains. L’éleveur a toujours éprouvé énormément de respect pour ces bêtes et ce n’est pas pour rien qu’il a tout fait en son pouvoir pour libérer l’une d’entre elles afin de la faire participer à la vie active. Pour le jeune homme, ces Pokémon ne sont que des victimes collatérales d’une terrible guerre. Élevés dans la peur, on les aura incités à la violence et à la fidélité. Devant un apprentissage, long et rigoureux, allant à l’encontre de tout ce qu’ils ont vécu jusqu’alors peut provoquer effectivement des moments particulièrement étranges pour ces Pokémon et Silas peut s’imaginer que c’est le cas pour ce lièvre géant qui devant les sons étouffés qu’il produit comprend enfin que son étreinte a quelque chose d’intrusif voire carrément dangereux. Silas tombe mollement contre le sol une fois libéré, se relevant sous l’œil amusé d’un nouveau bénévole qui semble à la charge d’un Trépassable un peu craintif. Le jeune homme fait un peu plus jeune que l’eno-syrien. Ce dernier remarque chez le nouveau venu une grande douceur qui lui tire un sourire. Il aime bien voir des dresseurs prendre soin des Pokémon, même si ce ne sont pas les siens.
«Je vais bien oui. On dirait que cet Excavarenne est en manque d’affection. Que dirais-tu d’un massage des oreilles, Excavarenne?»
Hésitant, le lapin l’observe de yeux ronds, testant son interlocuteur. Le Pokémon de type Sol n’a guère l’habitude d’autant de douceur, mais il s’approche tout de même de son protecteur du jour en lui tendant timidement une oreille. Tandis que l’autre bénévole s’éloigne pour reprendre son Coxy, Silas s’assoit contre l’un des petits bancs de bois disponibles et entreprends un massage qui détend aussitôt l’Excaverenne. Ce dernier se pose sur le sol à ses côtés et ferme les yeux pour se laisser dorloter. Si les lapins savaient ronronner, eh bien on l’entendrait faire sans souci. Les massages représentent un défi important pour Silas, privé d’une deuxième main souvent nécessaire. Heureusement, le jeune homme a appris à compenser de diverses manières son handicap. Son patient ne semble pas s’en plaindre dans tous les cas.
«Vous avez une belle équipe, ils ont l’air en parfaite santé et bien attaché à vous. Je m’appelle Silas Fisher, je suis l’Hôte de la Pension du Moulin du Ruisseau. Peut-être en avez-vous déjà entendu parler?»
Deux autres bénévoles entrent dans la pièce, un homme d’un certain âge et un adolescent à la chevelure aussi flamboyante que son interlocuteur. Par politesse, Silas offre sa main à l’homme puis à l’adolescent, se présentant d’un sourire. Il constate avec le même amusement que la Limonde du duo semble plutôt discrète et a trouvé refuge sous le Trépassable.
«On dirait qu’ils s’entendent bien ces deux-là. Trépassable est sûrement une base de sécurité pour ce pauvre Limonde. Je peux essayer de vous aider à la faire sortir, même si je ne promets pas les résultats.»
Fouillant dans son sac, l’éleveur en retire une petite boîte de métal qu’il ouvre et offre à tous autour de lui.
«Ce sont des Poffins, de petites gâteries préparées par mes soins. Vous pouvez vous servir, j’en ai fait pour les Pokémon du refuge. Tu en veux, Excavarenne?»
Le lapin considère les sucreries de forme ovale avant d’en prendre timidement un. Le portant à sa bouche il l’avale de mille précautions avant d’hocher la tête avec satisfaction et d’en prendre un deuxième. (c)Golden
Silas C. Fisher
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Jeu 11 Jan 2018 - 19:01
Brandon Blanchett
Bande de morfaleSisi l'impératrice, Kaka & Brenda
Avec le recul, je me dis que c’est tout de même foutrement impressionnant un Pokémon. Je veux dire c’est tellement… Divers et unique à la fois. Ces créatures revêtent des formes tellement hors du commun, tellement inattendu. Un lapin, un château de sable, une coccinelle, une épée, une glace, on peut s’attendre à tout et n’importe quoi ! Mais malgré ces apparences étonnantes j’observe chez ses créature une empathie et une part d’humanité que je qualifierais même de supérieur à l’Homme. C’était tout bonnement fascinant. Les échanges que j’ai avec mes Pokémons sont des échanges que je pourrais avoir avec n’importe quel être humain. On converse, on s’amuse, on se dispute. Je retrouve avec eux des sensations que je ne pensais qu’éprouver en présence d’Homme. Ce sont des amis, des enfants, des proches. Certains compare notre relation avec eux à un lien « maître-animal de compagnie » mais c’est plus complexe que ça. Je ne saurais pas mettre de mots précis sur la nature de ce lien qui nous unis mais s’il y a une chose que je peux clairement exprimer c’est que les Pokémons ne sont pas de bêtes animaux de compagnie.
C’est en observant Trépassable que ce raisonnement me traverse l’esprit. Je lis dans les yeux de ce Pokémon une certaine appréhension mais surtout beaucoup de reconnaissance. Il a l’air… Tellement content d’être en présence d’un humain. Je ne lui ai adressé qu’un bête sourire et pourtant j’ai l’impression de lui avoir offert quelque chose d’inattendu, quelque chose qui représente beaucoup à ses yeux. Je me sens d’un coup ému et quelque peu gêné de lire autant de « merci » dans les yeux de ce petit être à la forme improbable mais terriblement attachant. Je me racle la gorge en tournant rapidement la tête pour masquer ce petit pincement au cœur qui me disait « PUTAIN IL EST TROP MIGNON ! REGARDE-LE ! CA PUE A TROIS KILOMETRES QUE CE POKEMON VEUT UNE NOUVELLE FAMILLE ! ON L’ADOPTE ? DIT DIT ? ON LE RAMENE A LA MAISON ? » Naaaaaaaan je peuuuuuux paaaaaaaaaas. Screugneugneu ! Mon appartement n’est pas extensible et puis je peux pas non plus ramener à la maison tout ce qui bouge (même si j’en ai très très envie) puis c’est pas raisonnable en plus Ghost commence tout juste à s’acclimater à la maison et à Caféine je peux pas la brusquer non plus puis… Aaaaaaaaaarf retient tes pulsions Remi sans famille Brandon. Commence pas à rêver de partir sur les routes avec la ménagerie complète putain. T’es pas éleveur, t’es scientifique et tu as une carrière brillante à mene- AAAAAAAAH CE REGARD.
- « Vous avez une belle équipe, ils ont l’air en parfaite santé et bien attaché à vous. Je m’appelle Silas Fisher, je suis l’Hôte de la Pension du Moulin du Ruisseau. Peut-être en avez-vous déjà entendu parler? »
Je relève la tête l’air de dire « QUI QUE QUOI ? NANI ? QUE PASSA ? » avant de regarder l’autre bénévole et de rapidement revenir à mon entourage. Ah. Oui. Je suis au refuge et j’ai gagaté.
- « Enchanté monsieur Silas, je m’appelle Brandon Blanchett, je suis interne à la clinique Edelweiss, à Baguin. » fis-je en lui serrant la main respectueusement. « Je suis touché qu’en spécialiste me dise du bien de mon équipe. C’est que ça va faire un petit bout de temps que nous cheminons ensemble, hein vous deux ? »
Derrière moi Primrose poussa un petit cri heureux alors que Caféine se remit à virevolter gaiement en tournant, calmement cette fois-ci, autour du Trépassable.
- « Enfin, elle n’est pas encore au complet. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de lui faire prendre l’air maintenant… C’est qu’elle est très timide. » Je consultais du coin de l’œil mes deux amis avant d’hocher la tête et de sortir la Pokéball de Ghost et de l’en libérer. Apparu alors une Blizzy qui fila directement se ranger prêt de mes jambes, aux côtés de Trépassable. « Ghost ? Tout va bien ma grande, tu dis bonjour ? »
La Blizzy me lança un regard interrogateur avant de porter ses longs yeux sur la foule autour. Elle dévisagea un moment le Trépassable, l’Excavarenne et l’éleveur avant de les saluer timidement d’un geste de la main.
Très rapidement, nous on rejoint un jeune-homme, peut-être le même âge que le jeune dessinateur de Vanawi, et un vieux monsieur que je présumais être le grand-père de l’adolescent. L’éleveur leur serra la main et je fis de même avant de poser un regard curieux sur Trépassable. En effet, le Pokémon semblait tout heureux et se dandinait sur place de sorte à faire remueur le sable autour de lui.
- « Eh bah, c’est le grand amour entre eux ! » fis-je en souriant face à la mine réjouit du Trépassable.
L’éleveur, que je vais me permettre d’appeler Monsieur Silas, proposa d’aider à sortir à la Limonde de sa cachette et dévoila donc une boite de poffins et… Ah. Alors pour la Limonde je ne sais pas mais j’en connais trois qui sont très trèèèèès réceptif.
C’est Caféine qui s’approcha la premier avec un enthousiasme non dissimulé. Faut dire que ce bougre était un bon vivant et qu’il ne ratait jamais une bonne occasion. Il virevoltait joyeusement autour de Monsieur Silas, s’adonnant à un balai aérien de séduction qui me fit pouffer dans mon coin. Primrose s’approche plus discrètement, levant sa petite tête verte vers la boite. Contrairement à son ami, elle n’osait pas quémander directement mais je pouvais voir ses bras se balancer dans air très intéressé par le contenu de la boite. Ghost, quant à elle, quitta son refuge pour faire quelques pas et se ranger derrière Primrose en baissant honteusement les yeux. Elle avait encore beaucoup de mal à exprimer ses envies, j’avais l’impression de me retrouver face à une enfant hyper timide et maladroite ce qui ne fit que renforcer mon attachement pour ce Pokémon que j’avais capturé. Notre rencontre n’était en rien exceptionnelle mais le lien que nous avions développé, lui, avait quelque chose d’assez inédit. Je m’étais attaché à la Blizzy comme à une fille unique qu’on chéri et surprotège. J’étais même un peu papa gâteau sur les bords (mais bon, ça, ce n’est pas nouveau, je suis faible face à ce que j’aime).
- « Pardon, c’est qu’ils sont tous les trois très tournés vers les petites douceurs. »
Je me tourne vers l’adolescent avant de lui sourire.
- « Et si on essayait de réserver quelques poffins pour nos deux amis, là-bas ? » fis-je en désignant Trépassable et Limonde alors que Caféine bavait presque devant le contenu de la boite.
L’espace d’un instant, le jeune châtain ne peut s’empêcher de se demander ce qu’il fait là, parmi ce drôle de groupe, à essayer d’approcher des Pokémon qui ont vécu plus d’horreurs en quelques années que ce que lui-même ne pourra probablement connaitre durant toute sa vie. Il se demande bien ce qu’il fait ici, alors qu’il avait toujours eu l’habitude de passer la période des fêtes sous la neige de Vancouver, entouré de son Jackson, Sacha, et leur mère. Pourtant, aujourd’hui, cette tradition semble si lointaine pour le jeune canadien. Il sait très bien que cette année, les choses ont changés. Et alors aujourd’hui, plutôt que de se retrouver à parcourir les sentiers enneigés de la montagne la plus près en compagnie de son frère et leurs Pokémon, à chantonner et rigoler, il est ici. Dans ce refuge, où sont rassemblés des Pokémon au passé tragique. Et même si l’idée de visiter ce refuge, et de passer un peu de temps avec son grand-père, qu’il connait encore si peu, Caleb ne peut s’empêcher de ressentir une petite pointe de tristesse à l’idée d’être si loin de sa terre natale en ce temps de l’année. Son frère lui manque. Sacha lui manque. Et, même s’il a encore de la misère à l’avouer, sa mère aussi lui manque.
Le jeune homme toute tout de même de chasser ces pensées, se concentrant plutôt sur les deux autres visiteurs, qui lui semblent aussitôt bien sympathiques. L’un d’eux, au teint plus foncé, offre même son aide pour faire sortir la Limonde. Celui-ci sort aussitôt une petite boite qui, dès que celle-ci s’ouvre, libère un délicieux mélange d’odeurs dans la pièce. Aussitôt, Jax se met à japper avec énergie avant de venir sautiller autour de l’homme, réclamant elle aussi son dû. Le jeune homme et son grand-père échappent alors un petit rire, peu étonnés de voir la Rocabot agir ainsi.
-Mon cher monsieur, vous venez de vous faire une amie en ouvrant cette boîte!
Le vieil homme s’approche de la petite chienne pour s'agripper, et l’éloigner quelques peu, alors que celle-ci s’est mise à mordiller les vêtements de l’homme aux puffins. Et à cet instant, Caleb se dit qu’en fin de compte, c’était une véritablement bonne idée de ne pas amener ses autres alliés dans cette petite sortie… Entre Jax, les Pokémon du refuge, et ceux des deux autres visiteurs, ajouter encore deux autres têtes à ce mélange déjà énergique serait peut-être trop. Et puis, à voir comme la Limonde est timide, encore plus d’action pourrait la mettre plus mal qu’elle ne l’est déjà.
-On va voir ce qui l’emporte: la timidité, ou la faim…
Le châtain offre un sourire aux deux autres visiteurs, avant de s’emparer de deux puffins, l’un pour la Rocabot, qui se débat de toutes ses forces dans les bras du grand-père en couinant, et l’autre pour la Limonde, toujours cachée sous le Trépassable. N’ayant même pas pris la peine de sentir la gâterie, Jax la dévore avec appétit, tout en agitant sa queue de bord en bord, fouettant au passage le vieil homme qui doit l’éloigner de son corps pour éviter de se faire mal. Et une fois celle-ci plus calme, Caleb peut se tourner vers le Trépassable. L’adolescent se penche vers ce dernier, et, avec délicatesse, vient poser le puffin à ses côtés, avec l’espoir d’attirer Loucha. Le jeune homme se retire de quelques pas, pour éviter de faire peur à la pensionnaire qui, après quelques secondes d’hésitations, fini par se montrer le bout du nez. Timide, elle glisse sa tête à la surface, pour renifler avec délicatesse la gâterie, qu’elle finit par grignoter, sans pour autant baisser sa garde.
-Ça marche!
Tout sourire, Caleb se retourne vers les deux autres, avant d’échapper un rire victorieux. Et à cet instant, devant ce qui lui semble être un véritable miracle, Caleb a complètement oublié ce qui avait pu l’attristé un peu plus tôt. Vancouver, la neige, sa famille… Tout ça, à cet instant, c’est bien loin.
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Sam 3 Fév 2018 - 18:03
Silas C. Fisher
Bac à Sable
feat. Caleb & Brandon Silas ne se considère pas du tout tel un expert comme le dit son vis-à-vis qui se présente comme étant Brandon Blanchett, un interne à la clinique Edelweiss. Malheureusement, le garçon originaire d’Amanil n’a jamais entendu parler de l’endroit mais se doute sans mal qu’il s’agit d’un Centre Pokémon en bonne et due forme. Il se ravit d’ailleurs de voir un interne s’intéresser aux Pokémon de refuge, d’autant plus que le futur Médecin-Chercheur semble avoir une personnalité plutôt agréable. Bien entendu, l’éleveur juge l’autre des quelques paroles qu’ils ont échangées mais parfois ces choses se sentent. Silas se sent détendu avec ces trois humains et leurs Pokémon et surtout en contrôle de ses moyens. Pour une fois qu’il ne paraît pas trop maladroit, il s’en ravit. Il observe attentivement la Blizzi que le jeune homme aux cheveux roses libère, la disant très timide. Silas le constate en effet, bien qu’en la comparant avec la Limonde, on progresse tout de même. En fait, la petite semble surtout peu habituée à ce genre d’échange. Brandon, pour sa part, cherche à la sécuriser et à l’encourager à participer à la dégustation. Les autres d’ailleurs semblent enthousiastes et le brunet se félicite de ne pas avoir libéré ses propres alliés. Dans toute cette cacophonie, ses petites piles électriques n’auraient que contribué au désordre et Silas aspire à créer un environnement sécurisant pour le Trépassable et la Limonde qui semblent un peu moins à l’aise que les autres.
Dans tous les cas, l’Hôte de Pension se satisfait de la popularité de ses friandises. Il a toujours trouvé la nourriture comme un élément rassembleur, qui brise souvent les réticences et les barrières. Il s’agit aussi d’un langage universel pour lui, et une manière aisée d’entrer en contact avec les autres et d’offrir un sentiment de sécurité et de chaleur. L’Exacavarenne semble désormais totalement détendu, mangeant un peu en retrait tandis que l’éleveur se fait «attaquer» par une Rocabot plus qu’enthousiaste.
«On dirait bien oui. Elle a l’air très énergique en tout cas. C’est la vôtre monsieur?»
En voyant ses réserves baisser rapidement, Silas sourit. Quelle bande de gourmands que ceux-là. Il va donc dans son sac où repose une autre boîte, celle-ci un peu plus grande. Il la réservait aux autres Pokémon du refuge mais ne rechigne pas trop à partager. Dans tous les cas, son objectif était de faire la distribution de sourire, ce qui semble chose faite. Même la Limonde est sortie un peu pour manger.
«Vous venez souvent au refuge pour donner un peu de temps? Pour ma part j’avoue qu’il faisait un moment que je n’étais pas venu pour les distraire un peu. Ce doit être triste de passer les fêtes seuls ici. Au moins on peut voir qu’ils s’aiment bien entre eux.»
Silas repense à ses années à travailler dans les refuges et à la fréquence à laquelle son cœur s’en est trouvé brisé. Il ressent toujours ce même sentiment d’injustice, à savoir que ces Pokémon n’ont plus aucun pouvoir sur leur avenir, ici enfermés pour des crimes qu’ils n’ont pas vraiment commis. Est-ce vraiment leur faute si on les formait pour devenir de froides machines de guerre? Le jeune homme ne laisse pas ces idées miner son moral. Il se retourne plutôt vers Brandon.
«Vous ne m’avez pas dit ce que vous étudiez sinon. Quel est le sujet de vos recherches en fait?» (c)Golden
Silas C. Fisher
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Ven 16 Fév 2018 - 17:59
Brandon Blanchett
Interactions socialesSisi l'impératrice, Kaka & Brenda
C’est avec un regard amusé que je regarde Caféine virevolter joyeusement, sa friandise entre les pattes. Il me tourne autour, l’air ravi d’avoir pu grappiller un peu de ce met que je n’ai l’habitude de préparer moi-même par manque de temps essentiellement. Je surprends Prim à grignoter le sien, un cri joyeux à l’encontre de Monsieur Silas pour le remercier de son cadeau. Ghost me lance un regard quelque peu timide, comme-ci elle quémandait l’autorisation de prendre, elle aussi, une friandise dans la boite. Je m’accroupi à son niveau, un sourire tendre aux lèvres, en hochant la tête.
- « Tu peux en prendre un, ma grande. Tu sais, tu n’as pas à me demander l’autorisation pour tout. Si tu vois Primrose faire quelque chose, tu peux le faire aussi. Vous avez tous les mêmes droits, tu comprends ? »
Ghost me dévisage un moment, comme si elle prenait le temps d’assimiler mes paroles et avec un hochement de tête plus vif cette fois-ci, elle s’approche de l’éleveur en lui tirant timidement le tissu de son pantalon pour quémander sa part, non sans rougir puisque j’aperçois du rose rosir ses joues sous son poil immaculé. Je souris en la voyant revenir toute joyeuse vers Primrose, sa friandise entre les mains. Mon regard se tourne néanmoins rapidement vers Trépassable. Maintenant que la Limonde était sortie de sous le Pokémon je devrais lui offrir quelques douceurs moi-aussi. Le pauvre à l’air de ne pas oser s’approcher davantage. Je tourne des talons pour m’emparer d’une friandise quand Caféine me passa sous le nez pour me ravir celle que j’avais prise en main.
- « CAFEINE ! » Fis-je en m’offusquant « Pour l’amour du ciel, qu’est-ce tu fai- Caféine ? »
Je suis stupéfait. Bah ça alors. Caféine, le si gourmand Caféine, le si casse-cou et bruyant Caféine venait de poser l’objet de son vol devant le Trépassable, semblant l’inviter dans un cri joyeux à manger sa part et à venir se joindre au reste du groupe. Je suis surpris. En temps normal, Caféine aurait goulument avaler une seconde douceur avant de me lancer un regard rieur l’air de dire « J’EN AI EU DEUX ET PAS TOI LALALALALALALALEEEEEEREUUUH ». Oh, il ne fallait pas y voir de la méchanceté, juste que mon vieux compagnon de route avait toujours eu un gros faible et un manque certain de conduite quand il était face à de la nourriture. C’était toujours lui qui finissait les assiettes des filles, par exemple. J’hausse un sourcil en le voyant virevolté fièrement en me lançant un regard empreint de fierté.
- « D’accord, d’accord, je te l’accorde, tu m’as impressionné. »
Caféine fit un looping, signe de son contentement, looping qui parut grandement impressionner Trépassable et que Caféine s’empressa de refaire en voyant l’étincelle admirative du Pokémon sol face à cette figure aérienne.
Pour être honnête, je n’avais pas suivi la conversation que Monsieur Silas avait eu pendant ce temps, aussi, quand il se tourna vers moi pour me demander ce que j’étudiais je fus un peu déstabilisé.
- « M-Moi ? » Non, le pape idiot. « Ah, heu, je me suis spécialisé en Pokéthérapie ! » Fis-je en bombant maladroitement le torse avant de me ratatiné en me rendant compte qu’aux oreilles de pas mal de monde le mot « Pokéthérapie » voulait tout et en même-temps ne rien dire. « Heu, c’est un domaine assez vaste. On s’intéresse à la place du Pokémon dans la société, ses influences, ses évolutions, tout ça. C’est assez nouveau et ce n’est pas forcément un domaine qui attire beaucoup de lettre de noblesse mais je le trouve particulièrement intéressant au vu du bagage historique d’Enola. » Je me racle un peu la gorge. « En ce qui me concerne, j’étudie de plus près le lien unissant dresseur et Pokémon, à ce qu’il apporte pour chacun des partis, ces choses-là, m-mais je débute à peine du coup je n’ai fait aucun écrit ou travaux sur le sujet. »
Je me sens un peu bête en finissant ma phrase. Disons que j’ai l’impression de dégonfler le soufflé en avouant que j’avais peur être « spécialisé » je n’avais encore rien fait du tout, même pas l’ombre d’un début de recherche concrète.
- « Et vous ? » fis-je à l’adresse du reste du groupe.