L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Assise en tailleur, je regarde Tobito et guette sa réaction face à mes œuvres. Il paraît plus qu’impression et semble même en perdre ses mots, vu son commentaire constructifs. Je glousse, surtout de la malice, mais je lâche un sourire sincère et remplit de fierté. Au moins, Tobi, il est sincère quand il fait un compliment. Il est juste d’une mauvaise foi inégalée, à ce jour. Pour être honnête, je dois avouer que ça fait du bien d’être féliciter, sincèrement j’entends, par quelqu’un d’autre que mon oncle. Mon père jette à peine un œil à ce que je fais et me gratifie d’un basique « quand tu veux, tu peux ». Maman ne s’est jamais trop intéressée à l’art et lâche juste des « c’est joli » quand une de mes œuvres lui plait vraiment. C’est pas vraiment ce qu’on appelle des félicitations gratifiantes. Donc, celle de mon ami me vont droit au cœur et me font vraiment plaisir.
« Euhm, tes vieux, euh… y se sont fait à l’idée, d’ailleurs ? »
Je marque l’hésitation un long moment avant de finalement hausser les épaules. Je sais pas vraiment moi-même, si ce n’est que mon père est juste revenu à la charge. Mais s’il avait pris le temps de s’intéresser à moi, il aurait su que je suis encore plus têtue qu’un tiboudet. Quand j’ai une idée en tête, je ne l’abandonne pas de sitôt.
- Mon père a recommencer avec ses idées. Il préfère que je trouve un « vrai » travail et que je fasse passer l’art au second plan. Mais j’ai envie de travailler là-dedans. Genre, être illustratrice ou animatrice. Ça me plairait bien. Mais même ma mère qui me soutenait à peu près jusque là, c'est mise du côté de mon père à coup de «Oui, mais, tu comprends, Nadia, on s'inquiète pour ton avenir. On t'as juste payer cette école pour te faire plaisir.»
Je mime les guillemets avec mes doigts. Mais, je n’ai pas très envie de m’étaler sur mes problèmes personnels et familiaux, je pense être en mesure de pouvoir les gérer toute seule, comme une grande. Mon portable vibre dans ma poche et je le sors un instant, regardez ce que c’est. Juste un mail, rien de bien urgent. J’ai soudainement une idée. Je commence à farfouiller dans mon répertoire de photo, jusqu’à trouver celles de ma chambre d’internat.
- J’ai des photos de ma chambre d’internat, tu veux voir ? Y a même les trois autres filles de ma chambre, aussi.
Nadia Roque-Lartigue
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Dim 17 Mai 2020 - 20:26
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
Pour l’ado à lunettes qui n’était pas hyper au courant des dernier ragots de la Villa des Roque-Lartigue, les choses étaient revenues au calme. Enfin, aux derniers nouvelles, Tobito avait cru comprendre que comme Nadia avait reussi bien terminer sa dernière année dans le cursus classique par là, reussi à convaincre ses vieux de sa détermination, eh beh, ces derniers avaient fini par lui lâcher la grappe. Mais, apparemment, ce n’était pas aussi simple que ça. Les parents de son amie ne restaient pas convaincus que la vocation de dessinatrice ou d’animatrice étaient tout à fait légitimes. En l’apprenant, Tobito se renfrogna et marmonna dans ses quelques poils de moustaches moches.
« Pfff, mais y sont sérieux… y ont cru que les diplômes donnés par les écoles c’tait juste des posters en carton pour les chiottes ou quoi ?! »
Bah, ouais, grave que je suis un marais salant ! Même ma mère est pas aussi pénible dans ses moments chiants !
Ceci étant, Tobito se voyait mal afficher ses diplômes, même dans ses toilettes. Mais c’est pas parce qu’il n’en serait pas fier… juste que, bah, ça reste un bout de papier. Donc, un bout de papier, ça va avec la paperasse administrative. Après tout, son oncle George et sa mère n’avaient pas besoin de couvrir les murs de leurs chambres avec leurs distinctions. Même si Tobito invitait avec joie sa pote à chigner avec lui, Nadia fut la première a parler d’autre chose, donc le Hansen n’insista pas plus que ça.
« Ah, euh, ouais, si tu veux. »
Probablement que l’autre voulait juste détendre l’ambiance. Tobito ne savait plus trop ou se mettre et cherchait la première occasion de faire l’andouille pour rendre le sourire et faire marrer son amie malgré ses soucis de famille.
« Héhé, j’parie que c’est lui ton lit. »
Ricanat-il en désignant sur la photo un dessin de Nadia accroché dans un coin de la chambre prise en photo. Le reste de la chambre avait l’air plutôt cool, en vrai : chacune des occupantes avait un bon espace à elles et ce n’était pas glauque comme un internat de film d’horreur (encore heureux).
« Hé, hé, elle est mignonne ta coloc’, là, la blonde. Elle a un zéro-six ? »
Ce n’est pas qu’il était vraiment interéssé par la blondine en question (et il ne disait pas ça pour se moquer non plus), mais il avait juste envie de faire une vanne un peu bête pour faire marrer Nadia. Ou, au moins, essayer.
Meh… c’est nul, en fait. Pas très recherché, ça Tob’s.
Tobito Hansen
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Ven 22 Mai 2020 - 20:37
Nadia Roque-Lartigue
Mon pote regarde les photos de la chambre. Sur une, il remarque un de mes dessins et en profite pour me demander si c’est mon lit. Je le regarde un peu surprise, les sourcils froncés. Attends, attends. Comme il peut voir ça le binoclard ?
- Ouais, c’est mon coin. Mais comment t’as reconnu mon dessin ? Tu m’espionne ?
Je lui lance un petit regard en coin en ricanant sournoisement. Je le taquine, j’aime bien ça. C’est assez marrant. Je finis par changer de photos où on peut voir mes camarades de chambres. Tobito louche même sur l’une d’elle. La blonde. Ah ! Oui, elle.
- Je pensais pas que c’était ton genre de nana. Elle, c’est Marilyn. C’est une grosse pimbêche. Encore pire que moi, tu te rends compte. On s’entend pas, elle et moi. On est trop différentes. En fait, je m’entends avec aucune fille de ma chambre. Elles sont tellement propres sur elles, tellement si, tellement ça. Je supporte pas ça.
C’est peut-être parce qu’on est pas de la même classe, qui sait ? Ou peut-être parce qu’on a pas d’atomes crochus, tout simplement. Ça se voit rien qu’à notre style vestimentaire. Ils sont presque habillés avec des vêtements ultra friqués dans ce lycée. Moi, je suis un point noir avec mon style de rockeuse. Littéralement, ha ha ha.
- Enfin, pour te répondre, oui elle a un zero-six, mais je l’ai pas. Et si elle m’veut dans ses contacts, il faudrait me payer. Je traîne qu’avec la crème de la crème, moi.
Dis-je dans une pose un peu funki. Puis, je pars dans un grand éclat de rire.
Nadia Roque-Lartigue
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Jeu 4 Juin 2020 - 1:17
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
« Héhé, ouais, j’suis un stalker et j’ai mis des caméras chez toi, je t’avais pas dit ? »
Ricana le brun avec un faux sourire sadique alors qu’il était évident qu’il était à mille lieux de ça. Non, en vrai Nadia avait juste un style que Tobito trouvait très reconnaissable. Difficile de s’y tromper d’autant plus qu’il avait déjà vu ce dessin sur les réseaux sociaux où la Roque-Lartigue publiait parfois ses créations. Bon, par contre, en voulant détendre l’ambiance, Tobito se mettait à dire beaucoup de bêtises et fut fort embarassé quand Nadia lui répondit au premier degré.
Rooooh purée la honte, j’voulais juste faire une vanne mais j’crois que j’avais l’air sérieux ! « Naaaah, j’déconnais ! »
Quand même, ça le faisait marrer de voir Nadia aussi lucide sur son cas. C’est vrai qu’elle peut-être un peu pimpèche, mais bon, il l’aime comme ça et lui n’est pas vraiment mieux quand il s’y met.
Mon genre, pour le moment, c’est surtout « non merci »… j’trouve ça trop bizarre ces trucs-là. Je me vois même pas tenir la main de quelqu’un ou… je sais pas.
Des fois, Tobito a l’impression de se sentir un peu seul à trouver que dragouiller d’autres personnes n’a pas grand interêt. Ce n’est pas qu’il trouve ça dégouttant ou quoique ce soit, juste… vraiment, il ne sait pas trop s’il en a juste un peu envie. Probablement pas. Mais bon. Mais voila, des fois, pour déconner et pas avoir l’air bizarre, il forçait le trait et ça donnait des choses un peu ridicules comme « ohlala elle/il/iel est euh joli.e, ouais, euh, allez euh son 06, ouais, euh, j’adore draguer ». Ouais, c’est pas du tout convaincant. « Hann, trop d’honneur que vous ne m’ayez pas encore taxé, alors, madâââme Roque-Lartigue ! J’espère que je serais au moins invité aux galas de vostre famille de riches ! »
Si Tobito nourrit malgré lui quelque curiosité au sujet des évènements communs dans la vie des riches (enfin, c’est qu’il s’imagine que les riches font des galas et des grosses fêtes tous les deux jours comme dans les séries), il se doute que Nadia ne fait pas ça tout le temps. Bah, ouais, Nadia elle est riche mais… elle, ça va. Elle est pas totalement insupportable comme les riches en général !
En attendant, l’heure tournait et Tobito devait quand même la surveiller. C’est qu’il avait promis de rentrer pour dîner, quand même. Mais en même temps, il n’avait pas très envie d’arrêter de causer avec Nadia, car il était bien, là. « Meh, j’ai pas envie d’partir pour le dîner moi… tu voudrais pas v’nir manger à la maison ? »
Tobito Hansen
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Mer 17 Juin 2020 - 12:19
Nadia Roque-Lartigue
Ainsi donc, Tobito rigolait ? Hu hu, ça reste marrant de l’asticoter, un peu. Je rigolais en lâchant un petit « Mouais, à d’autres ». Juste pour plaisanter. Et on continue de plaisanter avec Tobito qui se dit flatté que je ne lui ait pas fait payé de taxe pour avoir mon numéro. Il en rajoute même une petite couche qui me fait un peu pincer les lèvres et secouer la tête.
- Hum… Non, je pense pas que tu veuille assister à un repas de ma famille. Des fois, j’appelle mon grand-père Donald dans ma tête, tellement il est, comment dire… Un petit peu barré. Et c’est même pas le mot.
Mais c’est que l’heure tourne vite quand on est en bonne compagnie. Et c’est que Tobito le remarque aussi. Ça va bientôt être l’heure de rentrer pour lui, je pense. Et j’ai pas envie que mon pote parte déjà. J’aime bien sa compagnie, à Tobi, moi.
« Meh, j’ai pas envie d’partir pour le dîner moi… tu voudrais pas v’nir manger à la maison ? » - Oh ! En voilà une idée qu’elle est bonne ! J’accepte avec plaisir ! Mais faut que tu te demandes à ta mère, c’est pas poli de s’inviter. Et puis, je dois demander à mes parents, qui voudront s’assurer que ta mère est bien d’accord. C’est qu’on est coincé ici, faut respecter les codes de bonne conduite, tout ça, faut pas donner mauvaise impression de soi, gna gna gna. C’est une horreur. Ne devient jamais riche. ‘Fin, non, si ! Mais ! Heurf ! Ne rentre jamais dans l’opulence !
Non seulement, on est coincés, mais en plus, on pète dans la soie et on prie pour pas la déchirer. C’est d’un pompeux. J’adorerais m’écarter un peu de cet univers de richou, même rien que pour une soirée. Je laisse Tobito demander à sa mère si elle m’accepte pour la soirée. Puis, une fois qu’il a son accord, je sors de la chambre et me dirige vers le jardin. Sur la terrasse, je vois que ma mère discute avec mon père, qui a l’air foutrement bien réveillé. Et de bonne humeur aussi, apparemment. Bref, je m’approche.
- Maman, Papa, Tobito m’invite à manger chez lui, je peux y aller ? - Seulement si ses parents sont d’accord. - Et que tu ne rentres pas trop tard. Enfin, je viendrais te chercher. - Sa mère est d’accord, et Tobito vit pas si loin, je peux y aller et rentrer à pieds, je ferais attention.
Encore cinq minutes d’argumentation et je réussis à obtenir l’accord de mes parents. Je vais donc me préparer, genre, je prends un chapeau, je vais chercher les pokéballs et je prends mes quatre pokémons avec moi. Mes parents seront peut-être un peu plus rassurés de savoir qu’ils seront là pour me protéger si besoin. Dès que je suis prête je me tourne vers Tobito, un grand sourire aux lèvres.
- On y va quand tu veux !
Nadia Roque-Lartigue
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Sam 20 Juin 2020 - 20:27
Tobito Hansen
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« Dat house. »
Tobito eut du mal à se retenir de rire nerveusement en imaginant le grand-père Roque-Lartigue tel qu’on lui décrivait. Maintenant, il ne pouvait que l’imaginer avec une face orange et des faux cheveux blonds dégueulasses… Franchement, il espérait quand même que Nadia n’avait pas trop à subir trop de ce genre de personnes immondes, la pauvre. Plus ça va, moins les adultes du monde des riches semblaient sympas… des fois, l’adolescent se demandaient s’ils étaient tous comme ça, dans l’entourage de Nadia et ça le préoccupait un peu.
Du coup, il fut ravi (et un peu rassuré) que Nadia ait l’air aussi enjaillée à sa proposition. Évidemment, qu’il allait envoyer un message à Cassandre, en espérant qu’elle réponde pas trop tard, étant donné qu’elle devait encore être au labo pour le moment.
« Ah, ouais, ouais, je connais bien l’étiquette, t’inquiètes. »
Tobito forma un « o » en joignant son pouce et son index et hocha la tête avec son air de diva. Il se hâta donc d’appeller sa mère pour lui annoncer en premier lieu qu’il allait rentrer à la maison et ensuite, qu’il invitait Nadia. Si la Hansen prit un petit moment avant de répondre, elle accepta sans trop hésiter et avait l’air plutôt content à l’idée de rencontrer une amie de son fils. Parce qu’en dehors de ses camarades de travaux et d’exposés, il ne ramenait pas grand monde. C’est qu’il est du genre un peu bigorneau aussi, le Tobito. Sa chambre c’est son domaine (et en plus c’est un bazar sans nom qui ne sent pas toujours la rose) et ce n’est pas souvent qu’il autorise d’autres personnes à entrer. A ce propos, Cassandre avant aussi demandé « tu as rangé ta chambre ?? » et l’ado avait grogné pour la forme.
« C’est bon ! Mais t’inquiètes pas pour ma radonne, elle sera contente en vrai… comme elle s’inquiète que j’ai pas de vrais potes, elle verra que j’invente pas des trucs, héhé ! »
Pis bon, y’a des chances qu’elle débarque plus tard que prévu, comme d’habitude…
Tobito se tendit un peu lorsqu’il accompagna Nadia pour avoir l’aval des darons Roque-Lartigue. Il fut tout de même un peu surpris de voir que le fameux Hanson Roque-Lartigue avait l’air… d’un type plutôt normal. Il ne ressemblait pas vraiment à un méchant Disney comme le Hansen se l’était imaginé, il avait même l’air un peu… mou, mis à côté de sa conjointe.
« Ah, oui, vous en faites pas, je viens de l’appeller, elle est d’accord ! Pour le moment elle est encore au labo donc elle ne sera pas encore rentrée quand on arrivera mais… bon, voila, y’a pas de problèmes. »
Il espérait ne pas avoir été trop informel devant les parents de son amie. Il ne voulait pas passer pour le roturier un peu vulgaire de service (ouhlala). Nadia n’eut pas à débattre trop longtemps pour avoir son autorisation et le Hansen en fut ravi. Il rassembla ses affaires et attendit son amie dans le hall d’entrée en réfléchissant à quels restes il pourrait faire réchauffer pour sa pote pour le dîner. Nadia le rejoignit sans plus tarder et lui ouvrit la porte. En lançant un « au revoir, merci ! » aux habitants de la grande maison, le Hansen entama avec son amie la descente vers le grand portail de la propriété. Il leur fallait juste un petit quart d’heure à marcher jusqu’au campus d’Elixir qui n’était pas très loin de chez Nadia.
C’est con, quand même l’aura fallu attendre qu’on aille pu au même bahut pour s’inviter.
Les deux adolescents arrivèrent sur le campus qui, même en début de soirée, était encore animé bien que moins peuplé qu’en journée. Le binoclard montra à Nadia les différents bâtiments de loin, dont celui où travaillait sa mère et celui où étaient leur logement, dans la grande résidence du campus réservées pour des logements de fonction de toutes les tailles. Cette aile était habitée par quelques familles mais aussi par des jeunes chercheur.se.s ayant eu leurs premiers postes. Si les couloirs neufs avaient quelque chose d’assez froid en eux-même, les logements étaient tout de même modernes et bien isolés les uns des autres. Même en vivant entre deux étages, les Hansen n’avaient jamais eu à se plaindre de tapage dans le voisinage.
« Et on y est ! »
S’exclama Tobito en ouvrant la porte de l’appartement et y acceuillir Nadia.
« Home sweet home ! »
Fit-il avec un accent anglais plutôt catastrophique, posant finalement son sanc près de la cuisine à l’américaine près de l’entrée. Il mis sa veste et sa casquette sur son porte-manteau et invita Nadia à faire de même, avant de lui montrer la salle de vie, avec la cuisine, le bar où il mangeait la plupart du temps et le salon. De chaque coté de la pièce se trouvaient des petits couloirs : l’un conduisait vers sa chambre et une salle de bain et l’autre vers la chambre de Cassandre. A peine les adolescents étaient-ils arrivés qu’un pas léger se fit entendre depuis le couloir. Mastico le mime Jr accourut dans le salon et sauta dans le dos de Nadia pour la surprendre, non sans un air mesquin. Le petit danseur fut suivi de près par un nuage de gaz aux couleurs néons : c’était Moïra la Fantominus chromatique qui venait saluer son humain. « Oh, hé, calmez-vous, un peu ! »
Grogna, pince sans rire Tobito qui était quand même amusé par le cinéma de ses alliés. Il se tourna vers la cuisine.
« Ah, tu veux boire quoi ? Y’a des soda orange et du coca et des panachés ! »
Ouais je sais, c’est trop xtrem les panachés, hein.
Il en profita pour regarder les restes dans le réfrigérateur. « Ah, et du coup y reste du mac and cheese ou des merguez pour ce soir… j’pourrais faire des frittes avec. Tu préfères quoi ? » Quoi, des fibres ou des légumes ? Manger quelque chose de sain ? Ça m’plaît guère….
Tobito Hansen
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Mar 23 Juin 2020 - 13:30
Nadia Roque-Lartigue
Dès que je suis prête, je pars avec Tobito, n’oubliant pas de souhaiter une bonne soirée à mes parents qui me rendent l’appareil. On marche à peine un quart d’heure avec mon ami et on arrive au campus. J’avoue être sacrément surprise, je ne le pensais pas si grand. Enfin, c’est un campus en même temps, ça peut pas être riquiqui comme tout. De loin, Tobito me montre un peu l’organisation et je ne retiens pas mon sifflement admiratif. Je suis impressionnée, sincèrement.
Je suis Tobito juste que chez lui, dans l’appartement qu’il a avec ça. Les voisins, ça gêne pas trop ? C’est vachement rapproché, non ? Je suppose que mon manque d’habitude parle. On a jamais eût d’emmerde avec les voisins. Principalement parce qu’on en a pas. Je rentre dans le logement et c’est plus grand que ce que je pensais. C’est quand même plus petit que chez moi. Mais c’est pas comparable chez moi. Pas du tout. Et puis, c’est calme. Il y a personne pour l’accueillir. Woah. J’ai l’impression d’avoir atterrit dans une autre dimension. Alors que je ne suis qu’à un quart d’heure de chez moi. Une fois l’étonnement un peu passé, j’enlève mon chapeau et mon sac pour les accrocher au porte-manteau, comme proposé.
Mon ami me fait découvrir son logement, un petit peu quand je sens un poids me sauter sur le dos. Tout doucement, je vérifie ce que c’est grâce à mes mains. C’est un peu mou et ça gigote quand je chatouille. Je finis par attrapper le pokémon pour le mettre face à moi.
- Coucou Mastico ! Toujours aussi fripon, à ce que je vois !
Je salue aussi le Fantominus chromatique qui suis le Mr Mime Junior de près. Adorable. J’accompagne Tobito jusqu’à la cuisine et tire une chaise pour m’assoir dessus. J’ai un peu mal aux jambes, moi. Je garde Mastico sur les genoux, il a pas l’air de vouloir s’en aller. Ça me dérange pas, après tout.
« Ah, tu veux boire quoi ? Y’a des soda orange et du coca et des panachés ! Ah, et du coup y reste du mac and cheese ou des merguez pour ce soir… j’pourrais faire des frittes avec. Tu préfères quoi ? » - Un soda orange, ça sera bien, merci. Et allons-y pour les frites. Ta mère rentre tard du boulot ? Simple curiosité.
Je profite un instant du silence qui règne. C’est jamais aussi calme chez moi. On entends toujours les domestiques s’affairer à droite, à gauche. JE me sens plutôt comme un alien actuellement. C’est un peu bizarre. Même la décoration est pas pareil. C’est… un peu plus affriolant chez moi. Je viens vraiment d’un autre univers.
Nadia Roque-Lartigue
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Ven 26 Juin 2020 - 14:03
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
Ça avait l’air de lui faire tout bizarre, à Nadia, de se trouver là. Les rôles s’étaient inversés en vingt minutes et Tobito ne put s’empêcher de regarder son amie avec un certain amusement : elle avait l’air de découvrir un nouveau monde. Après tout, c’était de bonne guerre, car il y a quelques heures, c’était lui le paumé. La brunette resta bien silencieuse tandis que Tobito lui montrait un peu le living-room, dont les deux baies vitrées donnaient sur la petite cour aménagée de la résidence. Mastico n’avait pas vu d’invités (ni Nadia) depuis un certain temps et resta donc accroché à elle, bien content de se trouver là pour l’embêter. Pas que cela ait l’air déranger la Roque-Lartigue en réalité… bien au contraire, même.
Après leur petit tour, Nadia prit place devant le bar, sur une des chaises hautes, puis pris un instant pour réfléchir au menu et opta pour les frittes.
« Héhé, parfait. J’vais sortir la friteuse. »
Le binoclard s’en alla chercher l’appareil. Ça allait sentir mauvais et il faudra aérer, mais bon. Après avoir sorti les frittes et commencé à faire chauffer l’huile dans un coin de la cuisine, il servi son verre de soda à Nadia et se prit la même chose.
« Comme tu es une invitée de marque, tu peux avoir le verre à moutarde Mephisto ! »
Tobito prenait son air le plus snob mais la vérité, c’est que cette série de verres à moutarde censés faire de la promo pour leurs élites avait fait un énorme bide. Les version cartoonesques des champion.ne.s et des liguien.ne.s dessinées en fausse 3D sur les verres étaient franchement immondes et si on les regardait trop longtemps, il s’opérait un effet vallée de l’étrange franchement gênant. Méphisto n’était clairement pas le plus à plaindre dans le lot mais Tobito avait encore des frissons désagréables en pensant aux verres Mr Prince et Zingaro.
En continuant de ricaner, l’adolescent prit place à côté de Nadia et poka la joue de Mastico pour l’embêter, ce qui fit pester le Mime Jr avec des « Mimiiii » irrités. L’autre artiste en herbe semblait encore en train d’essayer de faire sens de tout cet appartement et du « mode de vie » de Tobito. Les questions au sujet de sa mère ne le dérangèrent pas vraiment… quelque fois, ça l’arrangeait bien d’avoir ses soirées peinard. « Ouais, elle reste souvent tard au labo pour ses recherches… elle a tendance à oublier un peu l’heure parce que c’est une grosse nerd. Bon, des fois elle abuse un peu, mais bon. Les parents, hein. »
Un peu amer, Tobito se rappelait de quelques soirées ou Cassandre l’avait juste planté en oubliant qu’ils devaient manger ensemble, parce qu’elle était trop plongée dans son travail. Apparemment, maintenant, elle se mettait des alarmes sur son téléphone à partir d’une certaine heure pour se forcer à arrêter un peu plus tôt.
« C’est chelou les taffs comme le sien. J’trouve ça zarbe, ça fait presque 15 ans qu’elle fait ça et elle a toujours pas fini ses recherches. Ça doit être un peu relou. »
Il haussa les épaules en se donnant l’air un peu détaché de tout ça. La vérité, c’est qu’il a toujours des choses à rattraper avec sa mère et se dit parfois qu’il n’aura jamais, avec elle, la complicité qu’il avait avec son oncle Georges. Son regard s’égara machinalement sur une vielle photo de famille accrochée sur le frigidaire. Il se retint de soupirer et alla verifier la friteuse, où le voyant s’était allumé. Les frites furent plongées dans l’huile sans plus tarder.
« Tu peux mettre une alarme dans 6 minutes, steuplé? »
Demanda-t-il à son amie, puis il sortit le mac and cheese du frigo afin de le mettre à réchauffer dans le micro-onde. Il dégotta aussi deux assiettes et des couverts dans le placard et les posa sur le bar et laissa à son amie le loisir de se débrouiller avec ça si elle le voulait.
Tobito Hansen
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Dim 28 Juin 2020 - 14:52
Nadia Roque-Lartigue
Je regarde Tobito aller chercher la friteuse et l’alluma et s’en servir. Tu me diras, il doit faire ça souvent, lui. Pas comme moi qui ne suis qu’une assistée, au final. Meh, dans le fond ça me convient bien, de laisser faire les autres. Aucun risque de se salir, comme ça. Puis, Viviane cuisine super bien, ça serait dommage de lui faire de la concurrence. Mais, ce soir, j’arrête de faire de la comparaison avec mon mode de vie de bourgeoise nantie. J’apprécie juste la soirée. Et le verre que Tobito vient de me servir aussi.
« Comme tu es une invitée de marque, tu peux avoir le verre à moutarde Mephisto ! » - J’avais oublié l’existence de ces verres, tiens.
Même si on en possède pas à la maison, je crois pas que mes parents auraient appréciés, une longue promotion de ces verres a été faite. Pour au final un résultat digne d’un pet mouillé. Ça a fait un flop phénoménal. En même temps, vu la gueule qu’ils ont, hein…
Je regarde Tobito embêter un peu son pokémon et ça me fait doucement rire. C’est pareil quand il insulte sa mère de nerd. Ah ça, les parents qui travaillent trop, je connais bien. Mais moi, j’étais jamais seule à la maison, y avait Anne-Marie, puis Samson aussi. On s’entendait bien à l’époque. Peut-être qu’on s’entendra à nouveau bien un jour ?
- Les recherches scientifiques souvent, c’est le travail de toute une vie. Ou peut-être qu’elle cherche plusieurs choses, qui sait ?
Je sais pas exactement en coin consiste la recherche scientifique. Oui, chercher, ça je sais, merci bien. Mais ils cherchent quoi exactement, c’ets ma plus grande question. Peut-être que ça dépend du domaine de recherche. Je sors de mes réflexions que mon ami me demande d’activer une alarme, ce que je fais. Puis, il sort le couvert et je mets la table. Je constate qu’il n’a sortis que deux assiettes, pas trois. Est-ce que ça veut dire que sa mère ne mangera pas avec nous ? Et donc qu’il aurait mangé tout seul ? Oh non, j’ai de la peine pour lui. Je crois que j’ai jamais passé un seul repas seule. Mais lui, c’est peut-être son quotidien. C’est triste de manger tout seul, quand même. T’as personne avec qui te plaindre de la qualité de la bouffe. Ceci dit, partager un repas avec des personnes que t’as pas envie de voir, c’est pas vraiment mieux. Mais bref. Apprécions ce repas et cette soirée passé avec Tobito !
L'alarme de mon téléphone se met à sonner et je préviens Tobito, tout en le regardant faire, accoudée au comptoir.
- Tu veux de l’aide pour quelque chose ?
Nadia Roque-Lartigue
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Lun 29 Juin 2020 - 20:42
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
Comme le souligne Nadia, les recherches, ça dure effectivement longtemps. Tobito a cru comprendre qu’un sujet de recherche en appelle souvent d’autres et de cette manière, on a jamais vraiment fini de trouver et de démontrer des choses.
M’enfin, quand même, j’ai du mal à piger pourquoi ça la fait rester si longtemps ai boulot le soir… perso, quand je bosse plus de 2h, j’ai le cerveau en compote.
Enfin, bon les chercheurs sont des gros nerds qui ont tendance à oublier l’heure et aussi leur santé et leur vie familiale.
Surtout leur vie familiale, hein. Hinhin. C’pas très drôle en vrai, mais bon.
Amer, l’adolescent grincheux se concentra sur les frittes et le couvert. Nadia lui proposa son aide après que la minuterie réglée sur son téléphone sonna mais le binoclard se contenta d’hausser les épaules.
« Bah, euh, y’a pas grand chose à… quoique, attends. »
Tobito désigna un placard à côté du frigidaire.
« Tu peux prendre un saladier dans le placard, là, et mettre du sopalin dedans pour les frittes ? »
Il laissa son amie s’activer pour faire ce qu’il disait tandis qu’il égouttait les frittes. Une fois que Nadia eut terminé, le Hansen put verser les frittes sur le sopalin absorbant, de manière à ce qu’elles ne soient pas trop huileuses quand ils les mangeraient.
« Cool, merci. »
Le binoclard prit garde à bien refermer la friteuse, puis sortit le mac and cheese réchauffé du micro-onde afin de l’apporter avec une grosse cuillère sur le bar.
« Bon, bah, sers-toi ! »
La Hansen avait déjà commencé à piquer quelques frittes dans le plat, tout content de se remplir l’estomac de gras. C’est à ce moment-là qu’un bruit de clé dans la serrure de l’entrée se fit entendre. Cassandre apparut dans l’entrée et retira sa blouse et son badge comme à son habitude. Tobito se tendit un peu, sachant que sa mère allait certainement le vannait sur son menu du soir.
« Oh, bonsoir ! »
Fit Cassandre, surprise de voir son fils accompagné pour le dîner. Elle se rapprocha de Nadia avec un léger sourire pas trop forcée (elle semblait fatiguée par sa journée).
« Je ne crois pas qu’on se connaisse… je suis Cassandre, la maman de Tobi. »
Elle se pencha par la suite vers son fils. « Bonjour mon chéri. »
Elle lui retira sa casquette au passage, révélant les cheveux complètement ébouriffés du brun.
« Pas de casquette à l’intérieur, on a dit ! »
L’adolescent grogna en s’avachissant sur le bar, marmonnant un « bjour », la bouche à moitié pleine.
« Eh bien, ça me semble équilibré ce repas ! »
Observa ironiquement Cassandre en piquant une fritte et en allant chercher dans le frigidaire de la salade. En jettant un regard en coin vers Nadia, Tobito sourit narquoisement. « Bah, euh, oui, les frittes c’est des patates alors ça fait des légumes... »
La scientifique leva les yeux au ciel et ne répliqua à pas à la petite provocation de son enfant qui faisait son intéressant devant son amie.
« C’est chouette de rencontrer une amie de Tobi, en tout cas ! C’est rare qu’il invite des gens ici… hein ? » « Rooooh, m’man, commences pas... »
Le brun se mit à rougir et pinça les lèvres d’un air boudeur.
Elle est pas obligé de m’afficher comme… comme un parent, là, euh !
Tobito Hansen
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Mer 8 Juil 2020 - 12:05
Nadia Roque-Lartigue
Quand je lui propose mon aide, Tobito refuse avant de se raviser et de pointer un placard du doigt, me demandant de sortir un saladier. Il a l’air de faire la moue, non ? C’est juste moi ? Boh, je sais pas. Je fouille un peu dans le placard, trouvant un saladier et le posant sur la table avant de le tapisser de sopalin. Puis, je regarde Tobito finir de préparer le repas. Je m’installe et je me sers quand mon pote me le propose. Je repose le saladier quand un bruit se fait entendre dans l’entrée. Ça ne peut être que la mère de Tobito.
Et c’est une personne caucasienne tout ce qu’il y a de plus normal. Tobito lui ressemble un peu. Je trouve qu’ils ont le même nez. En même temps… Ils sont de la même famille, c’est donc normal qu’ils se ressemblent. T’es un peu bêta, Nadia, hein ?
« Oh, bonsoir ! Je ne crois pas qu’on se connaisse… je suis Cassandre, la maman de Tobi. » - Bonsoir Madame, je suis Nadia Roque-Lartigue, une amie de Tobito. Je suis enchantée de vous rencontrer.
…
GRAH ! Nadia que me fais-tu ? Encore un peu, je faisais une révérence. Rah ! Je suis trop formelle, bordel ! J’veux dire, je mettais juste le respect, c’était bon, j’avais pas besoin de mettre les formes. Argh, j’ai trop l’habitude de rencontré des amis à mes parents à la maison de faire des présentations en bonnes en dues formes. Bordel, Nadia, sors de ton trou ! J’ai honte, bordel, j’ai trop honte ! Je veux creuser un trou dans le jardin et aller m’y enterrer. Argh ! Pourquoi j’me suis afficher ainsi ? J’ai les joues toutes chaudes, j’crois que j’dois être cramoisie. J’ai trop honte. J’veux me cacher.
J’avoue que j’ai pas trop écouter ce qui s’est dit entre Tobito et sa mère, trop plongée que j’étais dans mon embarras. Juste, j’émerge quand Cassandre se moque un peu de la sociabilité de son fils et sincèrement, j’irais pas dans son sens. D’une, parce que, je viens de m’afficher bêtement et que donc c’est pas très malin de se moquer quand on est soit même sujets à moqueries et deux, je suis pareil que Tobito, alors, je suis mal placée pour critiquer.
- Bah, il a p’tet pas beaucoup d’amis, mais au moins, il en a des vrais !
Dis-je, en redressant le dos, me tenant bien droite. Ouais, j’me lance des fleurs et alors ? Faut bien que je rattrape ma bourde parce que j’ai pas envie de renvoyer une image de gamine nantie coincée. Je suis quelqu’un qui apprécies les blagues et j’veux le montrer. J’en ai peut-être trop fait, mais il parait que ça fait tout mon charme.
Nadia Roque-Lartigue
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Mar 21 Juil 2020 - 16:09
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
Tobito fut un peu surpris de la formalité qu’utilisa Nadia pour saluer Cassandre. En même temps, ça collait bien à l’éducation qu’elle avait du avoir, mais ça restait inhabituel : la brune ne se comportait pas vraiment « comme une riche » quand les deux adolescents sont tous les deux. Enfin, c’est que le Hansen a une image clichée des riches qui lèvent le petit doigt en buvant et mettent des « très cher.e » à chaque début et fin de phrase.
En vrai, Nadia le fait pas mais ses parents et son oncle ç’a m’étonnerait pas trop.
Dans tous les cas, sa pote l’artiste eut l’air un peu gênée. Cassandre n’arrangea pas vraiment la situation en tiltant lorsqu’elle entendit le nom de famille de Nadia.
« Roque-Lartigue… comme la banque ? »
Roooh, mamaaaaan, pitié ! Me fous pas la honte! Les gens doivent la lui faire tout le temps, cette remarque !
« Hem… ah bon ? J’avais jamais tilté moi... »
Mentit Tobito en ricanant bêtement pour détendre l’atmosphère et passer à autre chose. Nadia sortit également de son embarras pour plaisanter et le binoclard éclata de rire à nouveau.
« Héhé. C’est ben vrai, ça. »
Bien rattrapé, bien rattrapé.
Quelque part, il était touché que son amie prenne un peu sa « défense » face aux taquineries de sa mère. C’était pas grand-chose, mais bon, c’était marrant. La grande brune alla regarder dans le frigidaire à son tour et prit quelques restes de gratin de courgette (que Tobito regarda avec une grimace dégoûtée, faut dire qu’il faisait pas envie). La plus agée sourit aux deux adolescent.e.s en se servant une part.
« Je vous laisse tranquille pour manger, alors ! Tobi, si Nadia doit rentrer chez elle, tu ne la laisses pas rentrer seule en pleine nuit, hein ! » « Meuh non, roh ! »
Cassandre leur souhaita bonne soirée et s’isola pour manger. Le binoclard soupira un peu, ne sachant pas si sa mère voulait vraiment leur laisser de la place ou si elle s’isolait par habitude. Bref, toute façon, il avait l’habitude et ne fit pas de commentaires.
« Euh, bref, voila, c’tait ma mère, héhé. Ça va, sinon, le repas est pas trop dégueu ? » Bon, c’est des frittes, quoi. J’ai pas pris de risques.
« Y viennent te chercher vers quelle heure, déjà ? On a le temps d’aller jouer à la console ou aux cartes ou à un autre truc s’tu veux, ma mère achète des jeux de société régulièrement. »
Le brun indique l’étagère à jeux dans un coin du salon, visible d’ici. Une part de lui espérait que sa mère accepterait de venir jouer avec eux s’ils allaient jouer, mais n’espérait pas trop non plus.
Tobito Hansen
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Mar 4 Aoû 2020 - 16:47
Nadia Roque-Lartigue
« Roque-Lartigue… comme la banque ? »
J’ai pour seule réponse un rire gêné. Comme la banque, oui. Quelle coïncidence. Qu’est-ce qu’on se marre. Pas du tout, en réalité. Je sais pas si je dois être vexée que les membres de ma famille soit avant tout affiliés au Crédit Roque-Lartigue. Après, je sais qu’on trouve des plus petites agences un peu partout dans Enola, mais que le siège social est bien à Vanawi. En plus, y a beaucoup de pub et le comunity manager a énormément de répondant sur les réseaux sociaux, en plus. Je suppose, du coup, que c’est normal que ma famille soit affiliée à la banque. Vous voulez une blague ? C’est mon père le directeur générale. Elle était bonne, hein ?
Au final, la mère de Tobito se sert du gratin de courgette et va s’isoler pour manger. Eurk, de la courgette. Je déteste ce légume. Ça n’a tellement pas de goût que ça devrait même pas exister. Le melon et la pastèque, c’est pas mieux. Non, je suis pas une personne compliquée à nourrir, je retourne volontiers au homard, mais j’aime bien manger des aliments qui ont du gout. Oui, bon, j’ai peut être une fine bouche. Mais c’est pas dramatique, si ?
« Euh, bref, voila, c’tait ma mère, héhé. Ça va, sinon, le repas est pas trop dégueu ? » - Ça me change de manger quelque chose un peu plus… banal, si je peux dire. C’est l’un des grands commandements de ma mère, des repas équilibrés, du petit déjeuner au souper. C’est pas elle qui cuisine, donc je suppose qu’elle propose des plats qui prennent des plombes à cuir et qu’elle se rends pas compte. Enfin, je dis ça, mais je sais à peine faire fondre du beurre, alors…
Serait-ce de l’auto-dérision ? Moui, à moitié. Parce que je sais vraiment pas me servir d’une poêle et je serais capable d’essayer de l’utiliser pour faire cuir des pâtes. Après, c’est p’tet bon, qui sait ? Si t’as pas goûté, tu peux pas te plaindre. Je sais, je raconte n’importe quoi. J’aime bien ça. Ça fait partie de mon charme.
« Y viennent te chercher vers quelle heure, déjà ? On a le temps d’aller jouer à la console ou aux cartes ou à un autre truc s’tu veux, ma mère achète des jeux de société régulièrement. » - Vu que la voiture de mes darons pollue plus qu’une centrale nucléaire, je vais pas les faire se déplacer pour quinze minutes de marche, je rentrerais à pieds, va. Donc du coup, j’ai la soirée. Donc, fais voir ce que t’as comme jeu pour la soirée.
En fait, il a pointé du doigt l’armoire à jeu, donc, je vais jeter un coup d’œil dès que j’ai fini de manger. Il y a vraiment de tout comme jeu de société. Je pousse un sifflement d’admiration. Je reste accroupie un instant à lire toute la liste de jeux, je suis bluffée.
- Oh, je vois que y a pas mal de jeux de réflexion. Plus petite, j’adorais ça et y jouer avec Samson et Anne-Marie. Y a vraiment un choix énorme ici, j’arrive pas à me décider. Tu préfères lequel, toi ?
Je lui demande ça car je n’aime pas très envie qu’il remarque mon petit sourire mélancolique. Je suis ici pour passer du bon temps, après tout. Pas pour me prendre la tête pour rien. Je tourne la tête vers Tobito, je me demande si sa mère se joindrait à nous. En vrai, j’ai l’habitude de faire des activités sans mes parents. Depuis petite, je les ai surtout connus très occupés. Donc que Cassandre ne nous rejoigne pas, ça me choquerait pas.
Nadia Roque-Lartigue
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Jeu 13 Aoû 2020 - 22:36
Tobito Hansen
Ca s'appelle l'oisiveté avec Nadia Roque-Lartigue
« Dat house. »
En bon ado goinfre qui ne peut pas se passer de gras et de sucres dégueus aux repas, Tobito ne put s’empêcher de grimacer en s’imaginant être obligé à manger des repas équilibrés toute la journée. L’idée de devoir manger des légumes tous les jours lui fait froid dans le dos. Probablement que son estomac ne prendra pas cette résolution aussi bien dans quelques années, mais pour le moment, le Hansen voulait profiter.
« Bah, c’est pas une soirée entre potes si on mange pas des trucs trop gras, toute façon ! »
Déclara-t-il, pas peu fier de lui. Il n’avait pas fait le mac and cheese tout seul mais en était tout de même content que son amie ait apprécié. Cela dit, iels n’allaient pas rester à table toute la soirée, surtout maintenant qu’il n’y avait plus rien dans leurs assiettes.
En dirigeant la brune dans le salon, le binoclard en profita pour remettre sa casquette sur sa tête (à l’envers, évidemment) et regarda les jeux rangés sur l’étagère avec Nadia. Celle-ci parle souvent de ses parents, mais assez peu de ses frères et sœurs en comparaison. Ce n’est pas pareil, il faut dire, de chigner sur les parents et de dire du bien des frères et sœurs. Enfin, ça, Tobito ne savait pas ce que c’était, comme il n’a jamais eu d’adelphes. Il en est un peu triste, d’ailleurs, mais bon, c’est comme ça et il est un peu tard pour demander d’avoir un petit frère ou une petite sœur (quoique, on sait jamais)… hm. Peut-être qu’il allait se remettre à réclamer un petit chien, en revanche.
N’osant pas poser de questions qui fâche, le brun reporta son attention sur les jeux. Nadia était en phase de lorgnage intensive des jeux sur l’étagère. Elle aimait bien les jeux de réflexion, apparemment.
« Hm… bah, y’a le Dixit qui est sympa, mais je vais demander à ma mère si elle veut venir, comme on peut pas trop y jouer à deux. En gros, tu joues avec des cartes avec des dessins dessus et les autres doivent deviner quelle carte tu as choisi avec les indices que tu leur donne…. Bon au final c’est plus un jeu d’imagination mais, bref ! En plus, les dessins sont hyper jolis ! »
Tant qu’on peut éviter le Risk et le Cluedo, ça devrait aller ! Dommage qu’on soit pas assez pour jouer au loup garou, faudrait que j’organise une soirée pour ça, un jour.
Le binoclard alla prévenir sa mère qui finissait de manger devant la télé dans sa chambre. Cassandre lui dit qu’elle viendrait lorsqu’elle aurait terminé son repas. En attendant, Tobito sortit les cartes sur la table basse du salon pour les montrer à son amie et procéder à l’explication des règles en donnant des exemples. La mère Hansen ne tarda pas à les rejoindre après avoir fait sa vaisselle, chicané son fils au sujet de la sienne, puis changea de sujet en commençant la partie.
La brune avait toujours du mal avec ce jeu d’imagination mais resta histoire que les deux ados puisse s’amuser quand même, même si elle grognait de temps à autre que :
« Roh, mais j’y comprends rien, vous avez de la chance les jeunes d’avoir de l’imagination comme ça ! »
Tobito ne pouvait que ricaner bêtement en rétorquant :
« Tu dis ça parce que t’es une nerd scientifique. » « Mais dis-donc ! »
Feignant d’petre outrée, Cassandre redoubla d’effort pour essayer de gagner, mais continua de se faire surpasser par les deux autres. Elle finit par prendre congé la première, car elle travaillait tôt le lendemain.
« Il est presque 21h… Ce serait bien de ne pas se coucher trop tard, hein ? »
Elle envoya un regard entendu dans la direction de son fils qui lâcha un « pffff » en gonflant les joues.
« Nadia, c’était chouette de te rencontrer… tu peux toujours rester dormir, si tu veux, sinon, Tobi va te raccompagner, hm ? »
L’intéressé roula des yeux.
Rohlala, à l’entendre on dirait vraiment que je suis le pire pote du monde à ses yeux !