L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Oui bon, d'accord, « on le saura que t'aimes faire du bateau », merci Isaac. Tss, saleté de meilleur ami, j'vous jure ! J'veux bien qu'il soit un peu plus occupé depuis son installation avec ma cousine (seigneur que c'est bizarre à dire), mais il n'était pas obligé de me briser le cœur de cette manière, le méchant ! Certes, certes, c'est juste à une occasion qu'il me dit non, mais ça faisait des années qu'on faisait ça régulièrement ! … Eh non, je n'ai pas pris la mouche car il m'a dit qu'il avait autre chose à faire, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas du tout pour ça que je rage sur mon bateau en jetant des regards assassins au bouchon de ma canne à pêche. Il faut dire que même après avoir jeté un sac ou deux d'appâts, pas un seul poisson de bon calibre ne s'est ramené, hormis de la petite friture inutilisable même dans une soupe. Dans tous les cas, je suis un peu grognon, mais bon, ça va me passer, hein. Pour l'explication, disons que quand j'ai des jours de congé, il m'arrive d'aller faire un tour sur les côtes pour me détendre. L'air marin, les vagues, le calme, tout ça, j'apprécie encore plus depuis quelques années, à vrai dire. C'est peut-être mon côté daron-qui-s'encroûte, mais dans tous les cas, c'est devenu une très bonne façon de recharger les batteries : comprenez que dans les rues de villes, j'ai toujours l'impression d'être en service. Ici, en revanche, je suis seul, et je ne dois rien à personne : c'est un peu égoïste, mais des fois, c'est tant mieux pour ma santé mentale. Enfin, seul, seul... En vrai, j'amène souvent des gens. Que ce soit Isaac, Samiche, à peu près n'importe qui que je trouve sympa ou mes filles quand elles acceptent de me suivre.. Disons qu'Alice tend à se coller sur sa console pendant la majeure partie de la traversée et que Morgane n'aime pas être coincée sur l'eau pendant plusieurs heures. Hm. Donc voilà, j'aime avoir de la compagnie malgré tout, mais même si je grommelle car je suis vexé comme un pou, ce n'est pas horrible non plus d'être tranquille.
Pour l'occasion, j'ai laissé trois de mes pokémon sortir. Mon Tortank profite d'un bain de soleil dans l'eau, tandis que ma Carvanha glougloute avec bonheur entre les vagues, se laissant porter avec toute la grâce d'un camion-benne. Izumi l'Amphinobi, elle, s'est posée sur le devant du bateau pour observer le paysage et se détendre, montant de temps à autre sur le deuxième étage quand elle s'ennuie. Personnellement, je ne me suis pas posé sur une des banquettes, aussi confortables qu'elle soient, car je préfère quand mes pieds ne sont pas trop loin de l'eau. Bref. Euhm, je divague. Tout ça pour dire que je me mets bien, quoi. Dans tous les cas, je ne paie pas trop attention à ce que font mes pokémon, comme le mauvais dresseur que je peux être. Et Dory la Carvanha a tendance à être, hm... Disons qu'elle est un peu trop aventureuse, clairement, et qu'elle s'amuse bien trop de sa vitesse désarçonnante. Alors que je me relève, je me rends compte que ne la retrouve pas. Si je ne suis pas trop inquiet au début (ça va quoi, j'ai passé le stade de faire une crise cardiaque dès que quelque chose ne va pas), je suis toutefois un peu préoccupé, et rappelle mes autres pokémon sur le bateau pour redémarrer et faire le tour.
« Dory ! Dory, où est-ce que tu... »
Bon, j'avoue que le bruit du moteur doit cacher mes appels, mais je n'y ai pas trop pensé (comme beaucoup de choses dans ma vie, vous me direz). Nous nous avançons un peu, quittant la côté pour se rapprocher d'une zone rocheuse très appréciée des pêcheurs, et que je connais pour y avoir été plusieurs fois : j'espère d'ailleurs que Dory s'y trouve, vu qu'elle connait bien l'endroit. Mon regard balaie les environs, mais c'est Izumi qui la repère en premier. Elle me pointe un petit corps bleuté qui gigote entre deux cailloux noirs, et j'esquisse un sourire satisfait alors que nous nous rapprochons. Mais alors que nous sommes relativement près, je remarque une chevelure rose et, pris de panique, enclenche rapidement un ralentissement pour éviter de faire peur à la potentielle personne qui se trouve ici. Non mais, quelle andouille, j'vous jure ! Je m'arrête juste avant, et pousse un soupir de soulagement : faites qu'elle n'ait pas eu une tonne d'eau à la face, sérieux... Voulant éviter de me comporter comme un goujat de service qui s’enfuirait après avoir fait peur à quelqu'un (si tel est le cas, enfin, j'en sais rien, bref), je me relève donc et esquisse un signe de la main pour signifier ma présence, un sourire désolé sur mon visage alors que je ris jaune.
« Woups ! Désolé madame, je cherchais ma Carvanha ! »
Mais le boulet, quoi. Trente-trois ans et rien dans l'cerveau. Mon sourire colgate fraîcheur menthe n'est pas terrible aujourd'hui, mais je suis un peu embêté, si je glousse, c'est avant tout nerveux. Dory, elle, a l'air de paniquer en voyant qu'elle ne peut pas sortir de sa cachette. Mais comment elle s'est mise dans cette position, sérieux... Bon, peut-être qu'en étant gentil, je pourrais me tirer de cette situation... ?
« Ça ne vous dérange pas de me passer la petite ? Je crois qu'elle s'est coincée dans les pierres... »
Bon, si elle m'envoie me faire voir, ça ira tout aussi bien. C'est juste que descendre, là, ça risque d'être, enfin... Je serais cap de faire un plat sur les rochers, bête comme je suis.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Dim 6 Mai 2018 - 16:35
Amaryllis R. Apalou
Joshua était à l’aise près d’un plan d’eau avec des rochers où il pêchait en toute quiétude. Il surveillait Andalouse faire des ronds dans l’eau et s’amuser tranquillement, lâcher des petites gerbes d’eau, terriblement contente alors que Samouraï jouait après sa queue et sa petite balle, en poussant des petits cris terriblement adorables. Et le jeune homme était bien là, en train de pêcher, en compagnie de ses pokémons qui s’amusait. D’habitude, son frère était là, mais aujourd’hui, il fêtait ses trois ans de relation avec sa compagne et avait donc refusé la proposition de son petit frère. Aujourd’hui était un jour calme, il n’y avait pas de raison de paniquer.
Sauf que la petite Sancoki se mit à pousser un cri de panique et revient en vitesse auprès de son maître qui se leva en vitesse, lâchant sa canne à pêche qui se coinça sur les rochers. Dans un cri de surprise, il tenta de s’abaisser et de récupérer son bien, glissant sur les rochers. Et puis, il vit ce qu’il inquiéta sa Sancoki : Un Carvanha qui venait ici, visiblement très content de pouvoir nager mais pas forcément féroce envers le Sancoki.
Mais allez savoir pourquoi et comment, le poisson fini par se cacher, pardon, se coincer dans les rochers devant l’air sceptique de Joshua. Qu’est-ce qu’il se passait dans la tête du poisson. Il jouait à cache-cache ? Il avait perdu son partenaire ? Il savait pas quoi faire. En tout cas, le poisson réussit plus ou moins à se loger entre deux rochers. Il y avait sa nageoire caudale qui s’agitait un peu bêtement dans les airs. Il avait l’air con et le jeune homme aux cheveux roses n’hésita pas un instant à s’en moquer sournoisement.
Puis peu de temps après, un bateau arrivais, à pleine vitesse. Dès que le conducteur remarqua la chevelure rose de Joshua, il ralentit l’allure mais trop tard, sa prière n’avait pas été entendue. Joshua était trempé. Et ce n’était pas pour lui plaire. Mais il préféra ne rien dire. On ne va pas provoquer une bagarre. Les bagarres, ça fait mal.
« Woups ! Désolé madame, je cherchais ma Carvanha ! » - C’est à vous, le poisson, là ?
D’un signe de la main, Joshua indiqua le poisson entre les rochers qui continuait de secouer son popotin et le brun conducteur de bateau demanda au jeune homme de récupérer le poisson. Ce que Joshua accepta mais après avoir récupérer sa canne. En plus, il avait perdu son hameçon, ça le fit légèrement râler.
Le jeune homme jeta sa canne à pêche sur la berge et demanda à ses pokémons de surveiller ses affaires puis il commença à se déplacer de rochers en rochers. Et il glissa sur un rocher humide et tomba à l’eau. Mais savait-il nager ? Tel est la question.
Mais oui ! Ça aurait été con que non. Par contre, trempé ainsi, Joshua était réellement mécontent. Il grogna un instant contre l'autre homme qui avait égaré son poisson et tenta de remonter sur le rocher et glissa dans un gros "plouf" disgracieux.
- Je peux vous demander de l'aide, s'il vous plaît ?
Amaryllis R. Apalou
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Dim 20 Mai 2018 - 20:42
Faust M. Donovan
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Bouleeeet. Mon dieu, mais l'affiche, quoi. Et le... Brah. J'ai l'air de quoi, moi, à faire le mariole avec mon machin trop gros pour moi ? Et Dory qui doit sans doute être vachement gênée, à l'heure actuelle... Je grimace un peu et me masse la nuque, conscient que j'ai probablement été un peu un gros con avec l'autre personne, et tente d'arrondir le dos pour ne pas susciter de courroux supplémentaire. Si j'avais des p'tits gâteaux, je lui en proposerais bien, mais j'ai rafflé toute ma réserve ce matin, hehehe... Hm. Bon. Je ne vais pas être noyé je crois, même si je l'ai visiblement un peu vexé.e, et ça m'enquiquine pas mal : je n'aime pas vraiment déranger les gens, hein, en vrai. Je préfère cent fois que tout le monde s'entende et se sourisse joyeusement, mais c'est souvent plus compliqué que ça dans les faits. Surtout que je me montre clairement casse-pieds : entre mon arrivée subite de gros kéké et le fait de demander à une autre personne de m'aider à régler mes soucis...
Je grimace en voyant d'ailleurs toutes les gaffes que j'ai provoqué, en passant par la perte d'un hameçon ; je compatis un peu, je râle beaucoup moi-même quand ça m'arrive en pêchant. En plus, vu les chutes qui s'en suivent... Irk. Je hoche donc docilement de la tête et me dépêche d'aller arrêter le moteur (ce serait con de se ramasser contre les roches tout de même) pour m'approcher. Une fois avoir plongé dans l'eau en me bouchant le nez pour éviter une très désagréable tasse, je viens à l'aide de la personne à qui j'ai parlé pour enfin tirer Dory de là. La petite Carvanha à l'air d'hésiter, et cette saleté me grignote les doigts ; je pousse quelques couinements peu distingués en la relevant. Cette dernière gigote dans tous les sens, toujours aussi têtue, et pousse un soupir satisfait. Seigneur, pourquoi j'ai pas fait dresseur de pokémon fée, moi... Le poisson sous les bras, je souris maladroitement, un peu gêné par ma gaucherie. Héhéhé, héhé. Qui c'est qu'a l'air con, là ? C'est bibiiiii. Bibi qui devrait se cacher dans un coin et probablement réfléchir cinq secondes au fait qu'à trente-trois ans, il devrait arrêter de faire les mêmes anneries qu'à quinze, mais bon. Où j'en étais, moi ? Ah oui, la politesse ; maman me passerait un sermon, si elle me voyait.
« V-voilààà ! Désolé, vraiment ! »
Comme si ça allait changer quelque chose... M'enfin, c'est dit au moins. Je réfléchis à une manière de rendre cette situation un peu moins malaisante et gênante, et me racle la gorge tandis que Dory piaille sur mes genoux. Bon, alors, qu'est-ce que j'ai fait comme bêtise... Ah, oui. Je me souviens avoir vu un truc tout à l'heure, et je peux me rendre utile au moins sur ça. Plein d'espoir quant à la possibilité de ne pas passer pour le dernier des goujats richards insupportables, je me masse la nuque et reprend la parole.
« Hm, euh... Pour votre hameçon, vous en voulez un nouveau ? J'dois avoir ça sur mon bateau, si ça peut m'excuser un peu... »
J'ai même une canne, mais bon, j'veux pas être excessif non plus, ça serait sûrement embarrassant. J'espère au moins qu'iel n'a pas perdu une prise, si iel en avait... Là, en revanche, j'aurais l'air méga fin. M'enfin, Dory pourrait aider, mais... Je ne sais pas trop si c'est de la chasse pour manger ou juste pour le fun, et disons que quand la Carvanha s'en charge, il ne sert pas à grand chose de renvoyer le poisson à l'eau, puisqu'il est alors aussi troué qu'un gruyère. Et oui c'est pas ragoutant, mais bon, c'est un peu cracra, la nature, quoi qu'en dise mon crétin de cousin. … D'ailleurs, maintenant que je me pose deux secondes, je me rends compte que j'ai dû effectivement lui mettre de l'eau dans la figure, et je grimace. Oh merde. Mais quel con. J'embraie donc immédiatement.
« … Et une serviette, aussi, vous allez p'tet choper froid. »
Oui parce que si à cause de moi les gens tombent malades... Bah ça serait pas cool. Je me lève donc, glissant à plusieurs reprises sur les roches, pour retourner vers le pont du bateau et aller en chercher les affaires mentionnées pour les lui passer. Je crois que je vais lui les laisser, hein, ça sera mieux pour ma conscience. En attendant, vu que je ne sais pas trop où me mettre, j'en viens à dire des banalités grossières.
« Hm, donc... Vous v'niez pêcher.. ? »
Oui oui, question vraiment, vraiment stupide, et je vais passer pour un gros imbécile, mais ce n'est rien d'autre qu'une tentative de ma part de lancer la conversation pour peut-être me débarrasser de l'embarras dans lequel je me suis empêtré. On s'débrouille comme on peut, ma petite dame.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Lun 28 Mai 2018 - 18:15
Amaryllis R. Apalou
Joshua est toujours à l’eau, les rochers sont trop glissants et se retrouve donc contraint de demander de l’aide à l’homme au poisson dont il ne connait toujours pas le nom. Il est content quand le moteur de l’engin est coupé, ça lui évitera de projeter de l’eau et de l’écume partout. Le brun vint à sa rescousse pour le sortir de l’eau. Une fois au « sec », le jeune homme se regarda. Son pull favori était dégoulinant de flotte, sans parler de ses cheveux roses. En plus, la mer, c’est salé. Il était bon pour prendre une douche, ce soir, en rentrant. Sinon, ses cheveux risquaient d’être abîmés. Ah oui, c’est vrai, il s’en fout. Il les garde juste aussi long car c’est plus pratique pour se cacher en cas de besoin, ou pour se fondre dans la foule, tout simplement. Ah bah on se camoufle avec les moyens du bord, même si parfois, on peut se permettre de douter de l’efficacité. Car qui se cache derrière des cheveux roses bonbon, hein ?
M’enfin, pendant de Joshua essore du mieux qu’il peut ses cheveux et son pull, le brun en face réussit à récupérer son poisson coincé. Tant mieux, le voilà tiré d’affaire. Le jeune homme s’excuse et Joshua hausse les épaules. Il a essayé au moins. Sans succès, mais il a essayé. C’est le principal. Le cœur y était. Mais l’homme en face ne semble pas en avoir terminé.
« Hm, euh... Pour votre hameçon, vous en voulez un nouveau ? J'dois avoir ça sur mon bateau, si ça peut m'excuser un peu... » - Oh non, ne vous en faites pas, c’est gentil d’avoir proposé, mais c’était un vieil hameçon tout cassé, c’était mon tout premier, donc il avait plus une valeur sentimentale qu’une réelle utilité à la pêche. Et je crois que ma Sancoki à plonger pour aller le récupérer toute seule comme une grande. Je vous remercie quand même. « … Et une serviette, aussi, vous allez p'tet choper froid. » - Ah ça, je ne dis pas non. Mes cheveux mettent déjà un temps fou à sécher.
L’homme revint donc avec la serviette et Joshua la prit, faisant passer sa longue chevelure sur le devant de son épaule pour les ressuyer. Il en profita pour tenter d’éponger le maximum d’eau accumulé par ses vêtements et ce qui n’avait pas été retiré à l’essorage. Je dis bien essayé. Pendant qu’il se ressuyait les cheveux, l’autre homme engagea la conversation et Joshua haussa un sourcil plus que sceptique. Oui, oui, il était en train de pêché, au cas où la canne à pêche, le seau remplit d’eau et d’un poisson, du petit tabouret et du panier à pique-nique ainsi que le nécessaire de pêche ne faisait pas des preuves évidentes.
- Oui. Je me rends ici environ une fois toutes les deux semaines avec mon frère aîné. Bon aujourd’hui, il m’a abandonné pour passer la journée avec sa copine, mais il avait une bonne raison. Mais comme, j’ai eût une semaine un peu stressante, j’avais bien besoin de venir pêcher ici. Et vous avez un sacré bateau dites-moi. Il vous appartient vous ou l’avez loué ? Oh, j’en oublie mes bonnes manières, je suis Joshua Nathanaël Apalou et voici Samourai, mon Zorua et Andalouse, ma Sancoki. Et vous ? Puis-je connaître votre nom ?
Amaryllis R. Apalou
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Dim 15 Juil 2018 - 23:17
Faust M. Donovan
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Bon, j'vais p'têtre arriver à me tirer de cette situation gênante, quoique je vous avoue avoir quelques doutes persistants pour l'instant. J'espère juste rendre la situation un peu moins embêtante pour mon interlocuteur, et je reste attentif au cas où il voudrait quelque chose de plus ou non. C'est pas trop mon genre de me barrer comme un goujat, même si je suis un énorme kéké, je le sais bien. Je reste dubitatif quant à l'histoire de l'hameçon, mais soit, je ne vais pas le contredire, ce serait un peu exagéré de ma part tout de même. Au moins, la serviette fait le taff, et c'est tout ce que je voulais voir : si il veut que je lui fiche la paix, d'ailleurs, je m'empresserais de le faire. Mais bon, voilà, en attendant je fais la conversation car je suis un peu maladroit sur les bords, quitte à énoncer d'énormes évidences qui feraient probablement lever les yeux au ciel à n'importe qui d'à peu près sensé. J'dois avoir l'air neuneu, héhé. Au moins, mon interlocuteur est assez bavard pour me fournir de quoi répondre, et je l'écoute en silence, plutôt calme et neutre. J'esquisse un sourire désolé en l'entendant parler du fait d'avoir été mis de côté par son frangin au profit de sa copine. C'est rigolo, ça m'fait un peu penser à Isaac qui, et je le comprends tout à fait, préférait passer sa journée de congée avec Nagisa. Je ne sais pas trop si ça tient à cœur à Joshua, donc je prends brièvement la parole malgré tout.
« Ah, je vois. Désolé pour vous, du coup. »
Oui, on a vu plus épais comme blabla, mais voilà. Les questions se suivent ensuite, et je salue par le biais de mes mains la Sancoki et le Zorua du plus jeune, un sourire avenant aux lèvres. Et oui, mon regard s'est un tout petit peu plus attardé sur le Zorua car je suis un fanboy prévisible, on l'aura deviné. Ils ont l'air sympas, mine de rien, donc je me gêne pas pour parler de nouveau, le ton plus joyeux, un sourire lumineux au visage. J'en profite d'ailleurs pour soulever ma Carvanha et la présenter brièvement.
« Faust Donovan, du coup. La petite chipie, là, c'est Dory. Content d'vous rencontrer malgré la brusquerie, m'sieur Joshua ! »
Je glousse un peu sans raison, satisfait de faire des rencontres. Depuis que la Milice a été formée et que je dois m'occuper de mes filles, j'avoue que je fais moins de nouvelles connaissances sur les routes, alors même que cela me passionnait quand j'avais le temps de les traverser. J'en profite donc toujours quand je le peux, comme maintenant. Et puis il a l'air d'être curieux, alors on va pas s'gêner !
« C'est l'mien, j'aime bien faire un tour au large pour nager ou pour pêcher, ça m'occupe quand j'suis pas au boulot. J'aime bien les rochers, mais ça fait du bien, de bouger un peu quand on veut. »
J'ai toujours été davantage mer que piscine, après tout. Mais maintenant que je pense au fait que nous sommes tous les deux venus pour faire plus ou moins la même chose, une idée me vient en tête et je ne réfléchis pas trop avant de l'exprimer.
« Hmm... Vous voulez faire un tour ? Enfin, si vous voulez, vrai que ça doit être un peu louche, dit comme ça. C'est juste que je vais aller pêcher et faire trempette un coup, donc j'peux vous déposer et vous ramener si il faut. Comme ça vous arrange ! »
J'veux bien comprendre que monter sur un bâteau avec un parfait inconnu, ç'pas forcément rassurant. Mais bon, au pire, le pont, c'est bien aussi pour avoir de la portée et du confort !
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Jeu 9 Aoû 2018 - 20:34
Amaryllis R. Apalou
L'interlocuteur de Joshua se présente donc, Faust Donovan et Joshua lâche un petit « Enchanté, Faust ». Il présente également la Carvanha répondant au nom de Dory et Joshua ne peut s’empêcher de la saluer d’une caresse sur la tête. Comme rassuré par ces présentation en bonne et due forme, la Sancoki et le petit Zorua s’approchent de Faust pour venir le renifler et se frotter contre lui, le saluant à leur manière.
« C'est l'mien, j'aime bien faire un tour au large pour nager ou pour pêcher, ça m'occupe quand j'suis pas au boulot. J'aime bien les rochers, mais ça fait du bien, de bouger un peu quand on veut. »
Autant dire que Joshua est plus que surpris. Bon, oui, certes, lui, il est pas foutu de conduire une trottinette sans se casser une cheville alors tout de suite, il est impressionné par les gens qui conduisent de vrais véhicules, avec un vrai permis et sans la pancarte « danger ambulant en approche » autour du cou. Peut-être un jour, il se mettrait à la conduite… du tricycle pour commencer. Ce sera un bon début. Il risque de blesser personne ainsi. Quoique… Peut-être avec les roues sur le côté… Tellement empoté celui-là… C’est peut-être mieux qu’il se contente aux transports en commun au final…
Et ce qui surprit encore plus Joshua, c’est quand son interlocuteur lui proposa de faire un tour. Y avait littéralement deux réactions dans sa tête. La partie Ama qui disait « C’est dangereux de monter sur le bateau d’un inconnu, on sait pas ce qu’il pourrait nous faire et au milieu du lac, personne nous entendrait crier en cas de problème. » et la partie Joshua qui rétorquait « On s’en fout, on est, de toute façon, perdus au milieu de nulle part. Alors autant en profiter, en plus, c’est un bel engin, je suis sûr de ça doit être génial ! Allez, on y va ! ». Promis, tout va bien dans sa tête.
- Heu… Ouais, je veux bien faire un petit tour alors, ça a l’air chouette. Laissez-moi juste le temps de rassembler mes affaires et j’arrive.
Joshua se dépêcha d’aller récupérer ses affaires, il rangea sa canne à pêche pliante, son tabouret, observa son seau, vide, relâcha le peu d’eau prit au fond du lac et appela ses pokémons pour s’approcher du bateau de Faust.
- Vous êtes sûr qu’on ne va pas couler, hein ? Je suis assez peu montée sur un bateau, jusqu’ici…
Il fallait bien que ça arrive un jour, les petits pics d’inquiétude et d’anxiété d’Amaryllis. Mais, le jeune se reprends bien vite et souffle un peu des narine comme si ce geste allait être suffisant pour chasser l’anxiété au fond de son corps.
- Je suis prêt.
Amaryllis R. Apalou
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Ven 24 Aoû 2018 - 17:44
Faust M. Donovan
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ft. Amaryllis R. Apalou
Bon, d'accord, je me rends compte que c'est un peu bizarre, dit comme ça, alors je n'insisterais pas du tout si il refuse (déjà que c'est pas mon genre d'insister tout court pour que les gens me supportent). J'ai d'ailleurs l'air un peu neuneu, à attendre de voir si cela le tente ou pas, mais visiblement, je n'ai pas trop-trop la tête d'un serial killer -remarquez, ils n'ont jamais de têtes de serial killer, ceux-là-, et il finit donc par accepter de monter à bord. Je le laisse préparer ses affaires de son côté, m'occupant de préparer le bâteau au démarrage avec décontraction, sifflotant et chantonnant un air d'un air détendu. Bon, au moins, j'aurais croisé quelqu'un, c'est cool, tout ça ! Lorsque je suis interpellé une nouvelle fois, je cligne des yeux et me retourne vers le cadet, avant d'esquisser un sourire un peu amusé devant son inquiétude. J'me moque pas, hein ! Juste, je comprends que ça impressionne un peu. La première fois que j'ai fait du vélo, après tout, j'ai pleuré pendant des heures parce que j'avais peur de tomber, alors je ne vais très certainement pas être mesquin avec ça. Voulant rassurer le jeune moussaillon (oui bon c'est rigolo à dire fichez-moi la paix), je reprends la parole avec le ton le plus détendu possible.
« Mais non. Je l'fais réviser souvent, et en cas de scénario catastrophique, j'ai des pokémon pour nous transporter. Pas d'inquiétude à s'faire ! »
Nous n'aurons jamais besoin d'en arriver là, toutefois, je le sais bien. Rassurer les gens, c'est toutefois un peu mon job ; vous n'imaginez pas le nombre de touristes tétanisés ou de vieilles personnes inquiètes à qui il faut dire que le monde ne va pas s'écrouler ! Enfin. Je lui tends ma main et l'aide à monter, et une fois cela fait, je m'éloigne un peu pour aller faire les quelques manœuvres nécessaires à notre manœuvre.
« Ok, alors mettez-vous à l'aise, on va s'approcher un peu de là-bas. Posez vos affaires où vous voulez, mais pas sur le dessus ! Oh, et, euh, y'a des bonbons dans le tiroir de gauche.»
Enfin bon, va falloir que je me taise, moi. Et ça vous surprendra peut-être, mais je ne conduis pas en parlant, je ne suis pas irresponsable à ce point ! Bon, je vous passe les détails sur les manœuvres, sur le fait de vérifier que le moteur est bien obéissant et de démarrer doucement, mais le véhicule finit par se mouvoir lentement, me permettant de faire un détour avant de nous avancer en ligne droite. La coque coupe un trait net à la surface de l'eau alors que j'accélère un peu, en jetant des coups à l'invité du moment pour éviter qu'il ne soit pas pris par surprise, et nous nous éloignons progressivement de cette partie du rivage. Fiouf, j'adore la sensation du vent dans la tronche ! C'est un peu agressif, certes, mais ça fait un bien fou, et j'esquisse un sourire enjoué, enthousiaste pour un rien quand je suis sur un navire. Mes yeux, posés sur la masse d'eau azurée, remarquent toutefois un détail qui me tire un sourire encore bien plus grand. Je sautille presque sur place en pointant du doigt ce que j'ai vu.
« Oh... ! Hé, hé, r'gardez ! Des Otarlettes ! Elles sont super jolies ! »
En effet, quelques une de ces créatures sont en train de sauter hors de l'eau, jouant certainement à un quelconque jeu dont j'ignore les règles. Leurs corps se bougent à la surface comme des dauphins en pleine acrobatie, gouttes d'eau salée font briller leurs silhouettes colorées et graciles. Je ne sais pas si elles nous voient, mais elles ont l'air de s'amuser, et, bah, je trouve juste ça cool. Enfin, il faut que je nous arrête bientôt, d'ailleurs, alors je crois qu'ici ne sera pas une mauvaise position. En détachant avec un certain regret mon regard des pokémon, je me tourne vers mon invité.
« J'crois qu'on va pouvoir s'installer là, c'est plutôt calme, et on est assez près du bord pour que les bateaux ne nous dérangent pas. Et t'nez ça ! »
Distraitement, j'attrape une canne à pêche neuve et correctement préparée, avant de la tendre pour qu'il puisse pêcher à sa convenance. Bah, oui, ç'pour ça qu'on est là à la base, je vous rappelle. Le littoral, c'est parfait pour tirer du poisson, du coup... Je termine de nous installer convenablement, et, après avoir donné un dernier coup de gouvernail, éteint le moteur avant de faire tomber l'ancre pour que nous évitions de trop dériver (j'aimerais éviter de couler en me tapant contre des rochers, hein). Une fois cela fait, je me retourne vers le cadet, un sourire avenant sur le visage, quoique je trouve toujours ça un peu awkward. Moins pire que hier, vous m'direz, mais c'est déjà ça !!
« Alors, euh... Bah, faites ce que vous voulez, j'vais pas vous embêter trop, j'dois juste remonter à vingt heures maximum, mais j'vous dépose là-bas quand vous voulez, faut juste me le dire. »
Bah oui, c'est un invité, donc je ne lui impose pas mes termes, question de courtoisie. Je m'étire un peu, et prend le temps de m'ouvrir une canette de boisson sucrée pour la glouglouter paisiblement, sans oublier d'en tendre une à l'individu qui se trouve aussi sur le bateau. Honnêtement, c'est un plaisir de bourge, mais, bon, déjà je suis un gros richard malheureusement, et ensuite, je ne vais pas nier que j'aime bien ça. Néanmoins, ma curiosité naturelle prend le dessus, et, alors que j'installe avec une certaine paresse ma canne à pêche, je retourne mon regard vers Joshua.
« Si c'est pas indiscret, v'faites quoi dans la vie ? Enfin, je peux aussi me taire et vous laissez la paix, promis ! »
Je me gratte un peu la nuque avant de rire avec légereté. Oui, je suis un peu lourd, je sais, merci.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Jeu 30 Aoû 2018 - 17:30
Amaryllis R. Apalou
L’inquiétude d’Amaryllis est palpable et ça semble amuser son compagnon de la journée. Mais heureusement que Joshua se reprend vite. Il grimpe dans le bateau, aidé de Faust, et installe ses affaires à un endroit où ça ne gênera pas trop. Et il va se mettre vers l’avant pour profiter de la brise sur son visage. Il aime bien ça. Bon, ses boucles dans la tronche, beaucoup moins, donc il les attache rapidement le temps que dure le trajet et n’osant pas déranger le conducteur, il se tait.
« Oh... ! Hé, hé, r'gardez ! Des Otarlettes ! Elles sont super jolies ! » - Où ça ?
Sur le côté. Quand Joshua jette un regard sur le côté, il n’en revient pas ses mirettes. Des Otarlettes qui jouent dans l’eau. Et ça l’émerveille. Ça le fait même rire, il adore ce genre de scène. C’est d’ailleurs, ce qu’il préfère dans les reportages animaliers/sur les pokémons, les scènes de jeu. Ça lui démontre que la nature sait faire des merveilles.
Puis, ils arrivèrent et le bateau fini par s’arrêter avec de l’eau tout autour, c’était très très reposant. Joshua aimait déjà ça. Il prit la canne à pêche que lui tendait Faust et la mit à côté de lui pour aller chercher ses affaires de pêche.
- Vous pêchez avec moi, Faust ?
Joshua sort son petit tabouret, déplie sa canne à pêche et la lance à l’eau quand il fut prit d’un éclair de génie. Il posa sa canne à pêche et alla vers ses affaires personnelles et en sortie un petit sachet.
- Je viens de me rappeler que j’ai fait des brownies chocolat/framboise hier soir. Vous en voulez ? Et ne vous en faites pas pour vos horaire, je n’aime pas rentrer trop tard chez moi, je n’ai plus de bus, après.
Joshua s’installa donc pour pêcher après avoir proposé des brownies à Faust sur un petit papier. Il relâcha aussi ses pokémons et son Sancoki put tranquillement nager dans l’eau alors que le Zorua s’amusait comme il pouvait dans le bateau. Il accepta aussi la boisson sucrée proposé par eux, je suppose qu’on peut appeler ça un ami ? Au moins un début ? Puis, vint la question sur le travail, question idéale quand on sait pas comment commencer une conversation.
- Je suis secrétaire standardiste dans un des labos d’Elixir et sinon, dans mon temps libre, j’apprends la coordination en autodidacte. Et vous ?
Renvoyez les questions, c’est pas hyper original, hein ?
Amaryllis R. Apalou
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Ven 21 Sep 2018 - 18:45
Faust M. Donovan
>>> La croisière s'amuse
ft. Amaryllis R. Apalou
Mon accompagnant a l'air assez sympa, en fait. J'aime bien ce genre de personnes, enfin, je sais que j'aime tout le monde (pas vraiment en fait mais j'aime à croire le contraire), mais un peu de bonne humeur sur ce rafiot, ce n'est pas de trop. Puis, pour le coup, pêcher avec quelqu'un d'autre, c'est vraiment mieux que tout seul, je vous l'assure ! Avec un sourire enjoué, je viens tranquillement m'installer à côté, tout jouasse. J'avoue que ça me fait bizarre d'être vouvoyé avec mon prénom (oui je sais je fais pareil nianiania), mais je ne n'attends pas une seule seconde.
« Volontiers ! »
Je suis bêtement content, comme un enfant surexcité. C'est que j'en serais presque à gigoter sur mon siège comme un enfant satisfait de jouer à la console, sauf ma console, c'est... La mer, je suppose, et les petits poissons qui n'ont pas l'air de vouloir se montrer tout de suite. C'est que ça pourrait être long avant que quelque chose d'intéressant ne se pointe, alors je suis plutôt agréablement surpris lorsque mon comparse me dit que je peux me servir dans les pâtisseries qui ont été emmenées. Ohoho, ça, c'est bien sympa ! Le goinfre que je suis ne peut qu'être heureux.
« Euh, bah, oui, hein, si c'est d'bon cœur ! »
Je ne me gêne pas pour me servir. Au moins, de ce que j'entends, ça ne dérangera pas mon interlocuteur que je le ramène à mon heure, ce qui m'arrange pas mal ; j'ose à peine imaginer la tête de Momo si je suis en retard, j'vous assure. J'ai bien plus peur de son air déçu à elle plutôt que celui de mes supérieur.e.s hiérarchiques ou que de ma propre mère, des fois. J'écoute attentivement ce qui se raconte en goûtant avec gourmandise aux sucreries qui ont été ramenées. C'est que c'est pas dégueu, en plus ! J'attends que Joshua ait fini de causer pour répondre, même si je suis un peu surpris d'entendre qu'il bosse pour Elixir. J'ai aucun souci avec ça, juste, je m'y attendais pas ! Enfin, c'est bien si ça lui plait déjà.
« Oh, c'est sympa ! Sont pas mauvais vos gâteaux, aussi ! »
Je lève mon pouce en signe d'affirmation et en oublierait presque que j'en suis déjà à mon deuxième, grosse bouffe que je suis. Une inquiétude me triture toutefois la tête quand il me demande ce que je fais, de mon côté. Hmmm... J'espère que ça va pas mettre un froid, en fait, car j'ai déjà vu des gens se tendre quand je leur disais mon job, ou du moins, en partie. J'vais hurler sur tous les toits que je suis conseiller, j'suis pas totalement irresponsable non plus, hein. Mais en même temps, j'aime pas mentir, alors advienne que pourra, j'dirais. Un peu gêné, je reprends la parole en essayant tout de même de vite couper court au sujet.
« Moi je suis, euh... Enfin, j'suis milicien. Rien de bien extraordinaire ! »
Oui, voilà, maintenant, on oubliiiiie, et on fait comme si je n'étais pas un boulet qui avait lancé le sujet sur la table en premier lieu ! J'aimerais bien avoir un autre sujet de conversation, d'ailleurs, mais pour le coup, je bloque un peu. Je pourrais lui demander la recette de ses brownies, mais vu comme je suis moyennement intéressé par la cuisine... Je vous le dis, entre mon absence de talent pour la musique et ça, c'est à se demander si j'ai appris quoi que ce soit de mes parents hormis une forte tendance à vouloir faire ce que je veux. Bref. Je suis un peu à sec, oui, du moins, sur le coup. Car les choses vont vite en mouvement, en fait. D'un seul coup, je sens quelque chose qui tire durement sur mon hameçon et sursaute, manquant de perdre ma prise sur ma canne à cause de la surprise. Je pousse d'ailleurs un petit cri de surprise en écarquillant les yeux, me relevant d'un coup pour avoir une meilleure stabilité et assurer une remontée correcte.
« Oh, oh ! Je crois que ça... Mais ça c'est que ça tire ! »
Oui, Faust, énonce des évidences, c'est bien, ça fait vachement avancer la baraque... La vache, que suis je neuneu, des fois. Mais en vrai, je suis honnête : c'est dur de tenir ma canne, là, j'ai l'impression que quelque chose essaie d'emporter mon appât avec une force titanesque. C'est étrange, car si c'était un gros, gros poisson, genre un thon, ça aurait brisé le fil, littéralement. Sauf que là, le fil tient, mais en même temps, la pression est intense, alors je me demande si... J'veux dire, le bout de ma canne est littéralement en train de former un arc de cercle, c'est ridicule ! Je panique un peu, même. La bataille dure un peu, et après de nombreuses difficultés, je finis par faire remonter la créature aquatique qui me donnait tant de mal, sauf que clairement, je m'attendais pas à ça. Si j'avais eu trois de QI, je n'aurais pas étonné, mais ce n'est pas mon cas, alors j'écarquille bêtement les yeux.
« … Oh merde. C'est un poulpe, ça, je rêve pas, hein ? »
Non, je ne rêve pas. Un gros poulpe bien visqueux et gluant qui est au bout de canne à pêche, et qui n'a pas l'air charmé de sa situation. D'ailleurs, la bête profite de mon incapacité temporaire pour se glisser sur la canne, et débarquer sur le bateau en toute tranquillité. Mais... Mais c'est qu'il est rapide, le bougre ! Et il se met bien, là, avec ses pattes qui... Hé, ho, non !
« … MAIS IL ME GOÛTE CE GROS DÉGUEU ! »
Un poulpe vient de me monter sur les jambes, et d'accrocher ses ventouses à ces dernières. Paniqué, je crie comme un enfant effrayé et me met à gigoter dans tous les sens, tombant les fesses sur le sol. Franchement pas amusé, je geins comme un bébé et me met à me tortiller comme un asticot qui tente de se débarrasser d'un gilet trop étroit (chut). Mes tentatives de l'enlever avec mes mains ne fonctionnent pas, d'ailleurs, alors j'ose lancer un coup d’œil vers mon interlocuteur pour ne pas rester éternellement dans cette... Dans cette mouise, oui !
« Euh, à l'aide ! »
Mais quel boulet, je vous jure !
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Dim 23 Sep 2018 - 16:52
Amaryllis R. Apalou
Joshua est content. Il pêche tranquillement dans un lac, en bonne compagnie et Faust apprécie ses brownies. Il n’y a rien de tel pour le rendre content et devant le pouce levé de son comparse, le Monsieur-Madame ne peut que lui rendre un beau sourire, lui proposant même la recette au passage, si ça l’intéresse.
La conversation se poursuit, sur les travaux respectifs de chacun. Faust dot être milicien et Joshua s’en fiche un peu. Leurs opinions politiques divergent et alors ? Et c’est même pas si vrai que ça. Joshua travaille pour Elixir parce que son frère lui a offert le poste. Enfin, Joshua s’en fiche des opinions politiques des autres, ça ne leur empêche pas de bien s’entendre, après tout.
- La Milice ? Vous faites partie de ces gens qui veillent à la sécurité du peuple, non ? Ce ne doit pas être un travail facile. Vous avez bien du courage.
Mais pas le temps d’en dire plus puisque la canne à pêche de Faust est soudainement attirée par la mer. Un gros poisson, selon Joshua, même s’il ne voyait pas vraiment quel poisson pouvait tirer de la sorte sans briser la ligne. Mais quelle ne fut pas sa surprise de voir un poulpe débarquer. Un poulpe ! POUL-PE !
« … Oh merde. C'est un poulpe, ça, je rêve pas, hein ? » - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit ! Huit tentacules, c’est bien un poulpe ! Mais… Mais… Mais qu’est-ce que vient faire un poulpe ici ?!!
Faust doit probablement se poser la même question. Joshua ouvre grand les yeux en voyant le poulpe s’installer tranquillement sur le bateau. Un imprévu, et encore, il s’est terminé sur une bonne rencontre, ça passe. Un deuxième, c’était un peu trop pour le cœur de notre pauvre Amaryllis qui se met à paniquer en criant et tournant en rond parce que « Oh mon dieu, y a un poulpe sur le bateau ! ». Ama n’aime pas les imprévus. Ça la fait souvent trop paniquer pour rien.
Le pauvre pêcheur de poulpe qui se retrouve le cul à terre, les jambes entortillées à cause d’un poulpe inoffensif, probablement curieux ou dérangé dans sa quête de nourriture. Et le pauvre crustacé est là entre deux personnes qui hurlent de terreur alors que ce doit être lui le plus terrifié des trois dans l’histoire.
Mais ! Heureusement qu’il y a un samouraï dans le coin ! Le Zorua, en entendant les cris de terreur de sa maîtresse et de son nouvel ami, se précipita vers eux pour essayer de déloger le poulpe, prenant délicatement les tentacules entre ses crocs, pour ne pas le blesser.
Voir son pokémon à l’œuvre rassura Amaryllis, qui alla vers Faust et aida, elle aussi, à enlever les tentacules autour des jambes du jeune homme, sans prendre le temps de ressuyer les petites larmes de terreur qui avaient commencer à perler au coin de ses yeux.
- Ça va Faust ? Vous n’êtes pas blessé ? Vous voulez que j’aille chercher la trousse de premiers soins ? J’en ai toujours une dans mon sac !
(Désolée pour le retard ! J'étais persuadée d'avoir poster alors que non. Pourtant j'avais bien rédiger la réponse. Voilà voilà. Désolée. (Noémie, 25 ans bientôt, et toujours aussi étourdie.))
Amaryllis R. Apalou
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Mar 8 Jan 2019 - 12:15
Faust M. Donovan
>>> La croisière s'amuse
ft. Amaryllis R. Apalou
J'aime pas les poulpes. Oh, je les aime en takoyaki et trempés dans de la sauce soja ou plongés dans un bon d'huile après être passés à la friture, mais très clairement, je ne les aime pas sur moi ! Et pas en train de m'aspirer la peau pour essayer de voir si je ne suis pas un petit asticot juteux, par hasard, comme le malpropre qui a décidé de prendre ses aises sur ma peau. Paniqué et franchement dégoûté, car oui j'étais ce gosse un peu dégoutant qui tripotait des vers de terre mais tout de même, je gigote dans tous les sens, croyant sans doute que cela changera quoi que ce soit à mon prédicament. Sauf que non, non, ça ne marche pas comme ça, mais que voulez-vous, j'ai la sale habitude de croire qu'un jour, ça réussira.
Pour le coup, j'avais bien failli répondre à ce que mon interlocuteur me disait, car, bah, on m'a pas élevé chez les porcs et je sais tenir une conversation, mais cela tombe quelque peu à l'eau. Pas comme le poulpe, me dira-t-on avec une pointe d'ironie que je n'ai pas vraiment envie d'entendre maintenant, mais là n'est pas le sujet. Le sujet, par exemple, c'est- MAIS IL MORD EN PLUS ! Ça, oui, notamment. Je viens très clairement de sentir un pincement douloureux, très semblable à une piqûre d'abeille, non, deux, sur ma jambe, et je ne peux que laisser échapper un ou deux geignements, ainsi qu'une suite de jurons qui ne sont pas forcément polis pour vos petites oreilles, je vous l'assure.
Durant ce laps de temps, j'oublie quelque peu ce qui se passe autour de moi, et ce n'est que lorsque je sens la prise du poulpe se desserrer sur mes jambes que je rouvre mes yeux de grande drama queen, surpris. Les yeux bien ouverts, je me rends compte avec un certain émerveillement que le Zorua du second humain est en train de me tirer de ce mauvais pas, et je me sens fondre sur place. Moooh, qu'est-ce qu'il est mignon, et qu'est-ce qu'il est fort, et génial, et les Zoruas c'est trop bien Arceus je vais vomir devant tant de majesté enfin franchement vous vous rendez compte je- ... Je suis libre. Oui, ça, je m'en rends compte lorsque je tape frénétiquement des pieds au sol sous le coup de l'adoration et du fanboyisme puéril, mais je suis bel et bien sorti du pétrin. L'animal visqueux, maintenant, se contente de se balader sur le pont comme si tout allait bien, tandis que Joshua, l'air visiblement terrifié, accoure près de moi.
Son air inquiet, et les larmichettes d'inquiétude que je remarque, me tirent une grimace embêté. Rah, non, j'voulais pas l'faire pleurer, c'était pas le but, promis ! J'aime pas quand les gens pleurent pour ma tronche, surtout quand c'est pas grand chose et que je devrais survivre, normalement. Et au pire, bah ça sera pas tout de suite, donc tout va bien ! Dans tous les cas, même si ma dignité doit être en quinze morceaux à l'heure actuelle, j'esquisse un sourire qui se veut rassurant et assuré, montrant toutes mes dents sans la moindre honte.
« V'z'inquiètez pas, hein, j'vais pas mourir, c'est pas du venin dangereux, celui-là ! »
Bon, je ne suis pas biologiste marin, par contre. J'aime bien les poissons, mais un peu comme le péquenaud de base qui va juste à l'aquarium une fois tous les deux ans pour s'extasier devant des gros bestiaux, trouver ça rigolo, et basta. Toutefois, je ne pourrais pas vous faire la différence entre un poulpe et un plus gros poulpe ; je sais, en revanche, que l'espèce que nous sommes en train de voir, n'est pas toxique. Et je le sais pour une raison toute bête : ça ressemble à ceux que maman découpait, des fois, pour en servir à l'auberge. Donc normalement, je devrais survivre et trainer ma carcasse pendant encore un certain temps. Toutefois, ça picote un peu malgré tout, et je suis un peu une chochotte. C'est donc sans grande honte que j'offre un sourire gêné à mon passager, ne retenant pas un grand gloussement amusé, parce que tout ça est assez drôle, en somme. Roh, allez, sérieux, c'est ridicule, au fond, autant en rire un peu !
« E-euh, j'veux bien pour la trousse par contre, j'crois qu'il m'a mordu une ou deux fois, le vicieux. »
Je jette un regard mauvais à l'animal en question pour la forme, mais ce dernier semble plus intéressé par le fait d'essayer de se raccrocher à la coque du bateau qu'à mes coups d'yeux, je le crains. Peuh. Allez, autant penser à autre chose, car tout de même, je ne suis pas venu en mer pour aller me plaindre que j'ai deux trois bobos sur la jambe. Malgré tout, quelque chose continue de me faire tiquer, et je porte de nouveau mon attention sur la personne qui m'accompagne, une expression avenante sur le visage, les sourcils haussés dans une moue impressionnée.
« Mais, euh, vous êtes vachement bien équipé, n'empêche. Enfin, c'est admirable, quoi, j'dois avouer que j'en fais pas tant ! »
Et je devrais probablement. C'est autre chose quand j'emmène les filles, mais là, j'ai un petit peu abusé, je suis d'accord. C'est juste que je trouve ça cool, moi, les gens qui font attention à ces choses. On sait jamais, quoi ! Par contre, j'aimerais que ce fichu poulpe arrête de gigoter partout sur la coque, hein. Il peut partir, par exemple, ou aller se ficher quelque part se bouger, comme-...
« A-alors, qu'est-ce qu'on fait du bestiau du co-... Oh. Oh, bah, mets-toi à l'aise, hein, Gégé. »
Comme aller s'attacher au haut du volant, par exemple. Bah, tant qu'il reste là, ça m'indiffère un peu, et je ne fais que pousser un soupir lassé. De toute façon, j'ai plus intéressant sous les yeux, comme mon sauveur, par exemple. Je reprends la conversation, l'air gai.
« Il est costaud, votre Zorua, sinon ! Vous l'avez un peu entraîné, pour la coordination ? »
Bah, oui. Parce que se battre avec un poulpe, c'est quand même pas mal !
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Ven 18 Jan 2019 - 0:09
Amaryllis R. Apalou
Le poulpe enlevé, Amaryllis respire déjà beaucoup mieux. Elle bondit sur ses jambes dès que Faust avoue avoir été mordu par le poulpe une fois ou deux. Elle se précipite vers son sac et recherche dedans la petite trousse blanche tandis que ses pokémons surveillent la créature marine qui fait un peu le tour du propriétaire.
« Mais, euh, vous êtes vachement bien équipé, n'empêche. Enfin, c'est admirable, quoi, j'dois avouer que j'en fais pas tant ! » - Je suis le genre de personne qui a une vie rythmée comme du papier à musique. Je n’aime pas trop les imprévus surtout s’ils se finissent mal alors je m’équipe en circonstance au cas où. C’est toujours ça que les secours n’auront pas gérer.
Mouais. Ceux présent lors de la découverte de l’île et de la croisière de l’Opal n’en diront pas autant, eux. Surtout la ranger, qui doit se souvenir de la pitoyable Amaryllis auquel elle a eût droit.
Enfin bref, Ama venait de trouver la trousse de secours et retourna auprès de Faust et montra l’arsenal complet de sa trousse. On trouvait dedans des pansements, du désinfectant, un tire-tic, au aspi-venin une paire de ciseaux, des compresses et des bandes adhésives, mais aussi l’indispensable couette de survie.
Le plus surprenant était sans doute de trouver dedans des gants de chirurgies à usage unique, une attèle, du sérum physiologique, des antihistaminique (parce qu’« on ne sait jamais, même si j’ai pas d’allergie »), une fusée de détresse des anti-douleurs mais aussi toute une myriade de médicaments contre divers problèmes comme l’anxiété, le mal des transport, le rhume, du sirop pour la toux ainsi qu’un inhalateur et un test pour l’hypoglycémie. Je crois que si elle pourrait, elle mettrait un extincteur dedans. C’est plus une trousse de secours, c’est une pharmacie à ce train-là.
Enfin bref, elle ouvrait la trousse de secours quand Faust sembla prit d’admiration pour le Zorua toujours occupé à observe le poulpe, qui était à présent grimpé sur le volant du bateau. Devant tant de compliments, la jeune femme ne put retenir un rougissement. Elle était contente qu’on complimente ainsi son pokémon.
- Heu, oui. Il m’accompagne depuis que je suis petite. Je l’entraîne depuis petite, même s’il se débrouille mieux que moi. Enfin, vous avez besoin d’aide ou ça ira, Faust ? Sinon, je vais aller remettre le poulpe à l’eau. En espérant qu’il ne profite pas de ma faiblesse pour m’étrangler.
C’est plus de l’anxiété mais de la paranoïa à ce niveau-là.
Amaryllis R. Apalou
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Mar 5 Mar 2019 - 17:01
Faust M. Donovan
>>> La croisière s'amuse
ft. Amaryllis R. Apalou
« Roh, soyez pas modeste, un pokémon progresse jamais sans son dresseur ! »
Le métier a tendance à pointer le bout de son nez quand il ne le faut pas, avec Faust. Ou disons plutôt que le métier est ce dans quoi Faust s'est fondu depuis un bon bout de temps, et qui fait qu'il a du mal à déconnecter de son rôle de conseiller, de temps à autre. Voyant toujours son travail comme une forme de test avant la ligue (il délègue sans souci le rôle de mur impitoyable à son frangin, même si la formulation lui donne toujours envie d'éclater de rire), Faust a pris l'habitude de toujours s'intéresser aux autres dresseurs. C'est une part intégrante de soi-même, de toute façon. C'est autant de la curiosité qu'un intérêt sincère et une volonté de bien faire. Les propos de son interlocuteur, il les a souvent entendu, dans beaucoup de bouches ; la modestie et la timidité étaient après tout particulièrement répandus chez les jeunes compétiteurs. Ce qui était normal, soit dit en passant, dans un contexte où tous les projecteurs se retournaient d'un coup vers vous, et que le moindre de vos faux pas pouvait se retrouvé scruté pendant des semaines par la suite. C'était un autre problème, toutefois. La question le tira toutefois de ses pensées et il se mit à glousser, avant de se relever, un peu péniblement car il était une énorme drama queen pour les petites choses de rien du tout (et pas pour les grosses, mais ça, c'est un sujet différent). Il tendait à faire des caisses des minuscules bobos depuis qu'il était tout petit ; un défaut que sa mère avait souvent relevé avec amusement et qui n'avait jamais vraiment disparu avec l'âge. Toutefois, loin de lui l'idée de continuer à geindre comme un bébé pour cette fois.
« Héhé, ça ira, vous inquiétez pas ! On peut l'remettre à la mer, ce gros casse-pieds ! »
L'interrogation de Faust se portait sur un tout autre sujet, qui lui fit froncer les sourcils et reprendre la parole d'une voix légère mais curieuse.
« Mais vous, euh... Vous avez jamais envisagé d'aller faire un concours, juste une fois, pour tester ? E-enfin, je sais que c'est pas simple, mais... En se disant qu'on essaie sans avoir peur de rater, ça va souvent mieux. »
Bon, de son côté, le foirage avait été si magistral. Faust était d'ailleurs persuadé que si l'on remontait un peu et que l'on achetait quelques vieux DVD des best-ofs de la compétition, l'on devait le retrouver sur une bonne section de la partie « fails ». Oh, Dolly lui en avait voulu, à l'époque ; ses fesses avaient si mordues par ses dents, toutefois, qu'il avait bien fallu qu'il progresse. Alors oui, Faust a tendance à se dire qu'il faut toujours encourager les gens, sans lavoir l'ambition d'une quelconque pression, toutefois. Pour lui, la compétition est ce qui lui a permis de se sentir mieux avec soi-même et de s'affirmer à l'orée de l'adolescence. Sans trop de surprises, il tend donc à calquer son expérience sur son interlocuteur.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Jeu 7 Mar 2019 - 21:38
Amaryllis R. Apalou
Amaryllis avait donner à Faust sa trousse de secours et l’avait laissé le temps qu’elle cours après le poulpe. Poulpe qui, étonnamment, va bien plus vite que la jeune femme. Donc cette dernière pas plusieurs minutes à lui courir après, avant de l’attraper.
- Eh bah dis donc, mon grand, t’es pas facile à attraper, toi. Allez, cesse de t’agiter, je vais te remettre à l’eau… Voiiiiilà.
Le poulpe était dans l’eau à présent. A un tentacule près. Ce dernier s’était enroulé du poignet d’Amaryllis qui secouait le bras, comme un enfant qui a une plante collée à la main, en lui ordonnant des « Lâche-moi, mais lâche-moi putain ! ». Et moins il lâchait, plus elle secouait le bras fort. Si bien que lorsque le poulpe fini par lâcher, le bras, dans son élan, alla taper la coque du bateau et on entendit clairement Ama chouiner de douleur. Mais heureusement, ce n’était qu’une douleur temporaire.
Joshua retourna auprès de Faust en observant son bras. Même pas un bleu, le bruit avait juste été impression et il s’était plaint par réflexe de se plaindre au moindre petit bobo. Comme d’habitude, en fait. Pas qu’il sois du genre drama-queen, mais… Probablement qu’il était comme ça malgré tout. Mais c’est ce qu’il voulait changer. Pas facile de changer les bonnes vieilles petites habitudes.
« Mais vous, euh... Vous avez jamais envisagé d'aller faire un concours, juste une fois, pour tester ? E-enfin, je sais que c'est pas simple, mais... En se disant qu'on essaie sans avoir peur de rater, ça va souvent mieux. » - Oh si, une fois, mais j’ai... Comment dire..? Hm …
Il s’était inscrit, enfin, plutôt elle. Mais au moment de passer sur scène, elle liquéfier de l’intérieur, à paniquer, stresser et a fait demi-tour, son Zorua sous le bras, pour s’enfuir en courant de l’Amphitéâtre. Une fois qu’elle était rentrée chez elle, elle avait regretté, pleurer et manger n’importe quoi pour se consoler, et surtout un pot entier de yaourt. La vie d’Ama en somme, tenter quelque chose, se dégonfler, regretter, pleurer et manger.
- J’ai tenté mais j’ai lâchement fui sous le stress. Littéralement, juste avant mon apparition sur scène. Je suis rentré chez moi en courant, donc voilà. Depuis, j’ai pas osé retenter, je vais pas vous mentir, j’ai un peu peur qu’on se souvienne de la nana qui s’est dégonflée avant de monter sur scène. Même si ça ne doit pas arriver qu’à moi.