L'Elu auto-proclamé des Monarchistes fait son entrée ! La Compétition, Elixir et le Gouvernement sont en crise et les Anarchistes demandent la démission du Chef du Conseil.
Perplexe un peu peiné par ce qu'il entend, surtout car il croit sentir une forme de déception ou d'amertume de la part de son cadet, Faust cligne des yeux, une moue embêtée au coin des lèvres. Ce qu'il entend est assez classique, en soi, mais même sans son rôle de conseiller qui lui tient particulièrement à cœur, il sait à quel point cela peut être compliqué de se présenter aux yeux de tous, alors il compatit assez. Adolescent, il était si complexé et si refoulé, sur pas mal de plans d'ailleurs, qu'il tremblotait des genoux à l'idée même de devoir mener un combat devant plus d'une paire d'yeux. Ses simagrées compensatoires et ses grandes déclarations n'avaient pour objectif que de se convaincre lui-même, et il se trouve maintenant bien idiot quand il y repense quelques secondes de trop. Alors, en un sens, même si son interlocuteur n'était pas l'ado casse-pieds et orgueilleux qu'il avait été, Faust peut saisir les difficultés de ce dernier. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un sourire mi-embêté, mi-compatissant, tordit l'inclinaison de ses lèvres.
« Ah, je vois. C'est bien plus fréquent que vous pourriez le penser, vous savez, y'a rien de honteux ou de bête à s'éloigner si on ne s'en sent pas capable. C'est méga flippant, en vrai. »
Son premier match de ligue faisait encore remonter des frissons d'épouvante dans son échine quand il y repensait trop longtemps. Tout ce monde, d'un coup, toute cette pression, cette tension, et ce sentiment de déception déchirante, de temps perdu lorsqu'il s'était fait laminer au sol... En arène, cela avait déjà été pénible, alors il n'osait imaginer ce que ce devait être en concours, où l'on mettait nécessairement, du moins à ses yeux, plus de sa personne dans les performances. Winter lui avait vaguement raconté quelques détails, plusieurs fois, mais il n'aurait jamais vraiment pu savoir, alors il n'allait pas prétendre le faire. Au moins, il pouvait tenter d'apporter un maigre support au coordinateur, plus ou moins empathique. Un détail, toutefois, lui fit esquisser un rictus un peu désabusé et amusé. Des lueurs nostalgiques et, malgré lui, légèrement embarrassées, passèrent dans ses yeux lorsqu'il prit de nouveau la parole.
« Mais vous savez, personne ne s'en souviendra, de tout ça. J'veux dire, ma première année, je me suis fait tellement humilier lors de mon premier badge que même que la championne avait pitié de moi ! Deux mois plus tard, tout le monde m'avait complètement zappé ! »
Il rit un peu, bien conscient du ridicule total de la chose. Oh, que Dahlia l'avait puni, pour ça ; il en avait gardé les traces de ses crocs sur son postérieur pendant une bonne semaine ! Toutefois, maintenant, tout ça lui semble bien loin et, dans le fond peu important. Il sait pourtant à quel point ce peut être dur et pénible à traverser, surtout lorsqu'on est plus jeune, même si il ne veut nullement être condescendant. Assez simplement, il trouve Joshua intéressant ; il essaie donc un peu de l'encourager, sans presser.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Sam 11 Mai 2019 - 17:50
Amaryllis R. Apalou
Ainsi donc, Joshua n'était pas le seul à s'être dégonflé avant de monter sur scène. Voilà qui le rassurait quand même beaucoup. Ça pourrait presque lui donner envie de recommencer, si Amaryllis n'avait pas peur de se rater. Mais Amaryllis à toujours peur de se tromper et de se tourner au ridicule. C'est pour ça qu'elle s'entraîne tous les jours.
- Ça me rassure de savoir ça, merci Faust. Je vais probablement essayer à nouveau la coordination. En vrai, depuis petit, je rêve de devenir Maître Coordinateur. Donc, je compte bien réessayer un jour. Je sais pas quand, je manque encore d'entraînement.
C'est ce que pensais Joshua. William, lui, était convaincu que son frère était fin prêt à retenter, mais il savait que presser une personne n'était pas le meilleur moyen pour qu'elle s'exécute en toute sérénité. Mais bon, le ridicule ne tue pas. L'échec non plus.
- Eh bien. Se faire prendre en pitié, vous avez dut vous sentir mal à l'aise après. Merci pour les encouragements.
HRP:
Désolée du retard et ce doit être court, mais je suis sur téléphone donc desolee
Amaryllis R. Apalou
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Mer 18 Sep 2019 - 9:04
Faust M. Donovan
>>> La croisière s'amuse
ft. Amaryllis R. Apalou
Peu sûr de savoir si ses propos ont servi à quelque chose ou si il est largement en train de se montrer envahissant, le conseiller est dans une situation bien compliquée socialement parlant. Ou du moins, il est plus mal à l'aise qu'il n'aimerait l'avouer, n'aimant pas vraiment être incertain sur ce genre de choses. Pour autant, il reste poli et sourit très largement face aux remerciements de son interlocuteur, essayant tout de même d'afficher une mine avenante.
« Bah... Y'a pas d'quoi. »
En soi, l'entraînement était toujours une affaire personnelle, alors il ne pouvait pas s'en mêler, et d'un autre côté, il avait déjà été assez invasif comme ça. La suite, toutefois, lui tira un gloussement mi-désabusé, mi-amusé.
« Bah, on survit. Ça m'a appris l'humilité, à me servir davantage de ma tête et à faire plus confiance à mes pokémon, donc c'était pas un mal. Si on supporte pas de perdre, ça sert à rien de faire la compétition, ça fera que des blessés. »
Il en avait vu, des égos mal placés qui, dès la moindre défaite, pétaient littéralement des plombs. Des étoiles montantes en vogue qui, bien arrogants et prétentieux, perdaient complètement leurs moyens lorsque l'on leur montrait qu'ils n'étaient pas non plus des génies supérieurs à tout le monde. Dans son cas, il était plutôt un jeune adulte un peu paumé qui faisait ça pour tenter de s'occuper plutôt qu'autre chose. Il ne se doute pas que son interlocuteur saura se débrouiller sans tomber dans ce genre de travers. Il lui paraissait somme toute très sympathique bien que, maintenant qu'il y pensait, cela faisait déjà un moment un peu bout de temps qu'ils discutaient. Jetant un vague coup d'oeil à son téléphone, il haussa les sourcils avant de se retourner vers le cadet.
« V'voulez que je vous ramène ? Le chemin est pas long, mais j'voudrais pas vous retenir trop longtemps. »
Non parce que, mine de rien, ç'aurait été un peu goujat de sa part, sinon.
6 Mai 2023
Faust M. Donovan
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Mar 1 Oct 2019 - 20:24
Amaryllis R. Apalou
Joshua gardait en tête les conseils de Faust. Ne jamais trop s'apitoyer sur une défaite, mais au contraire, s'en servir pour devenir plus fort et s'améliorer. C'était noté dans un coin de sa tête. Puis, le conducteur de bateau fit remarqué à quel point il commençait à se faire tard. Par réflexe, le jeune homme vérifia sur son téléphone portable.
- Ah mais oui, vous avez raison ! Le temps passe vite quand on est en si bonne compagnie. Je veux bien que vous me rameniez du coup, oui, s'il vous plait.
Le voyage retour fut relativement court, comme l'avez annoncé Faust. Joshua en profita pour remballer toute ses affaires, histoire de ne pas déranger le conducteur plus longtemps. Puis, une fois sur la berge et toute ses affaires descendue du bateau :
- Eh bien je vous remercie pour le tour en bateau, Faust. J'ai été ravi de faire votre connaissance, j'ai passé un moment agréable en votre compagnie. Au plaisir de vous revoir un jour !
Puis, le jeune homme se rendit à l'arrêt de bus, pour rentrer chez lui. Ce n'est que chez lui qu'il appela son frère pour lui raconter sa journée et lui annoncer la nouvelle. Il allait retenter la coordination.
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